Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1946 0
06 januari 1918
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s.n. 1918, 06 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m92s7w/
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Année No134et13U Directeur-Fondateur : François Olyff. Dimanche 8 et Lundi 7 Janv. 1918. Les Nouvelles ABONNEMENTS: Y* ollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Bureaux à La Haye : g Bureaux à Maestricht : Prinsegracht, 16 - Téléphone 2787 | Wilhelminasingei 27 ANNONCES: La ligne : 15 cenis Réclames permanentes à forfait DE LA COUPE AUX LÈVRES 11 y a loin de la coupe aux lèvres. Les Allemands nous en sont un nouveau témoignage. Ils croyaient tenir dans le traquenard de Brest-Litovsk la poignée de maximalistes illuminés ou ignars qui veulent, en Russie, faire la loi à d'immenses populations travaillées par les ^courants les plus divers et les plus changeants. voilà que les maximalistes eux-mêmes|voient .clair daijs leur jeu,fort facile à discerner d'ail-; leurs, et brisent brusquement toutes négociations au moment même où ces renards bottés H de Gzernin et Kuhlmann arrivaient au rendez-vous pour de nouveaux exercices de rouerie diplomatique. Ces bons Centraux ne .voulaient jirien entendre en ce qui concerne le droit qu'ont les provinces russes qu'ils ont envahies de décider librement de leur sort. Us en trouvaient la prise bonne et prétendaient la garder, .pomme ils veulent, soyez-en assurés, garder, tiotre brave et petite Belgique, dans le mo-taent mime où ils exigeraient que les trottes ^hisses et même celle des Alliés évacue» :1a Mésopotamie, l'Arabie et leurs anciennes colonies d'Afrique. On voit ainsi si clair que le Byche n'a pas changé dans le fond de >on coeur depuis 1914 que les maximalistes -ux-mêmes ont fait une terrible grimace. Et frot- Pjr, que l'on ne suspectera certes pas de sym-thie pro-alliée, s'est écrié : " Arrière, voleurs et bandits, plutôt la mort que de me ioumetlre à vos monstrueux appétits de conquête i „. Les soviets ont immédiatement «tifié cet élan de révolte indignée, que nous 'attendions tous depuis longtemps, lis ont lan-jpé aux peuples des Centraux, par-dessus 3 gouvernements, un appel très ferme ti. . £ien pensé, ma foi, que nous approuvons ^d'autant plus volontiers qu'il traduit exacte-''jnent, sous une forme nouvelle, les idées qui Ifious sont chères plus que tout au monde et pont, depuis quarante mois, nos braves soldats se sont faits les champions inlassables et *|rdents : celles de lyi.Clemenceau, de M.Lloyd 0«orge et du président Wilson lui-même. ' " Nous défendons, dit la motion des soviets, le droit de la Pologne, de la Lituanie, de la Courlande, de décider librement et sans entraves de leur sort. „ Mais c'est précisément le principe que nous voulons faire triompher aussi en l'appliquant à tous les peuples opprimés, car la loi inflexible de liberté ne saurait souffrir aucune exception sans cesser d'exister. Liberté donc pour la Belgique, pour le Nord français, pour l'Alsace-Lorraine, pour le Trentin, l'istrie, la Roumanie, la Transylvanie, la Serbie, l'Arménie, pour tous les pays tyrannisés par qui ? Par les Centraux précisément qui restent, comme nous ne cessons de le dire, les seules puissances de proie dressées contre l'humanité en travail d'émancipation définitive. La motion des soviets de Lenine et Trotsky continue : " Nous nous adressons aux populations de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Bulgarie et de la Turquie et nous leur disons* Rappelez-vous que la conclusion d'une paix démocratique immédiate dépend surtout de vous. Tous les peuples de l'Europe, épuisés par une guer-]•« sans précédent, vous regardent ! Vous ne permettrez pas que l'impérialisme ausiro-alle-mand conduisent la guerre contre la Russie révolutionnaire pour l'assujettissement de la Pologne, de la Lithuanie, de la Courlande et de l'Arménie ! „ ■ Vous le voyez: c'est l'appel direct