Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 25 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h709833/
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4e Année — N° 334 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Té!éph.21C Bureau à Maestricht : Hoteî Suisse,Vrijthof, ïé!éph.15ï à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 25 juillet 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : ... . 1 florin par mois ( joiiande : _ -, _ k 2.50 fi. par3mois | Etranger : port en sus * ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 9 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LETTRES DE SUISSE La question du Rhin à l'ordre du jour — La Suisse contre les menées allemandes — Adieux à nos Internés La question de la navigabilité du Rhin a fait couler beaucoup d'encre : question suisse il est vrai, mais question internationale avant tout. Dans une de mes précédentes lettres, j'ai eu l'occasion .de montrer quelle importance avait pour la Suisse, qui se sent asphyxiée sans pouvoir respirer l'air de la mer — le raccordement Rhône-Rhin ; rendre le Rhône navigable sur le parcours Genève-Lyon, est une question pour ainsi dire résolue : l'intérêt de la France et de la Suisse réclame ce travail, le canal intérieur suisse reliant Genève à Bâle par les lacs de Bienne et de Neuchâtel semble trouver partout des partisans. L'avenir souriait donc, mais voici que la question du Rhin, menaçante cette fois, se pose. Que la me-. nace vienne de l'Allemagne, il est presque superflu de l'ajouter. Depuis trop longtemps et successivement, les Belges en particulier ont vécu la triste expérience de la théorie des chiffons de papier ! La navigation du Rhin fait l'objet d'un traité international : l'Acte du congrès de Vienne de 1815 proclamait la liberté de la navigation du Rhin pour tous les Etats riverains. On sait ce que l'Allemagne a fait de cette convention durant la guerre, mais voici que préparant une guerre économique pour l'après-guerre, l'Allemagne découvre ses plans. La navigation du Rhin est libre, oui ; mais de Strasbourg à Bâle, pendant certains mois de l'année, la navigation est impossible : dès lors, concluent les juristes du droit maritime allemand, est-ce une rivière au sens de l'Acte du traité de 1815, puisqu'elle n'est pas "navigable Et si elle n'est pas " navigable „ durant quelques mois, cette solution de continuité étant un empêchement, employons le Rhin et ses chutes à notre industrie. Faisons des barrages transversaux sur le Rhin et produisons la houille blanche ! Nos ennemis d'aujourd'hui, nous ne nous en occupons pas ; d'ailleurs la France n'aura plus jamais l'Alsace et nous sommes les riverains du Rhin à droite et à gauche pour toujours, clament les pan-germanistes.Reste la Suisse, il est vrai, mais, dit l'astucieux Allemand qui pense pouvoir rouler tous les neutres, les Suisses ont intérêt à ce que nous rendions le tronçon Bâle-Strasbourg non navigable pour toujours, et à ce que nous construisions en terre allemande un canal. qui reliera le Rhin moyen à la Suisse. Solution merveilleuse d'apparence, mais que d'embûches elle cache! Est-il nécessaire de le dire,' le canal Rhin-Bâle pas-sa«t en terre allemande échappe à l'acte au Congrès de Vienne, les écluses seron nombreuses, les droits de péage élevés et par conséquent le fret très cher. L'Allemagne, d'après son système économique, remboursera les droits aux produit; allemands qui s'exportent ; la concurrenci pour le charbon belge, pour le charboi anglais, pour les produits venant de Rot terdam et d'Anvers sera impossible. L'Italii sera livrée à l'Allemagne, surtout si 1; convention suisse-allemande du Gothart persiste. Voilà le plan allemand, plein de ruse machiavélique comme tout ce qui sort d( la Wilhelmstrasse. Les belligérants attendent la victoire pour trancher la questior par l'épée et la France réoccupera l'Alsace et la rive gauche du Rhin. Mais en attendant, les neutres se laisseront-ils faire? La Hollande réaglra-t-ellei En Suisse la réaction n'a pas tardé La société pour la navigation du Haut-Rhin a demandé au Conseil Fédéral d'intervenir diplomatiquement auprès de