Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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22 februari 1918
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s.n. 1918, 22 Februari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gn3h/
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4e Année N.181, Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 22 Févr. 1918 Les Nouvelles Jrmrnal fondé à Maastricht en août 1Q1A ABONNEMENTS s Hollande: 1 florin par moi 2.50 fl. nar 3 mois Administration et Rédaction : L& Hâve - Prinsearachf. 16- Téléoh. 2787 Bureaux à Maastricht ; Wiîhelminasingel 27 ANNONCES: la ligne : 15 cents en 4s page. Réclames nermanentes à forfait LES TRAVAILLEURS BELGES Est-il bien nécessaire de commenter cett nouvelle affirmation de principes et de vc ïontés que le parti ouvrier belge vient d faire parvenir à ses délégués à la Confé rence socialiste interalliée qui s'ouvre aujour d'hui à Londres ? Elle est si belle de clarté e de fermeté qu'elle va droit au but et qu'ell s'impose aux consciences avec la force d'ui jugement inattaquable. Elle a l'éclat de 1 simplicité et l'irrésistible attrait d'un boi sens qu'aucun sophisme ne ternit, qu'aucun formule vague n'égare ou n'amollit. Il es une chose extrêmement remarquable et su laquelle on ne saurait assez insister, c'es que le peuple belge, en parlant ainsi, en s livrant spontanément et d'un seul bloc au: manifestations innombrables d'inflexible té nacité comme celles que nous avons enre gistrées encore tous ces jours-ci, donne ui exemple peut-être unique au monde. Note: qu'en écrivant ces mots, nous écarton tout orgueil mal placé, tout ridicule auto gobisme. Ce n'est pas parce que nous som mes Belges que nous admirons si profon dénient les Belges du pays occupé. Quelli que soit l'ardente fraternité qui nou unit à eux, nous conservons assez d< sang-.roid pour peser leurs actes et en dé >- terminer l'importance et la valeur. Mai: qu'on nous cite le pays qui soumi: durant trois ans et demi, pieds et poings li s, sans frein ni mesure, sans contrepoids ni contre-action possible, aux formidables moyens de pression que possède PAIlema gne et que nous la voyons mettre avec succès en pratique intense dans tous les états neutre^ et a'Iié?, le pays qui aurait mien# résisté aux manœuvres, brutales et sour-onises à la fois, de division et d'asservissement sans cesse renouvelîées et accumulées contre lui ? Voyez donc la Russie libre de ses destinées cependant, comme elle se décompose et s'effrite d'avoir perdu son pouvoir régulateur, son organisation centrale. Là l'Allemagne a réussi à intriguer, à tromper, à corrompre, à dresser des guet-apens pour effectuer ensuite l'effort suprême d'imposer la paix qu'elle rêve' mais qu'elle voudrait réaliser pourtant bien plus à l'occident qu'à l'orient. Chez nous, après quatre années presque de joug et de torture, ^out le peuple depuis Je plus simple travailleur manuel jusqu'au plus haut intellectuel se soulève d'un même élan contre l'Allemand. Les 44 militants responsables du Parti Ouvrier belge et de tout le pays consulté, Flandre et Wallonie, ont le courage de chercher à se réunir, y parviennent et votent à l'unanimité la déclaration suivante dont chaque ternie est pesé et frappé comme une médaille : Contre les activistes Le P. O. B. constate avec une profonde satisfaction qu'aucun de 800 Groupements Ouvriers qui le composent, si petit, soit-il, ni qu'aucun de ses militants autorisés ayant le moindre passa dans les luttes ouvrières, ne s'est laissé égarer ni corrompre par le mouvement activiste separatistt ni en Fi^ndre ni en Wallonie. • Convaincu d'expnm*.r l «îvu unanime du prolétariat belge organisé, le P. O. B. proteste avec indignation contre les menées du gouvernement allemand, qui, abusant de l'occupation, se sert de gens sans autorité et sans mandat, • sans dignité et sans loyauté, pour créer des divisions fratricides entre Flamands et Wallons dans le but évident de porter atteinte, ouvertement ou sournoisement, à l'indépendance politique et économique du pays. Le P. O. B., repousse toute immixtion étrangère dans les rapports à établir entre les populations de langues diverses habitant le pays. ll affirme que, comme par le passé, iLsaura s'inspirer du respect le plus scrupuleux des aspirations légitimes de tous, Flamands et Wallons, pour aider à résoudre les questions de langue et de culture qui peuvent se poser. 