Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 16 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47jc0n/
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4e Année — N° 295-296 Bédaotion â AdmiRistraiion Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Wilhelminasingel 27 FF?ANÇOIS%GLYFF Directeur - Fondateur sffis®'as!aiiaH!^«a^iB5îa!ifflÇsai®aeas Les Nouvelles eastfiaaai sMaaaflsr ■HaMi Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Dimanshe-Lundi 16-17 Juin 1918 & cents Se numéro ABONNEMENTS: ., , 1 fiorin par mois Hollimde:2.50fl.par3mols | Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 8 page Réclames permanentes à forfait LA COURSE A LA VICTOIRE Après la bataille de la Marne, depuis la mi-septembre jusqu'au début de novembre 1914, nous avons assisté à une série d'opérations militaires que l'on a appelées du nom caractéristique de course à la mer. Peut-être aurait-il été plus juste de les appeler la course vers Calais, puisque c'est Calais que visaient tout spécialement les Allemands, Calais qui leur eût permis de pointer leurs gros canons sur Douvres et de disputer aux Anglais la maîtrise du détroit. Les boches, il est vrai, sont arrivés à la mer mais ils n'ont pas eu Calais. Ce sont les Alliés qui ont gagné^la course. Nous pouvons appliquer cette image d'une course à toutes les entreprises de nos ennemis qui, forcés de tirer parti de leur écrasante supériorité militaire, ont frappé une série de coups dont chacun devait amener la décision en leur faveur. Course vers Paris, course vers Calais, course vers Petrograde, vers Salonique, vers Verdun, autant de courses ratées. En décembre 1916, arrivé à Bucarest, Guillaume croyait enfin avoir atteint le but et il fit sa fameuse proposition de paix. On sait comment elle fut accueillie. Les armées de Broussiloff menaçaient la Hongrie; nos victoires de la Somme étaient sur le point de disloquer le front allemand en France. Les divisions boches éreintées de multiplier leurs navettes entre l'est et l'ouest ne suffisaient plus à la tâche. Hindenburg fut appelé à leur tête avec mission de les ménager autant que possible. L'Allemagne garderait désormais la défensive sur les fronts et prendrait l'offensive sur mer. En février 1917 elle décrétait la guerre sous-marine renforcée. Une nouvelle cours commençait. L'Allemagne parviendrait-elle à détruire plus de vaisseaux que les chantiers de l'Entente n'en pouvaient construire ? Ses sous-marins réduiraient-ils l'Angleterre à merci avant que les armées allemandes ne fussent écrasées entre le marteau franco-britannique et l'enclume russe? Elle en fut tellement convaincue que, d'un coeur léger, elle risqua le conflit avec les Etats-Unis. Assurément les sous-marins causèrent un mal terrible, mais il devenait certain que nous gagnions la course, jamais la situation de l'Allemagne ne fut aussi précaire. Le Reichstag, sous le coup d'un véritable affolement comme il nous a été révélé depuis, vota sa résolution de paix. C'est à ce moment critique où nous étions à deux doigts de là victoire, que l'abominable trahison "de la Russie remit tout en question. Une nouvelle course commençait. L'Amérique, traitée tout d'abord en quantité négligeable, achevait ses préparatifs. Encore quelques mois et les puissantes armées du nouveau monde allaient prendre à nos côtés la place qui avait été abandonnée par les Russes, il fallait prévenir leur arrivée, que les sous-marins étaient décidément incapables d'empêcher, par une série d'attaques massales qui eussent écrasé le front franco-anglais. Hindenburg et Ludendorff reprenaient l'offensive militaire interrompue depuis Verdun. C'est sous l'angle de ces; considérations que nous devons envisager la grande bataille de l'Ile de France qui tient nos esprits en suspens. Nous assistons à la troisième phase de la formidable offensive allemande. Du 21 au 29 mars eile a cherché, vers Amiens, le point de soudure de l'armée française et de l'armée britannique. Arrêtée par le général Fayolle, elle a cherché une issue ' vers Calais du 9 avril au début de mai. Elle se brisa finalement devant les divisions du général Marigin à Locre et Voormezeele. Le 27 