Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 11 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959dp10/
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4e Année - - N° 320 Rédaction h Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—ïéiéph.216 Bureau à Maeslricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,TéIépii.159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 11 Juillet 1918 5 cents fie numéro ABONNEMENTS : ,, „ , 1 florin par mois Hollande- „ 2.b0 fi. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Les Hyperflamingants Trois Histoires Quelqu'un est venu rne voir. Il vient de forcer lçs barreaux de la cage. La glorieuse aventure a failli lui coûter la vie. L'épreuve donne à ses paroles un poids que cherchent en vain les verbiages et les mots creux ou empoisonnés de certains discoureurs en exil. Son caractère aussi donne toute garantie : il est sérieux et bon, bon jusqu'à la douceur et l'indulgence. Mon visiteur est un homme de droit, habitué à scruter les écrits, à peser la valeur des mots, à sonder les consciences, à sanctionner les actes. Ce n'est ni un partisan, ni un de ces malins dont nous connaissons les exploits et dont nous payons, un peu cher hélas, les imbécillités. Pacifique, il déteste la chicane et les intrigues, les arrivistes et les grimpeurs. Cependant ne le prenez ni pour un sceptique ni pour un blasé. Savant d'une érudition étonnante, artiste 'd'une impressionnabiiité exquise, pas misanthrope pour un sou car depuis sa jeunesse il s'est consacré aux œuvres, il connaît et il aime tout ce qui est beau et ce qui est bien.Tel était avant la guerre, ce vrai Flamand. Souvent je le taquinais à propos de son culte pour la science et la discipline d'outre-Rhin. Je confesse qu'une même passion pour Wagner et les grands musiciens de l'école allemande, nous unissait et nous fit passer des heures inoubliables... Je n'avais plus vu mon ami depuis Août 1914. Comme son masque a changé ! Comme il s'est durci ! Le bleu très doux des yeux a des reflets d'acier. Le malheur, d'un ciseau brutal, a taillé dans sa face des lignes profondes, des angles rudes. Le front est coupé de rides. Les joues sont creuses. La mâchoire inférieure saille. Cette figure porte les stigmates de longues tortures physiques, d'une fièvre minante causée par le travail lancinant des pensées douloureuses. Souvent les traits du visage valent de longs discours. Le visage de, mon ami ne dit plus qu'un mot : la haine, une haine ardente et volontaire, presque toujours silencieuse à cause de la contrainte que pendant des jours et des jours* il a dû s'imposer, là-bas. Cette noble passion le dévore d'un feu perpétuel, jetant par instant des flammes terribles. Flammes sacrées et belles et toutes claires cependant, puisqu'elles ont comme aliment l'oppression de la Patrie. Ah le beau feu ! Rien ne pourra l'éteindre, sauf ia mort ! Il me réchauffe de sa magnifique flambée. Un seul regard brûle la vermine des horribles pensées de pessimisme et de doute inspirées par la lecture de quelques torchons hyperflarningants ou par l'audition des psaumes défaitistes de quelques flanchards. Pucerons et chenilles, et vous aussi gluantes limaces qui montez sournoisement à la curée de nos courages et de notre patience, puis-siez-vous toujours et partout être châtiées pareillement, aussi vite et aussi bien... Connaissant la valeur de sa parole, j'interroge mon visiteur avec anxiété : — Que fait celui-ci en Belgique enchaînée, et celui-là, et cet autre particulièrement aimé aux temps heureux ? - Ils souffrent terriblement, ils travaillent, ils résistent, me répond-t-il. Nous devons être fiers d'eux et des autres. Ah, les braves gens! Tous, ouvriers, citadins, paysans dont on a trop médit,, sont unis pour la lutte sainte. Cette union a réalisé des merveilles pour le bien de tous et la sauvegarde de l'avenir. Des amitiés impossibles avant le cataclysme se sont cimentées : de hautes personnalités de gauche et d'extrême gauche sont les meilleurs soutiens du Cardinal dans sa splendide défense de la bonne cause. Des caractères se sont trempés, des vertus inconnues se sont épanouies. FAIRE SON DEVOIR, HAIR LE BOCHE, voilà les règles absolues que