Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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09 februari 1918
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s.n. 1918, 09 Februari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn31q7k/
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4e Année N. 168. Directeur-Fondateur : François Olyff. Samedi 8 Févr. 1918. Les Nouvelles Journal belge fonde a Maestricht en août 1914 ABONNE MENTS : i Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction : La Haye Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Lettres do Hâvre La Belgique au Hâvre De notre correspondant particulier: Le Havre, 28 janvier. Le quatorzième ministère belge — car le * Ministère de la Reconstitution Nationale „ qui vient d'être créé, a porté à quatorze le toombre de nos ministères ! — est définitivement constitué. Il est essentiellement un ministère de " dosent ,„ c'est-à-dire d'universitaires. m. Dejace, le distingué professeur de droit naturel à l'Université de Liège, en devient le secrétaire général. Et, à ses côté, mm. Cor-blau, Dupriez, et vander Essen, professeurs à Louvain, De Visscher, professeur àOand. en Reviennent les grands manitous ; tandis que Mm. Bourquin, professeur à l'Université Libre ét de Brouckère, professeur à l'Université Nouvelle de Bruxelles, figurent parmi les rmseillers qui seront immédiatement appelés fournir des avis au nouveau ministre. Quant au programme du ministère,il est encore assez mal défini,_et, si l'on ne veut qu'il |l* tombe dans une ornière fatale et ne vienne augmenter l'incohérence existante et qui fait que tant de questions dépendent à la fois de quatre ou cinq ministères, il faudra prendre des mesures de délimitation immédiates quant j|Ui programme et à l'action du nouveau-né au firmament ministériel ! Déjà, à s'en tenir aux règles qui viennent d'être fixées, une direction ^du Ravitaillement être créée au sein de ce département. Or, je ravitaillement, à l'heure présente, dépend à la fois des ministres des Finances, de l'Intérieur et de l'Intendance, de la Marine, sans te-plr compte de M. Maes, député, qui est le dictateur aux vivres pour les parties de la Belgique neîî cccupce !... *—- Aussi, croyons nous, que le premier travail çies commissions auxquelles MM. de Brouc-Jjère et Bourquin vont être appelés à participer, consistera tout d'abord en la recherche 0es mesures à prendre en vue de coordonner Je travail ministériel et faire, précisément, que 0ans l'avenir — et ce sera une besogne aussi Utile pour le futur temps de paix que pour factuel temps de guerre — les attributions de chaque département soient nettement délimitées, et que la solution d'une question ne puisse dépendre successivement de trois ou Quatre ministres ou administrations — quand te n'est pas de cinq I Puis, cette commission examinerait les mesures proposées par les diverses commissions constituées depuis le début du séjour du .Gouvernement à Sainte-Adresse, et en dresserait îe tableau. Des commissions nombreuses ontjjni effet, été créées dans la plupart des ministères. Nombre d'entre elles ont travaillé, et excellemment il faut le dire. Leurs propositions sont élaborées. Mais quelles ont été les suites données à ces projets ? C'est ce que la commission du houveau ministère s'attachera ensuite à rechercher, dressant en quelque sorte un tableau des projets et de leur mie à exécution.Cela fait, il serait possible aux commissions ministérielles de se mettre à leur tour à la tâche. Déjà, une première commission, celle de la Guerre et des Affaires Extérieures, qui jus" qu'ici avait délibiré sous la présidence du Roi aux Moêres, a tenu séance à Ste Adresse il y a quelques jours. La question de la situation de l'année et de l'appel éventuel des 5e et 6e catégories des Classes de milice a-été envisagée. Evidemment, nos réserves d'alimentation de l'armée sont relativement nourries et il va falloir songer à remplir