Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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08 augustus 1918
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s.n. 1918, 08 Augustus. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xr7g/
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14e"Année — N° 348 Rédaction & Administration Turfrnarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof.Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 8 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ... .1 florin par mois Hollande- 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Lettres du Hâvre Le 21 juillet au Hâvre — Une journée inoubliable — Comment on a, enfin, fêté le héros de Liège ! — M. Cooreman expose un programme gouvernemental : Tout pour et par le pays occupé et nos vaillants soldats ! — M. Cooreman dit que Ses activistes sont des traîtres et des vendus! — Sa réponse à Hertling La Belgique à Sie-Adresse 22 juillet 1918. Si, en Belgique occupée, la désignation de M. Cooreman a été accueillie avec la plus vive sympathie dans tous les milieux, il est permis de dire, au lendemain de la prestidigieuse manifestation patriotique du 21 Juillet, qu'il n'y a, parmi les Belges en exil, qu'une voix pour exalter la maîtrise du ministre auquel le Roi a confié'la direction des affaires. Pour la première fois, depuis octobre 1914, nous avons eu ici, au siège du Gouvernement belge, une manifestation qui a groupé, en ce jour de foi et d'exaltation patriotiques, tout ce qui constitue la force de la Nation. Très heureusement inspiré, M. Cooreman s'était dit que la réception du général Léman, le héros de Liège, qui avait été remise de semaine en semaine — on n'a jamais su pourquoi — ne pourrait jamais revêtir une assez grande solennité et il avait décidé d'y associer nos parlementaires présents à Sainte-Adresse — pour leur assemblée, toujours remise jusqu'ici — en même temps que nos alliés. Cette journée fut inoubliable, et elle restera, pour les villégiateurs forcés de Sainte-Adresse, le meilleur souvenir de leur séjour à l'ombre du rocher de la Hève. La rapidité des communications avec la Hollande ferait vraiment paraître comme une vieille histoire — mustarda post prandium — le récit de ces heures de fièvre patriotique, le jour où il vous parviendrait; aussi je ne m'y attarderai pas. Qu'il me soit permis cependant de vous redire l'accueil grandiose que cette population havraise, assez froide d'ordinaire — le Havre est un port où depuis toujours défilent tant d'étrangers que, vraiment, on ne s'y émeut plus guère de les voir passer — sut faire à nos soldats, à nos héros de Liège, de Dixmude, de l'Yser, de Merckem; à ces "jas„ superbes des 9e, lie et 12e de ligne — la plupart portant leurs six brisques, et combien de blessures ! — l'émotion avec laquelle on salua le glorieux drapeau percé de balles, du lie; comme on acclama la belle musique du 12e; comment les jeunes filles et les femmes du Hâvre et de Sainte-Adresse, pendant les trois jours où ils furent ici, s'attachèrent à fleurir nos poilus, leur chef, le major Gilson, un de nos héros d'Afrique et de l'Yser, qui fut partout avec ses hommes, et tous ses fiers officiers ! Mais je vous redis là des choses que, déjà, les lecteurs des " Nouvelles « connaissent.11 doit m'être permis, toutefois, d'insister sur l'accueil fait à notre glorieux Léman ! — Je suis un vieux dur à cuire, me disait le héros de Liège, avec cette familiarité si paternelle qu'il a pour ceux qui possèdent sa sympathie, mais, nom d'un chien! jamais je n'ai été ému comme ça! De fait, la réception qui fut réservée à ce soldat — qui sera l'éternel honneur de cette guerre, et " dont la gloire, dans l'Histoire, se confondra éternellement avec celle de la Belgique ainsi que le lui disait M. Cooreman, dans le beau discours par lequel il salua le défenseur de Liège — fut réellement émouyante. Depuis l'octroi de Sainte-Adresse, où il passa les voies, à travers la double haie des gens qui l'acclamaient,, jusqu'à la tribune dressée devant le ministère des Affaires étrangères, où l'attendaient les membres du Gouvernement, les députés, les sénateurs, les membres du corps diplomatique au grand complet, les représentants de toutes les armées alliées, les délégués du gouvernement de la République, ayant à leur tête le Préfet Talion, le distingué