Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 01 Mei. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1j59g/
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4e Année N. 249. Directeur-Fondateur f François Olyfr. Mercredi 1er Mai 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 i j !„!.i i! _* n jl _i a: pu r i ■ • ■ ■ < ABONNEMENTS : Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois MIIVII VI I IVWUVHWII i La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 B<23*r'.-''.,vv-. - ra<wagrjgatgg*' ,iJ. <>*!. À 7r"xvrœ'-^rv, y^rrstsxtr^cs. Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingei 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait FORCE D'AME Les journaux allemands continuent il entretenir ' leur public de l'effroi dont, à les en croire, Paris serait frappé par les effets des bombes des " Gothas „ et des obus du canon " kolossal Comme il faut bien trouver une diversion à la faillite du programme que Hindenburg et Luden-dorff se proposaient de réaliser en Picardie; comme il faut, d'autre part, détourner autant que possible l'attention du peuple allemand des pertes énormes subies par les armées impériales, toutes les 'feuilles d'outre-Rhin, comme obéissant à un mot d'ordre, s'efforcent de faire croire que Paris s'affaisse de plus en plus dans la douleur et le désespoir. Les plus impudents se risque même à décrire des scènes d'anarchie qui se seraient produites chez nous et qui ne sont qu'un grossier démarquage des journées révolutionnaires de Petrograd. Les Allemands ne parviennent pas à sa convaincre de la plus claire des réalités ; ils ne veulent pas reconnaître que leurs procédés de terrorisme demeurent sans effet aucun sur notre inoral en cette quatrième année de la guerre; ils ne sauraient admettre que les plus dures épreuves n'exaspèrent pas jusqu'aux pires violences l'esprit frondeur de notre pays. Avec ce manque de sens psychologique qui est le fond de leur nature, ils se sont fait du peuple français une idée absolument fausse, ne distinguant pas entre les apparences et la réalité, et, s'obstinant dans leur erreur, ils ont escompté notre dépression morale comme ils avaient escompté en 1914 une impossible défaillance de la Belgique et une honteuse indifférence de l'Angleterre.Même après la Marne, l'Yser et Verdun, les Aiietîianes n'ont pas appris à connaître la France. Quoi qu'on puisse leur dire, ils ne la campixndront jamais. S'ils voyaient le calme de Paris sous le bombardement, ils croiraient à une attitude savamment eal-eulie, à un de ces gestes dé défi 1&* peuples vraiment nobles trouvent d'instinct devant l'ennemi qui les observe. Et pourtant, Paris ne songe pas à l'attitude à prendre Il vit sa vie, comme si aucun péril ne le menaçait. Débàrassé en partie des oisifs et des inutiles, il vaque à ses affaires et poursuit inlassablement son dur labeur. Paris est grave, mais aucune crainte ne trouble son âme. Rien n'est plus édifiant à cet égard que le spectacle de la foule qui se presse aux endroits où les obas viênnent de tomber. Bourgeois et ouvriers S'entretiennent posément des effets du coup ; ils évaluent les risques à courir, discutent les chances d'échapper, comme s'il s'agissait d'un accident ordinaire de l'existence. On s'est fait au bombardement comme à toutes les autres épreuves auxquelles il a bien fallu se plier par la force des circonstances. Le canon du kaiser, une usine qui saute, la vie plus chère et plus difficile, tout cela, c'est la guerre — et le peuple veut soutenir la guerre parce qu'il sait qu'il défend la dignité de son existencfe indépendante. 11 est résolu à tout endurer parce qu'il veut rester lui-même.Et il y a quelque chose de plus émouvant encore que le moral de Paris sous le bombardement : c'est l'esprit et le cœur de ceux qui nous arrivent des régions envahies par l'ennemi, et qui, pour la seconde fois en moins de quatre années, ont tout abandonné pour échapper aux Barbares. Une défaillance serait excusable chez ces pauvres gens qui ont connu le fond de la détresse et toute l'amertume du brusque arrachement à la terre natale. Ils n'ont pourtant ni une parole de désespoir, ni un geste de lassitude. Ils acceptent le malheur avec un stoïcisme qui révèle chez les plus simples le sens des plus hautes vertus. Cfette France de l'avant est admirable de