Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 04 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wv6j/
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4e Année N. 283. Directeur-Fondateur : François Ofyff. Mardi 4 Juin 1918 Les Nouvelles >. ABONNEMENTS: -Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegfacht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page a _i s POUR LES BROYEURS DE NOIR Les broyeurs de noir ont encore trou\ ces jours-ci ample matière à étendre si leur palette. On m'«ssure qu'ils ne s'e sont pas fait faute, et je le crois aisémen Il n'est pas de milieu plus propice au d< couragement et à la désespérance que l'exi ni d'état plus facile aux discussions énervai tes et aux vaines alarmes que l'oisiveti Quand quatre personnages qui n'ont rie d'autre à faire que se tourner les pouce se réunissent autour d'une table, devant d grands verres ou des tasses bien odorante dans la fumée des pipes, ce n'est plu pour chanter le vin et les belles comme a bon vieux temps, c'est pour concentrer si une idée fixe toutes les humeurs sombre flottant dans leur esprit et pour ne vo l'avenir qu'en longs habits de deuil, le joues cadavériques et les yeux coular en fontaines. Après deux ou troi heures passées dans une atmosphère délt tère, quand ils ont longuement pataugé de deux pieds dans le marais de neurasthénie nos bonshommes sont mûrs pour la pest lence, comme ces animaux que l'on réun en vases clos dans les laboratoires d'exp* riences pour les saturer de tous les micrc bes d'une maladie contagieuse. Rentrés che eux, ils communiquent instantanément leu navrance à leurs femmes, à leurs enfants, leurs parents, à leurs voisins, et le mal, pu rement imaginaire cependant, se propage la façon de cette épidémie mystérieuse qu s'est abattue sur l'Espagne, dont on ne con naît encore ni la source, ni l'essence, mai qui a fait déjà à Madrid seul plus de 120,00' victimes ! Nous ne referons point pour la centièm fois l'exposé des conditions de cette guerr formidable. Nous ne redirons point les rai sons profondes, les facteurs tout puissant qui en déterminent dès à présent l'issue fa talé. Ce serait abuser vraiment de la pa ficnce des âmes fortes qui nous lisent. Nou avons pour nous le bon droit; nous avon pour nous le nombre, la richesse et la »ânt même.^ Nous avons pour nous l'intelligenc aussi, la prudence et la patience. Ce n'es point assez sans doute pour vaincre tout d suite les barbares qui ont voulu nous écr« ser sous leur botte ferrée. C'est assez ce pendant, c'est amplement suffisant pour qu nous soyont assurés d'en avoir raison pe à peu, à la longue, sûrement, infailliblemen inévitablement. Comment oublie-t-on si vite, à la moin dre alerte, ces choses capitales? L'AHema gne a sur nous la supériorité d'une prépara tion militaire d'un demi-siècle. Voilà le se cret de sa force. C'est un peuple guerrier qui ne vit que pour se battre et qui s'esi attaché à développer en lui le génie du mai cinquante années durant, avec une ténacité incomparable et une concentration de vo Ionté réellement prodigieuse. Il est arrivé de la sorte à constituer, dans l'Europe pai tible, un état féodal érigé comme un roc dans une mer tranquille et qui constitue ut anachronisme monstrueux dan» nos moder lies nations civilisées, occupées toutes aux œuvres de justice, de liberté de fraternité.Quand la grande ruée s'est faite en 1914, la stupéfaction a été telle que beaucoup de braves gens de par le monde n'en sont pas encore revenus, n'ont p3s encore compris. 