adressé, par-dessus la tête de leurs tyrans, aux populations de Germanie et d'Autriche, suivant la formule si sensée et si raisonnée du président Wilson. " Nous ne poursuivons aucun but égoïste, déclarait le président Wilson dans son message du 2 avril 1917. Nons ne désirons ni conquête, ni domination. Nous ne recherchons ni Indemnité pour nous-mêmes, ni compensation matérielle pour les sacrifices que nous ferons lans compter. Mais il est impossible d'établir Une base de justice aussi longtemps que des puissances comme celle des maîtres actuels de l'Allemagne ne seront pas battues. Le droit île pourra se faire valoir comme arbitre et Comme pacificateur QU APRES LEUR DE-rAlTE.Nous prendrons alors pour base delà paix entre les hommes la justice complète, Impartiale, la justice à tous les points de vue et pour chaque nation. „ Tel est textuellement le langage, que les révolutionnaires russes veulent entendre. Maïs quelle erreur d'aller le chercher à Brest-Litovsk ! Les chefs allemands, et même le peuple allemand — nous en avons l'absolue conviction — ne sauraient le tenir que du bout des lè.vres. Leur éducation, leur instruction, l'exemple de chaque jour autour d'eux, la leçon permanente et impérieuse de tout ce qui détient parmi eux une parcelle quelconque d'autorité, de fortune ou de puissance leur ont inspiré, dès l'enfance la plus tendre, la haine de ces' doctrines de douceur et de vérité, pour leur inculquer, jusqu'au fond de l'âme, le culte de la violence et de la rapine organisées. Il n'y a, avec ces gens, qu'une voie dé salut, une seule : les mâter par la force, leur faire sentir la dure poigne de la nécessité — puisque c'est l'unique moyen d'amener une lueur dans leurs cerveaux atrophiés de barbares — puis leur faire lentement si possible une autre mentalité, une mentalité de civilisé. Petrograde tient de sa latitude le p 'vilège de nuits blanches, durant lesquelles on peut lire son journal à minuit, sinon comme en plein jour, du moins assez facilement. Dans l'obscure confusion d'une situation dont nous ne savons d'ailleurs que ce que veulent bien nous en dire les maximalistes, c'est uue clarté de ce genre qui vient de se faire, semble-t-il, parmi les fluctuations incessantes des opinions j de plus en plus montées contre la trahison de J la paix honteuse. Une volonté a fini par se dé- j gager, si forte que les soviets, les Trotsky, les j Lertines, viles serviteurs de 1» nviUitutla, e» J - sentent obligés de la subir. Ce n'est pas encore | le grand jour. C'est une lumière cependant suffisante pour donner raison à ceux qui disaient — comme nous l'avons fait — qu'il ne faut point désespérer de la Russie. L'ours russe, même désarmé, même affolé par l'extraordinaire bouleversement où il s'est soudain trouvé et dont il n'a point encore compris entièrement le sens profond, peut continuer à causer à nos ennemis les plus graves ennuis. Envoyons-lui de loin nos encouragements et nos meilleurs vœux dans la voie de la résistance, ou même simplement de l'inertie, où la voilà revenu. François OLYFF. 1 i Dans Test-Africain Allemand « i Le rôle des Belges dans la campagne de J 917 i Après avoir été chassées de Tabora, leur , capitale de guerre, en Septembre 1916, les j forces Allemandes qui avaient tenté de s'op- i poser à la marche des troupes belges dans le Nord de leur Colonie, s'étaient retirées au sud du fleuve Rufiji rejoignant ainsi les grou-pements opposés aux troupes britanniques. La saison des pluies était survenue alors • rendant toute opération importante impossible durant six mois. • Tandis que M. le Commissaire Royal Mal- ; feyt, partait pour l'est-Africain, à l'effet d'or-ganiser 1 administration des territoires enne- f mis soumis à la juridiction belge, il était décidé que la coopération de nos troupes co- j loniales ne serait plus nécessaire pour la r continuation de la campagne. f En conséquence quelques bataillons furent appelés à tenir garnison dans les territoires occupés et