11 souhaite que dans les Empires centraux et dans les Balkans, le même esprit de respect mutuel réel anime, non seulement les partis socialistes, mais les peuples eux-mêmes vis-à-les.uns des autres. Contre la paix séparée Le P. O. B. proteste contre toute tentative de paix séparée, qui ne peut faire que le jeu des derniers représentants de l'autocratie en Europe et prolonger, erî les aggravant, les maux des travailleurs dans 11e monde entier. jl renouvelle son salut fraternel aux travailleurs et aux paysans de la Russie entière, et espère ardemment qu'ils pourront bientôt rétablir entr'eux l'union indispensable e pour assurer les conquêtes de la Révolu-. tion. 11 attend avec impatience que le prolé-~ tariat russe, à la clarté éblouissante de " l'attitude des gouvernements des Puissan-- ces centrales, comprenne que le" triomphe t de la Démocratie et les intérêts du Pro-2 létariat Universel, exigent impérieusement " que la Russie nouvelle, reprenne, au milieu des démocraties modernes, la place qu'elle * n'auraif jamais dû quitter. 1 Pour l'action en faveur de la paix t Le. P. O. B. envoie son salut aux délégués r de ïa ciasse ouvrière des Pays alliés reunis , à Lo«dres. Il "si ère que de leurs délibérations sor-1 tir. urrprogramme de paix commune sur < la ase de la formule loyalement comprise . " sans annexions, sans indemuités et droit pour les peuples de décider de leur propre sort,, étant bien entendu que cette formule 1 n'exclut nullement la condition indispensable 1 du rétablissement et du dédommagement pour les auteurs responsables des pays ravagés et pillés. U e.,j-'-re que ce programme, sans doute coîifonfte dar.s ses grandes lignés aux propositions du Président Wilson, devra devenir la c'~ commune des pays alliés et que tout ?.! it être mis en oeuvre sur ces bases pour amener l'accord complet entre leurs Gouvernements. Il estime qu'il sera alors du devoir du Protétari t des Puissances centrales — convaincu que nul ne veut ni ne poursuit l'anéantissement, ni J'asserv&sement de leur nationalité —- de se d cider à dire enfin nettement et sans réticences, s'ils comptent colla' orer à la réalisation pratique des formule reconnues par eux-mêmes comme étant 'V.oresston de la justice et du Droit. Ils' j\~ r. di> /iotamment s'ils sontdis- ]es Possibles, à amena ieur goD'.fcrnefnent a reconnaître le droit de disposer d'eux-mêmes, non seulement au peuple de Russie, mais aussi, avec toutes les garanties possible, aux Polonais, aux Alsaciens-Lorrains ainsi qu'aux peuples d'Autriche-Hcmgrre. Sur l'Internationale Sur cette question tant débattue le P.O.B. se divise. 26 délégués, formant donc la grosse majorité, déclarent : Aussi longtemps que les Partis socialistes des Puissances centrales n'ont pas adopté cette attitude nette et sincère, le P.O.B. pense qu'une reunion internationale est moralement impossible et pratiquement illusoire.Il adresse un pressant appel au Prolétariat de tous les pays Alliés, y compris celui de Russie, pour qu'il redouble d'énergie et d efforts afin d'assurer le triomphe de la Démocratie et une Paix durable qui permette la réalisation de la Société des Nations avec la disparition du militarisme. La minorité des 16 délégués syndicaux, c est-à-dire des délégués qui ont été élevés dans l'admiration de l'organisation allemande, exprime l'avis suivant, très catégorique encore : Le P. O. B. estime : Qu'une réunion de l'Internationale s'impose avant la fin des hostilités. Considère que la situation dans laquelle le P. O. B. est actuellement ne lui permet pas d'être complètement renseigné sur le moment opportun où une réunion de l'Internationale pourra avoir lieu. Affirme en tous cas sa volonté de n'assister à une réunion internationale, qu'à la condition que le premier point à discuter soit la question des Responsabilités, dont la solution permettra d'épurer l'Internationale des éléments ou groupements qui ont trahi ou trahissent