chacun dans sa sphère, cherche à mettre en pratique, malgré les risques, malgré le danger d'être sous la patte des bourreaux. " Voyez comment " tient „ un de nos magistrats communaux. N'est-il pas un vrai descendant des fiers et libres éche-vins qui illustrent notre histoire! " Plusieurs de ses prédécesseurs sont sous les verrous en punition de leur patriotisme. Un jour, la Kommandantur lui réclama les hampes des drapeaux de l'Hôtel de ville pour y arborer les couleurs sinistres. Le Boche gronda, menaça, frappa sur la table. Après avoir tergiversé tant qu'il le put, le Belge, ayant souligné l'odieux de la mesure, répondit qu'il cédait à la force. Et, à l'officier ennemi chargé d'exécuter l'ordre inique, il fit remettre... sciées en trois morceaux ... les hampes jadis droites et hautes, les hampes dures prises aux cœurs de nos chênes, les hampes peintes encore aux couleurs nationales, les hampes fières qui se dressaient, aux jours de fêtes, pour porter au ciel nos drapeaux bien aimés !... ': " Et voici la scène de la " délivrance „ ^ des deux ministres activistes arrêtés par ordre de la Cour de Cassation pour crime de lèse-Patrie. Ayant donné l'accolade s à l'espion boche qui était venu à leur c secours, après de nombreux et fraternels 1 " Hoch „, " Hoch „, et de plats remercîe- I ments en charabia boche, les traîtres du- c rent traverser le Palais, protégés par les 1 bayonnettes et les casques à pointe. Car ' dans le temple de la justice, un orage x ■ontait contre les criminels. Courbés sous ] .es huées et les malédictions du public, ils i passèrent pâles et tremblants entre deux 1 rangées de magistrats et d'avocats en to- > ges, dressés en des gestes d'indignation 1 et de révolte. Pareils à de lamentables c assassins trop lâches pour supporter sans 1 broncher la vue,du couperet, ils défilèrent, j eux et leur escorte infâme, fustigés par le c mépris et les anathèmes des Belges fidè- i les... " e " Que cette exécution soit une leçon t pour ceux qui préfèrent les boues et l'ombre des bas-fonds, aux cfcemins ari- c des mais droits et aux rudes et purifiants baisers du plein soleil !... : " Ecoutez encore cette réplique dbnnée ^ par une jolie et aristocratique Bruxelloise, ( aux avances lourdes d'un officier boche. } Elle cingle d'un coup de cravache, elle l flétrit l'adversaire et sonne comme une j gifle sur une face glabre. 1 — Madame, minaude obséquieusement ® le Boche, le museau tendu, vous ressem- 1 blei beaucoup à une charmante femme que j'ai connue, que j'ai... j — L'on dit, riposte à fond la jeune héroïne, que je ressemble étrangement à r Miss CavellL. t Mais je 'me tais, je n'en raconterai pas i plus long pour ne pas nuire. Un jour t viendra où l'on pourra écrire des pages c c:tblimes au Livre d'or de la Belgique. Jamais' n'a éfé vécue épopée ' plus mer- L- veilleuse. Le poème ardent sera tout fleuri j de roses de gloire éblouissantes «t pures, t tout enluminé de la splendeur des auréo- e les et des palmes! Il chantera l'offrande ^ d'un petit peuple, endormi dans la joie et c les richesses, à la Patrie souffrante. Il 1 clamera les noms bénis des nobles enfants A de notre Belgique qui surent, sans bron- 1 cher, gravir l'effrayant et interminable h calvaire, qui surent s'offrir et souffrir A aussi jusqu'à en mourir, pour la glorifica- s tion de la Justice et de leur Pays ! i Louis DE SEONERET. J Londres, juin 1918. c 1 8$ c EN BELGIQUE | 1 Un aveu qui vaut son pesant d'or Les activistes wallons — car vous savez qu'il y a depuis quelques mois en pays occupé un parti d'hurluberlus, d'égarés et d'intrigants qui a créé un , mouvement wallingant sous le mauvais prétexte de faire pièce aux flamingants, ; les activistes wallons ont senti le besoin de répondre au dernier manifeste du ( " Verraad van Vlaanderen „ faisant un j appel à l'Allemagne, " au peuple frère „ j contre le gouvernement national installé j au Hâvre. Les wallingants trouvent que les flamin- l gants dont ils se sont faits les complices, ( vont tout de même un peu fort. Et ils j les rappellent au sens commun. Le piquant ( de l'histoire, c'est qu'ils se Servent à cet ( effet d'arguments qui condamnent avec ( une sévérité d'autant plus frappante qu'elle est