mai, nous la voyons se diriger sur l'Aisne, forcer le passage de la Vesle et, se couvrant de la Marne, faire front dans la direction de Paris. " Les divisions françaises dont l'intervention avait rétabli le front britannique ne pouvaient se trouver sur le Chemin des Dames, a déclaré M. Stein, le ministre de la guerre allemand. Nous avons passé „. En effet. Mais c'est ici que nous admirons la sagesse du général Foch qui n'a employé à parer les coups de l'ennemi en Picardie et en Flandre qu'un strict minimum de ses troupes de réserves. Il para également le coup porté en Champagne. Les Allemands qui ont étendu leur frçnt d'attaque vers l'ouest jusqu'à Montdidier, se butent partout à une barrière de feu et 'd'acier. Ils ne passeront pas. Ainsi ils ont repris leur course trois fois. Trois fois ils ont été arrêtés. Certes, ils ont fait du chemin. Qu'ils s'y repren-• nent une quatrième, une cinquième et même une sixième fois, et ils feront du chemin encore. Mais ne perdons pas de vue qu'il ne s'agit pas d'une question de distance mais d'une question de temps. Il s'agit de tenir, non pas coûte que Coûte sur une ligne déterminée, mais il s'agit de tenir encore pendant quatre mois. Dans quatre mois les Américains auront débarqué en France un million cinq cent mille hommes dont la moitié déjà, à cette époque, se trouveront au front. Encore une fois nous aurons gagné la course, la course à la victoire. Sans doute nous aurons encore à vivre beaucoup de ces heures cruelles dont parlait M. Clemenceau dans son récent discours à la Chambre française. Nous connaîtrons encore l'angoisse et nous nous demanderons souvent : mais que fait donc Foch ? Foch veille. En stratégie le moment importe autant que le lieu. Foch saura bien où il doit frapper quand il aura les moyens, à son tour, de frapper fort. Et nous pouvons l'aider, à l'arrière dans cette période de crise qui nous sépare encore des revanches certaines, en cultivant ces deux vertus : la confiance et .la patience. * * * WBi . NOS ECHOS Un mot de M. Clemenceau * Le BuHetin religieux de la Rochelle aunonce que l'abbé Laurent, en religion le Père Martin, capucin, aumônier du 123e d'infanterie, a été fait chevalier de la Légion d'honneur.,; et rapporte à cette occasion ce trafedu président du conseil : " C'est M;M&tëmenceau, ministre de la guerre, qâp& jluiLmême épinglé la croix des bravçê /gur-j la poitrine de notre compatriote, pt èo&ime avec M. Clemenceau l'humour ne'pôfti jamais ses droits, il a eu ce j^|i mot?'': " Mon père, je n'ai point " l'honneur d'être capucin ; néanmoins, " ce que j^ /ous apporte, je suis sûr " que vous" ^accepterez de ma maîn, car " c'est une croix, et c'est la France qui " vous- l'offre'. „• Âu gouvernement beige Du Temps : M. Cooreman, député catholique de Qand, est une des personnalités les plus sympathiques du parti catholique. Il a été ministre du travail, président de la Chambre des députés, et a qualité de ministre d'Etat. C'est un esprit modéré et conciliant. M. Cooreman jouit d'une très grande autorité personnelle dans tous les milieux politiques belges et il semblait tout naturellement désigné pour occuper, dans les circonstances actuelles, le poste de chef d'un cabinet de caractère national, où catholiques, libéraux et socialistes collaborent activement. L'eenheidgsigaar On fumera bientôt en Hollande un "een-heidssigaar „ dû à l'initiative du gouvernement.Celui-ci s'est entendu avec les fabricants qui confectionneront un cigare d'un type unique, qu'il vendront aux détaillants de fl. 38 à 40 le mille. Ce prix est inférieur au prix de revient, mais les fabricants obtiendront des permis d'exportations, de manière à compenser cette perte par leurs bénéfices sur l'étranger. Les détaillants vendront le cigare au prix de 5 cents. Pour empêcher qu'il ne deviennent l'objet d'un commerce d'accaparement, tout transport de plus de cent cigares sera interdit. Le cigare du Gouvernement sera fait de tabac de Java entièrement pur, sans côtes ni substituts quelconques. On dit qu'il se vendra monté sur un petit fume-cigare en bois, qui permettra de le fumer jusqu'au bout. f Rendons à César... | Le Petit Paiisien du 5 juinj publie, /jumelés, les