Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 17 Mei. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7x43x/
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4e Année N.265. ■ ■■ I IIIBB MMMM—mMJUMJWI Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 17 Mai 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois ^ ■ ■ ■ wi b aw -*ar a y% ■ -w ■ ■ w va ww » w ■ w » Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téiéph. 2787 * ! _ Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Méditations sur nos ruines Un livre récent qui combinait quelques j idées ingénieuses touchant la restauration ' des villes et des villages détruits, nous in- 1 vite à cette digression, au moment même où les rigueurs de la guerre et la méchan- ' cété des hommes préparent pour les re- 1 constructeurs des soucis, de la renommée Et de l'or. Les Allemands incendiaient nos premiers 1 hameaux du Pays de Herve et culbutaient leurs clochers, que déjà nous songions à : rebâtir en même temps qu'à nous venger; et dès que nos architectes en exil eurent un toit pour y abriter un congrès, nous avons entendu de beaux rapports, vu dans des expositions ces curieux travaux d'araignées où les rues, les égouts, les jardins formaient des réseaux de lignes harmonieuses que l'on nous affirmait être les plans de nos cités idéales de demain. En Belgique occupée, des projets pareils ont été étudiés, des maquettes montrées au public, et des maisons se sont ainsi relevées d'entre les moellons écroulés, à Visé, à. Louvain, à Dinant, avec l'assentiment et la. désapprobation ordinaires de la foule. C'est que nous avons beaucoup de peine à séparer nos sentiments et nos besoins immédiats, à nous jeter tout de suite — parce que l'occasion si douloureuse en est cependant opportune — dans des conceptions nouvelles dont, avant la guerre, nous ^'entrevoyions que des réalisations lointaines, rêve d'un Wells ou d'un savant futuriste. Belle occasion, en effet, pour tous ceux qui, depuis cinquante ans, au grand désespoir des poètes locaux et des amis du folklore, mais au nom de la morale, de l'esthétique et de la santé, démolissaient les quartiers lépreux de nos vieilles villes, ouvraient au milieu des chers vestiges du I .temps passé les larges artères rectilignes t où le moins " agoraphobe „ des piétons louîfre dis vertige, et créaient partout de; touiaiiis d'air dont ils disent tant dé Bien' et dont nos grand'mères disaient tant de mai. De nos canaux reptiles et de nos rivières, ils faisaient de froides routes d'eau, entre des rives parallèles, sans îles, sans roseaux, sans moisissure, sans cygnes, sans rats et sans grenouilles. Dans les campagnes, au long des grands chemins d'ormes ou de peupliers, auprès des chaumières pour aquarellistes et des auberges du temps des diligences, ils dressaient de hautes maisons de briques roses, à façade plate, des boutiques de ville et l'horrible petite demeure prétentieuse " pour employé „. Aujourd'hui, tous ces gens du bâtiment ■— dont nous ne voudrions pourtant médire — considèrent nos cendres et nos pierres avec des sentiments de spécialistes. Mors de chez nous, il y a des générosités intéressées qui prétendent, elles aussi, réorganiser selon leur formules notre bonheur, nous offrir l'air, la lumière, l'ordre et le confort nouveau. Nos dévastations leur sont aussi un champ d'expérience vraiment propice et toutes les nécessités de bientôt, surtout celle de la rapidité de construction, leur permettent de projeter, à la manière de demain, des travaux qui enthousiasmeront les ingénieurs et nos historiographes pressés.Nos alliés anglais nous présentent leurs cités de verdure, avec les murs légers, les ornements de terre cuite, les windows à la guillotine, la charmante monotomie des toits, des grilles et des haies. Nos alliés américains nous présentent; les habitations fabriquées en série et qui se vendent la grosse, vivant les prix des catalogues. On ne les achète pas en feuilles, comme celles de Pellerin et Cie à Epinal, mais en piles et toutes découpées : toitures, murailles, cloisons et, planchers. En quelques heures, une grue et une