l'Allemagne pour empêcher l'exécution de h canalisation projetée en aval de Bâle l'heure est critique, disait le journal de Genève, car elle ouvre la période de l'action directe et de l'opposition ouverte. Menacée dans ses droits internationaux, la Suisse doit faire entendre sa voix ei l'action diplomatique doit être préparée et appuyée par la protestation des intéressés et par une manifestation de l'opinion publique. Aussi dans la salle du grand conseil de Bâle, l'Association pour la navigation du Haut-Rhin avait-elle réuni le 6 juillet dernier les représentants de la confédération des cantons et des sociétés suisses de navigation. La Suisse entière y était représentée et elle a répondu au plan allemand : "Pour améliorer la navigation duran toute l'année, il suffirait de régulariser le fleuve sur 127 kilomètres. Les difficulté: techniques ne sont pas énormes. D'autn part la régularisation est préférable à 1; canalisation parce qu'elle peut s'exécute: en dix ou douze ans sans interrompre 1; navigation, tandis que la construction de barrages et d'un canal demanderaient trente ans, et suspendrait pour une durée indéterminée la navigation. „ La réunion de Bâle a demandé à l'unanimité qu'opposition soit faite aux projets'allemands. Des Allemands, même officiels, assistaient à la séance; ils ont déclaré (admirons !) qu'ils n'avaient pas qualité pour discuter et ne pouvaient se lier par aucune déclaration ! ! ! ! La Hollande, qui a saisi l'importance du problème — question vitale pour elle comme pour nous — avait envoyé deux représentants. L'Italie avait envoyé également un délégué. La campagne prend de l'ampleur : la vaillante Freie Zeitung dans son numéro du 1er juillet, sous la signature d'Arnold Wieser, dévoile les menées allemandes et montre les conséquences désastreuses pour l'Angleterre, la Belgique, la Hollande et la Suisse, qu'entraînerait la réalisation d'un tel projet. Puisse la Belgique, qui à ce point de vue, a des intérêts énormes pour l'avenir, s'intéresser à ce problème! * * * Les conventions d'échange des prisonniers militaires commencent à entrer en application, Le rapatriement des internés belges et français de Suisse a déjà commencé. Avant la fin de ce mois tous l^s prisonniers belges et français (à l'ex eption des civils belges) internés avant le 15 avril 1918 en Suisse, seront rapatriés. Les Suisses, ont voulu laissé à leurs hôtes (dont beaucoup ont séjourné plus de deux ans en Suisse) un dernier souvenir de leurs sympathies et de leur amitié pour les pays qu'ils représentent. Dans diverses villes surtout en Suisse romande des manifestations d'adieux imposantes, émotionnantes surtout, ont eu lieu. A Genève, Fribourg, Lausanne, les " rapatriés „ ont été fêtés. Dans les villes universitaires suisses, on a procédé à des examens : la Faculté de Droit belge de Lausanne, celle de Philosophie et Lettres de Fribourg ont enregistré ie forts beaux et consolants succès. Manifestation nouvelle de l'énergie belge qui est d'un heureux présage pour l'avenir. VEDI. •• Pour nos Marins Nous recevons la lettre suivante de l'Union des officiers et mécaniciens de la marine marchande belge : Monsieur le Rédacteur en chef, Le soin constant que vous mettez à ne donner à vos lecteurs que des renseignements exacts et précis, nous incite à vous demander l'hospitalité de vos colonnes pour une rectification qui s'impose, non seulement par esprit d'équité envers une poignée de citoyens des plus méritants, hélas méconnus, mais encore dans l'intérêt du grand public, qui ne peut que gagner à voir clair dans le gâchis maritime i belge. 