portraits des deux chefs du | cabinet belge : l'ancien M. de Broque-| ville et le nouveau M. Cooreman. Seùle-I ment — ô horreur! — au lieu de la tête 1 sympathique de M. Gérard Cooreman, a c'est celle, typique... et narquoise, de M. IGeorges Helleputte que le journal publie. «Quel dommage pour l'ami de Van Cau-|velaert que son désir ainsi réalisé ne soit pas la vraie réalité! %, Matinées mondaines La première des matinées mondaines organisées par Mme Dhayrmond au Cabaret Artistique de Scheveningue et dont nous avons parlé, aura lieu samedi prochain 22 juin à 3 h. On donnera Les Petits Oiseaux, comédie en 3 actes jd'E. Labiche. La pièce sera jouée en Costumes du temps et constituera une reconstitution fort pitoresque. Nul doute que nos lecteurs ne se rendent en nombre à cette première de propagande française, qui sera donnée au surplus au profit d'oeuvres de bienfaisance. —«ma» >iBn. tw"*«nwiMiiiMii>iinM nimei ni Nouvelles du Jour — Journée calme. Les trois communiqués de Paris, Londres et Berlin d'hier soir sont d'accord sur ce point. Les Français ont pris aux Allemands dans leur contre-attaque du 11 juin, selon les derniers avis, 19 canons au lieu de 10, dont 11 lourds, 40 mitrailleuses et plus de 1,400 prisonniers. Les Français ont fait quelque» prisonniers hier dans le secteur de Bailleul. — Les aviateurs britanniques ont versé 18 tonnes de projectiles sur Zeebrugge et les docks de Bruges et d'Ostende. Des incendies furent aperçus à Bruges aux ateliers de La Brugeoise, dans les bassins de la marine et à la gare aux marchandises.— Les troupes américaines ont réalisé de nouveaux progrès dans le bois de Belleau en capturant des prisonniers et du matériel. — Le général Guillaumat, qui avait remplacé Sarrail en Macédoine, est nommé gouverneur de Paris en remplacement de Dubail. — Les Autrichiens ont voulu attaquer dans le Tonale les positions italiennes de la Cima Cadi et du Cortone del Monti-cello. Ils ont été complètement repoussès avec de lourdes pertes. — Le traité de paix, préliminaire entre l'Ukraine et la Grande Russie est signé.— Le gouvernement du Don se propose de lancer un emprunt à lot de 10 millions de roubles pour se faire des fonds et de négocier en outre un emprunt de 100 millions de roubles à l'étranger. — On annonce que la révolte des cosaques contre les soviets dans le territoire du Don se développe rapidement. Les troupes de Krasnof approchent de Zaryzin. — La femme de l'ancien gouverneur allemand dans l'Est africain, Mme Schnee, d'origine anglaise, ayant publié dans un journal allemand des accusations de prétendues atrouiSs' Commises par les Beiges en Afrique, notre ministre des Colonies, M. Renkin publie le procès-verbal d'un interrogatoire judiciaire subi par cette femme avant son départ d'Afrique au sujet des mêmes accusations trouvées dans son journal et sur des feuillets de papiers découverts entre les semelles de ses souliers. Elle déclara alors elle-même qu'elle ne visait que des faits qu'elle connaissait seulement par ouï-dire et qu'elle n'&vait jamais eu personnellement à se plaindre des Belges. ■mi wni'ii i n—■ KranigaiBMiii Pournoslnternés Les Nouvelles de l'Agence internationale des Prisonniers de guerre, de Genève, publient la note suivante que nous reproduisons à titre documentaire : Internes en Hollande. — En date du 6 mai le Comité International ayant été saisi de nombreuses plaintes au sujet du régime alimentaire des Belges internés en Hollande a transmis à la Croix-Rouge néerlandaise une demande de renseignements. Le 27 mai, le Directeur du Bureau d'information de la Croix-Rouge à la Haye répond que d'après renseignements fournis par les autorités compétentes, les internés reçoivent une nouriture identique à celle de la population civile. Les plaintes adressées au Comité devaient être postérieures au 3 avril, date à laquelle une ordonnance avait été publiée qui assimilait le régime des internés à celui de la population. Avant le 3 avril, les internés auraient été mieux nourris que les civils. La ration des internés, par tête et par période de quatre semaines, comporte les quantités suivantes : Pain, 5.60 kg. ; Viande, 0 80 kg. ; Graisse et