vaillance dans la résignation et de fermeté dans sa • confiance en la victoire. On dirait que d'avoir vécu dans le voisinage immédiat de la ligne de feu, d'avoir vu nos troupes montant à l'assaut et d'avoir senti passer sur leur front le vent de l'immense bataille, ils emportent sur les routes de l'exil un peu de l'âme de nos soldats. Leur résignation est la même que celle qui permet aux " poilus „ de vivre depuis plus de quarante mois dans l'eau et la boue des tranchées et de " tenir ,„ quand même et malgré tout, non point par exaltation de l'esprit guerrier, non point par amour de la bataille et de la gloire, mais simplement parce qu'il faut " tenir „ , fut-ce surprix du total sacrifice, pour que la botte prussienne n'écrase pas la terre où dorment I nos pères, sur laquelle grandissent nos enfants.Les soldats héroïques et les réfugiés douloureux symbolisent à cette heure toute la France. C'est de leur courage qu'est fait le courage de la nation ; c'est de leur résolu-lution qu'est faite notre inébranlable volonté de vaincre. Il n'y a pas dans toute l'histoire de mille années une page plus claire et plus noble que celle de cette résistance morale, de cette endurance à toutes les épreuves, si cruelles soient-elles. Les siècles à venir reconaîtront ici la vraie France, celle que les Allemands ne soupçonnent point, dont l'âme défie l'usure de toutes les douleurs et' qui puise dans le sacrifice de son sang et l'abandon de ses larmes la force généreuse d'un éternel renouveau. ROLAND DE MARÈS. AAAAAAAAAAAAAA'AAAAAA /Vrtrtrtrtrtnrtrtn La Bataille des Flandres Le général de Lacroix, le savant critique militaire du Temps, fait ces réflexions à propos de la bataille des Flandres : Nous nous trouvons, depuis le début de la guerre, en présence de deux procédés tactiques différents. Les Allemands, par tempérament, marchent en formations serrées, coude à coude, frappant à coups redoublés, aussi longtemps qu'il le faut, jusqu'à ce que l'adversaire s'avoue vaincu. Le nombre et la force des échelons doivent avoir raison de la résistance la plus tenace. Le succès est démandé à la supériorité numérique de l'assaillant. -La question de pertes est considérée comme secondaire, tant que la supériorité numérique peut-être conservée. La tactique des Alliés est pour ainsi dire inverse. Leurs unités sont animées de la volonté de tenir, même contre des forces supérieures, de ne jamais céder le terrain, avant d'avoir épuisé tous les moyens de résistance, d'obliger l'ennemi i engager constammenf'de nouvelles forces 2t de riposter par des contre-attaques obstinées, allant jusqu'au corps-à-corps, dans un combat face à face, où le nombre a moins d'influence que la valeur individuelle des combattants^ Si l'on veut dégager l'influence des deux méthodes de combat sur la durée d'une lutte, jui, au premier abord, peut paraître inégale, 1 est nécessaire de les examiner, en dehors le tout autre facteur, dans une hypothèse ■impie, qui se rapproche le plus possible de a réalité, sans rien dévoiler des dispositions Je l'heure présente. Supposons, pour plus de clarté, que les îeux adversaires soient à égalité et que, Jour toute la durée de la lutte, obligatoi-ement longue, ils aient à compter chacun iur une disponibilité de 300 divisions, par :xemple. L'un des deux partis veut aller vite et rapper .immédiatement des coups mortels, -'autre, moins partisan de la force brutale :t plus souple, esquive les coups dangereux ;t trouve, dans le prolongement même de a lutte, un regain d'activité. Il dure et laisse on ennemi s'user ; au lieu de prodiguer ses orces, il les ménage, en vue de la dér-"ere attaque. Quêl sera le vainqueur ? Le ; ^.cond, sans conteste, et l'hypothèse choisie , a permettre de le prouver par des chiffres. , ♦ Dans la première bataille, en Picardie ei en Artois, les Allemands ont engagé, er chiffres ronds, 120 divisions. Dans la se conde, celle des Flandres, ils ont mis er ligne environ la moitié de ce nombre, soit 60 divisions. Nou» avons lutté en moyenne à deux contre trois. Les pertes, pour prendre une proportion qui nous soit plutôt défavorable, seront évaluées à 25 pour cent, c'est-à-dire au quart des effectifs engagés, pour chacun des deux partis. Ces données admises et basées uniquement sur une hypothèse destinée à fixer les idées, quel aurait été le résultat