'C'était une invasion, pire que celle des Goths ou des Visigoths qui se renouvelait en elle en plein vingtième siècle. Le heurt s'est caractérisé tout de suite comme un conflit de civilisations et de races. Par miracle la force brutaie n'a pas eu raison d'un coup de la candeur désarmée. Voilà quatre ans bientôt que les ressources accumulées de l'impérialisme et du militarisme, rassemblées dans un peuple extraordinairement vigoureux et entraîné, et tenues dans une seule main, se manœuvrent en chocs et en contre-choc» sans réussir à assurer à 1 agresseur cette hégémonie qui "d apparut d'abord comnje un beau fruit mûr qu'il n'avait qu'à cueillir. Il faudrait être souverainement injuste Pour ne pas reconnaître que si la France «t l'Angleterre n'ont pas su voir clair après 1870, elles ont largement rattrapé toutes «eux, depuis 1914, le temps perdu. Seulement, on n'improvise pas en trois ou quatre années ce que d'autres ont mis dix fois ce temps à réaliser et à parfaire. Les merveil-'es ont succédé aux merveilles chez nos , ma's '1 y * des bornes que les facultés de l'homme, si valeureux et si décidé |oit-il, ne sauraient dépasser. En faisant lout ce qui était humainement possible, en Cef quarante mois de fièvre et de travail acharné, on n'a sans doute point fait assez encore. 'Nous avions rétabli l'équilibre cependant i nous allions pouvoir donner à notre tour S1gnal d'un assaut terrible et «ans doute C1SI», quand la Russie s'est effrondée tout l'en°UP' Cn clueI£lues semaines, livrant à vivr»emi't*-on terr'to're> ses populations, se» tena . ®rant !.es divisions armées qu'elle centi Cn 'la'c'ne et qui se comptaient par à un n£S' ^ ce rnomeilt nous avons senti »er.ll),eau' cpmme aux premiers jours, ic et ]., ., broute nous fouetter le visage Comnl mei"eurs esprits nous ont considéré-Cen.nj P,erc*us- Les Etats-Uni» d'Amérique int nous tendaient la main. Druii- •é vant ainsi qu'il ne faut jamais désespérei ir d'une juste cause et signifiant impérative n ment à l'Allemagne triomphante que ta fit t# n'en était pas moins inéluctablement marqué* i. au livre du destin. j Ce qui s'est passé depuis, ce qui se passe [I aujourd'hui encore n'est que la résultant» s, Iogique.de cette défection imprévue et d< n -cette menace nouvelle. L'Allemagne veu: i profiter du court répit que lui accorde h é préparation américaine pour nous arrachei t le» avantages immédiats que lui a valus h s trahison russe. Car tandis que nous pouvons u attendre, que nous devons attendre, l'Aile-[r magne est terriblement pressée par le temps, s Vue sous cet angle, qui est le seul mathé-r matiquement logique, si je puis ainsi dire s sa situation a quelque chose de tragique, it De là, ce» traités bâclés à la diable s à Brest-Litovsk et à Bucarest et dont la j. fragilité éclate maintenant déjà. De là cette j offensive en trois phases, toutes forces réu-!( nies, qui s'est développée successivement il en Picardie, en Flandre, puis enfin vers la it Marne et ver» Paris. Contenue» devant j. Amiens et devant Ypre», les vagues enne-[. mies ont atteint les plaine* qui conduisent z à la Marne. r C'est fâcheux sans doute et le contre-à temps est grave quand on pense à la som-. me de souffrances nouvelle» qu'il repré-à sente pour cette noble France ouverte — j comme nous-mêmes hélas 1 — par toutes _ ses route» aux invasions désastreuses ei s sanglantes. Mais ce n'est point là, quoi 3 qu'elle fasse et quels que soient ses succès d'un jour, que l'Allemagne trouvera la dé-. cision. Nos armées reculeront peut-être en-" core sous le nombre ; elles resteront entière» sous la main d'un chef énergique et intel-" ligent en attendant que celui-ci ait réuni tous ses attout» et que sonne son heure, * qui viendra elle aussi, qui vient lentement, s sûrement. s . Sachons patienter, nous, à l'arrière. C'est s la seule vertu qu'on nous demande ! Quand ; les Allemands avançaient en Picardie, d'au-t cuns s'en allaient gémissant : " Ah ! si les ■ Anglais étaient meilleurs soldats ! S'il n'y t avait que de» Belges «t des Français de la . mer aux Alpes!,, A présent que les Fraa-e çais se replient