Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 27 Maart. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rf5k932m5p/
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4e Année N. 214, Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois ( 6: 2.50 fl. par 3 mois -•* ' Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasmgel 27 7 ' ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4c page. Réclames permanentes à forfait' ' LA GRANDE OFFENSIVE ^ . «-• LE GRAND COUP Il est une chose aujourd'hui au moins hors de conteste :.les Allemands tentent l'effort suprême. Les masses énormes de troupes * (de matériel qu'ils ont amenées à piei iJ'œuvre et le bluff qu'ils montent avec leu Jjâbitttél'e jactance autour de leurs succès, indiquent bien que l'ennemi tente un grand coup, le plus formidable peut-être auquel il se soit attelé depuis la Marne, depuis les débuts de cette guerre sans précédents dans l'Histoire. Comme il annonçait au monde le second jour de la bataille de iVerdun la prise de la " pierre angulaire „ de la vieille forteresse française, le kaiser a proclamé, le second jour de cette nouvelle bataille de la Somme, qu* " avec la grâce de Dieu „ il avait gagné la " première partie Ûe la grande bataille de France Il nous parait que cette seconde prétention de Guillaume II n'est guère mieux fondée que la première et, sans verser dans l'optimisme béat, nous estimons qu'à examiner les faits acquis jusqu'à présent avec le jçalme et le sang-froid indispensables à un jugement sain, la situation n'est pïs de nature à justifier les vives alarmes de quelques-uns de nos amis. Tâchons de dégager des événements de ces derniers jours la leçon qu'ils comportent pour le spectateur impartial. Les Allemands ont déclanché le 21 mars yne offensive puissante sur un front de 80 kilomètres s'étendant de Monchy à La Fère en passant par Cambrai et St Quentin. Pour que ce vaste mouvement fut couronné d'un plein succès, il eût fallu que les Anglais "cèdent brusquement sur toute la ligne —-comme les Italiens à l'konzo par exemple. La brèche dès lors eût pu s'élargir vers le N. et vers le S., c'est-à-dire au N. d'Arras et au S. de La Fère, de manière à permettre au flot ennemi de déferler d'un seul bond par les plaines de la Sôjkçsc sii disloquant les armées anglaises, tandis que les forces britanniques, portugaises, belges et françaises massées aux lèvres de l'ouverture auraient été irrésistiblement débordées par la violence de l'élan et entraînées dans la "tlébacle. En ces circonstances même la par-• tie pour nous n'eût pas été perdue sans remède, mais tout le front occidental se fût trouvé en grave péril et les armées ennemies, réussissant le coup raté des troupes de von Bullow en septembre 1914, auraient dépassé Amiens et menacé à la fois Calai* ;'et Psris. Il suffit de li.e les communiqués offi-'^els allemands pour constater que c'est bien là en effet ce qu'ont voulu tenter nos 'ennemis et qu'ils sont loin de compte quant aux résultats. Libre à eux de clamer triomphalement qu'ils tiennent Péronne et Ham, Bapaume et Nesle. Ces noms même valent çn notre faveur. Car ils indiquent que l'en-ïiemi n'est point parvenu même à nous reprendre la totalité du terrain qu'il dut évacuer il y a un an. C'est dire que les assaillants ont rencontré une résistance telle qu'au lieu d'élargir leur poussée et de dévelop-'per en ampleur les résultats de leur pre-Tmier à-coup, ils se sont vu obligés au cou-traire, dès le troisième jour, de concentrer leurs forces vers le centre et de réduire leur front d'attaque pour pouvoir continuer la progression. Le succès, dans ces conditions, .continue évidemment. Mais la question change de forme, malgré l'assaillant et en dépit de sas efforts. Il ne peut plus s'agir d'anéantir nos armées et. de pratiquer la [brèche irréparable dans nos lignes, mais simplement de remporter un avantage qui, pour quelqu'important qu'il soit, ne met en . péril ni la sécurité du front occidental, le »eul front qui compte, ni la valeur des armes défensives et même offensives dont disposent~nos alliés. f Si nous considérons le butin réalisé par î les Centraux, nos conclusions acquièrent 3blus de valeur pertinente encore. 