1 II y a peu.de jours, une de nos grandes sociétés de navigation, de création récente, a fait publier dans votre estima-! ble journal le rapport de son Consel d'Administration avec le bilan de l'exer-[ cice écoulé. Entre autres choses, on peut . lire au 10e alinéa : 4 Nous avons malheureusement eu à déplorer la mort d'officiers et de marins qui » ont péri au cours de ces sinistres. Nous adres-I sons ici un hommage ému à la mémoire de ces braves qui, avec un courage et une abnégation dignes de la plus grande admiration, ont mis leur vie au service de la «ause des alliés. Aussi, considérons-nous comme un de-1 voir de notre Société de ne pas nous désinté-: resser du sort de leurs familles. Nous adres-: sons le même hommage à ceux qui continuent malgré les dangers de la navigation, à maintenir les plus belles traditions de la Marine marchande belge et à faire flotter notre pavillon national sur les mers. » Jusqu'à présent, à notre connaissance du moins, les armateurs en cause, pas plus que leurs collègues belges, ne se sont jamais intéressés aux familles d'officiers et de marins belges morts à leur service. Quant à ceux qui furent blessés, ils s'en désintéressèrent à un tel point que certains d'entre-eux tombèrent à ' charge de la charité publique, jusqu'au moment où il leur fut possible de reprendre la mer. Nous pourrions en dire davantage, mais nous ne désirons aujourd'hui que montrer combien la réalité est différente du tableau présenté en quelques belles phrases d'une éloquence facile à une assemblée d'actionnaires, prompte à s'émou-» voir. AU JOUR LE JOUR Nicolas Romanoff vient de ren- "NUi^ dre l'âme au dieu de toutes les Russies,son âme légère, si lour-dement chargée de responsabilités, d'erreurs et de crimes, et s'il ne laisse pas derrière lui de grands regrets, ! la manière dont les Bolchewiks se sont débarrassés de lui ne peut qu'inspirer une profonde horreur et une pitié sans bornes. Pauvre Nicolas ! Toute sa vie aura passé à redouter un attentat et à tâcher 'le l'éviter. Et cette vie, pas bien ' longue, mais si pleine à la fois de nobles 1 aspirations et d'excès misérables, vient de : terminer par une exécution. On se demandera longtemps quel hom-; me pouvait être ce Nicolas. Figure sorn-; bre et douce, et qui demeure, énigmati-• que. A bien examiner cette vie, on a ! l'impression d'un être pas mauvais au fond, mais pire que mauvais, sans caractère, sans volonté, sans moelle. Si Nico-| las II n'était pas né sur les marches d'un ' trône, s'il avait été expéditionnaire au ministère des finances, par exemple, ou 1 percepteur d'un bureau de contributions, il eût fait un fonctionnaire excellent. Car il était mou, bienveillant, paresseux et ti-; mide. Mais cet homme qui ne savait pas ' vouloir — il a essayé pourtant — laissait les autres vouloir à sa place. Et comme il n'avait nulle psychologie, même - légère, il choisissait ses conseillers parmi 1 l'armée de saltimbanques et de parasites qui vivait à ses augustes côtés. On a t dit qu'il était loyal en amitié et que son amour pour la France ne s'était jamais démenti. Mais des documents publiés depuis la révolution ont attesté qu'il avait permis à Guillaume II de lui arracher un traité désavantageux pour la France amie et alliée : il avait suffi à l'empereur d'Allemagne de le faire boire un peu. Nicolas II n'a jamais pu résister à l'Allemagne. Comment aurait-il résisté à l'affreux Champagne allemand ? Sans doute, il reste à l'ex-tsar d'avoir convoqué les premières conférences de la paix. Ce sera son seul titre à la gratitude de l'histoire. Ce n'était là qu'un geste, mais un beau geste. Il l'a fait. Ne l'oublions pas. Mais à côté de cela, que d'assassinats n'a-t-il pas laissé commettre ou simplement ordonnés ! Que de vies t innocentes n'a-t-il pas sacrifiées d'un - cœur léger lui aussi ! Que d'obstacles - n'a-t-il pas apporté au développement normal et démocratique de la Russie ! Cet homme si doux aura été au fond un grand malfaiteur et seule l'infamie de ceux qui l'ont tué nous le fait prendre un peu en pitié. On n'imaginait pas, il y a trois ans, qu'il pût y avoir de régime plus 2 odieux que le tsarisme ; en quoi on se 3 trompait. Et la scélératesse de ce régime est maintenant largement dépassée par celle qui fleurit ouvîrtement à Moscou 2 sous Lénine, Trotski et Tschicherine. Elle I vient de mettre un beau fleuron à sa cou- s ronne sanglante : la têie du dernier Tsar! s Ainsi dans une même année, ou presque, Nicolas II et son bc-urreau, Raspoutine, e l'horrible Novi dont fe livre de notre con- ; frère M. Charles Ri'et (1) nous donne 1 un portrait si vivant, aura cessé de vivre _ et de faire du mal ! e Et la Tsarine ? C'<st elle, dit-on, qui porte une lourde pat de