inconsciente et inattendue, toute la politique antinationale au premier chef ( poursuivie par las activistes de quelque 1 parti et de qu elque langue qu'ils soient. Ecoutez ce que dit le " manifeste des 1 Wallons „ et mesurez-en soigneusement ' tous les termes : " En ces temps horriblement troublés, < où peuvent se décider plus ou moins brus- ( quement les destinées des peuples les < plus divers, les arguments d'ordre senti ! mental doivent forcément céder le pas i aux raisons d'ordre pratique et d'intérêt < matériel. " Or, la position prise antérieurement i par la Belgique dans le monde, au point de vue financier, industriel et commercial, ] GRACE A LA LONGUE COLLABORA- j TION INTIME DE SES DEUX PEU- , PLES; l'outillage public laborieusement établi pour maintenir et renforcer cette position; L'INTERDÉPENDANCE ÉCO- , NOMIQUE EVIDENTE DES DEUX RE- . AU JOUR LE JOUR Les choses ont l'air de se gâter _J terriblement en Russie. La mort du comte Mirback n'aura été qu'un jfSjLj signal, et peut-ôtre le signal de v la libération du joug allemand. Si :eci se confirme, la mort du diplomate boclie lura au moins servi à quelque chose. Que de îoekes sont morts, dont la njort n'a servi à 'ien du tout. En Allemagne, une fois le premier coup de iiirprise passé, on 11'a pas attribué au drame le Moscou une importance extraordinaire. Les îistoriograpkes de l'empereur ne nous ont )as encore décrit la fureur du « Kriegslierr » le Spa à l'annonce de l'assassinat de son •eprésentant, qui était aussi son ami ; mais il sst probable que la présence au quartier-gé-îéral du vieux Hertling aura contribué à nodérer, sinon le chagrin du maître, au moins e complaisant lyrisme des laquais de plume lertling a assez de mémoire pour se rappe-er le meurtre du baron de Ketteler, qui provoqua chez Guillaume II, il y a dix-liuit ans, m accès de colère qui se traduisit par ce ;onseil donné à l'expédition envoyée en Chine jour venger ce crime contre l'Allemagne : <■ Allez, mes enfants, et tachez de vous inspirer des Huns d'Atilla. » Le Conseil, comme m sait, a - été suivi à la lettre, non seule-nent en Chine, mais aussi depuis quatre ans in Europe. Cette fois-ci, pour un diplomate illemand de tué, l'empereur aura été prié — humblement mais fermement — de garder levers lui l'expression de sa colère. Il est vrai que la situation est différente, lujourd'hui, de ce qu'elle était lors de la ré-'olte des Boxers. L'Allemagne voulait alors le faire une place au soleil levant de la Jliine. Et elle n'avait pas de ménagements à >rendre : à Pékin, elle avait qualité d'offensée. 1 lui serait difficile d'en dire autant 'au-ourd'hui, même en Russie, et le meurtx-e de de Mirback, loin d'être un crime impuni, sst plutôt 1a punition de bien des crimes.Que dirback lui-môme ait été un scélérat ou un >rave liomme, peu importe. Il est mort victime le son métier. S'il avait fait autre ckose,dans a vie, il est probable qu'il vivrait encore. Le gouvernement de Berlin malgré ce neurtre, est bien décidé à continuer de sou-enir les Bolcheviks. Aussi a-t-il fait dire >ar sa presse que son ambassadeur avait été ué par des agents de l'Entente. Il est évident |ue cela est faux,* et absurde, et mensonger, it invente pour les besoins de la cause. Mais :elà prei: ! ok A .-'t..v3, et cela prend aussi lans la Russie bolcheviste. A Berlin comme à Moscou on veut éviter une rupture qui métrait en question le traité de Brest-Litovsk it tout ce qu'Allemands et Bolcheviks ont pu ragner à la trakison kistorique de l'kiver lernier. Pourtant les journaux russes eux-nêmes admettent que Mirback avait été prévenu de ce qu'il allait lui arriver. Non seu-ement prévenu, mais encore averti des rai-ions de son prockain assassinat ! L'une d'elles était sa prétention de faire venir à Moscou des détachements allemands, soi-disant pour protéger son ambassade. Vous maginez l'effet produit dans la capitale russe paies uniformes abhorrés des soldats prussiens? Cependant Trotski et Lenin avaient accepté ;ette kumiliation additionnelle. Mais ils étaient es seuls. Tout ce qui à Moscou porte en soi lu sang russe, avait sauté de colère devant :ette injonction insultante, qu'avaient précédée ;ant d'autres. Mais Mirbach croyait que ses