45.000 prisonniers et 600 canons capturés, ce sont évidemment des chiffres qui impressionnent à première vue. En réalité cependant, ils sont sans proportions avec l'ampleur inusitée du front de combat, l'énor-imité des effectifs engagés et surtout avec le chiffre des pertes que les assaillants ont eux-mêmes subies. Pense-t-on que les Allemands ont lancé dans la mêlée près de la moitié des forces totales dont ils disposent •ans compter de grands renforts venus d'Autriche et de Bulgarie, et qu'ils ont mis en 'àction des milliers de bouches à feu de [tous calibres? Les correspondants du front évaluent à plus de 200.000 le nombr&des hommes que les Allemands ont dès à présent hors de combat et ils ajoutent que de terribles ravages ont été occasionnés à leur artillerie. 11 est évident que l'offensive ne pourra pas continuer longtemps à pareils frais. Elle ne tardera pas à subir un temps d'arrêt. Les Anglais dès lors, rejetés sur la Somme ou même au-delà, dans les positions qu'ils occupaient en novembre ou en juillet 1916, se trouveront au pis aller dans une situa» tion beaucoup meilleure encore que celle des Italiens sur la Piavev Ils recommenceront à tenir inébranlablement. Ils dresseront coirre l'ennemi épuisé une nouvelle bar- 4 rière infranchissable. Ils pourront attendre à nouveau et durant des mois, s'il le faut, que les Américains amènent enfin dans la lice les armées de la libér«a»on. Nous faisons, comme ont le voit, la part helle à l'e mi. Nous n'envisageons même as les di dons possibles comme celle i les Français ont commencée dès le 23 ï dans le flanc gauche des Allemands îcteur de Noyon, ni les contre-offensives que les Anglais eux-mêmes, sans doute, ,ne manqueront point de déclancher et qui pourraient fort bien nous réserver d'agréables surprises. Soyons confiants. Les Allemands n'ont inanguré aucune tactique nouvelle et ne peuvent dès lors longtemps nous inquiéter. Leurs assauts en masses épaisses et leur accumulation d'engins de carnage sont des procédés classiques chez eux et contre lesquels nous nous sommes efficacement prémunis. Leur canon à 120 kilomètres de portée est plutôt une curiosité scientifique £Ta Jules Verne qu'un utile instrument de guerre. C'est un jouet à la mesure de la vanité et de la vantardise du Kaiser ou du Kronprinz, adapté aussi à l'esprit obtus et lourd des hordes innombrables que l'état-major allemand envoie à la boucherie. Cela ne vaut pas plus les tanks anglais que le sombre stoïcisme des automates de Prusse, de Bavière, ou de Poméranie n'égale le clair héroïsme des troupes britanniques. Nos alliés de Grande-Bretagne viennent de donner de nouvelles preuves de leur bravoure intelligente et sage. Devant un choc dont la violence n'a pas de précédent peut-être, ils se sont retirés en ordre, parfait en ne sacrifiant que les effectifs indispensables à couvrir leur retraite. En vingt combats où l'ennemi les pressait plus vivement, ils ont su égaler les sublimes vainqueurs de Verdun. Et rien ne saurait dire mieux la gloire impérissable dont ils ont ainsi couronné leur belle réputation.