Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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17 februari 1918
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s.n. 1918, 17 Februari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4m223/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction : | Bureaux à Maestricht : annonces; Hollande: 1 florin par mois , _ . , . ,e tai'-u 0-70-y 1 i*riu 1 • 1 La ''9ne : '5 en 4e page. 2.50 II. Dar 3 mois La Ha*e - Pnnsegracht, 16 - Teleph. 2787 1 Wilhelminasingel 27 Réclames permanent., à (ori.it LETTRES I m. Maurice Kufferath, directeur du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, le bon pubiiciste que l'on connaît, veut bien nous Adresser de Suisse, où il est réfugié comme on sait et où il se dépense sans compter aux intérêts de nos internés comme de nos prisonniers en Allemagne, un magistral article que nous nous faisons un honneur de publier. Fiarciingantisme et Séparatisme par MAURICE KUFFERATH Dans une correspondance adressée de Bruxelles à la " Gazette de Cologne „ et parue dans la 2e édition du matin du 19 janvier dernier, je lis ceci : " Même dans les milieux où la culture française est seule en honneur, nous apprenons par le Directeur de l'Opéra de Bruxelles, Maurice Kufferath, actuellement à Oenève et qui exerce de nouveau ses talents d'écrivain politique, qu'on est d'avis que dans la Belgique restaurée, il ne sera pas possible de faire table rase de la séparation administrative sans autre forme de procès Je n'ai jamais rien dit, rien écrit de semblable. Le mucilagineux correspondant de la " Kolnische „ travestit odieusement ma pensée, en quoi il fait consciencieusement son sordide métier de scribe à la solde de la politique prussienne. Dans un article du "Journal de Genève „, J1 y a de cela un an, j'ai simplement appelé l'attention sur la dangereuse perfidie des manoeuvres séparatrices de l'Allemagne et i mis en garde contre un optimisme trop facile au sujet de l'efficacité douteuse des menées allemandes. Je suis bien renseigné sur l'état d'esprit des Flamands. Je connais leur mentalité. Je tais de quelles idées erronnées et de quelles fausses représentations leurs "têtes dures,, ont été bourrées depuis un siècle par les Odieux sophistes, les historiens faussaires, les grotesques ethnologues travaillant au 'ievice de la politique prussienne et des ambitions pangermanistes. Combien j'avais raison de jeter un cri d'alarme et de signaler le danger, certaines manifestations, qu'il fallu réprimer l'été dernier ne l'ont que trop clairement démontré. J'ai naturellement reçu à ce propos bon nombre de lettres remplies de sottises, comme si j'avais mis en doute l'admirable et tenace héroïsme des populatious flamandes, aussi bien au front qu'en territoire occupé. Ce n'est pas leur vaillance qui est en cause. La Flandre a donné de sa fidélité à la Patrie Belge, les preuves les plus éclatantes; les hommes les plus considérables du parti politique flamand n'ont pas hésité une minute à repousser avec toute la clarté désirable, avec le dédain Indigné qu'il fallait, les cyniques avances de l'ennemi. rte ment il reste au fonds de leurs -âmes des sentiments et des idées dont il semble qu'ils ne voient pas encore avec Une suffisante évidence la source empoisonnée et l'origine suspecte. Voilà le ianger ! Nous avons grand tort de parler toujours - du manque de psychologie des Allemands, i Détrompons-nous, nous en manquons autant ; qu'eux; tous les peuples en manquent. Ils ne comprennent jamais leurs voisins. Cette incompréhension est au fond de toutes les fimitiés si fatales à la paix du monde et l'entente émulatrice des nations. Les hommes politiques, les meneurs, ont trop souvent, hélas, la mentalité des chevaux de fiacre que leurs visières empêchent de voir ce qui' se passe à droite et à gauche de leur route. Us trottent droit devant eux sans rien savoir des contrées qu'ils traversent, $aws même apercevoir bien