Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 08 Maart. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84v49/
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4e Année N.196. Directeur-Fondateur : François Olyff. Samedi 8 Mars 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 ABONNEMENTS * Hollande: 1 florin par mois 2.50 11. par 3 mois Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maastricht : Wilhelminasingei 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page, Réclames permanentes à forfait L'irrédentisme allemand en Flandre par Maurice KUFFERATH < _ -„r_ — c Nous nous occupons trop de la question flamande au point de vue intérieur ; nous ne songeons pas assez à ses répercussions au dehors. C'est sur quoi cependant, il faudrait porter toute notre attention. L'Allemagne poursuit une" abominable campagne dans le but de faire croire à un irrédentisme germanique parmi nos populations flamandes. Avec tous les moyens dont elle dispose, elle cherche à faire croire au peuple allemand, à l'Europe, à l'Amérique, aux pays neutres comme aux pays belligérants qui ne sont pas nos voisins immédiats qu'au delà des limites actuelles de l'Empire, il existe des populations d'origine ou de race allemande qu'il faut faire rentrer dans le giron de la Mère-Patrie. C'est le même but qui s'est poursuivi depuis un siècle, avec les mêmes procédés, en Alsace-Lorraine, puis à l'Est, à propos des provinces Baltes, au Nord à propos du Schlewig-Holstein. La question flamande fait ainsi partie du vaste plan d'expansion du pangermanisme. On inonde l'univers d'innombrables publications de tout genre adaptées savamment et perfidement aux divers milieux qu'elles doivent atteindre en Allemagne et ailleurs. Les unes sont de caractère populaire, les autres ont^ l'apparence scientifique, foutes s'attachent à propager l'affirmation que la Flandre est OPPRIMÉE, qu'elle aspire à SA DÉLIVRANCE DU JOUG FRANÇAIS sous lequel elle a trop longtemps gémi et qui est l'obstacle à la régénération du peuple flamand. Comme dans les provinces baltes de la Russie, les armées allemandes sont entrées en Flandre dans le but de LIBÉRER LE PEUPLE FLAMAND Aucun moyen n'est épargné, pour donner un semblant de justification à ce point de vue. Dans les discours aa Reichstag, dans toute la presse allemande, dans un nombre infini de brochures et d'ouvrages ' divers, on appuie systématiquement sur les liens étroits qui auraient jadis uni le peuple flamand au peuple allemand ; on n'hésite pas à travestir l'histoire politique, littéraire et artistique pour donner à l'Allemagne un rôle préoondérant dane le magnifique développement de l'ancienne culture flamande; on lui attribue gratuitement une influence morale, sociale et politique qu'elle «l'a jamais exercee en Flandre ; on déve-l0ppe enfin des théories ethnographiques fout1 a {ait inexactes et scientifiquement insoutenables pour démontrer la parenté directe, les liens de filiation, existant entre Flamands ou Allemands. Cette campagne ne date pas d'aujourd'hui. Depuis plus de trois quarts de siècle, elle a éts active en Allemagne et en Flandre, avec une ténacité jamais lassée, tantôt-sournoise et câline, tantôt violente et tapageuse. Elle a fait, malheureusement, un nombre infini de dupes en Belgique, non seulement parmi le? protagonistes du mouvement flamingant et dans les masses, mais encore parmi une élite intellectuelle d'éducation et de langue françaises, éblouie par l'appareil falacieusement scientifique dont se revêt si volontiers le mensonge allemand. Dans les publications allemandes parues I depuis la guerre, les Flamands ne sont plus seulement appelés comme naguère, un peuple frère, EIN BRUDEKVOLK, un rameau fraternel, EIN BRUDERSTAM, on ne parie plus des VLAM1SCHEN BRUDER; on se sert systématiquement d expressions précises et plus significatives; on appelle communément les flamands DIE DEUTSCH-VLA- ' MEN ; les ailemands-fiamands DIE WEST- J L1CHEN-GERMANEN, les Germains ou les | Allemands occidentaux, ou tout simplement j les Bas-Allemands. La confusion établie entre ! les mots ALLEMAND et GERMAIN qui n'ont pas le même sens ethnographique et ne correspondent pas à des réalités