^ « François OLYFF. — @9® Â nos fidèles Lecteurs Le rationnement du papier nous oblige soudain, à notre très vif regret, de paraître momentanément sur une seule feuille, deux ou trois fois la semaine. Nous allons faire un gros effort pour arriver a surmonter cette difficulté nouvelle et nous avons Vespoir d'y parvenir à bref délai. LA DIRECTION. ■ v/vyv Le Kaiser à Spa La cité des Bobelins abrite tout l'état-major allemand De notre correspondant: Le Kaiser et son fils habitent à Spa, actuellement, la propriété de M. Paul Peltzer, conseiller communal de Verviers, propriété qui s'appelle Nivezé Farm. Ce château, très entouré d'arbres et peu visible de la route, a son entrée principale sur l'avenue qui va de Spa au Tonnelet. La voie du chemin de ferSpa-Stavelot-Luxembourg coupe le parc de cette propriété entre Spa et la halte de Nivezé. II parait qu'une nouvelle route a achevé d'entourer Nivezé Farm d'un cercle de routes sur lesquelles deux autos blindées tournent constamment. Des propriétés des Peltzer, le Kaiser a choisi la moins jolie, mais la plus abritée. La Fraineuse (près du lac de Waarfaaz) et le Neubois, près de la Sauvenière, sont plus visibles de nombreux endroits. On confirme qu'Hindenburg et Luden-dorff sont à l'Hôtel Britannique en. .plein Spa. Pour la Patrie L'intarissable vaillance Sous le titre Visite à Nieuportr M. Eugène Tardieu donne à l'Echo de Paris un article, que nous avons reproduit, où il rend hommage à l'armée belge et aussi à ces " volontaires „ qui franchissent toutes les barrières et affrontent la mort pour " rejoindre „ et se battre. M. Tardieu indique le chiffre de cent jeunes gens qui " passent „ chaque jour. Nous pensons que ce chiffre extde quelque peu celui des hommes et des enfants qui réussissent à franchir tous les obstacles pour arriver en Hollande ; il comprend préalablement aussi ceux qui gagnent la Suisse. Il est ett tous de beaucoup inférieur au nombre de ceux qui tentent de partir. De source très documentée, nous pouvons indiquer, en effet, que 80 p. c. des hommes qui " partent,, sont foudroyés au fil, abattus par les sentinelles et patrouilles ennemies ou faits prisonniers ! Ceux qui ont passé par là; ceux aussi qui ont vu " le fil ,i et les " feldgraûer „ à la frontière se demandent comment il est possible que 20 p. c. réussissent encore à franchir de tels obstacles. Et l'admiration n'en est que plus profonde pour les vaillants qui risquent mille morts ou la plus inhumaine des captivités pour pouvoir affronter le feu, face à l'ennemi, pour la Patrie 1 r IHEDDENS & ZOON J Jfr + n COSTUMES et :: PALETOTS :: r f rftr D E MI S A1 s ° N (Li) m depuis f 35.—. ifjL'Mfe LA HAYE ROTTERDAM -Hofweg 11. Hoogstraat 356 Nouvelles du Jour x/v — La bataille de la Somme continue avec un acharnement inouï. Les Allemands ont occupé encore Eapaume, Nesle, Guiscart. Ils ont traversé la Somme au S. de Péronne mais ont été reietés sur la rive orientale. Ils accusent 45.000 prisonniers et un butin énorme, pertes que les Anglais reconnaissent en partie toi;', au moins. Mais le front anglais reste enthr, les armées du maréchal Haig continuent à former la chaine et les Français sont entrés dans la lutte dans le secteur de Noyon pour décharger en parttè le formidable poids que'iles supportent avec* n héroïsme que l'ennemi lui-même salue ;vec admiration. Pour se faire une idée exacte de la situation, ilfaut bien se mettre en tête que les Allemands ont amené au cçmbat la moitié des forces totales dont ils disposent, soit plus d'un million d'homme? comme l'annonce l'agence Wolff, et que îaurs pertes dépassent déjà les 200,000 hor.mes. Il est hors de doute dès lors que les avantages obtenus sont inférieurs aux sacr ïices consentis et que les vastes objectifs poursuivis par nos ennemis n'ont pas été atteints. En Dernière Meure, la lutte sévit surtout entre Bapaume et Péronne ; les Allemands n'avancent plu.