Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 08 Maart. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cc0tq5sm7s/
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, 4e Année NL195, Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 8 Mars 1918 ——jM'iBiBSMjys] : o * Les Nouvelles ABONNEMENTS ; Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fonde a Maastricht en août 1914 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingei 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanenies à forfait BSSSStrSÉSïi L'OUTRECUIDANTE ALLEMAGNE On dirait vraiment que les succès qu'elle obtient — tout le monde sait avec quelle aisance mais, Dieu seul au prix de quel argent — du coté de l'Orient, tournent la tète à l'Allemagne. Non seulement elle brûle aujourd'hui ce qu'elle adorait hier encore et rejete par dessus bord, comme du lest inu-tile, les beaux principes de paix sans annexion et sans indemnité que le Reichstag acclamait encore en juillet dernier; mais elle s'abondonne au pangermanisme le plus échevelé et s'en prend directement aux Neutres les plus inoffensife auxquels la voila qui cherche une fort mauvaise querelle, une vraie querelle d'Allemand ! L'officieuse Norddeutscke Allgemeïna Zeitunt, ne prétend-elle pas, dans un article expres sèment agressif et qui constitue un monument d'aberration, que les Etats neutres ! n'ont plus le droit de louer leur excédent ! de tonnage de mer aux autres belligérants? 1 Elle découvre, en un raisonnement plutôt confus et pénible d'ailleurs, que la cession de tonnage est équivalente à une participa tion indirecte des neutres à la guerre commerciale contre l'Allemagne. C'est un acte politique " difficilement coiiciliable avec la neutralité ,„ Les navires neutres rencontrés dans ces conditions seront en conséquence coulés partout où ils se trouvent. On croit rêver quand on lit de pareilles i choses. Et pourtant l'Allemagne nous en a fait voir bien d'autres ! Mais que elle, qui n'a jamai . hésité dans aucune guerre à fournir, contre ; bon argent et en revendiquant précisén:; « '4 se- vhoiU de neutre, tour a tour dés vivre* des munitions et jusque des armes aux belligérants, elle qui s'est lancée dans cette guenv en violant les droits de neutralité .?* plus sacrés, elle qui aujourd'hui encore O oooooooooooooo-cxroooooooooooc débarque ses armées aux Iles Aaland, sans aucune nécessité, alors qu'il y a quatre jours elle s'engageait par le traité de Brest-Litovsk, à ne rien faire là-bas sans l'assentiment de la Suède, que cette nation qui toujours se distingua par le plus absolu mépris du droit des autres, s'en prenne aux Scandinaves dont les sympathies pour elle sont les plus vives et à la Hollande dont la parfaite correction à son égard est évidente, il y a là tout de même un fait qui laisse rêveur... Ce fait à sa valeur aussi bien. Il vaut tout un enseignement. 11 jette une fois de plus une clarté aveuglante sur l'impossibilité de satisfaire à la gloutonnerie d'appétit de l'impérialisme teuton. Donnez à ces gens un pied chez vous, ils n'en prendront pas quatre, mais bientôt la maison entière ! leur appartiendra. Les Neutres sont inté- 1 ressés, autant que nous, à l'écrasement définitif de ces carnassiers d'un autre âge. S'ils triomphaient, l'air leur deviendrait, à eux comme à nous irrespirable. La contrainte, la tyrannie, qui imposerait au monde entier sa chape de plomb, serait si lourde, que ce serait le supplice et la mort pour les incoërcibles besoin d'expansion, de grand air et de larges horizons que nous-portons tous en nous. Qui ne voit aujourd'hui jusqu'au fond dans le jeu de l'Allemand ? Ce n'est pas seulement à notre bourse, c'est à notre vie qu'il eu veut, notre vie de labeur probe, d'estime réciproque, d'harmonieuse concorde, de noble dignité. Mais il pourrait •*»t,ui êtr£ bien se préparer encore ^quelijnc "desiiiusiôù. Car nous les Alliés, nous ne sommes point sous la botte. Et nous maintiendrons ! François OLYFF. HOMMAGE DES BELGES EN HOLLANDE AU GÉNÉRAL LEMAN Nous recevons la lettre suivante que nom nous faisons un plaisir de publier : La Haye, le 4 mars 1918. Monsieur le