deî deux premières batailles ? Sur 300 divisions, les Allemands en auraient engagés 180 et en auraient perdu la valeur de 45. Il leur resterait 135 divisions, éprouvées par le combat, et 120 divisions fraîches: Au total, 255. Les alliés auraienjt-opposé aux forces ennemies 120 divisions dont 30 auraient été mises hors de combat. Il leur resterait 90 des divisions engagées et 180 divisions intactes, soit 270. Il y aurait déjà un avantage marqué pour la méthode de» alliés. Mais poussons les choses plus loin. Supposons que dans de nouveaux chocs, à plus ou moins longue échéance, nos adversaires soient amenés à engager les 120 divisions fraîches qui leur restent contre 80 des nôtres. L'ennemi aurait perdu de nouveau 30 divisions; il ne lui resterait plus que 225 divisions, dont 90 éprouvées dans les dernières rencontres et 135 dans les combats antérieurs. Nous aurions perdu 20 des divisions nouvellement engagées. Il nous resterait les 90 divisions, ayant pris part atfic premières ba-taillesr les 60 divisions ayant supporté les derniers chocs et 100 divisions n'ayant pas encore donné, au total 250 divisions contre 225. Au point de vue matériel et moral, notre supériorité en ressources disponibles serait incontestable. De l'exemple qui précède, on peut conclure que le procédé allemand par attaques massives, entraîne la diminution progressive des réserves en * divisions fraîches dans une proportion telle que l'égalité des ressources iu début doit se changer pour l'assaillant :u Infériorité nettement accusée. La tactique allemande stefait menacée de faillite si Nouvelles du Jour ■». f — Les Allemands ont déclanché une nouvelle offensive, d'une extrême violence, sur le front des Flandres cette fois, en visant à la fois Ypres et Poperinghe. Les positions belges, anglaises et françaises, de Dixmude au mont des Cate en passant par Ypres, ont été violemment prises d'assaut, en même temps, après un vif bombardement. Hâtons-nous de dire que partout l'ennemi a été repoussé aved des pertes fort lourdes : Belges, Anglais et Français ont maintenu vaillamment leurs lignes intactes; là où l'ennemi est parvenu à prendre pied dans nos positions, il en a été aussitôt expulsé par de vigoureuses contre-attaques. La bataille continue. Les nôtres défendent Ypres et Poperinghe avec la plus grande énergie. — La guerre aérienne continue avec violence aussi. Les Italiens notamment ont attaqué le port de Durazzo avec succès. ' — Un paquebot américain de la Cana-dian Pacific a été coulé. Les 110 passagers sont sauls. — Les délégués des associatious américaines réunis à Londres avec les délégués 1 des différentes sections du Labour Party se sont énergiquement élevés contre l'Internationale.— Le procès du Bonnet Rouge a commencé lundi à Paris. — La Grande-Bretagne a acheté toute la production de zinc de l'Australie pour la guerre et les dix années qui suivront. — L'Allemagne veut imposer à la Russie un échange de prisonniers d'un nouveau genre : tous les prisonniers allemands valides seront mis en liberté immédiate et l'Allemagne ne lâchera que les Russes invalides. La Russie acceptera évidemment. Que voudriez-vous qu'elle fasse ? Le défaitisme ne l'a-t-il pas livrée pieds et poings liés aux internationalistes Si Kaiser ? jM"<qîb 3Ê5oïxos Les Belges dans les prisons boches Le Bulletin de l'Agence internationale des prisonniers de guerre nous apprend que cette agence a reçu de Berlin, en date du 2 avril, une nouvelle liste comprenant les noms de 707 civils ( belges dont 32 femmes) détenus dans les prisons de Sieg-bourg, Aix-la-Chapelle, Cologne, Francfort-Sur-Mein, Rheinbach, Hanovre, Berlin, Saar-brucken, Coblence, Bonn, Hamm, Cassel, Herford, Wittlich, Trêves, Ziegenhain et Diez. Cette liste signale en outre 10 décès de civils belges survenus dans le courant de janvier dans les diverses prisons en Allemagne.L'Agence a reçu de Berlin, en date du 6 avril, une liste comprenant les noms de 54 civils belges (dont 7 femmes) attribués au camp de Limbourg-s.Lahn. On voit que le joug allemand continue à peser lourdement sur nos malheureux compatriotes.La puissance d'un journal Dès le début de la guerre — exactement le 31 août 1914 — le grand journal londonien, le Tmes, ouvrait une souscription en faveur de la Croix-Rouge britannique. Ôr, à la date d'hier, le total des sommes