les autres unités regagnèrent le v Congo. c En avril 1917, un détachement ennemi fort e de 40 européens, 600 soldats, 15 mitrailleurs et 2 canons sous les ordres du hauptmann Wintgens, parvint à franchir le cordon des troupes britanniques à l'est de Neu-Langen- j, burgetàse porter dans la direction du lac j( Rukwa. A peu près au même moment, deux autres détachements allemands de même com- ^ position, pénétraient en territoire portugais. Le gros des forces allemandes de même com- { position était à l'ouest des ports de Kilwaet deLindi. L'adversaire, affaibli par les coups ^ reçus en 1916, n'était pas encore battu. Cette ^ réaction vive pour rompre l'encerclement stratégique des troupes britanniques, dévoi- £ taient le nouveau plan de campagne allemand. ^ Abondamment pourvus encore de matériel, de munitions et même de vivres, grâce à leur LES NOUVELLES DU JOUR — La bonne nouvelle que nous annoncions hier de la rupture entre les Centraux et les maximalistes se confirme et s'agrémente du fait que cette rupture serait suivie d'un rapprochement entre le gouvernement russe actuel et les gouvernements de l'Entente. La Grande Bretagne aurait rappelé son ministre à Petrograde pour le remplacer par un chargé d'affaires qui pourrait plus aisément se rapprocher des maximalistes. Elle a en outre relâché les révolutionnaires russes qu'elle avait internés depuis longtemps. 11 y a une détente et l'on assure même que les événements actuels seraient la résultante d'un plan d'action diplomatique conçu à la dernière conférence de Paris. Si oui, il faut avouer que le tour aurait été bien joué. — Le chancelier Hertling a confirmé également hier devant la grande commission du Réichstag la rupture avec la .Russie. — Une tragédie effroyable vient à nouveau de se dérouler en Belgique torturée. Un contrôleur des douanes, marié et père de Camille, homme charmant, unanimement estimé et aimé, ar ent patriote depuis la guerre, a été fijsiLe sous le grotesque prétexte de "trahison,.. 9 prêtres, dont un hollandais d'origine, sont condamnés aux travaux forcés. Voir nos Nouveîies de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. puissante organisât on d'avant guerre, nos adversaires allaient i nter d'amener nos alliés j à disperser leurs forces sur un vaste front dans le seul but de reste r t campagne le plus longtemps possibt:. • wVi'. l'espoir qu'une paix ] -prompte les tr- armes à la main, dans 4jUest africiû*-*4— . i Devant cette situation nouveue, îe rare ues Belges dans la campagne d'Afrique ne pouvait plus être considéré comme terminé. Notre Gouvernement, en parfait accord avec le Gouvernement Britannique, décida de faire intervenir dans la lutte un contingent important de nos forces congolaises, dont le commandement fut confié au colonel Huyghe. Opérations contre la colonne Wintgens Le 22 mai, Wintgens est arrivé à Kalula, à 100 km. au sud de Tabora, mais trois bataillons sous les ordres du major Bataille sont postés entre Sikonge et Ipole. Dans la nuit du 22 au 23, Wintgens est capturé avec une section d'ambulance par nos patrouilles, tandis que sa colonne s'échappe vers l'est. Le déta-chemeut allemand franchit le chemin de fer central à 80 km. à l'est de Tabora, poursuivi par les troupes belges. Un combat est livré mais Naumann, qui a remplacé Wintjens, se soustrait au contact et se dirige à marche forcée vers Muanza, le grand port du lac Victoria. A point nommé, les colonnes belges se glissent devant la place, si bien que l'ennemi après s'être arrêté à Tumbiri (60 km. à l'est de Muanza, est contraint d'abandonner cet objectif, il prend la direction de l'est. Nos compagnies l'engagent à Ikoma, le 29 juin, et lui font subir des pertes sévères, mais à la faveur de la nuit le combat est rompu. A partir de ce moment, le groupemeut de Naumann se disloque. Durant un mois nos troupes poursuivent encore. Fin juillet les troupes Belges opérant au Nord du chemin de fer sont ramenées sur le rail en vue d'une autre