Saindoux, 0.35 kg. ; Pommes de terre, 13.00 kg. ; Légumes à cosses, 0.50 kg. ; Fromage maigre, 0.28 ; Café, 0.196 kg. ; Farine d'avoine, 0.07 kg. ; Savon, 0.14' kg. Comme supplément, on peut en outre donner par homme et par semaine 0.5 kg. de fromage gras, et on peut acheter par homme et par jour : a) 1 oeuf ou 2 harengs, ou autres poissons, au prix maximum de fr. 0.15 et b) 0.23 kg. de margarine, ainsi que du lait, du sucre, des légumes, du sel, du poivre, de la moutarde et d'autres condiments, pour une somme maximum de fr. 0.15. Circulaire officiellle du 26 avril 1918). Il est à *11 marquer que ce régime ne s'applique qu'aux internés dans les camps, qui ne travaillent pas. Ceux employés par exemple dans les jardins potagers attenants aux camps, reçoivent une double ration de pain. Journée calme Combats loca£« s&is* le front de 8'jysetie — iUssiels aériens sasr Brages et Zeel3rugsç§e — Les Italiens repoussent plusieurs attaques dans Se Yon®le — L© traité entre S'Ukraîne et Sa Haassjie est signé — La voit© des tSesaegases se dé^eSoppe — ftl. Se minisite Kessksas met à néant des accusations de la fssiiime du gouverneur de 8*Est africain * -• PARIS, 14. — Havas officiel de 2 h. : On ne signale que de faibles opérations exécutées au cours de la nuit. Nous avons fait plusieurs attaques réussies sur les lignes allemandes au N. de Grive fines dans la région de Courcelles où nous avons capturés 30 prisonniers. Nous avons fait quelques progrès près de la ferme de Loge. Une attaque allemande dans la région d'A u t h e u i 1 a complètement échoué. Les combats d'artillerie ont continué avec intensité la nuit entre le bois de Villers-Cotterets et Château-Thierry.Dans la région de Bussières, à l'E. de Reims et en C h a m p a g ne, nos patrouilles ont fait des prisonniers. C'est 19 canons dont 11 lourds et 40 mitrailleuses que les Français ont capturés le 11 avril PARIS, 14. — Reuter officiel il h. soir: Activité VTartillerie assez vive au bois de Hangard, au S. de l'Aisne et entre Villers-Cotterets et Château-Thierry. Au matériel que nous avons pris aux Allemands le 11 juin et que nous avons déjà relevé, il faut ajouter 9 canons dont 7 lourds et 40 mitrailleuses. Ailleurs, journée calme. Succès anglais LONDRES, 14. — Reuter officiel du matin : Pendant la nuit, nos troupes ont exécuté avec succès des raids aux environs de Neuville Vitasse, Givenchy et La Bassée. Combats de patrouilles à notre avantage au S.-O. de Gavrelles et au N.-O. de Mer ville. Nous avons fait plusieurs prisonniers et pris 2 mitrailleuses. Ce matin, à l'aube, nous avons complètement repsussé l'attaque d'un fort détachement ennemi sur un de nos nouveaux postes au S.-O. de Mer ris, et fait quelques prisonniers. L'artillerie ennemie a été vive dans le secteur de Villers-Bretonneux et la vallée de la Scarpe. Les Français font quelques prisonniers au N. de Bailleul LONDRES, 14. — Reuter officiel du soir : Dans le secteur au N. de Bailleul, les patrouilles françaises ont fait la nuit quelques prisonniers. Ailleurs, rien à signaler. Les Américains repoussent de nouvelles attaques et exécutent des raids aériens en Allemagne WASHINCTON, 13. — Reuter officiel américain : Hier midi nos troupes se sont rendu maîtres des dernières positions 'allemandes dans le bois de Belleau au N, O. de Château-Thierry, où nous avons pris 30 hommes et un grand nombre de mitrailleuses et mortiers de tranchées sans compter ceux capturés la veille. Ce matin très tôt l'ennemi a fait de fortes contre-attaques sur un front de 2400 mètres à la ligne Belle au-Bou-resches. Ces attaques précédées d'une formidable préparation d'artillerie et exécutées avec l'appui d'un violent feu de barrage ont totalement échoué et ont laissé nos positions intactes. Les pertes de l'ennemi sont trè» lourdes. Hier soir nos aviateurs ont bombardé avec succès la gare de Dommary et Baroncourt au N. O. de Metz*. Tous nos avions sont rentrés. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 14. — Wolff officiel : Au S. O. d'Ypres, les Français ont exécuté de violentes attaqiîes contre nos lignes entre Voormezeele et Vierstraat. Ils ont été repoussés avec des pertes sanglantes, laissant entre nos mains plus de 150 prisonniers dont plusieurs officiers. La Croix-Rouge nous transmet également un graphique des décés survenus parmi les internés depuis le mois d'août 1914 jusqu'à fin mai 1918, ainsi qu'un tableau des causes de mort, 11 en ressort qu'à aucune époque le mortalité n'a dépassé la normale. Les différentes maladies ne comprennent aucune affection résultant de dénutrition chronique. — Combats de reconnaissances près de Kemmel. Sur le reste du front, activité intermittente.Sur le champ de bataille au S. O. de Noyon, l'action d'artillerie est restée vive. L'ennemi a renouvelé ses contre-attaques infructueuses près de Courcelles et de Méry ainsi que dans les fonds de la Matz, près de la rive O. de l'Oise. Il a été repoussé avec de lourdes pertes. Des deux côtés de la route Soissons-Villers-Cotterets, nous avons pénétré dans la* forêt de Villers-Cotterets. L'armée du colonel-général von Boehm a pris depuis le 27 mai plus de 830 canons. Le nombre des bouches à feu capturées par le groupe d'armées du Kron-prinz depuis le 27 mai s'élève ainsi à 1050. Durant 1® mois .de mai, les pertes de l'aviation ennemie sur le front allemand ont comporté 23 ballons captifs et 413 avions, dont 233 sont tombés dans nos '■ lignes ; les autres ont été vus s'abattant dans les lignes ennemies. Nous avons perdu dans les combats 130 avions et 28 ballons. BERLIN, 14. — Wolff officiel du soir : Rien de neuf. Le général Guillaumat gouverneur de Paris PARIS, 14. — Reuter ; Le général Guillaumat, commandant les armées de Macédoine, est nommé gouverneur militaire de Paris, en? remplacement du général Dubail. Les aviateurs britanniques LONDRES, 14. — Reuter officiel soir : Nos aviateurs ont lancé 9 tonnes de bombes sur le port de Zeebrugge, les gares d'Armentières et Comines et sur le front ennemi. 10 avions allemands furent abattus et 2 endommagés. Un ballon ennemi a ètè incendié. Nous avons Iperdu 5 machines. La nuit, un fort brouillard a empêché les opérations. La confiance en Foch WASHINGTON, 13.— Reuter : En réponse aux déclarations du ministre allemand von Stein qui a annoncé au Reichstag que les armées alliées sont battues, M. Baker, le ministre de la guerre, a répondu : C'est l'avis de von Stein. L'avis de Foch, qui est beaucoup plus intéressant, n'est pas encore connu. La confiance que le peuple américain porte au généralissime Foch reste inébranlable. France et Etats-Unis PARIS, 14. — Havas par radio : A l'occasion de l'anniversaire de l'arrivée en France des premières troupes américaines, M. Poincarè a adressé le message suivant au président Wilson : " Je ne veux pas laisser passer cet anniversaire sans vous exprimer mon admiration pour le magnifique effort accompli depuis lors par la grande république soeur et mes vives félicitations pour les belles troupes qui commencent à donner sur les champs de bataille des exemples quotidiens de leur bravoure. Les Alliés qui ont à contenir en ce moment des forces considérables accrues par la capitulation russe vivent les heures les plus difficiles de la guerre. Mais la formation rapide de nouvelles unités américaines et l'augmentation incessante des transports maritimes nous acheminent avec certitude vers le jour ou l'équilibre sera enfin rétabli. Lorsqu'il sera rompu entre notre faveur, les armées alliées fraternellement unies prendront sur l'ennemi une revanche décisive et fonderont par leur victoire com-munç une paix qui répondra aux principes solennellement posés par vous et qui assurera, avec les garanties nécessaires le règne du droit et ia liberté des nations, La Manche en sécurité PARIS, 14. — Reuter : Une noté officieuse signale que l'activité sous-marine a beaucoup diminué dans la partie O. et la partie centrale de la Manche depuis .que la marine britannique est parvenue à bloquer les ports de Zeebrugge et d'Ostende, et depuis que les aviateurs alliés jettent constamment la panique dans ces ports. Il sem-.ble d'ailleurs que le nombre de sous-marins en action soit aussi beaucoup diminuée, ce qui s'explique par les lourdes pertes en sous-marins que l'ennemi a subies ces derniers mois.

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