chèvre automobiles vous échafaudent le tout : il n'y a que quelques écrous à serrer, et la ménagère peut ranger les assiettes et chauffer le bain. Quel Belge ne s'est pas ému de tanfde sollicitude, puis n'a pas aussitôt après compris que c'était là un autre danger ? De nos villages martyrs, ne restera-t-il que les souvenirs de nos yeux, de nos coeurs et de nos clichés photographiques? Noys les rendra-t-on internationaux, parents pauvres des palaces-hôtels, " esperantistes „, anglais, américains, plus du tout wallons, plus du tout flamands? Cette partie du grand problèfne de la Reconstruction Nationale est importante et rien n'en doit être abandonné à des chercheurs de conclusions trop brèves»ni à des-ra sonneurs trop lents. Avant tout, il paraît urgent qu'on y tienne compte de no3 idées, de nos habitudes, de nos paysages ; que l'on y songe à continuer nos traditions, en sautant par-dessus les routines et, certes, pardessus quelques années. Sera-ce un travail d'artiste et d'archéolo-gue ou un travail d'architecte-ehtrepreneur et d'hygiéniste ? Quelques-uns voudraient que tant de ruines restassent pour témoigner de la fureur des Germains, et que notre pays devint une terre de pèlerinage et de tourisme, *vec des mutilés de guerre marchands de cartes postales. Mais la Belgique ne sera jamais, comme la Provence, comme l'Italie, comme l'Orient c< latin, grec, égyptien, une terre de souvenirs d< figés et de recueillement poétique. 1' 11 semble que le soleil ait fait s'évaporer 4' la douleur des ruines classiques. Notre il: soleil à nous n'est pas assez chaud et tout ai l'or de ses rayons ne pourrait faire de te Lierre, d'Ypres ou de Visé ce qu'il a fait des Baux ou de Timgad. "n Que la guerre finisse et aussitôt la Bel- si gique s'empressera de couvrir sa chair déchirée et de laver ses plaies. Nous devi- n nons tout le courage, toute l'ardeur, toute 0 la ferveur de ce lendemain. Tant pis pour les amateurs romantiques; notre sol a été créé pour de la vie, pour ^ du bruit, pour du mouvement, non pour ^ des ruines en extase ou en prière. Notre mémoire n'aura pas besûin de ces pierres pour garder l'image sanglante des p mauvais jours, et notre haine sera dans (-tous nos gestes, dans tous nos soucis, dans tout c^ qui rebâtira du bonheur chez nous 1 et pour nous. s Que nos poètes et nos artistes s'apprêtent à un nouveau chagrin, car on ne leur res- J' tituera pas une Belgique pareille à celle n d'hier. Mais, pour les contenter, il y aura q assez de beauté, de grandeur et de poésie vive dans notre renaissance et dans notre d aspiratioh à la joie. / c Isi C0LL1N. v Paris, avril 1918. LES VAINQUEURS PB TàBORi ' M. Renkin, ministre des Colonies, a écrit une éloquente préface au livre que vient de ! publier notre compatriote M. Pierre Daye, 'qui prit part à cette campagne; en voici la : partie essentielle : IJAllemagne voulait le. guerre en Afrique comme en Europe. En Afrique comme en Europe, nous avons été attaqués, forcés à la guerre, au mépris des traités, par une nation qui avait soigneusement préparé son agression, espérant surprendre et dépouiller ses adversaires désarmés. " Ses projets ont échoué parce qu'elle a * rencontré, sur sa route, des peuples décidés 3 à défendre leurs frontières, et à pousser la 8 campagne jusqu'au thâtiment définitif de l'agresseur. s Pour exécuter ce dessein, la Belgique a trouvé le concours d'un corps de fonctionnaires dont l'abnégation et l'endurance dépassèrent toute attente, une armée dont le courage et an chef dont la science et le sang-froid assurèrent la victoire. Au moment où, malgré nos efforts pour maintenir la neutralité- du bassin conven-» tionnel, la guerre éclatait en Afrique, tout était à faire pour la soutenir et «la mener à ; bien. Fidèles observateurs de l'Acte de Ber-, lin, nous avions organisé les troupes colo-c niales comme force de police. La force pu-' blique n'était pas un instrument de guerre, 1 sa réorganisation s'imposait.