unis Trotzki et Lenin le protégeraient contre a colère publique. Il n'en a rien été. Et Vlirbach a été tué. La responsabilité des chefs lolchevistes est donc indéniable. C'est bien pourquoi on la nie à Berlin. On espère que ;ette « finesse » sauvera la situation. Nous l'en croyons rien. Et la preuve c'est que la îontre-révolution vient d'éclater à Moscou, jes Bolckeviks peuvent faire leurs paquets, à noins que quelques bonnes potence... — R. P. 3IONS, ET ENFIN TOUS LES IMPONDERABLES DE LA CIVILISATION QUI RESULTENT D'UNE LONGUE VIE 3ASSEE SOUS LE MÊME CIEL ET SECONDEE D'UN EFFORT SPONTANEMENT CONCERTÉ, — tout cela institue UN BIEN COMMUN INESTIMABLE, qui est INDEPENDANT DES QUESTIONS DE RACES ET DE LANGUES, et qu'on ne pourrait entièrement liviser sans, spoliation. „ N'est-ce pas la condamnation formelle, évidente et énergique de toutes les ma-îoeuvres séparatistes ? Ne vous hâtez pas de conclure d'ail-eurs que les wallingants sont allés à Ca-lossa. Non, ces arguments inattendus ne font que mettre en évidence la félonie des " monstres „ de notre chère Wallonie, qui prouvent ainsi qu'ils sont pleinement :onscients du crime inexpiable qu'ils :ommettent, simplement pour palper les sales billets de banque avec quoi l'Allemagne paie leur trahison. Ecoutez en effet :ette conclusion qui termine leur manifeste et par laquelle ils se replongent à fond dans leurs turpitudes : " Sous le bénéfice de ces observations, a solution fédéraliste de la question belge répond donc entièrement au vœu wallon exprimé par le Comité de défense. „ Les activistes wallons comme les flamands restent donc, jusqu'à la garde, au service de l'Allemagne ! Nouveaux succès des Alliés :ntre fôiontdâdier et l'Oise, les Français avancent! de 9,800 mètres sur un front de 4,000 — En Albanie, italiens et Français font 1,430 prisonniers SCuihimann démissionne et est remplacé par un pangjermanisfe La Russie se soulève contre les Bolchewistes Sur le Front Occidental | Les Français avancent encore de 1,800 mètres et font 450 prisonniers PARIS, 9. — Havas officiel 2 h. : Ce matin à 3 1 /2 h. nous avons entrepris une action locale entre Montdidier et l'Oise, à l'O. d'Antheuil. Sur un front de près de 4 kilomètres, nos troupes soutenues par des tanks se sont introduites dans les lignes allemandes et se sont emparées de la ferme Porte et la ferme Des Losges. En certains points, nous avons avancé de 1,800 mètres. Une contre-attaque des Allemands à la ferme des Losges a été repoussée. Nous avqns maintenu tous nos avantages. Le nombre de prisonniers valides s'élève à 450, dont 14 officiers. Au S. de l'Aisne la lutte d'artillerie a continué avec violence la nuit dans la région de la ferme de Chavigny. Sur ce point nous avons fait de nouveaux progrés et ramené une vingtaine de prisonniers, dont un officier. Activité d'artillerie de part et d'autre à l'O. et au N. de Château-Thierry, surtout près de la côte 204. Nos patrouilles ont fait des prisonniers en Champagne et dans les environs de Les Marquises et de Souain. Rien d'important à signaler sur le reste du front. Le Français ont capturé 530 prisonniers et 30 mitrailleuses PARIS, 9. — Reuter officiel 11 h. soir : Au S. de l'Aisne une contre-attaque allemande sur les positions que nous avons conquises dans la région de la ferme de Chavigny, a été repoussée par nos feux. Le nombre des prisonniers que nous avons faits au cours de l'attaque de ce matin à l'O. d'Antheuil est de 530. En outre nous avons capturé une trentaine de mitrailleuses. Sur le reste du front, la journée a été calme. Succès anglais LONDRES, 9. — Reuter officiel : Au cours de la nuit," nous avons exécuté une entreprise réussie à l'E. d'Arras et avons ramené des prisonniers. LONDRES, 9. — Reuter officiel du soir : . Rien à signaler. La guerre aérienne LONDRES, 9. — Reuter offic. du matin : Le 8 juillet nous avons abattu 7 avions allemands et 6 autres ont été forcés à descendre désemparés. 4 des nôtres manquent. Nos aviateurs ont lancé 19 tonnes de bombes sur les nœuds de chemins de fer à Roulers, Tournai et Wavrimont et sur les dépôts à Waesten et Bac Saint-Mour.Raids aériens réussis sur la côte beige LONDRES, 9. — Reuter officiel : L'amirauté annonce que dans la nuit du 6 au 7 juillet, nos forces aériennes ont lancé 6 tonnes de bombes sur Zee-brugge, sur les docks d'Ostende et de Bruges, ainsi que sur 4 torpilleurs et 4 contre-torpilleurs près de Zeebrugge. 