historiquement pareilles, est nettement voulue. Ces expressions et d'autres analogues, qu on a bien soin de ne pas expliquer et de ne pas justifier, servent simplement à répandre 1 idée, que les Flamands sont de véritables Allemands au même titre que les Westphaliens et les Bas-Allemands du Hanovre, c» Mecklembourg, du ducho d'Olden- burg. On en fait des Germaius séparés q politiquement et socialement du grand en- e semble dont ils devraient faire partie inté- d grante. Ces expression» sont intentionnellement d et perfidement choisies pour créer l'atmosphère favorable aux ambitions du pangermanisme, pour ancrer dans les cerveaux la notion de la parenté, de l'ideHtité de race. Elles n'ont pas besoin de démonstration. Elles affirment synthétiquement une thèse par ailleurs appuyée sur des erreurs ou des falsifications historiques. L'affirmation suffit. Qu'elle soit exacte ou non, peu importe ! L'expression les ALLEMANDS-FLAMANDS, DIE DEUTSCHE-VLAMEN, reste et se fixe dans la mémoire. Le mot crée l'idée, il crée le dogme. Tout Allemand doit croire, et il croit, que le Flamand est un Allemand séparé de sa famille nationale. LA FLANDRE DEVIENT AINSI UNE PROVINCE 1RREDENTE DE L'ALLEMAGNE. Toute la politique allemande vis-à-vis de la Belgique et de la Flandre n'a pas d'autre but que de donner naissance à un IRREDENTISME OCCIDENTAL. Les hypocrites sympathies, témoignées en paroles aux flamands par les hommes politiques, par les poètes, par les romanciers, par les historiens d'outre-Rhin, n'ont jamais eu d'autre dessein que de susciter cet IRRE-PENT1SME GERMANIQUE. J Je pense qu'il est superflu de citer des textes à l'appui* Us surabondent. On n'a qu'à puiser dans les discours officiels, dans ^ les brochures de propagande, dans les histoires de l'Art, dans les atlas de géogra- ^ phie et jusque dans le VADEMECUM du voyageur européen : l'honnête Baedecker ! * * * i Une puissante organisation dirige cette « campagne. Elle se compose d'une infinité si d'associations et de comités répandus un peu partout en Allemagne, soutenus etsub- sidiés par le Gouvernement, recevant de g lui les idées directrices, disciplinées habile- p ment et qui dispersent au loin le venin de 1< l'irrédentisme germanique. Voici les titres L de quelques-unes de ces associations: A La Deutsch - Nordische Wagner - Gesell- h schaft ; le Kriegspolitischer Kultur-Ausschuss; 1 la Deutsche Kultarpoilitische Gesellschaft ; le Westostlicher Ausschuss ; la DEUTSCHE- n VLAEMISCHE GESELSSCHAFT. I Toutes ces associations sont affiliées les " unes aux autres. La plus active semble être la dernière citée. Elle est spécialement chargée » des publications littéraires. Elle a publié tout " récemment : " Uune traduction allemande du THYL » EULENSPIEGEL de Charles Decoster; Une traduction allemande du LION DE FLANDRE et du JACOB VAN ARTEVEL- î1 DE d'Henri Conscience. S Elle annonce une traduction du SIECLE " DES ARTEVELDE de Léon Van der Kin- d dere. v Ces traductions sont accompagnées de ^ commentaires dans lesquels on d veloppe , les idées que j'ai ci-dessus signalées. La \ traduction de l'Epopée de Charles Decoster est prec dée d'une i-tude sur l'auteur dans laquelle celui-ci est représenté comme un demi-allemand <par son père adultérin!) et revendiqué comme un auteur national aile- " mand. — « L'édition allemande du JACOB VAN AR- TEVELDE de Conscience, s'ouvre par la '' reproduction en flamand du testament du t; tribun flamand, suivie de sa traduction. 0» n testament est une véhémente protestation n contre " 1 esclavage imposé à la Flandre par * la France „. C est pourquoi on le cite. Il n'a que cet intérêt pour lç$ Allemands, d être r gallopkobe. Dans le commentaire qui termine t !e volume, Henri Conscience nous est natu- t: Tellement présenté comme un protagoniste du t Germanisme, ein VORKAMFER DES GEJ?