distinctement le but où ils se dirigent. Il faut regarder autour de soi si l'on veut comprendre et agir ^Intelligemment. Gardons-nous de mésestimer la perspicacité de nos odieux ennemis. Depuis le début de la guerre, ils n'ont cessé de prendre , la nôtre en défaut. Ils savent ce qu'ils veu- i lent, ils ont un but précis et bien déterminé ; « llls ne reculent devant aucun moyen pour < Jr parvenir; ils pratiquent en virtuoses « Consommés l'art de créer le* confusions- j Ma menacent et ils flattent tour à tour. Ile | •avent bien qu'il» ne garderont pas la Bel- i [tique cette fois. Mais que leur importe! j DE SUISSE Us se flattent de la prendre demain, et dè à présent ils travaillent en vue de l'avenii Leurs mesures administratives en Flandr seront abolies, ils s'en doutent; mais il auront semé des ferments de discorde dan le pays. Pour le moment cela leur suffit ils connaissent la portée des gaz asphy xiants qu'ils répandent*; ils ne manqueron pas à l'occasion d'en accroître l'efficacité C'est ce qu'il importe de ne pas perdre di vue. Les événements auraient dû nous ouvri les yeux. Je crains qu'il n'y ait encore parm nous beaucoup de myopes et d'aveugles. Le chefs politiques et intellectuels du groupi flamand se rendent bien compte que le ratta chement de la Flandre à l'Empire sous quel que forme que ce soit, frapperait de morti brève échéance la vie originale et indépen dante de la race flamande. Ils l'ont dit e proclamé hautement. Cependant, aux Pay: Bas Néerlandais, et par contre coup che; beaucoup des nôtres, on n'est pas encon convaincu très fermement de cette vérité. Or ne saurait répéter trop souvent que ce que veut l'Allemagne, c'est ENGLOBER TOU1 LE GROUPE NEERLANDAIS DANS LE GERMANISME, afin de dominer, un jour les bouches de lEscaut et du Rhin. Tel es le rêve séculaire de la Prusse. Il ne faudrait jamais oublier, il faudrait afficher dan: toutes nos écoles, la dépêche si caractéris que et si explicite du Cabinet de Berlin i son ambassadeur à Londres, au moment oi l'Allemagne tentait encore de donner le chanf sur ses intentions à l'égard de la Belgique .: " R pétez positivement l'assurance for-„ me;, que même en cas de conflit anns „ awi'*• ia Belgique, l'Allemagne ne s'an-„ territoire bflgc sotis aucun pré- „ texte... Il est évident que nous ne pour-„ rions annexer profitablement du terri-„ toire belge sans nous agrandir en même „ temps aux dépens de la Hollande. „ Livre bleu Anglais. Dépêche de Berlin du 4 août 1914 au prince Lichnowsky à Londres.) Sous une forme négative, c'est l'affirmation positive des desseins véritables de la puissance conquérante et criminelle. Les manœuvres séparatistes en Flandre n'ont pas d'autre but que de préparer le terrain pour l'action future dans ce sens. Elles sont une application de la vieille formule du grand Frédéric : brouiller les cartes partout afin de s'assurer des prétextes pour les débrouiller ensuite Il est certain que la campagne de division et de discorde actuellement amorcée sera continu e dans l'avenir, sournoisement, hypocritement, astucieusement, avec plus ou moins d'energie selon les circonstances. Or c'est cela que l'on ne veut pas voir, ou que l'on ne veut pas, que l'on n'ose pas avouer. Il le faut cependant. Il faut le crier, le hurler à tous les carrefours, sur tous les toits. Il faut nous préparer à la lutte future. Gela ne se fait pas en niant le danger, mais en le dénonçant, en le montrant du doigt. Un homme éminent, un penseur, M. van Puyvelde, professeur à l'Université de Gand, dans une petite brochure d'un haut intérêt, " Het Keerpunt der Viaamsche Beweging Amsterdam 1916, reconnaît que la question flamande est arrivée à un tournant important. Avec une clairvoyance énergique, il admoneste ses concitoyens et ne leur dissimule rien de leurs erreurs dans le passé. Il fait remarquer très justement que jusqu'ici toutes les forces du mouvement flamand ont été actives dans le 3ens CENTRIFUGE. Il faudra, désormais, qu'elles