aussi, au lieu de subir n l'écrasement stupide que l'ennemi voudrait leur faire subir, va-t-on dire qu'il faudrait des Belges partout ? Ces déraispnnements sont ridicules. Ils sont odieux. Un Belge de bon sens, un soldat interné — il y en a qui ont du jugement, et plus qu'on ne croit — me disait tantôt : "II faut faire confiance aux sublimes ! héros qui depui» si longtemps dépassent en courage et en bravoure tout ce que les ■ temps avaient pu créer. Ils tiendront jusqu'à ce que survienne dans toute sa force I l'Amérique, énorme, massive, formidable et résolue, qui les conduira tout droit à la victoire : " Tenir „ tel est toujours le seul mot d'ordre. Ceux qui' ne se battent pas et ne risquent rien ne pourraient-ils donc l'observer aussi simplement et aussi longtemps que ceux qui se battent et risquent tout ? „ Nou» vous le demandons, amis lecteurs. François 0LYFF. Lettres du Front FRONT BELGE, le 18 avril. Me» chers cousins, J'ai reçu eflfin des nouvelles de Maurice ; je lui avais écrit et je ne recevais pas de réponse, pour cause il a pris part à la seconde attaque sur notre front, celle où les Boches nous ont laissé sept cents des leurs entre nos mains. Le veinard s'en est tiré sans une égratignure, m écrit-il, et pour tout l'or du monde ne voudrait pas ne pas avoir été de la " fête „. Que d'événements 'depuis trois semaines ! Nouvelle attaque il y â huit jour» et ce n'est pas tout probablement : les Boches ont beaucoup d.'hommes à faire massacrer et ils nous en donneront peut-être notre part, je parierais bien que vous êtes plus inquiets que nous à notre sujet, ce qui ne serait d'ailleurs pas difficile. Vous auriez tort. Nous sommés parés maintenant et le coup de la surprise est passé. Et puis nous avons Foch, un générallissime en qui tout le monde a confiance ; je peux même vous dire que je l'ai aperçu hier matin avec le Président de la République. Quoi qu'il arrive, si nous sommes appelés à intervenir, nous irons avec confiance et la certitude qu'ils ne passeront pas. Je ne veux pas vous promettre d'écrire régulièrement. Vous pourriez être inquiets si un jour le courrier n'arrivait pas, tandis que maintenant vous êtes habitués. Mettez le manque de nouvelles sur le compte de ma paresse à écrire, il y a toutes chances pour que vous ne vous trompiez pas. * * * Front, le 21 avril 1918. Mes cher vous tous, Me voilà une fois de plu» bien portant à vous écrire, La fameuse offensive nous Nouvelles du Jour — La bataille sévit toujours avec fureu entre Soissons et Reims. Les Aile r mands produisent des efforts inouïs entre Sois»onset Châtea u-T h i e r r y (don n ils tiennent la partie nord) pour briser 1: e résistance française et gagner Paris qui rest le but fulgurant de leur» ambitions. No e alliés, auxquels les renforts continuent à arri c ver, tiennent énergiquement partout. La pous ® sée ennemie s'est accentuée aux charnières d< ' la trouée, c'est-à-dire sur les secteurs d a S o i s s o n s et de R e i m s où les Allemand r ont tout fait pour déborder les position a menaçantes des n'Ôtres. Ils ont totalemen s échoué tant à Soissons qu'à Reims " En cette dernière région, ils ont réussi I tenir un moment le fort de La Po m ' p e II e qui couvre la ville, mai» un briHan > assaut des coloniaux français, les en on chassés. ! — A noter en dernière heure de signifi * catifs succès des Français : ils ont enlevé 1; E côte 163 sur l'Ourcqet avancé veri j Ville-en-Tardenois. j — La presse française garde sa confiance j La situation est considérée comme extrê mement intéressante. L'impression domine j que d'ici deux ou trois jours un change ment radical va se produire dans la situa tion. — Les aviateurs alliés ont abattu de nombreux avions ennemi et effectué ànou- ~ veau des raids en Allemagne surCarlsruhe s Thionville, Metz, etc. Zeebrugge aussi a