- 11 fallut rema-" nier les unités, les former en vue de la guerre, appeler les réserves, donner à l'armée un puissant cadre européen, la doter d'un matériel moderne. H convient de remercier ici les gouvernements anglais et français, qui nous prêtèrent leur appui cordial et un concours '' qui permit de fournir à nos troupes un armement perfectionné. Aussi longtemps que l'ennemi garda la '» maîtrise du Tanganyka, des centaines de milliers de charges durent être transportées 2 à dos d'hommes sur les 500 kilomètres qui 1 séparaient nos bases du front. " Mieux que personne, le général TombeUr a pu apprécier la force et l'endurance qu'il s a fallu à nos hommes et à nos soldats pour porter à travers les cols à peine franchissables et les obstacle squ'une nature abrupte et sauvage opposait à nos effotrs, les mû- ■ nitions, les approvisionnemments, les ca- • nons, la canonnière destinée au lac Kivu, et : admirer la volonté de vaincre qui porta nos i troupes à poursuivre, sans approvisionne-t ments, au Sud de Saint-Michael, à travers s une région presque sans eau, leur marche s victorieuse veis Tabofe. , Tant d'efforts et de travaux n'auront pas i été vains. La paix nous apportera dans la joie la moisson que nous avons semée dans . les larmes. t L'Allemagne voulait envahir notre colo-. nie, l'occuper au moins partiellement à la j. paix, et en imposer ainsi, suivant l'occu-t rence, le partage ou l'abandon. Or, notre , frontière a été défendue, et c'est nous qui, i par un juste retour, avons envahi sa co- - lonie et qui en occupons une partie cinq - fois plus grande que la Belgique. L'intégrité de nos possessions coloniales, ' déjà garantie par les déclarations solennelles ] des grands Alliés, se trouve encore assurée par notre action militaire. Nul n'imaginait, à la fin de 1914, que la Belgique, presque i totalement envahie, fût encore capable de ] ■ l'effort qu'elle a fourni en Afrique. La cam- i , pagne d'Afrique est pour le monde entier une étonnante et nouvelle affirmation de l'esprit de force et de liberté qui anime le peuple belffe. ~ ' Nouvelles du Jour — Succès répétés des Français : ils ont couquis un bois et capturé 70 prisonniers dont un officier sur la rive occidentale de l'A v r e ; ils ont repris à l'ennemi la côte 44 située entre Kemmel et Vormezeele et ils ont pénétré dans les positions ennemies au N. du Kemmel, où ils ont su se maintenir.— Les aviateurs anglais ont bombardé à "nouveau les usines de Thionville avec un succès constaté. — L'aviation américaine à subi brillamment l'épreuve du feu : 2 aviateurs yankees ont abattu 3 avions allemands. — Les Allemands ont exécuté la nuit passée à 10 h. et à 1 h. 30 deux nouveaux raids aériens sur Paris, dont on ne nous donne encore aucun détail. — Les troubles en Ukraine continuent. Les Allemands OHt proclamé l'état de siège à Odessa. — Le général Kornilof aurait été tué le 13 avril à Jekaterinoslaw- par un éclat de shrapnell. — Le tsar a été transféré de Tobolsk à Jekaterinenburg, où il occupe une petite maison sous la garde de deux domestiques qui le traitent avec grossièreté. — Le " Bonnet rOHge „ de Paris vient de- subir la suprême flétrissure : Duval est condamné a mort, ses complices aux travaux forcés et au bannissement. — On annonce l'arresution en Belgique occupée de M. Fulgencc Masson, le vaillant député de Mons, coupable d avoir flétri publiquement la farce wallingante. Le loyalisme dont les populations du Congo ont fait preuve durant cette campagne est un témoignage qui honore notre administration ; jamais plus grande tranquillité ne régna dans la oionie, jamais les indigènes ne s'acquittèrent mieux de leurs devoirs envers l'autorité, jamais ils n'eurent une plus haute idée de la Belgique. Et voici que, surprenant phénomène, dans le trouble causé par la guerre, la prospérité économique de la colonie s'affirme, ses exportations augmentent et notre terre d'Afrique, fille tard venue dans notre famille belge, semble offrir à la mère-patrie les prémisses de l'épanouissement splendide qui, dans les temps prochains, va récompenser la constance du peuple belge. La guerre a consolidé nos possessions d'Afrique. Elle a créé des liens indissolubles entre nous et la population noire dont nous avons assumé la tutelle et dont nous entendons assurer le progrès. Quels