s'emploient darft le sens concentrique. " C'est une nécessité „ inéluctable pour le mouvement flamand, „ dit-il de se RENOUVELER JUSQU'A LA i) RACINE. Ce mouvement n'aurait pas de » raison d'être sans l'existence du peuple „ flamand, lequel ne pourrait pas se mainte-» nir et ne veut pas d'ailleurs se maintenir , EN DEHORS DE LA VIE COMMUNE , DANS LA PATRIE BELGE On se saurait mieux dire. Seulement juand il s'agit de définir les buts et les directions de la nouvelle orientation, je crains lue la clarté ne soit pas encore complète, »r j'aperçois encore parmi les chefs de parti :atholiques ou libéraux, une déplorable con-usion. Tous, malgré leur aversion de l'Al-emagne et leur crainte trop légitime de l'ab-orption finale dans le pangermanisme, tous, l» restent obstinément OALLOPHOBES ; LES NOUVELLES DU JOUI ; — Rien de spécial sur aucun des fron . de combat. En Russie la paix avec les Cet ; traux ne sera pas de longue durée. Il y s en effet un soulèvement général conti s l'Ukraine et les Centraux parlent de prêt . dre les armes pour la défense de celle-c — Quelques torpilleurs allemands ont fa ' une attaque par surprise et à la faveur d'u • épais brouillard de nuit, sur une patrouill anglaise à l'entrée de la Manche. Un trawle et sept bateaux anglais ont été coulés. L'ai rivée des navires de guerre anglais a m en fuite précipitée les assaillants. — La nouvelle que nous avons lancée d coup de force exécuté par les Allemands Bruxelles contre la magistrature belge est er fièrement confirmée et par l'ageneWolff et pa des rapports complémentaires venus du pa> ^ occupé. Ce sont les sénateurs et députés be ' ges restés sous le joug qui ont demandé à 1 ' : Cour d'appel de Bruxelles des poursuite • i contre les activistes. Toutes les commune 1 flamandes, tout le peuple flamand, dans u ; élan admirable, se groupent autour de no Parlementaires dans cette superbe manifesta ' tion d'union sacrée et d'unité -nationale. ► Voir nos Nouvelles do la Guerre e Dernière Heure en 2me page. ils restent non seulement hostiles à la cul ture française proprement dite/ mais à 1 CULTURE LATINE ET ROMANE en gé néral. Eh bien, c'est là l'erreur fatale, l'erreur dan gereuse, l'erreur laque^- e partie mênn de nos gouvernants tient encore et à laquelle jusqu'ici le parti n'a pas renoncé. Le problèmi de l'avenir est là tout entier. Dans son discours d'inauguration de l'Uni versité de Cand, le ministre von Bissing en ; nettement posé les termes : C'est parce qui l'Université de Gand avait été jusqu'alor une sorte de chaire avancée de la CULTURl ROMANE, que 1 Allemagne a voulu noi pas la FLAMAND1SER mais la GERMAN1 SER, afin qu'elle devienne " UN POSTI DE VIGIE DE LA CULTURE GERMA NIQUE •Le dilemne est clairement établi : CULTU RE ROMANE ou CULTURE GERMANI QUE ; il faut choisir. Le mouvement flamanc devra cesser d'être GALLOPHOBE s'il ni veut pas être GERMANIQUE. U n'y a pa de milieu : il faudrait qu'il soit contre le ger manisme AVEC TOUT LE ROMANISMf OCCIDENTAL ; ou inversement, il devr; marcher avec le germanisme AU RISQUE DE SE FONDRE ET DE DISPARAITRE EN LUI. Tel est le point autour duquel doit évoluei le mouvement, qui doit marquer la directior de l'orientation nouv#Ie qu'espère et qu'at tend M. van Puyvelde. Je n'ignore certes pas que la tendance, le caractère de gallophobie imprimé aux revendications flamandes esl justifié historiquement, qu'il a sa source dans l'esprit de conquête de l'ancienne monarchie française et surtout dans les maladresses insignes de la politique de la République de 93, dans les erreurs plus néfastes encore du premier et du second Empire. Mais n'oublions pas que cette gallophobie qui n'a plus sa • raison d'être, a été systématiquement entretenue, accentuée et finalemer.j exacerbée par les machiavéliques et perfides menées de la Prusse et dans son intérêt, Sur ce point la lumière est faite. Il y a même toute apparence que la Prusse a été l'instigatrice des premières revendications