commissaire général du gouvernement français près le gouvernement belge et le contre-amiral Didelot, gouverneur du Hâvre, ce ne fut qu'une ovation ! Elle fut délirante, lorsque le vieux soldat, de sa voix mâle et rude, répondit à M. Cooreman, ponctuant ses phrases de son geste énergique, et montrant que le défenseur de Liège, malgré sa captivité de tant de mois, serait encore au poste, 'e jour prochain où le pays fera de nouveau appel à lui! * * * Dans une de mes précédentes lettres, je vous avais dit que la volonté de M. Cooreman était, avant tout, de gouverner SlIlA/Onf 1 An <-1.. « r\ r\ a» n'avoir les yeux tournés sans cesse que vers lui et vers l'armée. Le discours du Chef du Cabinet aux parlementaires est venu attester, de manière précise, cette volonté du Gouvernement aux destinées duquel il préside. 11 a fait sensation, ce discours, car il a attesté que le Ministère Cooreman a un programme, et sait où il veut aller. Il ne doit pas être inutile, pour le cas où, déjà, Les Nouvelles auraient pu en donner le texte à ses lecteurs, de revenir sur les grandes lignes de ses déclarations. Le Gouvernement entend " gouverneur „ suivant la volonté du pays occupé; voici en quels termes, M. Cooreman s'est plu à l'affirmer hautement, devant nos parlementaires réunis : Pafmi vous, Messieurs, j'en vois dont la tête s'est couverte d'un peu plus de''neige; quelques tailles se sont légèrement courbées ; quelques rides se sont creusées. C'est la poussière du chemin de la vie ; c'est le tribut du temps qui passe. Mais tout comme 1 âme de la nation, l'âme de chacun de vous est demeurée intangible en sa fermeté patriotique et réfractaire à toute idée de désunion. Au reste, c'est à l'âme nationale, j'en suis sûr que vous demandez votre orientation essentielle, et, puisqu'elle s'affirme avec le plus d'autorité morale au pays occupé, c'est aux voix qui vous arrivent de là-bas que vous prêtez surtout l'oreille. Le Gouvernement, Messieurs, n'a pas de ligne de conduite différente ; la sagesse et l'équité politiques le lui commandent ; nos compatriotes restés en très grande majorité de l'autre côté du front de guerre, ne comprendraient pas qu'il en fût autrement. Le pays libéré, rendu à la plénitude de la vie, de l'indépendance et de la liberté, rentré en possession de tous ses enfants, uni autour de son Roi, dira clairement et fermement ses volontés. La. législature les entendra, les traduira fidèlement, leur donnera force de loi, et le Palais du Parlement mieux que jamais sera le Palais de la Nation. Loin du pays, dâns l'impossibilité de réunir les Chambres législatives, le Gouvernement, en fait de réalisations d'ordre législatif, doit se borner à ce qui est commandé par les nécessités du temps de guerre et pourvoir aux mesures réclamées par l'urgence. Il prépare la solution des questions les plus importantes; il réunit à leur sujet une documentation complète et toute objective, de manière à mettre à la disposition du Parlement, dès le retour au pays, des matériaux de choix qui faciliteront sa tâche et lui permettront d'en accélérer l'accomplissement. Dans'cet ordre' d'idées, le gouvernement a décidé l'institution de deux commissions respectivement chargées de l'étude des divers problèmes soulevés par la question des langues et de l'étude des réformes à apporter au droit constitutionnel et public belge, notamment au régime électoral. Ces commissions seront composées de 21 membres; les deux tiers seront nommés à la fin des hostilités parmi les personnalités restées au pays occupé pendant tout le temps de la guerre; l'autre tiers sera nommé dès maintenant et formera la section préparatoire : cette section réunira la documentation la plus complète et préparera les solutions à soumettre aux délibérations de la commission plénière lors du retour au pays. De cette manière, le gouvernement marquera, à la fois, l'importance qu'il attribue aux questions dont il s'agit, le prix qu'il attache à l'opinion de l'immense majorité du pays et son respect des prérogatives du Parlement. Les Activistes sont des traîtres et des vendus ! Ah ! M. Cooreman ne la leur a pas envoyé dire, cette vérité que, nous avons attendu vainement du gouvernement, depuis près de deux ans ! Craignant les quelques Van Cauwelaert et autres sous-Vandeperre, qui gravitaient, soit en Hollande, soit autour de lui, au sein même du Gouvernement, jamais