mission. Des troupes britanniques montées interviennent à leur tour et en octobre le détachement allemand qui n'a pu être renforcé est complètement capturé par nos alliés. Opérations dans le bassin de la Rufiji Le colonel Huyghe dut, avant de réaliser la concentration du gros de ses forces sur le railway entre Dodoma et Kilosea, réorganiser tous ses services ; il fallut créer des bases en vue des opérations nouvelles et y amener des munitions, armements, campements, médicaments, vivres pour blancs et noirs et enfin assurer par le télégraphe la liaison avec les troupes britanniques, tandis que les compagnies du génie commençaient la construction de routes que devront emprunter les automobiles et les voitures des échelons de ravitaillement. (A suivre.) Nouvelles du Pays s La Terreur Allemande Un contrôleur des douanes fusillé 1 prêtre hollandais condamne aux travaux forcés à perpétuité Huit autres condamnés à 10 ans Da notre correspondant : Nous. voua avons signalé en ces derniers temps, de namibreusés arrestations dans 1© Litnbourg. Elles; viennent d'avoir ltw douloureux épilogue. M. "E.nile S té vigny, cotutrôleur &eg contributions, et douane® à Maeseyck, a, été condamné à mort et fusillé. Le supérieur des Frères de Maeseyck, de père van den Haut, iun Hollandais^ né a ïilbourg, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Huit frères du même institut sont oan-damnés chacun à 10 ans de prison. Les autres inculpés de Matesseyck et notamment M. Joosten, de l'Hôtel Die Viede sut La Grande place, et sa fillie, ainsi que M. Creusons, sont acquittés. On nous assure qu© ces condamnations ont pour motif oui pAir prétxte le passage fie jeunes gstfâ par dessus la frontière. E; l'on ajoute quels Allemands, auraient en connaissance de certains laits par des lettres imprudentes écrites à leurs parents reètes en Belgique par des Belges qui auraient été ju,squ' à raconter en détail, les moyens qu'ils ont employés ppur frajir nhir le lil électrisé et à ente(r même des noMs de personnes qui les auraient aidés dans k'urs ont reprises. Il .serait vivement à sioubait r que des précautions soient prises pout apprendre la discrétion la plus rigoureuse aux évadés à l'égard de ceux qui g.ont restés sous le j eau g et sous la griffe des Barbares. Lettre du Limbourg ca terreur auemanae , Le vicaire de Heusden, sa sœur et l'instituteur de la commune ont été arrêtés il y a environ un mois pour des raisons inconnues.Des réquisitions de cuivre ont eu lieu en novembre encore. Deux soldats sont passés de maison en maison, suivis d'une charrette, saisissant sans paiement tout ce qu'ils trouvaient. Ils ont eu la bonté d'annoncer qu'ils allaient revenir bientôt pour la saisie des matelas. Toutes les machines de la nouvelle usine à zinc de Rothem, construite quelques mois avant la guerre ont été saisies et expédiées en Allemagne. Pour avoir de la fonte Le travail a presque cassé dans les charbonnages du Limbourg. Au siège de Helchte-ren et Zolder (Raoul Waroqué), il ne reste que 10 à 12 hommes occupés à l'entretien des travaux préparatoires. Les autres ont dû être renvoyés par ordre des Allemands. Ceux-ci ont un tel besoin de fonte actuellement qu'ils ont enlevé les anneaux de cuve-lage amenés à pied d'œuvre pour constituer le revêtement intérieur des puits. On allait précisément commencer à les poser. On croit même dans la contrée que le charbonnage a été mis sous séquestre. Les charbonnages de Waterschei (André Dumont) et du Zwartberg (Les Liégeois) chôment également. Celui de Winterslag (Evence Coppée) continue à travailler et à produire de l'excellent charbon. Beerin-gen (les Français) chôment par ordre et Eysden (Limbourg-Meuse) travaille modérément.Les activistes ignorés ou méprisés Il n'y a sans doute pas de province où l'on parle moins des activistes que dans le Limbourg. A la campagne on les ignore généralement. C'est ainsi que dans toute la vallée de la Meuse, ils n'ont fait aueune apparition et on