t reçu derechef leur visite. — En mai, sur le front italien, nos alliés s ont abattu 136 avions ennemis (54 par lei Italiens et 82 par les Anglais). — Les aviateurs allemand» ont tenté 2 j nouveau «ans succès un raid sur Paris. — Le Pape a fait remettre se» remercie-i ments à la Grande-Bretagne pour avoir accepté de ne pas bombarder Cologne le ( jour de la Fête-Dieu. I donne évidemment un surcroit de fatigue» que nous acceptons de bon cœur quand nous voyon» la façon héroïque dsnt se battent les Français et les Britanniques, mais surtout les Français. On peut l'affirmer hautement et sans aucun parti pri», c'est à la France que nous devons l'admirable arrêt j d'une offensive dont le commun des mor-f tels aurait toutes les peines du monde à se figurer les péripétie» sanglantes et l'héroïsme nécessaire pour résister à pareille avalanche d'obus, de gaz et d'hommes. Enfin ! espérons que tout continuera comme à l'heure actuelle. Il y a beaucoup de chance d'ailleur» qu'avec un homme de la valeur de Foch, nous arrivions à leur flanquer la pile finale. Le» petits Belges ont été une fois de plus à l'honneur et les fameuses stosstruppen n ont guère de chance quand elles s'attaquent à nos cyclistes ou à nos piottes. Et au lieu de nous flanquer des piles, c'est cinq, six ou sept cents hommes valides qu'il» laissent entre nos mains. S'ils pensent que nous sommes affaiblis par quatre ans de guerre, ils «e fourrent le doigt dans l'œil et comment ! Il a suffi de ces quelques bagarres, car on peut considérer cela comme de simples bagarres en comparaison d'offensives comme celles d'Artoi» et des Flandres, il a suffi dis-je de ces quelques bagarres pour aviver encore la haine. Pour moi personnellement je ne me suis jamais si bien porté et je me sens particulièrement en forme, etc... osa Le génie allemand est une bénédiction Non, ce n'est pas un cannibale lettré, c'est un pasteur protestant " évangélique „ du nom de Falck, qui, pendant les jour» ensoleillés de paix de Pentecôte, a pondu, dans la Berline? Morgsnpost, l'article sanguinaire et peu chrétien qui suit : On endosse à l'Allemand un caractère rêveur,' détaché du monde ; on se trompe. C'est lui qui a construit ces svelte» vaisseaux aériens qui réalisent un vieux rêve de l'humanité. C'est lui qui a créé cet admi-mirable mécanisme des sous-marins qui rendent inefficaces toutes les mesures qu'on emploie contre eux, ces sous-marins qui effritent, jour par jour et morceau par morceau, la puissance mondiale britannique. C'est lui qui a mis au point ce canon, qui tient du prodige et jette à plus de cent kilomètres de distance la mort et la désolation dans les rangs de nos ennemis. Génie de l'action, voilà ce qu'est l'esprit allemand ; il crée l'ordre la où une fau»se liberté a fait sombrer la légalité et a fait de l'ordre existant un chaos. Le génie allemand de l'action est une bénédiction pour tout les peuples, :B _ _ Le Pape remercie les Anglais de leur générosité ROME, 2. — Reuter : Le cardinal Ciasparri, secrétaire d'état papal, a prié le comte Saillys, ministre britannique au Vatican, de remettre les remerciements du Saint Siège au gouvernement britannique pour avoir accepté la proposition du Vatican de ne pas bombarder Cologne le jour de la Fête-Dieu. Les Français contre-attaqent avec succès t Ils brisent tous les efforts ennemis pour avancer dans ■ le secteur de Soissons, sur lt)urcq et à la Marne, reprennent t la côte 163, avancent vers Ville-en-Tardenois et enlèvent à > l'assaut le fort de La PomDeile i- 5e' SUR LE FRONT BELGE e LE HAVRE, 2. — Officiel belge par r I» dio : is Pendant la .nuit du 31 mai au 1er jui it nous avons repoussé une patrouille enn s. mie à l'est de N i e u p o r t. à Aujourd'hui actions d'artillerie de moyent - intensité sur le front, particulièrement ve it Bocsinghe, tir»sur