le prédécesseur de M. Cooreman n'avait voulu prononcer ces paroles, qui répugnent à des gens désireux de pouvoir, un jour, spéculer électoralement, des activistes et de leur mouvement. Ils ne se doutent pas encore, de ce qui attend, au pays, les 424 activistes, et aussi ceux qui, hors de Belgique — fussent ils ministres — ont voulu spéculer, un jour, sur leur mouvement ! Ecoutez M. Cooreman, stigmatisant les traîtres et les vendus de l'activisme : A l'heure où nous sommes, Messieurs, tous les échos qui nous arrivent de Belgique nous disent, qu'après quatre années d'épreuves tra^ giques, de persécutions, de souffrances physiques et morales, de misère et de deuils, l'âme belge n'a 'pas fléchi. Aujourd'hui, comme au 4 août, elle est forte de l'indomptable fierté de son patriotisme et se trempe dans le merveilleux réconfort d'une union sacrée et cordiale. Si une poignée d'égarés, succombant à des* séductions dont on répugne à rechercher Ipc pliQvmoc a nn c'aViQiacov ripirsi.nf l'oppresseur, lui tendre la main et trahir la patrie, l'âme de la Belgique en a ressenti de la honte, de la colère et de la douleur, mais en môme temps, par le choc en retour, une •passion pjjis vive de patriotisme et un besoin plus intense d'union chez les bons citoyens. Pour ceux qui ont pu croire que nous aurions dû écouter, en février dernier les propositions insidieuses d'un von Hertling, M. Cooreman a eu, enfin, cette fière et belle déclaration, qui lui a valu les félicitations des représentants de tous les pays alliés, heureux d'entendre que, JAMAIS, le Gouvernement du Roi n'a, en quoi que ce soit, pu admettre les idées émises à cet égard par des publi-cistes qu'égare certes le souci de justifier la politique, ou plutôt, les manifestations maladroites de tel de leurs amis. LA BELGIQUE NE FERA PAS UN PAS VERS LA PAIX AVANT D'ÊTRE A CET ÉGARD EN PLEIN ACCORD AVEC LES ALLIÉS, AVEC LES PUISSANCES QUI ONT RESPECTÉ LEUR SIGNATURE ET QUI LUTTENT AVEC ELLE POUR LE TRIOMPHE DE LA JUSTICE ET DU DROIT ! M. Cooreman l'a affirmé dans les termes que voici : La Belgique, scrupuleusement fidèle aux devoirs qui lui étaient imposés par sa neutralité, vivait en bonne entente avec tous ses voisins. Elle a dû prendre les armes pour défendre son existence. Elle aspire de toute son âme au terme des, souffrances de sa population, mais elle ne veut d'autre paix que celle de l'honneur et du droit. Il n'est pas besoin d'ajouter qu'elle repouése l'audacieuse théorie affirmée la semaine dernière à Berlin, qui prétend faire dè la Belgique créancière un gage aux mains de ,son débiteur, et réclamer de la victime des garanties pour son agresseur! Une fois de plus le gouvernement répète ses déclarations antérieures : que la Belgique ne se prononcera sur la réorganisation des relations entre les Etats qu'en plein accord avec les puissances dont les armées luttent avec la sienne pour la cause du droit. Ce qu'il a répondu au Saint-Père le 24 décembre 1917, il le dit encore aujourd'hui : « L'intégrité du territoire belge, — métropolitain et colonial, — l'indépendance politique, économique et militaire, sans condition ni restriction, les réparations pour le dommage subi, des garanties contre le renouvellement de l'agression de 1914, telles restent les conditions indispensables d'une paix juste pour la Belgique. Tout x'èglement qui le méconnaîtrait ébranlerait les fondements mômes du droit puisqu'il serait désormais acquis que, dans le domaine international, la violation du droit crée un titre à son auteur et peut devenir la source d'un profit. » Messieurs, je vous réitère de tout coeur les souhaits de bienvenue que je vous ai adressés familièrement _ce matin au nom du gouvernement, gt j'y ajoute les meilleurs voeux pour l'heureux résultat de vos amicaux échanges de vues. Ces voeux ne peuvent manquer de se réaliser ; ils ont pour gages votre conception élevée des exigences du temps, vot're répulsion pour les dissertations byzantines qui s'accordent si mal avec la gravité de l'heure, votre souci de refléter l'âme de la nation, assoiffée de concorde, rebelle à toutes les mesquineries de langage ou d'action, réclamant de tous ceux qui prétendent servir le pays un désintéressement sans restriction et un civisme sans mélange. Les paroles, si nettes, si précises, de l'éminent président du Conseil des Ministres du Roi Albert ont