recueillies par notre confrère avait atteint le chiffre formidable de 10 millions de livres, c'est-à-dire plus de 250 millions de francs. Un pareil chiffre se passe de commentaires.Morts au champ d'Honneur Le vicomte Raphaël du Parc, chevalier de l'Ordre de Léopoid, décoré de la Croix-de guerre, sous-lieutenant au 21e régiment de ligne, mortellement blessé le 4 mars 1918 en première ligne alors qu'il observait les tranchées ennemies toutes proches. Officier modèle, d'un moral très élevé, il fut pour ses hommes, pendant 31 mois de présence au front, un exemple constant des plus belles qualités militaires. Il était le fils du vicomte Gustave du Parc et de la vicomtesse née baronne van de Woestyne. Kûhlmann ei les petites femmes La Norddeut. Allg, Zeitung annonce que de3 poursuites judiciaires sont intentées aux Aldeutsche Blaeiter pour un article intitulé : " Pour l'épuration de notre vie publique „ publié le 27 avril. elle ne pouvait plus,, par de» apports continuels, compenser ses énormes pertes (très atténuées dans l'exemple choisi), et reconstituer ses réserves. Toute la question est là. Or, il ne semble pas douteux qu'au point de vue des effectifs, noire situation, pour le présent et pour l'avenir, ne soit plus favorable que celle de nos adversaires. Grâce au moral admirable des troupes, qui, depuis un mois, luttent avec tant d'héroïsme, les mêmes méthode», appuyées par des concours et des moyens de plus en plu» puissants, nous conduiront, avec plus de certitude et d'efficacité qu'autrefois, à de nouveaux succès et à la victoire définitive.Général DE LACROIX. Nouvelle offensive allemande en Flandre Violent assaut sur Ses lignes belges, anglaises et françaises L'ennemi est repoussé partout — Succès des Anglais en Artois, des1 Français au N, de l'Aisne — Attaque aérienne sur Durazzo — Un vapeur américain coulé - . . ; .1 ' ' ' \~Y Cliché Belgisch Dagllad ,* < . SUR LE FROflT BELGE LE HAVRE, 27. — Officiel belge par radio : Au cours de la nuit nous avons exécuté des tirs de représailles sur les communications ennemies. Durant la journée du 27 l'artillerie adverse à différentes reprises a bombardé très violemment notre front au sud du lac Balnkaert ; elle a été eontrebattue vigoureusement et avec succès par notre artillerie. Dan» cette région des poussées ennemies ont échoué sous nos feux ou ont été rejetées par des contre-attaques, 13 prisonniers dont les officiers sont restés entre nos maifis. ' Lutte de bombes devant Dixmude. Nouvelles attaques repousse^s LE HAVRE, 29, — Officiel belge : Des coups de main tentés la nuit dernière à l'E. de Nieuport ainsi que vers K i p p e nous ont donné quelques prisonniers.A la faveur d'un violent bombardement, les Allemands ont attaqué nos avant-postes de la région de L a n g e m a r c k et les ont contraints à se retirer de 200 mètres sur uae minime partie du front. Après une contre attaque, la situation a été presqu'entiè-rement rétablie. — ÂM SUR LE FRONT OCCIDENTAL Nouvelles attaques repoussées LONDRES, 29. — Reuter officiel du matin : L'attaque ennemie aux environs de L o-c r e, signalée hier après-midi, a été repoussée par notre feu de mousqueterie et de mitrailleuses. L'ennemi a ouvert ce matin un violent bombardement avec des obus à grande force explosive et des obus asphyxiants sur tout le front de Meteren à Voormezeele; des attaques d'infanterie ont lieu actuellement.L'artillerie ennemie a été très active pendant la nuit de la S c ,a r p e à L e n s et entre G i v e n c h y et le bois de N i e p p e. Au cours d*une opération réussie, la nuit dernière, nous avons repris le poste pris par l'ennemi dans la nuit du 26 aux environs de Festubert, fait 50 prisonniers et pris 3 mitrailleuses. Nous avons également fait des prisonniers et pris de» mitrailleuses su cours d'un raid aux environs de N e u v i 11 e - V i-tasse.PARIS, 29. — Havas officiel de* 2 h. : Au' cours de la nuit, les Allemands ont tenté à plusieurs reprises d'attaquer nos positions dans le bois de Hangard. Notre feu a arrêté toutes leurs attaques. Grande activité réciproque de l'artillerie depuis Villers-Bretonneux jusqu'à la Lu ce et dans la région entre Lassigny et Noyon. Une attaefue allemande au N. de Grive s n e s n'a pas donné de résultats. D'autre part nos détachements ont pénétré dans le» lignes ennemies dans la région