la cause du ProLta-riat international. „ Et l'on ajoute encore cette note qui a sa valeur : Il y a en deux abstentions sur les conclusions tactiques relatives à l'Internationale, mais l'accord a été complet quand au fond. * * * Disons-le.sans fausse modestie: cette attitude est parfaite ; elle n'aurait pu être ni plus digne ni plus imprégnée de logique et de saine raison. Elle met comme il convient au premier plan des préoccupations l'expérienT ce, si chèrement acquise, des heures terribles vécues dans la guerre et c'est à la lumière des faits, la seule qui compte, la seule possible, la seule qui ne puisse égarer ni tromper, la seule qui garantisse l'avenir de toutes les erreurs passées et que nous avons si durement payées, qu'elle éclaire la voie à suivre pour le salut de la nation. Nous applaudissons de cœur à l'énergiè et à la clairvoyance des travailleurs socialistes belges et nous disons avec la certitude absolue d'exprimer ici l'opinion, unanime . aussi, des Belges en Hollande, qu'ils ont bien mérité de la Patrie. François OLYFF, Nouvelles du Jour — La Russie est vraiment comme la Chine, un pays charmant. U ne se passe pas de jour qu elle ne nous donne une information sensationnelle. Aujourd hui on annonce que le social-révolutionnaire Tcherno!, professeur d'Université en plein dans la mêlée, aurait renversé le gouvernement maXÎ-malisteet que Lenine et Trotsky seraient en fuite. Attendons confirmation* On a dit avec raison que la Russie est aussi le pays de toutes les possibilités. — Les Centraux ne se fient pas aux dispositions pacifiques de la Russie et continuent à avancer leurs troupes vers l'E. Ils ont occupé Rovno et pénétré en Esthonie. — La capitulation de Lenine et Trotsky a été officiellement annoncée au Reichstag. — Les Français ont fait une incursion dans les lignes ennemies au Four de Paris, en Argonne. Ils ont réussi une brillante attaque en Lorraine dans la région au N. de Bures et de Moncel où ils ont capturé plus de 400 prisonniers. — Les Serbes ont attaque sur le Vetre-nic et ont pénétré dans les positions bulgares.— Le général Allenby mande qu'il a repris sa marche en avant en Palestine, dans la .direction de Jéricho. — Garros et Maréchal, les deux " as „ français fameux, qui étaient tombés aux mains des Allemands dans des circonstances que l'on connaît, ont réussi à s'evader. Les aviateurs Garros et Maréchal évadés d'Allemagne w Deux des aviateurs français les plus célèbres: Garros, l'as desjisava .i Guynemer, et Maréchal qui survola Berlin et atterrit à quelques kilomètres des Ifgnes Tusses, sont en Hollande, en bonne santé, évadés de leurs geôles allemandes. Telle est la joyeuse nouvelle qui circulait à La Haye hier soir et que nous sommes profondément heureux de pouvoir confirmer.ww * LETTRES DU FRONT Extraits de lettres d'un lieutenant-colonel belge au front depuis 1914 : .... Nous voici en plein hiver et quel hiver s'il persiste comme il a commencé ! De cet inconvénient on s'en tirera encore comme des autres et nous attendons patiemment les beaux jours pour reprendre avec ardeur la tâche interrompue. Je te donne rendez-vous en 1918; cette fois, c'est certain ! Que les impatients nous fassent encore -crédit de quelques mois; rassure-les en les exhortant au calme et à l'espoir d'une victoire certaine. .... Comme tu le comprends, j'ai été vivement impressionné par la photo reçue ce matin ; sans doute mes chers adorés ont bonne mine ; mais cependant comme ma pauvre femme a vieilli ! Il y a chez elle et chez ma fillette une anémie certaine ; les yeux, restent rêveurs quand les lèvres se plissent dans un sourire forcé l Quand à Jean il est superbe. ^ Ah ! Mon cher, il n'a pas fallu mes souffrances d'aujourd hui, en voyant les ravagés de l'oppression des boches pour les haïr, pour vouloir les faire souffrir dans ce qu'ils ont de chers, si toutefois ces baroares peuvent aimer, mais, je t'assure bien que mon désir devient puis grand de porter chez eux la ruine et la désolation. je comprends parfaitement les maux de la guerre, je les supporte courageusement et j'aide mes braves soldats à les supporter aussi, mais faire souffrir des innocents, des femmes,, des enfauts ! Non, j'avais toujours cru la guerre plus chevaleresque ; le soldat seul, dans ma pensée devait en supporter toutes les conséquences. U est vrai que notre culture, basée sur des mœurs pures et des sentiments plus sains et plus affectueux, est aux antipodes de la Kulture germanique qui n'a pas encore dépouillé ses instincts sauvages d'autrefois.Les Prussiens sont bien restés ce qu'ils étaient en 1815, tels que nos grands parents nous les représentaient ; un siècle de civilisation ne les a pas fait progresser. Ma santé reste toujours très bonne ; elle est même excellente pour le moment et je prie Dieu qu'il me la eonserve, qu'if tienne toujours mon bras fort pour cogner dûr à bref délai.... Nouvelles du Pays — ■ ■ . (Reproduction interdite sans indication de source) Les Aviateurs alliés effectuent d« violentes attaques sur Gand, Bruges, Roulers De noire correspondant : A plusieurs reprises, vous avez signait les attaques aériennes réitérées qu'effectueni nos courageux hommes-oiseaux alliés à travers la Flandre. L'expédition de samedi dernier peut être comptée parmi les plus formidables depuis le commencement de la guerre. Elle eut lieu en trois ou quatre points différents. Ce fui de nouveau Gand et les environs qui fureni les buts principaux. Roulers fut aussi Violemment bombardée; il en est de même des environs de Thielt et Courtrai. U faui avoir été témoin du concert fantastique de samedi soir pour se faire une idée exacte dé la violence de ces bombardements. Le! premières bombes au nombre d'une vingtaine tombèrent à 8 h. 1|4. A 8 h. 55 les chutes se firent plus violentes. A 9 h. 20i 9 h. 45 et 10 h. exactement, puis à 10 h. Ij2 ce fut effroyable. Tout était ébranlé et à chaque explosion le sol tremblait à plus de 25 kilomètres à la ronde. Ajoutez a cela le bruit des canons antiaériens et vous vous ferez une faible idée de la réalité. de 15 à 20 minutes chacune. Il y eut des combats aériens au dessus de la banlieue gantoise et on vit distinctement jusqu'à la frontière les feux croisés des mt-j trailleuses. - _, Dimanche soir une nouvelle et très violente attaque se produisit sur Gand. Celle-ci ne dura que de 8 h. à 8 h. 20, mais elle n'en fut pas moins chaude. Vers 10 heures du soir, ce fut dans la direction de Bruges que les explosions se firent entendre, se succèdent pour ainsi dire sans interuption. Cette attaque dura plus d'une heure. Rébellion grave au camp de Beverloo De notre correspondant : Le 2 février courant, de graves rebellions auraient eu lieu parmi les soldats allemands au camp de Beverloo. Ce jour-là, après les exercices habituels, les officiers annoncèrent aux soldats qu'ils devaient partir le lendemain pour le front occidental et voulurent les obliger à chanter des hymnes nationaux. Les soldats s'y refusèrent et protestèrent avec énergie. L'officier, furieux, ayant voulu châtier de son sabre les récalcitrants, aurait éti abattu d'un coup de feu. D'autres officiers auraient été blessés. Le soldat en révolte aurait été mis sur le champs au poteau d'exécution et le lendemain les moutons partaient pour la boucherie. Le pillage des forêts Les coupes d'arbres se poursuivent dans tout le pays. Les magnifiques bois situés entre Namur et Bruxelles disparaissent successivement. Les Allemands recherchent surtout les chênes, qui sont envoyés en Allemagne. La Campine est rasée de ses sapins et apparaît comme une plaine sans fin immensément triste. Les transports par bateaux Le mouvement des bateaux sur la Meuse et la Sambre est très intense. On transporte d'énormes quantités de pierres bleues concassées des carrières de Sprimont et environs, ainsi que du ciment. Ces bateaux se dirigent vers le front occidental. Nombreux sont les bateaux, surtout les bélandres en bois, qui se trouvent dans les bassins, complètement démantibulés par suite du manque d'entretien. A Schooten, près d'Anvers, se trouvent pour des centaines de milliers de francs de bélandres désarmées. Personne ne peut y toucher. «G® A BRUXELLES La solidarité On a fait le compte du total des sommes récoltées jusqu'à présent par les diverses œuvres de secours de Bruxelles seul. Et l'on arrive à plus de 14 millions de francs. N'est-ce