responsabilité - dans le cataclysme q i a abattu la Russie a et qui vient enfin (e coûter la vie à l'homme qui l'avait ôousée, et qu'elle a 1 dupé et trahi de la içon que l'on sait, ou que l'on saura u jour. Sans doute, t c'est une femme, et ;ne femme malheureuse. Elle a droit ausilence. Elle l'aura. 11 est même question de la rapatrier et i de la faire rentrer das cette Allemagne . d'o ù elle n'aurait imais dû sortir, e Car, par hasard, cette mime qui plus que - quiconque a amené 1; perte de la Russie, ') son démembrement :t sa ruine, cette s femme est une Allemnde ! — R: F. (lj Le dernier Romaijff, par Charles Eiv«t. .t : _____ e Nous ne nous serins pas crus dans l'obligation de rectifie si les intérêts de e pauvres, obscurs mai vaillants patriotes s lésés ne réclamaient u peu plus de jus-e tice et d'équité. Veuillez agréer, Mosieur, le Rédacteur r en Chef, nos remercicients et nos salu->, tions très distinguées. l* Auiom de l'Union : Le sxétaire permanent, C. BRAND. e *«— u Lire en 3ipage : _ La Question flarande Le Souvenir Bel? à Tilbourg. Iciuweaux succès il©s Alliés Les Français prennent 3 villages et font 1500 prisonniers au M. de IVlGntdidïer — 91s réalisent des progrès importants avec les Américains et occupent plusieurs villages au Si. et au S. de l'Ourcq et au N. de la Marne — fiwec les Anglais, ils avancent d'isn kilomètre entre la Rftarne et iSeims et capturent 300 prisonniers et S canons L'Intervention du Japon est officiellement décidée Les Français attaquent aussi en Picardie au N. de Montdidier PARIS, 23. — Havas officiel 2 h. : Au cours de la nuit, actions d'artillerie sur tout le front de combat. Au N. de Montdidier une opération locale, brillamment menée, nous a permis d'occuper les villages de Mailly-Raine val, S au vil lers et Auber vil lers. Nous avons fait jusqu'ici 350 prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. Nouvelle avance d'un kilomètre sur les deux rives de l'Ourcq et au N. de la Marne PARIS, 23. — Reuter offic. 11 h. soir : Sur les deux rives de l'Ourcq, nos attaques au cours de la journée nous ont donné des résultats satisfaisants, malgré la vigoureuse résistance des Allemands qui avaient |amené de nouvelles réserves. Au N. de l'Ourcq, nos troupes ont occupé et dépassé Le Piessier-Huleu. Elles ont atteint les faubourgs occidentaux d'O ulchy-la-Ville et pris le village de M o n t g r u. Au S. de l'Ourcq, les troupes franco-Américaines ont dépassé la route de Château-Thierry et avancé leurs lignes de plus d'un km. vers l'E. Le village de Rocourt est en leur possession ainsi que la plus grande partie au bois du Châtelet. Sur la rive droite de la Marne, nous avons fait de nouveaux progrès au N. de M o n t-S t-P è r e et de C h a r t r è v e s, qui sont en nos mains. Nous avons également élargi notre tête de pont de Jaulgonne. Sur le front entre la Marne et Reims, de violents combats ont été livrés entre l'Ardre et Vrigny. Les troupes franco-anglaises ont attaqué les fortes positions allemandes, ont avancé de plus d'un km. et ont infligé à l'ennemi de lourdes pertes. Les Anglais ont fait 300 prisonniers et capturé- 5 canons. Au N. de Montdidier, l'attaque locale exécutée ce. matin et dans laquelle nous avons occupé Mailly-Raineval, Sauvillers et Aubevillers nous a valu 1,500 prisonniers parmi lesquels 30 officiers. Les Américains continuent leurs progrès WASHINGTON, 22. — Reut. off. amér. : En coopération avec les Français, nous avons continué notre attaque, franchi la route de Soissons à Château-Thierry entre l'Ourcq et Olignon et avons atteint la route Bezu-Epieds-Chartrèves. D'autres de nos unités ont franchi la Marne et ont occupé des villages dont le désordre prouve qu'ils ont été abandonnés en toute hâte par l'ennemi. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 23. — Wolff officiel : Des attaques de détachements anglais contre nos lignes out échoué. L'activité d'artillerie a augmenté vers le soir. Sur les fronts de combat, il y a eu des temps de repos. Au S. de l'Aisne, par suite de ses fortes pertes, l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques dans la journée d'hier. La lutte d'artillerie a également diminué de violence. Des deux côtés de l'Ourcq et entre l'Ourcq et la Marne, l'ennemi a exécuté de violentes attaques partielles dans presque tous les secteurs ; elles ont été repoussées. Au S. de l'Ourcq notre contre-attaque l'a arrêté. Des détachements ennemis qui avaient pénétré dans nos positions avancées de part et d'autre de Jaulgonne ont été rejetés sur la rivière par une contre-attaque. Combats locaux au S. et à l'E. de Reims. Nous avons abattu hier 52 avions ennemis et 4 ballons. BERLIN, 23. — Wolff officiel soir : Combats locaux sur la rive occidentale de l'Avre. Entre Soissons et Reims le groupe d'armée du Kronprinz a fait échouer de nouvelles et vives attaques de grandes forces ennemies. L'intervention du Japon décidée officiellement LONDRES. 23. — Reuter : Le Times apprend de Tokio que la réponse à la proposition des Etats-Unis concernant une intervention du Japon en Sibérie a été approuvée en séance du Conseil diplomatique. En même temps ont été ratifiées des communications envoyées aux gouvernements anglais, français et italien. Le 16 juillet, le parti constitutionnel avait approuvé la résolution suivante : le plan d'intervention du gouvernement étant en accord avec la proposition du gouvernement américain concernant la Sibérie, nous déclarons qu'il y a lieu d'accepter les propositions américaines, et qu'il est de nécessité de coopérer entièrement avec les Alliés à la lutte contre les Centraux. L'intervention approuvée par le Conseil d'état et l'Empereur TOKIO, 23. — Reuter : Au cours d'une réunion extraordinaire du Conseil d'Etat, tenue sous la présidence de l'Empereur, les mesures prises par le gouvernement concernant une intervention en Sibérie, ont été approuvées. a Succès britanniques LONDRES, 23. — Reuter off. du matin: Hier, nous avons légèrement avancé notre ligne au S. de Merris et de Meteren et au S. de Hébuterne. Pendant la nuit, nous avons également amélioré notre position dans le secteur de Hamel. Nous avons exécuté avec succès des raids aux environs d'Ablainzeville, Ayette, Oppy, Avion et Lens. L'ennemi a exécuté un bombardement violent au moyen d'obus à gaz dans le .secteur de Villers-Bretonneux. LONDRES, 23. — Reuter officiel soir : Vive activité d'artillerie aux environs de Villers-Bretonneux et de Hinges. La guerre aérienne LONDRES, 23. — Reuter officiel soir : Nos aviateurs ont lancé 23 tonnes de bombes sur les gares de Cambrai-Braye et Lille et sur des dépôts à Armentières et Bapaume. Nous avons abattu 23 avions allemands et forcé 3 autres à descendre désemparés ; 10 des nôtres manquent. Les raids en Allemagne LONDRES, 23. — Reuter : On mande du ministère de l'aviation que des bombes d'avions ont atteint, hier à midi, la gare principale d'Offenburg. Des explosions se produisèrent à cet endroit, un avion ennemi fut détruit. Dans la nuit du 22 nous avons mitraillé avec succès à plusieurs reprises des champs d'aviation ennemis. Des incendies et des explosions ont été constatés. Deux zeppelins détruits LONDRES, 22. — Reuter : Des renseignements ultérieurs au sujet de l'attaque des dirigeables britanniques sur les hangars de Tondern prouvent que les résultats de l'attaque ont été meilleurs encore qu'on ne l'avait supposé d'abord. Il se confirme que 2 zeppelins ont été détruits. Les hangars prirent feu et les flammes atteignirent jusqu'à 1,000 pieds de hauteur. Un rapport plus détaillé du commandant de l'escadrille dit que des bombes ont été lancées sur une construction à toit plat à un mille à l'E. de Tondern. La violence de l'explosion qui suivit fait croire qu'il s'agissait d'un dépôt de poudre. Un article du journal danois Politiken justifie cette supposition. Les Allemands ont eu un million d'hommes mis hors combat depuis le 21 mars PARIS, 23. - Commentaire Havas : En dépit des tentatives désespérées des Allemands pour pénétrer dans nos lignes par des attaques réitérées avec des troupes fraîches, nous avons continué hier à réaliser des progrès sur certains points. La presse remarque que la victoire ne doit pas être appréciée d'après le terrain conquis mais d'après les notables avan-

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