n'en parle nulle part. En Campine, c'est la même chose. Un jeune homme de Genck et un de Asch étant partis pour l'Université de Oand — ce sont les deux seuls pour la province — la chose a été considérée comme un événement par les embochés eux-mêmes qui l'on signalée avec éclat dans leurs journaux.A h'asselt et à St-Trond, le mouvement flamingant est inexistant aussi, mais là les activistes cherchent à se remuer. Il y a notamment un certain Borms, qui s'intitule "directeur du secrétariat flamand à Hasselt „ et qui doit être un parent du fameux docteur, Borms, qui se démène comme un diable dan» un bénitier. Il donne des meetings, tantôt seul, tantôt accompagné du dit Borms ou du Dr "professeur,, Brans de Bruxelles,dans des trou% perdus comme Stockroye, Herck-St-Lambert Loxbergen et autres foyers de lumière de ce genre. Les orateurs s'efforcent surtout d'exci» ter la population contre les " wallons „ qui ont accaparé selon eux les charbonnages > du Limbourg et qui vont en truster les " flamands „ si l'on n'y met bon ordre. Il est à; peine besoin de dire que ces idioties n'ont au-' cune portée, aucun retentissement. On a vu apparaître aussi ces jours-ci un excellent ancien institutenr libéral de Aalst lez-St-Trond, Steven Prenaii, orateur d'un; certain talent, nommé par les Wallons du Conseil provincial de Liège professeur à' l'Ecole normale provinciale de Liège, qui les récompense en fomentant la zizanie dans les milieux d'ouvriers flamands à Liège et parmi les Limbourgeois. Cet homme, volontaire et ' têtu, aurait pu arriver à quelque chose. Mais il avait la folie des grandeurs et l'ambition, mortelle en temps de guerre, l'a tué. Il a accepté -^le pauvre ! — les fonctions de chef de division dans un ministère boche à Bruxelles.Pour copie conforme : D. D. DE LA VALLEE. A Les réquisitions Le 24 décembre, tous les chiens de 40 cent, de poitrine devaient être livrés à l'occupant. Beaucoup de Belges ont préféré s'en défaire en les intoxiquant. Samedi dernier on atrouvé un beau chien sur le boulevard de la Sauvenière. Il était sans vie et portait au cou un carton sur lequel se trouvaient les mots suivants : Mort pour la Patrie ! A la même date il fallait livrer aux boches toute les étoffes et lingeries existantes, tant dans les magasins que dans les lieux publics et maisons particulières. L'avis publié du Gouvernement Généra de Bruxelles ne parle pas des particuliers! mais néanmoins ces derniers sont obligés aussi bien que les hôtels, cafés, restaurants, magasins, de livrer 90 p. c. des lingeries, de sorte qu'il ne leur reste que le stricte nécessaire.Toutes ces réquisitions partent sur wagon en Allemagne. Il y a quinze jours la saisie du cuivre et de l'étain chez le particulier s'est terminée. Les maisons Wiseret Wynandy sont fermées depuis le 23 décembre. Les nombreuses réquisitions avaient de plus en plus vidé les rayons de ces comptoirs importants. — Dans les rues de Liège et de la banlieue on voit actuellement des attelages les plus variés : bœufs, vaches, ânes, chevaux borgnes et caducs. — Les usines de Cockerill sont complète* ment détruites. Tout ce qui était démontable est parti pour l'Allemagne, ce qui était trop solidement construit a sauté à la dynamite. Toutes les industries du bassin de Liège à part celle travaillant pour l'occupant, ont subi le même sort. — Les souliers se font rares. Une paire se paie déjà 300 fr. Aussi voit-on porter de plus en plus les bottines à semelles de bois. Les sabots deviennent à la mode, même les gens de bonnes familles y sont astreints par la nécessité des choses. Cette pénurie de souliers s'est accentuée davantage encore par la réquisition de tous les stocks de souliers existants en Belgique.Le cuir pour semelles est quasi introuvable par suite de la saisie constante de toutes les peaux de bétail. On se demande déjà avec anxiété ce que l'on portera après l'usure des souliers et sa» bots actuels.

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