les vides qui se sont (Sréés dans nos camps d'instruction. Ceux qui font partie de ces catégories sont Jçs hommes mariés de 30 à 40 ans. Quantité d'entre eux ont obtenu des sursis d'appel et le trouvent attelés — il y en a bien près de quinze mille — à des besognes qualifiées " indispensables „ dans des organisations qui travaillent pour la défense des Alliés. D'autres, une dizaine de mille, sans sursis Ïïux-ci, sont occupés dans les mêmes coudions.Mais la plupart d'entre eux, qu'ils soient en jurais ou non, ont leur famille avec eux ; nombreux sont ceux qui, en France ou en Angle-JW* ont réussi à la faire arriver de Hollande •H de Belgique 1 Cette situation a attiré l'attention du Gou vernement sur la condition des femmes et des enfants de nos soldats et de nos futurs soldats. La France vient de porter à 3 fr. l'indemnité journalière du combattant. Cette indemnité est chez nous de 1 franc seulement. II a été admis — et le ministre de la guerre a spécialement insisté sur ce point — que l'indemnité de combat serait portée à 3 francs et qu'une caisse d'assurance serait créée, pareille à celle qui existe pour le soldat français qui constituera pour les nôtres, pour le jour du retour au pays, un assez sérieux péeule. D'autre part, la France vient de porter à fr. 1.50 l'indemnité journalière de la femme du soldat, et à 75 Centimes celle de l'enfant. Il en sera bientôt de même pour les nôtres. L'indemnité de marche de l'officier sera également revisée, supérieure pour l'officier au combat et suffisante pour tous les autres, dont l'indemnité s'était trouvée réduite... au moment précisément où le prix de la vie devenait de plus en plus inabordable! Lorsque ces diverses mesures, sur lesquelles le Ministre de la Guerre fera des propositions précises au prochain conseil qui aura lieu dans la première quinzaine de février, seront en ordre, on s'occupera de l'appel des catégories 5 et 7. L'appel des hommes de la classe de 19 a été décidé en principe et sous peu nos jeunes gens de 18 ans seront incorporés. Une nouvelle qui vous intéressera certes, à moins ce qui est fort probable qu'elle ne soit déjà arrivée à La Haye au montent où la présente vous parviendra : M. Camille Huysmans désavoue la rédaction du " Socia-Ihîc IJelge „ qui, pendant 'son séjour en Suède, a outrepassé en tout les droits qui lui avaient été donnés et s'est livrée à des polémiques dont le secrétaire de l'Internationale se déclare nettement l'adversaire. C'est à la suite de ces faits que les rédacteurs du " Socialiste Belge „ ont adressé leur démission à M. Camille Huysmans. Puisse celui-ci trouver d'autres hommes que les métèques dont il avait cru pouvoir composer sa première rédaction ! La Sûreté Militaire va être complètement réorganisée par le département de la Guerre. A la place de l'ingénieur chimiste que, dans la hâte des premiers jours de guerre, on avait placé à la tête de ce service, dont il ignorait le premier mot, il serait question d'y mettre un magistrat instructeur connaissant son métier et auquel seraient adjoints seulement des spécialistes, tous les jeunes gens qu'on avait recrutés pour composer cette Sûreté Militaire allant rejoindre le front que la plupart d'entre-eux n'avaient jamais vu. Ce sera une excellente mesure d'autant plus justifiée qu'on a aujourd'hui la certitude que des agents allemands essaient de travailler nos braves " jass „ et de semer parmi eux des germes de défaitisme. Le projet de budget des Colonies pour 1918 atteste les résultats magnifiques de ces dernières années. Tandis que le budget pour 1917 se soldait par un ^déficit de 16 millions, celui-ci se boucle par une différence de sept millions en mali et on aurait pu réduire celui-ci à trois ou quatre millions en serrant les chiffres. Il n'y a plus un Belge aujourd'hui qui voudrait songer à abandonner la colonie, parce que chacun sait qu'au lendemain de la guerre, elle donnera à la mère-patrie une série de produits qui