qu'aient pu être jadis les dissentiments des Belges sur la question coloniale, il n'en est plus un, aujourd'hui, qui ne considérât comme uu malheur public la cession d'un seul pouce de notre territoire africain. Mais il importe de rendre un hommage public à la fermeté scrupuleuse que conformément à nos instructions, le général Tombeur a déployée dans la stricte observation des conventions de La Haye. Le gouvernement tient à remercier les officiers et les soldats belges qai, répondant à son appel, ont pris part aux campagnes d'Afrique. L'armée belge a largement fourni les hommes d'élite nécessaires à la direction et à l'encadrement des troupes noires. r Sous le commandement du général Tombeur, les officiers supérieurs ont révélé leu haute valeur. Toute une jeunesse ardente s'est levée pour la défense de nos frontières africaines et pour le châtiment de l'ennemi.Et maintenant, tournons pieusement nos pensées vers les braves tombés là-bas et qui, victimes d'un grand devoir noblement accompli, sont ensevelis dans les solitudes de l'Afrique. Ils ont rejoint, dans leurs sacrifices, les grands précurseurs qui, au déclin du XIXe siècle, dissipèrent la traite des esclaves et jetèrent les bases de notre colonisation. Ils n'étaient point les soldats de la convoitise et de la haine, mais les chevaliers de la civilisation et du droit. Fauchés dans la force de leur jeunesse, ils vivent à jamais dans nos cœurs et la patrie reconnaissante conserve, comme un trésor; leur mémoire et leur exemple, qui, à travers les générations, exaltera dans l'âme de3 Belges le culte des hautes vertus, dont la pratiqne demeure, en dépit des épreuves, l'inébranlable fondement de notre liberté et la plus solide garantie de notre avenir. Jules RENKIN, Ministre des Colonies de Belgique. X Deux raids aériens sur Paris PARIS, 15. — Reuter : L'alarme d'un raid aérien a été donnée à 10 h. du soir. La berloque a été sonnée à minuit. PARIS, 15. — Reuter ; L'alarme a été donnée à nouveau à 1 h. 50, la berloque à 2 h. 30 , | HOMMAGE DE GRATITUDE 1 1 : . m La firme P. NfEUWERKERK en ZOON j|j remercie tous ceux qui par leur visite ou par H| d'autres témoignages d'intérêt ont tenu à i h] 1 s'associer à- la célébration du 125e Anniversaire \ de la fondation de la Maison. i • m ] Firme P. Nieuwerkerk en Zoon | l Pâtissier-Confiseur | -j r—i j Lange Voorhout, 92, La Haye g 3 B. rn..M-ir=nn.n„H-;u,M.-,H...n~n~)U)r^Tr^7a3 CTisiiniuiursiu^iinirauuiurair; ' Les Français reprennent la côte 44 et s ïntallent dans les positions allemandes an 13. du Kemiroi H Nouveaux raids aériens sur Paris — Deux aviateurs américains abattent trois avions allemands — Duval condamné à mort — La Roumanie écrasée — Le tsar à Jekaterinenburg — L'état de siège à Odessa — Kornilof aurait été tué le 13 avril i Raid réussi au N.-E. de Robecq LONDRES, 15. — Reuter officiel du i matin : s Nous avons repoussé la nuit dernière un t raid ennemi au nord de L e n s. i Nous avons exécuté avec succès un raid • au nord-est de Robecq. Pendant la nuit, l'artillerie ennemie a s été active dans les secteurs de la S o m-» m fi et de l'A n c r e, au nord de B é- • t h u n e et dans quelques autres secteurs. Ce matin, l'artillerie ennemie a été ac-s tive au sud-ouest de M o r 1 a n c o u r t et j au nord de Kemmel. s Succès français au S. d'Aiîles PARIS, 15. — Havas officiel de 2 h. : t Violent bombardement au cours de la s nuit dans la région au N. de M o n d i d i e r et entre Montdidier et Noyon. Hier vers la soirée, nos troupes ont fait ;, une vigoureuse attaque contre les positions - ennemies au S. d'A i 11 e s et se sont empa-ti rées d'un bois sur la rive O. de 1'Avre, i. malgré la résistance acharnée de l'ennemi, e Ce matin une violente contre-attaque alle- - mande a donné lieu à un vif combat. Nos - troupes ont conservé presque to'ut leur gain i de terrain et ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi. s Le nombre des prisonniers restés entre t nos mains est de 70, parmi lesquels 1 offi-s cier. Une autre attaque allemande exécutée $ après un violent combat au S. de R o 11 o t, t a également échoué complètement. r