pas magnifique ? A ANVERS On instruit deux affaires de vol de sucre au préjudice du Comité national. Dans un cas il s'agit de 15000 kgs(!) valant 82500 frs. dans I autre de 2066 kgs. La mortalité Durant la 2e semaine de 1918, il y a eu à Anvers 34 naissances contre 93 décès. Parmi les décès, 13 ont été occasionnés par des maladies contagieuses dont 12 de tu- » : A SAINT-GILLES ! La commune a décidé l'acquisition de nouveaux immeubles rue de Lausanne pour une somme supérieure à 100.000 frs., ceci pour y établir une annexe de l'école Mori-; char, pour aggrandir l'école primaire VI et pour établir de nouveaux bâtiments scolaire. Le coût sera liquidé après la guerre. A HASSELT Plusieurs vols ont eu lieu au détriment dit Comité de ravitaillement. Un tonneau de saindoux a disparu, un sac de "véritable,, café a été changé contre un succédané, des boîtes de lait condensé se sont volatilisées. , Tout cela représente une forte somme par le temps qui court. On se plaint de la sur» veillance insuffisante, cause première de ces malheurs de la population. La Rapine Allemande ROME. — Du bureau de la Presse : Des renseignements provenant desdéposi» tions faites par des militaires ennemis confirment les actes de vandalisme et de violente brutalité commis par les Allemand» dans les zones d'occupation sur le front italien. Après l'avance faite sur notre territoire, les officiers allemands permirent aux troupes d accaparer tous les objets et produits qui pouvaient être de quelque utilité. La conséquence fut que des actes de vandalisme de la-pire espèce ont été commis. A LJdine^ oùjes magasins ont été cgm« pïéfctnent pures, tout le matériel d'une " fabrique de pianos a été détruit pareequ'une après-midi les soldats exités par le vin enfoncèrent les portes du magasin où se trouvaient les instruments et les fracassèrent à coups de pieds. Non seulement les soldats, mais aussi les officiers volèrent tout' ce qui était possible en fait de denrées alimentaires qu'ils envoyèrent en grande partie chez eux. Entre Allemands et Bosniaques éclata un conflit causé par avidité de rapine. Les Allemands eurent 14 morts et les Bosniaques 3. Par suite de ce fait Udine fut partagée en deux secteurs : l'un allemand e* l'autre autrichien. A Pola aussi et à Cattaro il s'est produit des conflits sanglants entre marins allemands et autrichiens. , A Desico on a tué deux commerçants, mari et femme, qui ne voulaient pas se laisser voler. On a dépouillé des femmes et des enfants pour envoyer leurs vêtements en Allemagne La localité de Trigesimo a été complètement dévalisée par les troupes de passage. Même les cloches ont été réquisitionnées, et le cuir et les métaux ont été spécialement l'objet d'une chasse acharnée. Les vivres que les troupes occupantes n'ont pas pu emporter ont été détruits par les soldats allemands. Les prisoniers italiens sont employé» dans les pays occupés, à réparer les routes et les-ponts. Le pont de Romanzaccio a été entièrement refait par les prisonniers. Ceux-ci vivent très mal et on en a vu dépecer des chevaux mourants le long de la route pour se nourrir. De la province d'Udine on a transporté au camp de concentration de Katzenau beaucoup de jeunes gens ainsi que des personnes d'âge plutôt avancé. Malgré ces faits et gestes, la presse ennemie attribue les méfaits de ses propres soldats aux populations et aux soldats italiens.Des documents tombés dans les mains des Italiens révèlent que l'ennemi a organisé officiellemeut le pillage du territoire envahi ; tout est pris et tout est exporté. L'ordre de réquisition trouvé sur un officier fait prisonnier prescrit de réquisitionner les appareils de chauffage, les marmites et casseroles, les sacs, les tonnaux, les pompes d'incendie^ le verre, 1? savon, les chandelles, les allumettes, le suif, les graisses, l'huile, les machines pour tailleurs et cordonniers, le papier, la corde, le pétrole, la benzine, les matelas, les clous, les outils de travail, etc., même les cloches ont été toutes réquisitionnées. Les populations doivent subir passivement ces spoliations sou# la jurveillance continuelle Ar* l'otiru»mi

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