lui seront indispensables, depuis l'or qui augmentera l'encaisse de notre Banque Mationale (la mine de Kilo donnera cette année un bénéfice de 16 millions contre 11 l'an dernier), jusqu'au café, au cacao, aux huiles, au coton, au cuivre, à l'étain, au diamant et à tant d'autres produits pour lesquels jusqu'ici nous étions tributaires d'autres pays et que nous né devrons plus qu'à notre colonie. Et qui donc penserait encore à l'abandon de ce Congo qui aura permis à la Belgique occupée, meurtrie, sous le joug, d'aller prendre à ses bourreaux un territoire six fois aussi grand que la Belgique entière et de jouer dans cette guerre le rôle d'une puissance digne de ce nom I Non! Les boches nt l'auront pas notre Congo 1 * VENI. LES NOUVELLES DU JOUI — Attaques réussies des Britanniques à t'E. d'Armentières et au S. E. de Quéant. Actions de reconnaissances assez vives en Champagne et en Alsace. — Du 26 janv. au 6 fév. les Italiens et les Alliés ont abattu, sur les fronts d'Italie seuls» 56 avions ennemis. * — Les maximalistes annoncent de Petro-grade que leurs troupes en Finlande auraient emprisonné l'état-major des troupes finlandaises fidèles. —Les Polonais nationalistes veulent réorganiser l'ancien royaume de Pologne et comme ils ont conservé de leur ancienne organisation l'esprit de discipline, ils battent les troupes maximalistes, comme ils veulent. Ils ont occupé Rogatchef. Le gouvernement maxi-nlaliste qui décidément n'appuie son pouvoir que sur la brutalité — comme les Boches — leur a envoyé un ultimatum. — Kaledine et Alexief seraient en désaccord. Alexief aurait levé dans le Donetz une armée de 30,000 hommes pour marcher contre les maximalistes. — Le général Broussilof aurait été fait prisonnier à Moscou sur l'ordre des soviets. — Un grand navire américain le " Tus-cania „ transportant 2,397 officiers et soldats en France, a été torpillé près de la côte d'Irlande. Il y a 210 morts. — La réforme électorale est votée en Angleterre avec essai de représentation proportionnelle et vote féminin. Six millions de suffragettes vont voir leur rêve se réaliser. Puissent-elles n'avoir point de désillusion 1 — Les Turcs ont été battus convenable-meni le 26 janvier par les Arabes. Ils ont perdu 400 morts, 300 prisonniers, 2 canons, 18 mitrailleuses et un nombreux matériel. — Le général Léman a été reçu par le président Poincaré. Il est attendu par le roi d'Espagne. Ainsi, toutes les plus hautes têtes s'inclinent devant l'héroïsme belge. Choses d'Allemagne î que disait un faux bègue qui n'a pas les yeux dans la poche et dont Sa langue est bien pendue... Un évadé d'Allemagne m'a parlé de ce iys. Il m'a confirmé les mauvais traitements te subissent les nôtres dans les camps. Je : rééditerai pas ces détails, révoltants mais is neufs. Tout au plus noterai-je un ou :ux détails, encore inédits je crois. Pour un refus ^e travail, lui et des cama-des, un jour, furent mis dans des fours une température élevée mais non meur-ière. Quand ils eurent subi ce bain turc :ndant environ dix minutes et qu'ils furent mverts d'une abondante transpiration que ur état de faiblesse avait facilitée, on s retira des fours et on les plaça, " en ileçon „, dans un courant d'air ! Plusieurs en sont morts. Mon interlocu-ur y a pris une bronchite dont il n'espère us se guérir. Anglais d'origine, venu d'Amérique au immencement de la guerre, il parlait uni-lement l'anglais au début de sa captivité ais il a eu l'occasion d'apprendre un peu : russe, assez bien d'allemand et parfaite-ent le français. Cette dernière langue est lie qui sert de truchement entre les pri-nniers de différentes nationalités, c'est la us répandue dans les camps d'Allemagne, s tours de Babel. Mon informateur eut la chance d'appro-ler quelquefois le général Léman peu avant n évacuation vers la suisse. Le héros de ége était souffrant, atteint de diabète et devenait urgent qu'il allât se soumettre un régime meilleur. Mais son moral était