î . les Français se battent avec vigueur autour de Noyon. 'Des télégrammes de félicitations sont envoyés de partout aux troupes britanniques. Le Kaiser, qui ;ontiuue à diriger les opérations, a adresse, de Spa, où il réside, un nouveau télégr 11 sa femme. — L'activité aérienne continue très vive aussi. Les Anglais ont abattu encore 19 avions ennemis. — Un zeppelin a survolé la Méditerranée. — Un releveur de mines et un contre-torpilleur anglais ont coulé accidentellement. — Un sous-marin allemand endommagé s'est réfugié en Espagne. — Les troupes britanniques marquent de nouveaux progrès en Palestine sur les rives du Jourdain et on capturé toute une batterie turco-allemande. — La bourse de Londres est très calme. Il n'y a eu qu'une baisse à peine sensible sur les fonds d'Etat. Le SiombarsSeiiienf si© Parfe PARIS, 24. — Reuter : Le Temps dit que le bombardement de Paris par la pièce de 240 mm. fait moins d'effets que les bombardements effectués par les Gothas. Le général Mochat, directeur du service technique de l'artillerie, a déclaré que ces obus de 240 mm. contiennent de 20 à 30 kg. d'explosif seulement par suite de l'épaisseur de la xouche de métal enveloppante*. L'obus se' brise en quelques morceaux seulement et n'a qu'une vi-tesse relativement minime. La Liberté dit que dans les celcles militaires, on est d'avis qu'il y a deux pièces du même calibre qu bombardent Paris. L'Intransigeant mande que suivant les renseignements du laboratoire communal le projectile de ce canon fait une trajectoire de 35 kilomètres de hauteur. Le matin M. Clemenceau a visité les différents endroits où des projectiles étaient tombés et les victimes qu il s'est efforcé de réconforter, s Le bombardement de Paris continue PARIS, 25. — Reuter : Ce matin, à 6.50 heures., le bombardement de Paris à grande distance a repris. Le canon allemand PARIS, 24. — Havas par radio : La population ,de Paris a accueilli avec «uriosité l'annonce d'un canon à longue portée tirant sur la capitale. Elle y a vu une des formes ordinaires du bluff militaire et politique allemand. L'Echo de Paris paraît bien exprimer en ces termes l'opinion générale : Quand à la pièce à longue portée qui a tiré sur Paris, elle est évidemment destinée, comme le premier coup de canon sur Dunkerque après l'offensive des gaz en avril 1915, à donner l'impression à l'arrière que Paris est sous le canon allemand. C'est un canon politique.Les Anglais abattent 17 avions LONDRES, 25. — Les patrouilles du service aérien de Dunkerque ont abattu du 21 au 24, 10 avions ennemis et en ont descendu 7 désemparés. Un ballon ennemi a été détruit. Trois attaques ont été exécutées sur le port de Bruges avec succès et des torpilleurs ennemis ont été bombardés. Nouvelles de la Guerre Unifiais et Français résistent ave© viqueur Les Allemands ont amené au combat la moitié du total de leurs armées — Ils ont perdu plus de 200.01D0 hommes — La lutte sévit surtout entre Bapaume et Péronne et autour de Noyon — Les Allemands ont été rejetés au-delà de Sa Somme • Les Allemands rejetés au-delà de Sa Somme LONDRES, 25. — Reuter officiel du matin: Sur tout le front la. . bataille continue avec grande violence. De vigoureuses attaques ennemies entreprises hier après-midi et hier soir au nord' de Bapaume ont été. repoussées. S.ur un point seulement les Allemands sonS parvenus à atteindre nos tranchées mais, ils en,, furent' immédiatement rejetés. Sur d'autres points nous avons répondu aux attàques eimemics par de® coups de fusil, de mitrailleuse et die canon. Lee troupes ennqjpies furent repoussées avec de grosses pertes. Pendant la, nuit et ce matin l'ennemi a prononcé de nou" elles attaques sar la Somme- Les