linguistiques qui se manifestèrent en Flandre à peine dix ans aprè3 la constitution de la Belgique en royaume indépendant. Nous avons sur ce point les révélations du plus haut intérêt du baron de Stockmar sur son entrevue avec Frédéric Guillaume IV. C'était l'idée fixe du roi de Prusse, que l'indépendance de la Belgique ne durerait pas deux générations; il signalait au diplomate belge, — cela se passait en 1832 — les appréhensions qu'il éprouvait, le bon apôtre, pour la Belgique DU COTÉ DE LA FRANCE et il souhaitait que 4a Belgique s'attachât à l'Allemagne, qu'elle rentrât dans la Confédération germanique. (Voir suite en 3e page le colonne) Le conflit entre la magistrature belge et l'autorité allemande à Bruxelles CE SONT NOS PARLEMENTAIRES QUI ONT DENONCE LES TRAITRtS A LA JUSTICE Renseignements complémentairesNous recevons sur les graves événements qui se sont passés à Bruxelles, les renseignements complémentaires suivants, qui confirment la plupart de ceux que nous avons donnés. Bruxelles le 8 février Hier, 7 février, la Cour d'Appel de Bruxelles a tenu une assemblée générale, toute chambre réunie; sur les'48 magistrats qui composent cette cour, 46 étaient présents, les deux seuls absents sont gravement malades et alités. 11 est à noter au surplus que la grande majorité des Conseillers de la Cour de Bruxelles sont des Flamands, son ressort s'é-tendantà deux provinces flamandes, Anvers et Brabant et une province wallonne, le Hainaut. A l'unanimité de ces 46 membres présents, la Cour a enjoint au Parquet d'ouvrir une instruction contre les activistes signataires de l'affiche placardée sur les murs de la Capitale et dans le reste du pays pour proclamer l'autonomie de la Flandre; La Cour d'appel a estimé que les actes du Conseil de Flandre constituent : h L'attentat dans le but, soit de détruire, soit de changer la forme du gouvernement; tout au moins lé complot pour arriver à l'une de ces fins. 2. Le délit d'immixtion dans des fonctions publiques ; 3. L'attaque méchante et publique contre l'autorité constitutionnelle du Roi, les droits ou l'autorité des Chambres, la force obligatoire des lois, la provocation à y désobéir. Se conformant à cette injonction, le parquet à désigné M. Bilaut comme juge d'instruction pour poursuivre cette affaire. Celui-ci a ordonné, hier soir, l'arrestation immédiate de tous les signataires de l'affiche. Les mandats d'arrêt relatifs aux activistes habitant Bruxelles ont été exécutés ce matin. A 6 1[2 heures, M. le procureur du Roi ( Holvoet s'est rendu au domicile de Tack et l'a mis en état d'arrestation. M. le substitut Cornil, qui était chargé de la même mission à l'égard de Lambrichts, n'a pu accomplir son mandat, 1 intéressé ne se trouvant pas à son domicile. \ Les autres mandats n'ont pu être exécutés, ceux qui en étaient l'objet résidant en province. A 9 heures du matin, M. le juge d'instruction Bilaut a commencé l'interrogatoire des inculpés. ' A 10 heures, un certain Schauer, fonctionnaire allemand, docteur en droit établi à Paris, s'est rendu dans le cabinet du procureur général, M. Jottrand, en tenue de major, casque en tête et portant le sabre. 11 a fait à ce magistrat une scène Je violence, frappant du poing sur son bureau et disant que les Allemands sont maîtres de la Belgique, qu'il avait la force à sa disposition et qu'il parviendrait à dompter la magistrature, comme tous les Belges récalcitrants.Il a terminé en ordonnant au procureur général de mettre immédiatement en liberté les deux individus qui étaient sous les verrous. Le procureur général a refusé. Schauer a menacé d'employer la force. Le procureur général a répondu qu'en présence des menaces, s'il en recevait l'ordre écrit, il demanderait des ordres pour l'élargissement des individus en question. Schauer a rédigé séance tenante et signé un ordre écrit au procureur général. U s'est fait alors livrer par lé gardien de la prison, les détenus Tack et Borms, en compagnie desquels il a quitté