perbe et il servait de père et de conseiller foule de jeunes officiers français, anglais belges internés avec lui. Tous l'admiraient le respectaient. Du reste tous les officiers :lges prisonniers font bonne impression en ptivité. Leur bonne humeur est inaltéra-e et l'évadé en parle avec une admiration une émotion communicative. — Ils chantaient toujours, dit-il, après > pires voyages en wagons à bestiaux, rès les mises au cachot, après de maigres pas, après de mauvaise» nouvelles. " On i aura,, disaient-ils, et ils faisaient des ssages! Quel beau moral, quels hommes I les ai toujours enviés. Hélas ils sont restés là-bas alors que j'ai i fuir!..» t (Suite en 3e page.) Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) En vue de prochaines saisies Les Allemands affichent : AVIS Le 15 février 1918 aura lieu, par suite de la écision du Gouvernement Général, et par les >ins des autorités communales, un recense-îent des chevaux, mulets, bestiaux, porcs, îoutons, chèvres, volailles et lapins. Il est attiré l'attention sur le fait que ce re-ensement ne sert pas & des buts militaires et articulièrement pas pour la réquisition. Cette mesure est prise uniquement en vue e procurer de la nourriture à ces animaux. Anvers, le 15 janvier 1918. Kaiserliche Kommandantur I V Kontreadmiral Nous comprenons très bien ce que cela eut dire. Il faut évidemment nourrir les bêtes our les conserver en vie jusqu'au moment où :s Allemands en auront besoin. A BRÛXEILES Le Théâtre des Galeries, dirigé par Angèle fan Loo, fait une réclame à tout casser. On joue l'opéra avec comme baryton notamment José Danse et Henri Necker, comme énors Anceau et Triki et l'opérette avec la lirectrice et* Ambreville. On va y créer 'Messaline,, d'Isidore de Lara. — Un tram électrique ayant tamponné m camion rue de la Loi, le conducteur du ombereau précédent le premier, un sieur S. été tué. On ne parvient pas à s'expliquer e singulier accident. On enquête. — Un gosse de 4 ans (quatre I) avait été rouvé rue des Palais et placé à l'asile des infants assistés, rue du Marais. On vient de lécouvrir que ce mioche est de Vilvorde; l était parti de chez ses parents et avait ongé le canal de Willebroeck jusque Bru-elles. En voilà un futur " routier „ ! — La Ville de Bruxelles a passé com-nande des statues destinées à la décoration xtérieure de l'église Notre-Dame, au Sablon. L'homogénéité de l'ensemble des œuvres, era, espère-t-on, obtenue grâce à la colla-•oration des statuaires Desenfans et De Groot esquels ont la direction du travail qui a été ûnfié à dix-sept sculpteurs. M. Desenfans s'occupe des figures des açades méridionale et septentrionale, dont exécution est actuellement en train dans es ateliers des sculpteurs Canneel, Mexcré, Vitterwulghe, Gysen, Theunis, Geleyn, Stof-yn, Van Hamme et Vandekerckhove, pen-lant que les sculpteurs Marin, De Rudder„ îrandmoulin, Vandevoorde, Huygelen et l'Aveloose exécutent les œuvres destinées la façade principale sous la direction de 4. De Groot. L'ensemble du travail comporte trente-leux statues. a forest Le Conseil communal de Forest s'est éuni jeudi après-midi sous la présidence e M. Denis, bourgmestre. Le Conseil écide d'acquérir deux terrains situés ave- ue du Pont de Luttre et rue Félix Wae- elaer, appartenant à la commune d'Ander- ;cht, en vue de l'établissement d'un égout ollecteur et d'une nouvelle voie publique ; iroroge l'entreprise du pavage pour un an. n admettant l'augmentation de tarif de p. c. demandée par le concessionnaire ; iroroge également l'entreprise de la ferme es boues après diverses observations de 1. Hannecart; renouvelle le règlement-taxe ur les établissements industriels et com- lerciaux, les centimes additionnels à la ontribution foncière et au droit de patente, ux taxes créées par les lois des 1er et septembre 1913 et au droit de patente irogressif établi par arrêté du gouverneur ;énéral en Belgique le 18 mai 1916. On adopte ensuite à l'unanimité