de Corbeny, près de Courcy, sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace. Nous avons fait des prisonniers. Vive action d'artillerie sur le front de VosseBois de Caurières. Sur le reste du front la nuit n é^éc^ime. t y Les Allemands ont attaqué Ypres, Meteren, Zilleheke, au Scherpenberg et au Mont-Rouge LONDRES, 29. — Reuter officiel du soin Après un bombardement de grande in-ï tensité, de fortes divisions allemandes ont | attaqué avec acharnement ce matin les po« sitions franco-anglaises depuis Meteren jusqu'à Zillebeke. Les positions belges au N. d'Y p r e s ont également été attaquées. Sur tout le front des Allié», une ba-; taille de grande violence se développa rapi*] dement. Les 25e, 49e et 21e division» bri-. tanniques ont repoussé totalement tous les" efforts de l'ennemi pour pénétrer dans leurs position». Malgré des attaques continuelles et résolues de grande puissance, no» tronper' ont maintenu leurs positions. Les pertes*de l'ennemi sont très lourdes. Les positions françaises suf les hauteurs du Scherpenberg et du Mont Rouge ont également été attaquée» avec violence. Mais là aussi l'ennemi a été repoussé. En quelques points où l'infanterie ennemie avait pu pénétrer sur une courte distance dans les positions françaises, elle a été rejetée immédiatement par de» contre-attaques de la plus grande partie du terrain momentanément conquis. Au front belge, toutes les attaques enne« miîs ont été repoussées aprèa une lutte ardente où de lourdes pertes v7»t été infligées aux Allemand». Sur différents points des fronts de combats la bataille dure toujours. Sauf les feux intermittents habituels, il; n'y arien à signaler sur le reste du froni-anglais.PARIS, 29. — Reuter officiel 11 h. soir: Feu intermittent au N. et au S. de l'Avre et près de Piémont. Une division allemande qui essayait de passer l'Oise à l'E. de V a r e n n e s a été prise sous notre feu et dispersée. Dans le Vosges, nous avons annihilé des attaques sur nos petits postes dans la région de L i n g e. Ailleurs rien à signaler. Le Commentaire Havas PARIS, 29. — Commentaire Havas : La situation n'a guère changé au cours » de la journée d'hier. Les Allemands ont renouvelé leurs tentatives aux deux ailes da front Bailleul-Ypres. D'une part ils s'efforcent toujours de s'emparer du villages de L o c r e , leur défendant l'accès du mont Rouge et des contreforts du massif des monts des Flandres, dominé par le mont Cats. D'autre part ils essayen t d'occuper au] N.-O. de K e m ni e 1 le village de Voormezeele afin de prendre Ypres par PO. dans la direction de Poperinghe. Les abords de Locre et de Voor»] m e z e e 1 e ont été attaqués' mais ont été; défendus avec une égale énergie. Locre, enlevé par les Allemands au quatrième assaut, a été repris dans la soirée. La défense anglaise paraît avoir été aussi heureuse à Voormezeele, dont 1 ennemi n'a pu réaliser la possession. La ligne des Alliés reste intacte et leur résistance . empêche^ l'ennemi d'exploiter ses récents progrès au mont Kemmel en lui interdisant d'en marquer de nouveaux. L'artillerie ennemie s'est acharnée sans résultats contre les positions britanniques dans le secteur d'Y près. Au S. de la Somme, les Allemand» ont limité également leur activité de combat dans le secteur de Villers-Breton-j neux-Hangard à un vif bombardement qui n'a été suivi par aucune attaque d'infanterie. Il semble que ces affaires doivent garder un caractère dé divension locale pendant que les Allemants exploiteraient à fond leurs attaques en Flandres. Le Communiqué de Berlis BERLIN, 29. — Wolff officiel : Sur le champ de bataille de la Flandre, l'activité de l'artillerie s'est accrue à partir de midi. Le nombre de prisonniers fait» depuis la prise du mont Kemmel »'est élevé à 7100 parmi lesquels 181 officiers; le butin atteint 53 canons et 233 mitrailleuses. Entre le canal de La B a s s é e et la Scarpe, ainsi qu'au nord de la Somme, il y a eu de nombreuses reconnaissances ennemies.De fortes attaques partielles des Français contre le bois et le village de Hangard ont échoué avec de fortes perte». Combats d'avant-postes en de nombreux point» sur le reste du front. Sur la rive droite de la Meuse un coup . de main dirigé contre les tranchées fran*j çaises nous a donné des prisonniers.

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