eu, partout, parmi nos alliés et parmi les neutres aussi, une impression réconfortante sur lequelle il semble superflu d'insister ; mais il n'est pas douteux qu'elles apporteront au pays occupé un véritable réconfort. L'opinion ne savait trop ce que pouvait penser le gouvernememt. Elle était ballottée par une série d'histoires et d'avis contradictoires qu'on se complaisait à lui faire parvenir, on ne sait vraiment dans quel but, à moins que d'aucuns ne se fussent inspirés de ce vieux misérable principe de Machiavel : " Divide et impéra „ ?! Le pays occupé sait que son gouvernement est aujourd'hui dans des mains sûres et adroites ; il sait pouvoir compter sur la ligne politique dont M. Coo-eman vient ainsi de tracer les grandes lignes ; il sait qu'il peut être rassuré que, désormais, quelques embrouilles que l'on veuille tenter de mettre sur sa route, le gouvernement de M. Cooreman poursuivra cette politique, sans détourné et avec fermeté ! Après cette heureuse journée, après ces déclarations, nous ne pouvons que crier : " Vive le ministère Cooreman ! „ C'est par ce cri que nos parlementaires clôtureront la session qu'ils viennent de tenir à Sainte Adresse. Je ne puis insister, dans cette correspondance déjà trop longue, sur leurs réunions et leurs travaux. Ils feront l'objet d'une lettre prochaine, qui, je l'espère, ne mettra pas trop longtemps à parvenir à La Haye. VENI. fb «v Nous publierons demain une nouvelle LETTRE DU HAVRE sur la réunion des Pflrlpmpntflirpç hplcrpç Les MfiffSais ece^speuf Mrkangel L'avance française sur l'JSkwre — Les aviateurs britanniques abattent un zeppelin et endommagent un second — Foefo nommé maréchal de France — Mskïvi* condamné à 5 ans d'exil! — Le successeur 'de Eichlfaorn est arrivé à Kiev Le Roi Albert nomme M. Hoover citoyen d'honneur et ami de la Belgique ©g: Les Alliés débarquent des j forces à Arkangel et sont accueillis avec enthousiasme par la population LONDRES, 6. — Reuter officiel : Des forces alliées de terre et de mer, avec tanks et avec le secours effectif de la popu ation russe, ont débarqué le 2 août à Arkangel. L'arrivée de nos trou-. pes a été saluée par la population avec un enthousiasme général. Trotsky accuse le soviet d'Ar-kangeî d'avoir trahi et ordonne son arrestation MOSCOU, 5. — Wolff : Le commissaire de guerre, Trotsky, a publié à propos de l'occupation d'Arkangel par les Anglais, un ordre où il est dit: Les circonstances dans lesquelles Arkangel a été provisoirement évacuée prouvent que certains des représentants locaux du Soviet sont loin de montrer les qualités nécessaires à tout révolutionnaire occupant un poste important : la persévérance, la volonté et le courage. Il a été prouvé à nouveau qu'il existe des représentants du soviet qui senfuient à la première approche du danger, et qui pensent avoir pour tâche la plus importante de sauver leur vie. Ces gens-là n'ont rien de commun avec la révolution. Tout représentant du Soviet qui abandonne son poste sans avoir tout mis en œuvre pour sa défense est un traître qui doit être puni de mort. J'ordonne d'arrêter tout de suite tous les membres du Soviet d'Arkangel, qui selon des témoignages dignes de foi, doivent être considérés comme déserteurs, et de les faire comparaître comme tels devant le tribunal révolutionnaire. Les Anglais en Mourmanie MOSCOU, 6. — Les troupes anglaises ont probablement occuper Rescht et Gil-jak avec des troupes provisoirement fort failles. Sur le Front ^Occidental Le succès des Français sur l'Avre PARIS, 6. — Havas officiel 2 h h. : Nos troupes ont avancé au N. de Montdidier jusqu'à l'Avre où elles s'appuient entre Braches et Morizel. •Une attaque allemande au S. E. de Montdidier a complètement échoué. Nous avons fait des prisonniers. Sur le front de la Vesle nos troupes se sont maintenues en plusieurs points au N. de la rivière, en dépit des effforts de l'ennemi pour les repousser. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 6. — Havas officiel 11 h. soir : Action d'artillerie à l'E. de Soissons et à la Vesle. Rien d'autre à signaler. Les Anglais sur l'Ancre LONDRES, 6. — Reuter officiel matin : Nous avons repoussé par une contre-attaque une tentative faite par l'ennemi pour s'emparer d'un de nos postes au N.