un era- irunt de 750,000 francs à conclure avec s Crédit Communal pour faire face aux esoins extraordinaires occasionnés par la uerre pendant le 1er trimestre 1918, ainsi u'un emprunt pour la constitution d'un snds de réserve destiné à l'alimentation 1-1 /Y LICrUCr Aux Assises La Cour a à juger les affaires suivantes: .undi 3 février et les deux jours suivants, ffare Gozin (crime de la rue des Muguets) ; :udi 7 février et les deux jours suivants, ffaire Berg et Cambresy (crime de la rue e la Sirène); lundi et mardi 11 et 12 fé-rier, affaire Paulus et autres (acte de bafl-itisme commis dans l'arrondissement de luy) ; mercredi 13 février, affaire Taillard icte de banditisme commis à Ampsin chez : fermier Hella.) A Flémalle On a retrouvé un quatrième cadavre 1 i suite de la catastrophe en Meuse. C'est elui de Louis Claes, 18 ans, demeurant ue Aripette, à Jemeppe. Un recensement définitif fixe le nombre des victimes à 39 A VISE Pour la reconstruction Les uns, s'inspirant des traditions du >assé, voudraient reconstruire la petite ville elle qu'elle était en 1914. D'autres, plut itilitairement modernes, objectent qu'il faut enir compte des exigences de l'époque. D'autre part, M. l'architecte Remouchamps, 'architecte provincial, est partisan de la econstructîon d'une petite ville modern-tyle dans l'aménagement de laquelle ii >révoit une station de cure, un bassin de >atelage, des entrepôts, des marchés, etc. Les plans de M. Remouchamps seront irochainement exposés et soumis à l'appro->ation publique. La muselière Voici la réponse que la brute de la rue de a Science fit adresser au* sénateurs -et dé-»utés de Bruxelles signataires de la belle prestation reproduite dans notre numéro 136. I s'agit de la protestation de nos parlemen-aires, contre la séparation administrative, " Bruxelles le 7 octobre 1917. " Le directeur de la Chancellerie, près le gouvernement général en Belgique. „ Je me permets de faire savoir ce qui suit l Votre Excellence : „ M. le gouverneur général n'est pas dis->osé à prendre en considération la requête du 8 octobre de cette année. „ Il m'a chargé de la retourner aux signa-aires et de leur faire connaître ce qui suit: „ M. le Gouverneur général refuse de )rendre en considération pareille protestation lussi peu convenante par sa forme que par ion contenu, émanant de personnes privées ju'i, vis-à-vis du Gouvernement allemand se îésignent à tort comme les représentants légaux du peuple belge. M. le Gouverneur gé-îéral voit dans la pétition une simple mani-estation politique au sujet de l'inutilité de aquelle les signataires devraient avoir con-laissance de prime abord. „ Pour le surplus, M. le Gouverneur général se réserve de faire porter aux requérants a responsabilité personnelle de leur attitude. „ Par ordre. „ Notre excellente consœur, l' " Ame Belge „ l laquelle nous empruntons cette épitre re-narque fort à propos : " On ne saurait afficher un dédain plus net ' à l'égard des représentants légaux du peuple 'belge. Le gouverneur entend ignorer les pou-' voirs belges ; il n'est pas un de nos compa-1 triotes qui ne voudra répondre à ce soufflet 1 en résistant encore avec plus d'énergie et de 'ténacité -que jamais aux ordres que nous ' donnent tous les gardes-chiourme de Sa ' Majesté prussienne. Vous dédaignez nos ' chefs, Monsieur le Gouverneur général ; sa-' chez que votre dédain ne sera jamais à la ( Uoiifoiir rlo monrie pf Ho nntfp haifip Je me rends le témoignage de l'avoir jit le premier jour : il est impossible je s'arrêter en chemin.... Cette guerre l'est pas seulement une guerre d'ar-nées, c'est une guerre de nations II aut que notre nation s'y jette toute !... ^ous, malheureux civils, soyons sol* jats à notre manière. Les Alliés joivent à l'Europe entière st se doivent i eux-mêmes de poursuivra la guerre ibératrice jusqu'à l'étouffement complet les aspirations pangermanistos. Anolnlû FRANCE.

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