16 avions ennemis ont attaqué nos escadrilles. Nous avons abattu 3 de ces machines et obligé 3 autres à atterrir désemparées. Tous nos avions sont rentrés indemnes. 7 avions ennemis ont effectué une attaque en pleine mer contre 3 de nos hydroavions. Au cours du combat qui a duré 55 minutes, 2 machines ennemies ont été abattues. Sous-marins et avions LONDRES, 9. — Reuter : L'amirauté annonce qu'un sous-marin britannique qui patrouillait à la côte E. de l'Angleterre dans l'après-midi du 6 juillet, a été attaqué à la bombe et à la mitrailleuse par 5 hydroavions ennemis. Un officier et 5 hommes ont été tués. Le sous-marin qui n'avait subi que des dégâts légers a été remorqué au port par un autre sous-marin. Sur le Front Belge _LE HAVRE, 9. — Officiel belge : Faible activité d'artillerie sur le front belge. Une reconnaissance [ennemie cherchant à attaquer un de nos postes à l'O. de Langefnark a été repoussée. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 9. — Wolff officiel : . Nous avons repoussé plusieurs attaques partielles, au S. du canal de La Bassée et sur la rive N. de la Somme. La lutte d'artillerie est restée vive dans ces secteurs et a acquis par moments, dans la soirée, une grande violence des deux côtés de la Somme. A l'O. d'Antheuil (S. 0. de Noyon), des attaques partielles de l'ennemi se sont développées ce matin après un violent feu d'artillerie. Dans le bois de Villers-Cotterets, des attaques partielles des Français Ont échoué. Hier, 18 aéroplanes ennemis ont été abattus. BERLIN, 9. — Wolff officiel soir : Au S.-O de Noyon,, des attaques partielles françaises ont éfé repoussées. Des combats locaux favorables pour nous ont eu lieu à l'O. de Château-Thièrry. Sur le Front Italien ROME, 9. — Stefani officiel : Sur tout le front actions d'artillerie habituelles et activité des patrouilles italiennes. Une attaque ennemie sur le Corone (au S. de Sasso Rosso) a été prompte-ment repoussée. EN ALBANIE Les Italiens ont fait 1300 prisonniers ROME, 9. — Stefani officiel : Nous avons fait de nouveaux progrès en Albanie. Des monitors britanniques ont participé à notre aile gauche au bombardement préparatoire par l'artillerie. Nous avons capturé de fortes positions que les Autrichiens ont défendues avec acharnement. Le nombre des prisonniers s'est élevé à 1300. Des canons, avions et mitrailleuses ennemis ont été capturés. Les Français s'emparent d'une chaîne de montagnes et font 130 prisonniers — Les Italiens étendent leurs succès PARIS, 9. — Reuter officiel : Dans, la région entre le Sevoli et la Tomorica, les troupes françaises ont parfait leur succès, en s'emparant par un violent combat de toute la chaîne de montagnes de Bofnia entre Cafabecit et Malig-jarperit. Le nombre des Bulgares faits prisonniers s'élève à 130. Sur l'aile gauche des Français, les Italiens se sont emparés des hauteurs de Cavadeoris et ont étendu leurs progrès sur la rive gauche de la Tomorica. Le communiqué de Vienne VIENNE, 9. — Corr. bur. officiel : Rien à signaler sur le front italien. En Albanie, la poussée de l'ennemi, attaquant au delà de la Voyousa, a continué. Combats au S. 0. de Berat. Ces actions ont donné un gain de terrain aux Français sur le Sevoli supérieur. EN MACÉDOINE PARIS, 9. — Reuter officiel : L'infanterie et l'artillerie bulgares se sont montrées très actives,'spécialement dans la boucle de la Czerna, où cinq vagues d'assaut ont tenté de pénétrer dans nos lignes mais ont subi un échec complet en même temps que de lourdes pertes. L'assassinat du comte Mirbach FRANCFORT s. M., 9. — Wolff: Le correspondant berlinois de la Frankf. Ztg. mande qu'en Allemagne personne ne Songe à rendre le gouvernement des soviets responsable de l'assassinat du comte Mirbach, car il parait trop bien que les Soviets font tout leur possible pour punir les assassins. Dans toute la presse allemande on exprime le désir que le gouvernement des Soviets parvienne à réprimer au plus tôt la contre-révolution.

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