- MANENTHUMS, à l'heure de la plus vive S agression française dans sa patrie flamande, c " L'auteur de ce commentaire, M. L. W. van > der Bleeck, secrétaire de la société germano- c flamande, s attache à faire ressortir que dans ce roman " fondé sur de sérieuses études r historiques „ Conscience, bien mieux encore ï ue dans le LION DE FLANDRE, a glo ifié le courage de la bourgeoisie flamand* ans sa lutte pour l'indépendance h l'égart u voisin welche. En même temps, Conscienc* st loué pour avoir mis en relief avec uni laire conscience d'homme d'Etat, la vérita le voie, la voie naturelle et nécessairs u'aurait dû suivre la Flandre, le Braban t les Bas-Allemands dans le vieux cerch e Bourgogne de l'Empire Germanique ii ajoute, un peu plus loin, ce passagt igne d'attention : " Lo danger de l'influence française quant elle s'appuye sur les sentiments do prince: français placés à la tête dts populations bas allemandes, nous est apparu de nouveau, s nons aufc es Allemands, avec une effrayant! évidence dans les temps actuels, giûce ans événements qui se sont produits en Belgique Tout ce que le romancier nous raconte à c< sujet, tout ce qu'il nous dit des discordes dt son peuple divisé par de médiocres querelles intestines et du refuge que, devant cette misère politique, il va chercher dans l'esclavag( sous les chaînes du voisin welche toujours redouté, tout celà se révèle aujourd'hui à nou; d'une façon plus démonstrative qu'il ne l'e peut-être craint lui-même. Car le romanciei avait vécu le temps oà la Prusse-Allemagm était entrée en Ucj contre la France comm protectrice delà Belgique et était glorifiée p oui celà dana sa patrie. Si les circonstances historiques, à cause du sujet choisi, l'ont obligt à en appeler à l'amitié britanniquo contre h danger français, il n'en faut pas conclure qu'i a considéré cette solution comme la solutiot idéale de la question. Au contraire, nous savons que c'est en raison de la parenté germaniqw do son peuple, que Conscience a pris positioi comme il l'a fait et nous pouvons admettn qu'il aurait préconisé plus cnergiquement un( adhésion à VAllemagne, ei le sujet le lui avai' permis. „ ! ! ! • Ce passage dévoile tout le système. Ceu> ui ont connu Hendrik Conscience savew uel excellent patriote beige il n'a cesst 'être. 11 se fût énergiquement révolté, s'ii /ait été soupçonné seulement de prêchei nè ADHESION à l'Allemagne (Ânlehnugat >eulschland). Mais ce qu'il n'a pas dit, ce u'il n a jamais écrit, on le lui fait dire an gré mal gré, on lui attribue des idées : des tendances qu'il n'a pas eues, qu'au in de ses ouvrages ne manifeste, contre :squelles il a toujours protesté, lui et tous :s contemporains du mouvement flainanc krec lesquels j'ai été én relations suivies, Qu'importe la> vérité aux écrivains pan ermanistes ! Les historiens allemands, e ar cons quent tous ceux qui les lisent ei :s croient, — n'ont pas la vérité pour but, a science n'est pour eux «qu'un moyen vec quelle admirable perspicacité, le granc istorien Fustel de Coulanges dénonçait, er 870, leur étrange mentalité ! " Les yeux des historiens allemands, dit-i dans sb< Questions contemporaines, sont fait: de telle façon qu'ils n'aperçoivent que ce qu est favoroble à l'intérêt de leur pays ; c'es leur manière de comprendre l'histoire, ils m sauraient la comprendre autrement ... L'Aile mmd est en toutes choses un homme prati que, il veu" que s >a érudition serve à quelqu< • hose, qu'elle ait un but, qu'elle porte coup Tout au moins faut-i) qu'elle marcho decon rert avec les ambitions nationales, avec le hainps on les convoitises du peuple allemand !. Avec quelle évidence nous apparaît au jurd'hui la justesse de cette observation i la Prusse convoite l'Alsace et la Lorraine faut que la science allemande, vingt ani 'avance, mette la main sur ces deux pro inces de la Francç. Avant qu'on ne s'em are de la Belgique et de la Hollande, l'his sire allemande démontre c^ie les Hollan ais et les Belges sont des Allemands, ilors les juristes ^accourent à la rescousse Bluntschli, lé grand jurisconsulte, n'a-t-i as osé éditer ce monstrueux aphorisme Où l'Allemagne a une fois mis le pied elle jouit d'un droit imprescriptible, ina liénable, sans tenir compte d'aucun traité., l'est le fondement du fameux droit historiqu ivoqué à tout propos par les hommes d'E it allemands! Bien entendu, ce princip» e vaut que pour les Allemands ! Où irions ous si chaque peuple l'invoquait à soî Dur ! Malgré l'absurdité fondamentale d'un ps til postulat, malgré l'évidence de tant di 'avestissemenfs historiques, combien d'en -i nous n'ont-ils pas été victimes de ce lièse* germaniques? La DEUTSCH-VLAMISCHE GESELL CHAFT, je l'ai dit, annonce la traductioi iu SIECLE DES ARTEVELDE de Léoi fAN DER KINDERE. On ne manquera pa l'y découvrir et de mettre en valeur main lassage où l'auteur, trop imbu d'idées «lie landes, a montré en mauvaise posture t lolitique française qui fut, en effet, souven - bien maladroite à l'égard des populations de la Belgique. On choisit d'ailleurs systématiquement pour répandre les écrits d'auteurs belges ceux de leurs ouvrages où passe un souffle de révolte contre l'ingérence abusive de la politique française aux différentes époques de notre histoire. On a bien soin de ne pas rééditer ceux qui sont dirigés contre la politique espagnole, contre la politique au-glaise, contre la politique autrichienne, ou contre la politique néerlandaise, quand t.. celles-ci furent agressives et menaçantes J pour notre indépendance. Ces révoltes ne , peuvent servir la politique allemande. On > les ignore. * * * Jamais, au cour» de son histoire tourmen-! tée, la Belgique n'avait subi un assaut aussi monstrueux que celui de l'Allemagne d'au-' jourd'hui. La perfidie la plus noire s'y est ; jointe à la plus sanglante des cruautés. La stratégie militaire se double d'une stratégie [ morale non moins dangereuse. Il faut veiller à combattre cette dernière avec autant d'é-' nergie que la première. i Au dehors, ont est encore mal renseigné * sur i'admirable élan avec lequel toute l'élite | du peuple flamand, toute la bourgeoisie et i la classe ouvrière, le paysan comme le cida-» din, se dressent en ce moment pour protes-! ter contre l'odieuse comédie des factieux de s l'activisme. Par les milliers de fils secrets : de son organisme, l'agence Wolff répand aux quatre coins de l'univers le venin de : ses mensonges. Elle parle avec emphase ' des manifestations -qui se seraient produites : en faveur de l'autonomie de la Flandre; elle ' raconte que la déchéance du gouvernement du Havre a été acclamée à Bruxelles, à 1 Anvers, à Gand; que la déchéance de la dynastie est d'emandéeà grands cris partout; que des assemblées populaires, réunissant six à huit mille personnes (!), se prononcent dans ce sens et ne cessent de réclamer la ! constitution de la Flandre en un état indépendant et autonome. De l'attitude patrioti-' que des députés et sénateurs flamands, des protestations indignées des conseils communaux et provinciaux de toute la Flandre, t des r solutions si courageuses de toute la magistrature belge sans distinction, des huées et des sifflets qui accueillent les cor-. tèges carnavalesques organisés sous la pro-l tection des baïonnettes allemandes par les i maximaiistes flamands, elle ne souffle mot, elle les couvre du silence le plus absolu. 1 Et le monde qui ne se rend pas bien ? compte de l'impuissance où nous sommes ' & faire entendre notre voix; le monde qui î ignore que tout droit de réunion estsuppri-" mé en Belgique sauf pour les activistes; j que la presse est muselçe et n'existe plus; . que la menace de la prison et de ladépor-" tation eu Allemagne paralyse, non les cou-' rages, mais l'organisatiou du mouvemeut d'opposition à l'activisme qui est dans le , cœur des vrais flamands; le monde reste incertain, indécis, soupçonneux, ne sachant ' au juste ce qu'il doit croire, presque coti-' vaincu qu'il n'y a pas unanimité parmi les Belges et que les thèses irrédentistes de l'Allemagne ns sont pas tout à fait sans fondement l Le moment n'est-il pas venu de confondre le mensonge allemand par un manifeste énergique, précis et bref, condensant en quelques phrases tout l'ensemble des manifestations magnifiques de l'opinion flamande et de désabuser ainsi les esprits empoisonnés par le venin de la propagande germanique ? Maurice KUFFERATH. ■ ■--T BELGES ! LISEZ LES ; " JSTouvelles JournaS Belge le mieux et le * ; plus rapidement informé — le moins cher — paraît le lundi. i I En vente, à La Haye, dès 101|2 5 heures du matin, t j Abonnement : t H. 2.50 pour trois mois* < Nouvelles du Jour - ^ Il n'y a eu sur les divers fronts de combat qu'âne activité d'artillerie et d'aviation, avec quelques petits engagements sans importance notamment au N. O. de LaBas-sée. Les aviateurs français n'ont pas lanc» moins de 12 tonnes de bombes sur les dé- -pôts et les gares en territoire ennemi. — La Finlande vient, elle aussi, de signer la paix avec l'Allemagne. Celle-ci continue méthodiquement, à asseoir sa puissance de domination vers l'Est. Le traité, qui comprend un accord commercial fort complet, est évidemment des plus favorables aux Allemands. 