A l'O. du chemin-des- Dames, nous avons repoussé une attaque allemande contre nos petits postes dans la région de e La Bovelle. ; Les Français avancent leurs lignes au N. de Kemmel • LONDRES, 15. — Reuter officiel du soir : t Aujourd'hui de grand matin, un combat j local a eu lieu dans le secteur au N. du village de Kemmel, dans lequel les Fran-çais ont fait plusieurs prisonniers et avan-s cé notablement leur ligne. Il n'y a rien à signaler ailleurs en dehors . de l'activité de feu habituelle et réciproque. Les Français reprennent Sa côte 44 a i LONDRES, 15. — Reuter : i, Le correspondant particulier de l'agence e Reuter près de l'armée britannique en France t mande que les Français, après un combat s, acharné qui dura toute la matinée, ont re-:t pris la côte 44 d'où ils avaient été repoussés lundi dernier par les Allemands. Activité d'artillerie au N. de l'Avre PARIS, 15. — Reuter officiel 11 h. soir : Grande activité d'artillerie réciproque dans - la région au N. de l'A v r e. Une tentative des Allemands pour opérer une attaque contre nos tranchées au S.-E. de J u v i n - S court n'a pas eu de résultat. Partout ailleurs la journée, a été calme. à Le Communiqué de Berlin à BERLIN, 15. — Wojff officiel : Nos attaques locales au nord de K e m-me] ont eu un succès complet eit nous ont fourni 1"20 prisonniers. La lutte d'artillerie est restée vive dans la région du K e m ni e 1. —— ■ Ce matin, de nouveaux combats se sont développés en ce point, à la suite d'attaques" françaises. Dès 1 aube les attaques françaises ont conduit à des combats d'infanterie. L'artillerie ennemie a été particulièrement active pendant la nuit eutre la Lys et le canal de La .Bass«e, à la Scarpe et 1 près de B u c q u o y. Entre l'Ancre et la Somme, au che-■ min de Bray-Corbie, nous avons pé- • nétfé dans les lignes anglaises et nous avons conservé le terrain malgré deux violentes ; contre-attaques ennemies. Comme soutien de l'infanterie, l'action d'artillerie est resté violente. Près de Villers-Bretonneux aux deux côtés de la L u c e et de l'Ancre, i feu plus violent. Sur la rive O. de l'An-: c r e l'ennemi a attaqué nos lignes près de G a s t e 1 mais il a été repoussé avec de : lourdes pertes. i Dans tous les secteurs, combats de recon- • naissances. BERLIN, 15. — Wolff officiel du soir » Au cours de l'attaque d» ce matin au N. du K e m m e 1 l'ennemi a fait une irruptioç ' localisée dans nos lignes avancées. Une nouvelle attaque partielle très via* 9 lente exécutée par les Français au N.-O. de M o r e u i 1 a échoué avec de lourdes pertes BËO . Les débuts des aviateurs américains Deux des leurs abattent ; trois avions allemands î PARIS, 15. — Reuter officiel du communiqué américain : Augmentation marquée de l'action d# 5 l'artillerie au N. de Toul et en Lorraine. 2 aviateurs américains ont abattu mercredi 3 avions allemands. • HGB > Les ennemis de l'Allemagne ] LONDRES, 14. — Reuter : M. Balfour a déclaré à la Chambre des ; Communes que les pays qui ont jusqu'à prisent déclaré la guerre à l'Allemagne sont : la Russie, la France, la Belgique, l'Angleterre, la Serbie, le Monténégro, le Japon, le Portugal, l'Italie, la Roumanie, les Etats-Unis, la république de Cuba, la république de Panama, le Siam, la république de Libéria, la Grèce, la Chine, le Brésil et le Gua-| temala. Les pays suivants ont rompu les relation» • diplomatiques avec l'Allemagne : la Bolivie, " le Honduras, le Nicaragua, le Haïti, la ré-" publique Dominicaine, le Costa-Rica, le Pé- rqji, l'Uruguay et l'Equateur. Le " Vindictive „ a été coulé : par les Anglais e LONDRES, 14. — Reuter officiel : e D'après les déclarations de l'atnirauté . allemande le Vindictive n'était pas chargé de ciment et les Anglais ne l'ont pas fait t sauter, mais il a été coulé par les batteries! allemandes. Le secrétaire de l'amirauté britannique déclaré que le communiqué britannique du 10 i- mai disant que le navire était chargé d«j is ciment et qu'il a été coulé par les Anglais, est en tout point exact. > is Les affirmation» allemandes sont total®»! ment fausses.

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