-E. de Merris, L'artillerie ennemie a effectué un bombardement avec obus à gaz au N. de Villers-Bretonneux. LONDRES, 6. — Reuter officiel soir : L'ennemi a tenté une violente attaque partielle au S. de Morlancourt, des deux côtés de la route Bray-Corbie. Il a occupé notre première ligne d'avant-postes dans le terrain que nour avions conquis le 28. Au S.-E. de Robecq nous avons encore avancé nos postes sur un front de 2 km. dans le secteur du bois de Pacaut. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 6. — Wolff officiel : Vive action de reconnaissances notamment dans les secteurs de l'Ancre et de l'Avre et au S. de Montdidier. Le soir, nombreux combats d'artillerie. Ce matin à l'aubei des troupes wurtemburgeoises ont fait irruption dans les premières lignes anglaises des deux côtés de la route Bray-Corbie et ont ramené environ 100 prisonniers. Après des attaques partielles infructu- oiicqc l'ontiutni a nttannp hipr auer <1ps 19 forces importantes le secteur de la Vesle des deux côtés de Braisne et au N. de Jonchéry. Notre contre-attaque a rejeté l'ennemi de boqueteaux au N. de la rivière, où il avait pris pied momentanément. Quelques centaines de prisonniers sont restés entre nos mains. Sur le reste du front, l'attaque ennemie a été brisée par notre feu d'artillerie et de mitrailleuses avant d'avoir atteint la Vesle. BERLIN, 6. — Wolff off. soir: Rien à signaler. Foch maréchal de France PARIS, 6. — Reuter : Le Conseil des ministres a créé Foch maréchal de France et a accordé à Pétain la médaille militaire. Un crdre du jour du général Btflangin aux troupes anglaises PARIS, 6. — Reuter : Le général Man-gin dit dans un ordre du jour aux troupes anglaises qui ont combattu sous ses ordres : L'ennemi est vaincu. Il avait préparé ses meilleures divisions, supérieures aux nôtres en nombre. Vous vous êtes acharnés à avancer pied à pied, malgré leur rageuse résistance. Vous avez gardé le terrain gagné, en dépit de furieuses contre-attaques. Et le 1er août, avec vos camarades français, vous vous êtes emparés des hauteurs que l'ennemi avait ordre de tenir à tout prix. Impuissant à les reprendre, il a dû reculer de 12 km. traqué et mitraillé. Vous tous, soldats Anglais et Ecossais, jeunes et vétérans, vous avez montré les quàlités^ magnifiques de votre race : vaillance et persévérance. Vous avez soulevé l'admiration de vos frères d'armes. Votre pays sera fier de vous, car c'est à vous et à vos capitaines que revient une grande partie de la victoire remportée contre les barbares ennemis de tous les peuples libres. Je me félicite d'avoir votre commandement et je vous dis : merci. Entre Vesle et Aisne LONDRES, 5. — Le Temps apprend que les Allemands en résistant au N. de la Vesle ne semblent pas avoir d'autre but que de retarder la marche des Alliés. On sait que les principaux ponts de l'Aisne ont déjà été détruits par l'ennemi et qu'il ne dispose plus que de bateaux et autres systèmes peu sûres. La Vesle a débordé et le gros des troupes françaises n'a pu encore la traverser ; mais nous tenons une puissante tête-de-pont entre Braisne et Bazoche et une autre à Muizon. Sur toute la ligne les Français continuent d'avancer en un terrain complètement ravagé par l'ennemi. Sur l'Ancre LONDRES, 6. — Le Daily Telegraph apprend que l'ennemi, après avoir reculé derrière l'Ancre près d'Albert, semble garder ses positions sur la rive orientale de la rivière. Il a détruit tous les ponts au N. et au S. d'Albert et nos patrouilles qui approchent les ruines de la ville se; heurtent partout à une vive résistance, quoique la place soit évacuée. La guerre aérienne LONDRES, 6. — Reuter officiel : Nos avions ont fait hier une reconnaissance. Il n'y a pas eu de combat aérien. Le bombardement de Paris PARIS, 6. — Reuter officiel : Le bombardement de la ville par le canon à longue portée a recommencé aujourd'hui. Des zeppeiins sur la côte anglaise LONDRES, 6. — Reuter officiel : Des zeppelins ont approché de la côte anglaise lundi soir à 9 1[2 h., mais il n'ont pas pénétré loin dans le pays. 5 zeppelins faisant route vers l'Angleterre sont attaqués au-dessus de la mer : l'un est abattu en flammes et un autre est endommagé. LONDRES, 6. — Reuter officiel : 5 zeppelins ont essayé de pénétrer dans le pays le soir du 5. Nous les avons attaqués en combat aérien au-dessus de la mer. Un zeppelin a été mis en flammes et a été descendu à 43 milles de la côte. Un autre a été endommagés.

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