nos communicatioi it vers La Panne, Alveringhe, O o s < vleteren, Woestm et Rousbrug i- g e , lutte de bombes ver» D i x m u d e. a LE HAVRE, 3. — Officiel belge par radi< Pendant les 24 heures écoulées, l'artilleri a été de moyenne activité. L'ennemi a ex *• cuté des tirs sur nos avancées des zones c ■- Merckem et Bolsinghlet dans e région de N i e u p o r t. Des pièces à longi - portée ont tiré sur quelque» uns de n< - cantonnements. Notre artillerie a ripos par des représailles, elle a exécuté en outi e plusieurs tirs de neutralisation et de de - truction, à LE HAVRE, 1. — Officiel hebdomadaii belge du 25 au 30 mai : s Pendant la semaine écoulée, l'activité n » ciproque de l'artillerie a eu principalemei pour but, le bombardement de» régions s I tuées à l'arrière des fronts. Des duels d'aï tillerie ont eu lieu dans la direction d Nieuport et Dixmude, ainsi que dan " la région de Merckem et B o e s i n g h < i Au cours de la nuit du 25 au 26 mi l'ennemi a fait plusieurs attaques sur no ouvrages de défense à l'E. de N i e u f port, toutes précédées d'un violent borr bardement. Le» troupes d'assaut allemande! . qui momentanément s'étaient introduite dans une partie de nos tranchées avancée: ! ont laissé une quinzaine de prisonniers en ' tre nos mains. Au S. de D i x m u d e un fort détachemeu l de reconnaissance ennemi qui attaquait no postes avancés, a été pris sous le feu de no [ patrouilles et a subi de sérieuses pertes. A l'E. de B o e s i n g h e des troupe [ ennemies qui tentaient une attaque contr notre première ligne, ont été arrêtées pa notre feu de barrage. [ Nos ballons captifs et nos avions ont exé cuté de» raids de reconnaissance et d'ob servation, et nos avions de chasse ont des j cendu 2 ballons captifs ennemis. j SUR LE FRONT OCCIDENTAL ! La bataille reste violente partout -i Les Français tiennent Château Thierry et reprennent le fort d( | La Pompelle en capturant 200 pri sonniers et 4 tanks PARIS, 1. — Reuter officiel 11 h. soir La journée a été marquée par une séri< de forte» attaques ennemies entre l'Oise e la M a r n e. Après des succès réciproques nos troupe: se sont retirées en quelques points sous 1: supériorité du nombre encore détenue pa l'ennemi, après avoir infligé de lourde pertes aux assaillants. Entre l'O i » e et l'A i s n e nos troupe ont reporté leur» positions sur une ligm allant de» lisières N. du bois de Car lepont et des hauteurs à l'O.. d'A u d i g n i c o u r t jusqu'à F o n te n o y. Tous les effort de l'ennemi pour avancer i l'O. et au S. dé Soissons jusqu'au N de V i e r z y ont été vains. Plus au S. la bataille aux deux côtés de l'O u r c q a ét< extrêmement violente. Les Allemands on occupé C h o u y et Neuilly-St-Front Nos troupes tiennent la ligne V i 11 e r s Hélon-Nauroy-Triez-Monthiers E t r e p i 11 y. Elles tiennent Château Thierry. Aucun changement sur la rive N. de 1< Marne. A la droite, dan» la région de la route de Dormans à Reims, nos troupes on maintenu toutes leurs positions notammen celle de Ville-en - Tardenois, mal gré la poussée constante de l'ennemi. Au S.-O. de Reims par une violente attaque soutenue par des tanks, l'ennem a réussi à rejeter temporairement nos trou pes du fort de La Pompelle, mais pai une contre-attaque immédiate nos positions ont été complètement rétablies et plus de 200 prisonniers et 4 tank» sont restés entre nos mains. Raids aériens sur Calsruhe, Metz, Thionville, Zeebrugge, etc. 28 avions allemands abattus LONDRES, 1.