le palais de justice, les deux activistes encadrant le major allemand Schauer, leur libérateur. Avant de quitter le cabinet du procureur général, Schauer a saisi le dossier de l'affaire sur le bureau de M. Jottrand. Ce dossier était composé de quelques journaux' contenant des publications relatives à l'au-| tonomie de la Flandre, ainsi que de quel ques affiches placardées à Bruxelles et différentes jrilles du pays. Sur le bureau de M. Jottrand, se trouv aussi le commencement de l'interrogato des inculpés que Schauer a également sai 11 février, A la suite des événements relatés dans note péécédente, l'autorité allemande a f arrêter, samedi, 9 février, le président de Cour d'appel, M. Levy-Morelle et deux pi sidents de Chambre, MM. Ernst et Carez, Schauer avait prévenu les magistrats qu trouverait bien moyen de les faire arrêti Il a tenn parole. Le motif de l'arrestatii a été puisé dans l'arrêté du gouverneur-gén ral du 4 septembre 1915, ainsi conçu : Quiconque tente de nuire à d'autres p< sonnes en ce qui concerne leur situation p cuniaire ou leurs ressources économiqu (par exemple leur gagne-pain), en les insci vant sur des listes noires, en les menaçant < certains préjudices ou en recourant à d'autr moyens du même genre, parce que ces p( sonnes sont de.nationalité allemande, enti tiennent des relations avec les Alleman ou font preuve de sentiments germonophili est passible d'une peine d'emprisonneme de deux ans au plus ou d'une amende po vant aller jusqu'à 10,000 marks. Les dei peines pourront être réunies. Est passible de la même peine, tout q offense ou maltraite une autre personne po -inc. des raisons sus-mentionnées ou tout q en menaçant de certains préjudices ou en i courant à d'autres procédés analogues, teti d'empêcher une autre personne de faire mo tre de sentiments germanophiles. Si un des actes réprehensibles prévus ; premier et au deuxième alinéa est commis i commun par plusieurs personnes qui se so entendues à cette fin, chaque membre d'i tel groupement sera considéré comme contr venant. Dans ce cas, le maximum de la peii à appliquer pourra être porté à 5ansd'ei prisonnement. Les infractions au présent arrêté sero jugées par les tribunaux militaires. Nous apprenons au dernier moment, qi les trois présidents de Cour, dont il e question dans cette note, ont été préven qu'ils partiraient pour l'Allemagne, dema mardi ; les autorités occupantes n'ont pas o les poursuivre pour les raisons indiquées c dessus et les expédient en Allemagne comir indésirables. Ce matin, lundi 11 février, plus de 61 délégations se sont présentées à l'hôtel ( ville dè Bruxelles. C'étaient, les unes, I sècrétaires, les autres les présidents < membres de sociétés scientifiques, d'ins tuts d'études de Bruxelles, des sociét commerciales, d'associations de comme çants, de syndicats d'ouvriers, etc. etc., q toutes, venaient déposer entre les mains c Collège des adresses de félicitations i sujet de l'attitude prise par l'admtïiistratic communale dans la quaestion activiste qui toutes, aussi, appuyaient avec énerg la protestation faite par cette administratic au Chancelier. L'affluence à l'Hôtel de ville était tell menl grande à 10 heures que les autoriti allemandes ont été obligées d'envoyer di troupes qui ont barré, à partir de 10 1 heures, toutes les rues avoisinant la Grar Place. Quant à l'affaire «des tribunaux, la Coi de Cassation est en ce moment (2 heuri de l'après-midi) réunie en vue d'aviser ai messures à prendre. Il est très probable que les tribunaux be ges, en guise de protestation, ne siégeroi plus. C'est le gâchis, la désorganisation, l'i narchie qui continue. La demande de poursuites de nos députés et sénateur Ce sont nos députés et sénateurs rest< au pays envahi qui ont courageusement d mandé à la Cour d'Appel d'arrêter lesacl vistee. Directeur-Fondateur i François oiyff. Dimanche 17 et Lundi 18 Févr. 1918. 4e Année M 176 ©t 177-

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