Directeur du journal Les Nouvelles, à La Haye, Nous avons eu connaissance de l'heu reuse initiative que vous avez prise d'honorer dans la personne du glorieux généra Léman tous les immortels défenseurs d< Liège et de notre malheureuse Belgique. Le cercle Ad Belge, groupe d'artistes peintres et sculpteurs, voudrait collabore! plus effectivement que par une simple si gnature à cet hommage des Belges réfu gies en Hollande à nos héros. Voudriez-vous adresser dans vos colon nés un appel aux artistes, littérateurs et musiciens pour qu ils veuillent bien nous aider, Nous réunirions toutes les œuvres en ur album qui serait envoyé par vos bons soins au général Léman en même temps que votre adresse de reconnaissance. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, avec nos remerciements anticipés, l'expression de nos sentiments distingués. Paul Cauchie; MadameJJna Cauchie; Max Chotiau; Jean De Coen; Arthur Pierre et Arthur Verbeeck. Secrétariat : Paul CAUCHIE, 32, Riouwstrâat, La Haye. Nous applaudissons de tout cœur à cette 'déc et nous en remercions chaleureusement les signataires. Nous faisons donc appel à tous les artistes, littérateurs et musiciens pour qu'ils apportent leur concours à l'hommage tant n.érité que les Belges en Hollande adressent au général Léman. Les œuvres (format 30 cm. sur 25 cm.) pourront être envoyées T~ av*nt k 15 avril — à M. Paul Cauchie, J-< Riouwstraat, La Haye. N'oubliez pas !... C'est ce que dit aux neutres, dans la Gazette de Lausanne, M. Benjamin Valloton à propos du récent volume du récent volume de M. Kervyn de Lettenhove sur " La guerre s et les œuvres d'art en Belgique „ : " On oublie si vite ! écrit notre confrère suisse, 1914, que c'est loin ! On ne peut pourtant pas toujours s'indigner, toujours denoncer, disent les gens particulièrement enclins au pardon des crimes commis chez les autres et sur les autres. Tout doucement, presque à leur insu, ces pacifiques egoïstes cherchent les motifs qui lesautori-seront à renvoyer les adversaires dos à dos. | Après quoi, les digestions se font mieux. : Il convient au contraire de se reporter sans cesse à l'époque où les bataillons germains s ébranlèrent au milieu des hurrahs dans le fracas des fanfares, pour offrir au monde la guerre fraîche et joyeuse. Où en serions-nous, ies uns jes autres> s; ja • vlc,t01re avait couronné l'offensive brus-quee . c est quand on espère triompher *P0"tre s.on âme à nu. Célébrer les I !'!„ !, I Ia p.aix quand le coup s'avère i Pnn - -"l3'" à l'adversaire que mîfL. h ^eUSS' a assommer, clamer au milieu des ruines que l'on a amoncelées et les pieds dans le sang : « Pardon, il y a erreur. „ ne peut attendrir que ceux aue l'attentat d'août 1914 n'avait que médiocre-jment indignes,,. Et M. Valloton de conclure : Quant à nous, témoins impuissants de l'horrible drame, rien, ni " ordonnances ,„ ni conseils, ni appels à la prudence, ne peut nous contraindre à être des témoins muets. ■ En suivant pas à pas le chemin de croix i „e!$e.> notre cœur se serre et s'indigne. Paix sans indemnités!...,, clament de ; louches apôtres. Et Aerschot ? Et Ter-monde ? Et Malines ? Et Dinant ? Et t près .... Autant que quiconque, quand ce ne serait que pour se mettre à l'abri de futures catastrophes, les neutres ne peuvent que joindre leurs voix à celles des peuples martyrisés qui invoquent la justice. Ne pouvant cueillir les lauriers, ils coupent les pommiers.'.... Henri LAVEDAN Nouvelles du Jour S/Sf — La paix avec la Roumanie est signée. Le traité provisoire ne tardera pas à devenir définitif. La Dobroudja est donnée à la Bulgarie. 