— Reuter officiel: Hier nos avions et nos ballons ont effec tué de l'excellente besogne. Le matin des avions de bombardement ont survole I< Rhin et malgré la vive résistance de l'en wv *■ nemi ont lancé des bombes «ur la station et les fabriques de C a r ls r u h e. Une d< a- nos machines n'est pa» rentrée. Un autre groupe de nos avions a lanc< n, une tonne de bombes sur le triangle de e- chemin de fer de M e t z - S a b 1 o n avec de bons résultats. ie Au cours de la journée nous avons en^ rs core lancé 31 tonnes de bombe» sur Ici « différents objectifs derrière les lignes enne-t- mies, 20 machines ennemies ont été abat-tue» et 6 ont dû atterrir désemparée». Un avion allemand a été abattu par notre feu antiaérien. Un de no» avions manque, g La nuit passée nos avions ont iancé 16 s. tonne» de bombes dont 6 «ur le» travaux "e du port de Bruges et du canal de Zee-[a brugge à Brugei. En outre 4 tonnes [e de bombes ont été lancées sur les croise-)S ments de chemins de fer et les stations d« MetzSablon, Karthause et Thion-•c vil le. Toutes nos machines sont rentréei s. indemnes. Un avion allemand est tombé en flamme» derrière nos lignes. e Les Français repoussent tou-t tes les attaques sur l'Oise, - sur î'Ourcq, sur la Marne et s à l'O. de Reims. PARIS, 2. — Havas officiel de 3 h. : L' La pression allemande te poursuit avec * intensité sur le front entre l'Oise et la ■ Marne. - Des tentatives extrêmement violente» dans la région de la lisière N. des bois de C a r- * lepont et de M o u 1 i n-sous-Touvent ont été enrayées par no» troupes qui ont > rejeté l'ennemi au N. .de cette localité. Le mont de C h o i s y attaqué à 4 reprf-t ses par les Allemands a été pris par eux, s mais a été de nouveau enlevé à la baïon-s nette par nos soldats qui en «ont restés maîtres. Entre Vierzy et Oulchy l'ennemi * s'est emparé de Longpont, Coroy, r Faverolles et Troësne, mais par un énergique retour offensif no» troupes ont réoccupé ces localités. Sur la Marne, les Allemands ont atteint les hauteurs à l'O. de Château-Thier-t y. Nous tenons toutefois la partie de la ville située sur la rive gauche. De violents combats se sont livré» aux abords de la route de Dormont à Reims Les Allemands ont légèrement avancé au S. de Olisy, Violaine et Ville en ■ Tardenois. I Sur le front de Reims aucun changement.Succès anglais au bois d'Aveluy LONDRES, 1. — Reuter officiel du soir: [ Dans les combats du bois d'A v e 1 u y j dont nous avons fait mention dans le communiqué du matin, les troupes britanniques , par une attaque réussie ont avancé leur ^ ligne et capturé 30 prisonniers. Rien à si-r gnaler sur le reste du front, à part l'échange 5 habituel de feu. Au cours des mois de mai les Britanniques ont capturé 1158 prisonniers allemands , dont 29 officiers. Raids réussis des Anglais autour d'Arras, de Lens et de Béthune t LONDRES, 2.— Reuter officiel du matin : Des troupes londoniennes ont exécuté ; la nuit dernière des raids pleins da succè» [ au S. E. d'Arras et ont capturé 27 prisonniers et des mitrailleuses. ! De» raids réussis ont été exécutés par nous également à l'E. de L e n s ' et au N. de Béthune. Nous avons capturé quelques prisonniers. Dès l'aube l'artillerie ennemie a déve-1 loppé une activité considérable dan» le secteur deViller»-Bretonneux et a été également active tout le long du front en- * tre A1 b e r t et A r r a », et dans le secteur d'Y p r e s. - Le nombre total de» prisonniers pris par nous pendant les récent» combats dans la ' bois d'Aveluy est de 72. ! Nouveaux raids en Allemagne LONDRES, 2. — Reuter officiel du soir s 1 Le 1er juin, 21 avions ennemi* et 4 bal-' Ions captifs ont été abattus et 4 autres forces d'atterrir désemparés. 4 des nôtres man- Au cour» de la journée nos pilotes ont i effectué avec succès un raid sur le mole de 7 e e b r u e g e, sur le» voies ferrées d A r-mentièreV Rozière, Bussigny et Fiers, ainsi que sur d'autres objectifs; En outre, les vcfie» ferrées de Carthauj . et M e t z - S a b 1 o n ont été violemment i attaquées par nos avions de bombardement : à longue distance. Une de nos machine# * manque,

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