Allemands, qui entre' Licourt et Brie Uti sud de Péronne) avaient franchi la rivière, ont été rejeté? sur la rive orientale par nos contre-attaques. Les Anglais ont pleine confiance. — Des renforts importants sont partis pour le front LONDjftES, 25. — Reuter : Le,,Times'' écrit : Actuellement le monde subit une crise et tout le fardeau de la lutte repose sur notre pays. Les regards des peuples libres sont dirigée, sur l'Angleterre. Nos soldats ont les mêmes qualités que les héros de Mous. Mais cette fois-ci ils savent que, derrière eux, les ressource?, du. pays sont prêtes ^.insi que la force vierge de la république américaine. Ils se défendront avec acharnement et au moment propice ils rejetteront l'adversaire. Après Mons il n'y eut pas de panique ici, et à présent il n'en est pas question non, plus. Le peuple anglais sait que la situation] ea?t grave, mûtae critique,-mais il regarde le danger courageusement en faoe. Nous croyons que l'Amérique envisage la situation comme nous. Lai marche des Aile -manda raffermit chez nous la volonté de vaincre. Quoique les Allemands se soient frayés un chemin à. travers nos positions de défense ils ne se sont pas encore frayés un chemin à travers nos armées. Des renforts sont en route pour secourir nos soldats si éprouvés. Et l'on a des raisons de croire que eee réserves sont assez fortes pur arrêter la marche des Allemands.Ce que dit Philip Gibbs LONDRES, 25 —. Philip Gibbs annonce au Daily Chro-nicle" comment les troupe^ allemandes oint avancé malgré les pertes terribles _ qu'elles subirent. ri manche, après trois! jours d® combats acharnés, écrit-il, la marche des. Allemands s'est ralentie quelque peu. Tous nos hommes et les prisonniers reconnaissent que les pertes de l'ennemi sont très élevées. Pour certaines divisions elles atteignent 50 pcit., dans de nombreux bataillons 75 pet. En gênerai elles s'élèvent certainement à 30 pet. Un prisonnier a déclaré que, de sa compagnie; qui comptait 258 hommes; il ne resu te plus qu© 56 homme? en vie. On signale de nombreux cas analogues et pela démontre suffisamment que l'ennemi a payé très cher son avance. Le terrain conquis est en outre entiè tiennent ravagé et n'offre aucun abri aux troupes ennemies. L&s Allemands, lancés au combat avec des rations pour deux jours, sont à présent épuisés et affamés. Ils disent que 1 offensive a été entreprise par désespoir, parce que l'Allemagne a besoin de paix. Usr-sont -abattus parce qu'ils ne prévoient pas de victoire décisive. Depuis dimanche matin, dit Gibbs, l'ennemi ne fait plus de progrès importants et nos armées commencent à dominer la situation. Quoique nos pertes soient très élévées et que la situation soit encore grave, nos armées occupent à présent de fortes lignes et les ombres noires commencent à sa dissiper.Des troupes bulgares prennent part à l'action WASHINGTON, 25. , — Les nouvelles concernant la collaboration des troupes bulgares avec les troupes allemandes et ausfro-hongroises sur le front occidental sont vivement commentées à Washington et soulèvent la question de savoir si éventuellement les Etats-Unis ne trouveront pas nécessaire de déclarer la guerre à la Bulgarie. Le sort de cette question dépendra ducoar» des événements prochains. S'il était établi que des troupes bulgares entreraient en contact avec des soldats américains, une déclaration de guerre à la Bulgarie serait inévitable. 