11 prévoit l'échange habituel immédiat des prisonniers et l'abandon de toute indemnité pour les dommages causés aux civils dont une commission formée en tripartie d'Allemands, de Finlandais et de Neutres, déterminera le montant Le traité prévoit enfin la suppression de tout ouvrage fortifié aux îles Aland. Il reconnaît, et ceci est plus grave, une véritable suzeraineté de l'Allemagne sur la Finlande qui ne pourra plus contracter aucun engagement sans l'assentiment de l'Allemagne. " — On annonce que la Finlande a traité également avec la Russie. — La paix signée par la Roumanie fait l'objet des commentaires apitoyés de la presse alliée. M. Bonar Law, à la Chambre des Communes, a exprimé les regrets officiels de l'Angleterre empêchée de porter secours à sa courageuse alliée. Le gouvernement français a décidé que la mission militaire française en Roumanie, commandée par le général Berthelot, se retirerait vers l'intérieur de la Russie. — Les troupes allemandes ont évacué Narva. Le gouvernement russe va s'instal« 1er à Moscou. Le comité exécutif des soviets a approuvé la paix avec les Centraux non sans avoir qualifié de " bandits,, ceux qui l'ont imposée à la Russie. C'est une mince consolation... — Il paraît qu'on se bat encore en plusieurs points du front russe et notamment à Trebizonde. — Lei journaux anglais disent que l'Argentine serait sur le point d'entrer eis guerre contre les Centraux. — Le cabinet espagnol a approuvé la ré]» forme militaire; la crise est terminée. — Des troubles ont eu lieu à Christiania où des magasins et des boulangeries ont été pillés. Nouvelles du Pays §53 ~ A BRUXELLES Au Conseil communal Le conseil a tenu séance Iqndi sous la présidence de M. Steens. M. Steens propose un crédit de 20.000 frs pour la soupe scolaire en 1918, et un barème pour le personnel intérimaire des écoles ménagères et des jardins d'enfants. M. l'échevin Hallet suggère l'achat d'une maison rue de la Rosée, et signale que des crédits nouveaux sont nécessaires pour les médailles et jetons de présence des conseillers. Accordé sans observations. M. Hallet demande encore des subsides pour l'école de tailleurs, pour l'école de typographie, pour l'agrandissement du frigo-rifère de l'Abattoir, etc. M. Pladet dépose le compte de 1917 du Mont-de-Pîété ; il demande un subside nouveau pour l'église du Sablon et propose d'adopter le budget de l'église évangélique. A GAND Un centenaire Il y aura bientôt cent ans qu'a été fonaee la Société d'agriculture et de botanique. Cette société très florissante se propose de commémorer cette année cet anniversaire. C est elle qui organisa, en février 1819, la première floralie gantoise, au café bien connu Frascati. L exposition se tenait dans la salle attenante à l'auberge, et avait réuni une cinquantaine de participants. C'est elle aussi qui organisa les merveilleuses floralies de la derrtière Exposition. A MONS Vendredi passé M. l'avocat Damoiseau, 18 frère du gouverneur du Hainaut, ?-près avoir passé l'après-midi au Palais de justice, retournait chez lui eu suivant le quai de la Trouille, lorsque vers 6 h. 30 du soir, il fut tout-à-coup attaqué par un individu qui semblait l'attendre et qui se jeta sur lui, lui portant une dizaine de coups de poignard dans le dos et dans la poitrine, puis, le poussa dans la rivière. La victime eut encore la force de traverser cette dernière ; elle fut retirée de l'eau sur le bord opposé pairies passants venus à son secours et qui déposèrent M. Damoiseau sur la berge ; mais avant l'arrivée d'un médecin, ii avait expiré. Les seuls mots qu'il ait pu prononcer avant de mourir sont dfeux-ci : " Le bandit ! 11 m'a tué ! „ L'autopsie a démontré que les poumons et le cœur étaient perforés. L assassin • nris la fuite.

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