200.000 Allemands hors de combat » LONDRES, 25. — Reuter annonce qua le collaborateur militaire du ,,Daily Chro-niele'! évalue les pertes subiés par les Allemands pendant la première phase du combat à 150.000 hommes et il est possible qu'elles atteignent même 200.000. Si. jcela est vrai, dil-il, les Allemands n'ont pas remporté une victoire mais sfobi uii éc'»ec, parce qu ils n'ont pas* obtenu de succès stratégique qui puisse conduire directement à uiie décision en leur faveur, tandis que leur effectif a diminué de 8 à 10 % , sans que celui de leurs àdversairea diminue dans les mêmes proportions. Le ,,Daily Teleg^aph" parle dans ' le même sens et ne veut pas se laisser abattre par un revers temporaire. * LONDRES, 25. — Le correspondant! de guerre au front estiment que les Allemands ont mis a l'offensive la moitié de» forces totales dont ils disnosent encore. lia auraient déjà plus de 20l.J00 hommes mil hors de combat, tués, blessés ou manquants. Les Allemands prennent Bapaume et Nesle BERLIN, 25. - Wialf'f offkiel : Le prince Ruprecih^ avec'les armées de* I généraux von Belonv et von der Manvitz, a porté un nouveau coup à l'oonemi- dant, une bataille acharnée aux environs de Ra-.paume. Taindis quiei les troupes dies généraux von Ldntiequist efc von Kifihna perçaient les fortes positions en|ncmies au mord-est de 1» route de Bapaume, les troupes des généraux Grunest en Haals repoussaient 1' ennemi au delà di'Ytres et de Sailly. L» résistance acharnée de l'ennemi, qui était renforcé par des divisions fraîches et de nombreux i(wiks, le long die lai route Ba-paumeH-CtoimibJ.es'-Piéroni. a, a été. UrijËjai à lia suite d'une lutte violemfe. Vers le soir, l'ennemi a battu en retraita vers l'ouest,, complètement défait. BapaÉmo est tombé en nos main,? après un combat de nuit. Un© lctte violente a été engagée autour de-Combles et sur le» collines à 1' ouest L'ennemi a été ri poussé. Une atta que de ]ai cavalerie anglaise a échoué. Au nord de la Somme, nous nous trouvons au milieu du champ de bataille de la Somme [de l'916. Le Kronprinz a forcé le passage d© la Somme en aval de Haim avec l'année du général von Entier. Sts troupes vicStorieusies ont pris, après de violents combats, l,es collines à l'ouest de la Somme. La violente résistance de l'infanterie et de la ^ cavalerie anglaises a- été inutile- Les partîtes* ennemies sont énormes. Vers le so'.r, nous avons pris Nesle. Entre la Somme et l'Oise, les troupes qui avaient passé le canal Crornt le soir du 23 ont pS'is 1©3 poikirv s f- -rtlemeiniS (V'fenUM-S sur la rive ouest du c» al. ttes forées anglaises, françaises et amérceaines ont ét£ repoussées sur le terrain difficile aux envi « rona de La Neuville et Vi leqnicr-Aumoat. Hier, l'attaque a continué. Les forces d'infanterie et de cavalerie françaises ont tenté une contre attaque, mais ont été repoussées avec des portes sérieuses Les armées des gem rantx von Costa et voia Gayl ouït) poursuivi l'i œmi sans relftabes. Vers le soir, Guiscairl et Chauliy ont ét6 pris. Nos canons à langue portée ont bombarda Paris. Lgs pertes ennemies ont atteint un cbdffra extraordinaire,: fa butin complet pris dfâ -puis la 21 n*|i pas encore été diamomibré, ; jusqu'ici, on a fait 45.000 prisonniers, pris plus die 600 canons,, dfs milliers de mitrailleuses, de grandes quaintitJ| de munit.eni?, do matériel et d'équipement"1. Lai lutte di'artillerie oontinue devant A*'er. dun et en Lorraine. La confiance de M. Clemenceau PARIS, 23. — Commentaire Havas: Les déclarations do M. Clemenceau 1 Un député ont provoqué à la une vive satisfaction. Un ancien minusaj avant demandé au présidant du coitiseS de dire toute la vérité, M. Clemenceau! prenant les mains de son interlocuteur répondit : suis enchanté; tout • y1 bien; les Anglais ont tenu bon et il» tiendront". Il déclara en outre que le| Anglais étaient enchantés des résultat! obtenus; ils ont résisté aivec une jprodJ gieuse endurance et îait dies hécatoimllwt d'ennemis. \

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