11 n'est point dit expressément que la# Bessarabie est cédée „ en échange à la Roumanie, mais celle-ci s'engage à favoriser l'aide armée des Centraux à l'Ukraine et pour cela il leur faudra bien occuper leur ancienne province, de sorte qu'elle peut espérer en obtenir ia cession si elle est bien sage. L'armée roumaine ne démobilisera qu'en partie, précisé lent pour rester à même de prouver à 1 Allemagne la sincérité de ses nouveaux sentimçyts envers elle. La Roumanie s'est soumise ..ans difficultés, sans même tenter une résistance. II y a en effet en Roumanie un parti très hissant de germanophiles qui menaçait d'organiser la guerre civile et avec lequel il a fallu compter. — Les Allemands ont débarqué des troupes aux îles Aland, malgré les engagements contraires pris vis-à-vis de la Suède, dont la germanophilie constante reçoit ainsi son juste prix. Faudra-t-il que tous les Neutres soient touché de même directement et brutalement pour sentir la menace grandissante du pangermanisme ? — Un croiseur auxiliaire britannique le " Galgiréan „ 17000 tonnes, à été coulé par un sous-marin. Il y a 48 r.-anquants. — Les Etats-Unis viennent de faire connaître officieillement au>~Japon qu'ils sont favorables à leur inier ention projetée en Sibérie. Plus rien ne s'o .pose donc à ce que celle-ci se produise. O j peut s'attendre k ce qu'elle soit prompte 4*. puissante. LA PIRATERIE SOUS-MARINE Une protestation de la Section espagnole de la Ligue des Pays Neutres La Ligue des Pays Neutres, présidée par le comte de Romanones, ancien président du Conseil espagnol, et le général Benavi-des, ancien président de la République du Pérou, nous communique la note suivante : " La Section espagnole de la Ligue des Pays Neutres, informée des circonstances dans lesquelles s'est produit le torpillage du vapeur " Joaquin-Mumbru „ ; estimant que ce torpillage constitue une violation criminelle du Droit des Gens et un grave attentat contre l'honneur et la dignité du peuple espagnol; consid'rant, d'autre part, que l'Allemagne n'a tenu aucun compte des avertissements antérieurs qui lui furent adressées pour des faits semblables; invite le gouvernement espagnol à prendre les mesures les plus énergiques, réclamées par la nation tout entière, pour faire respecter par un belligérant sans scrupules les droits sacrés de l'Espagne. „ Pour la Section espagnole : Le secrétaire : Luis E. de la ROCHA. GO© ' L'Avenir de l'Industrie belge t Nous nous empressons de signaler à tout ceux qui s'intéressent directement ou indirectement au relèvement industriel- de notre Pays que le Gouvernement Belge a fait parvenir son accord définitif sur le projet élaboré par les différents comités industriels belges, en Hollande, en France et en Angleterre, en vue de la création d'un vaste organisme d'achats qui prendra le nom de : COMPTOIR NATIONAL POUR LA REPRISE DE L'ACTIVITE ECONOMIQUE EN BELGIQUE Société coopérative Sous le Contrôle et avec le Concours de l'Etat Nous tenons a rappeler que l'objet de cet organisme est de faciliter aux Industriels, ( tant de la grande que de la moyenne et de , la petite industries, la réinstallation de leurs , usines ainsi que l'approvisionnement en matières premières, en vue de la remise en marche de leurs établissements. , Tous les belges se rendront compte de , l'intérêt considérable que comporte l'action du " COMPTOIR NATIONAL „ pour l'ave- , nir de notre Pays. ( II est particulièrement désirable que tous . apportent leur concours à cette œuvre qui présente un intérêt national si élevé. Nous donnerons ultérieurement les détails concernant cette entreprise. Nouvelles du Pays -—-— (Reproduction interdite s^rts indication de source) La Terreur Allemande Le procès d'Anvers Nous recevons de nouveaux détails au sujet du procès d'espionnage qui s'est déroulé à Anvers du 18 au 21 février dernier :t qui a réuni 63 accusés Aucun avocat belge n'a été toléré pour assister les inculpés; ce sont des auditeurs et des officiers allemands qui se sont chargés de la défense. Comme nous l'avons dit, il y a 8 condamnations à mort parmi lesquelles nous pouvons citer celles de M. Van Bergen, de M. Wattiez, fonctionnaire au chemin de fer à Braine-le Comte 'et M. Ri-Icoc, greffier au tribunal à Bruxelles. Il y avait parmi lès accusés beaucoup de dames, une religieuse et trois prêtres. Tous et toutes ont été très courageux et très crânes. Les secrétaires généraux de deux départements ministériels belges, inculpés par erreur dans cette affaire, ont été acquittés. MM. Louis Franck et Strauss arrêtés BRUXELLES, G. — Le député libéral d'Anvers M. Louis Franck et l'échevin M. Strauss ont été arrêtés pour avoir fait une propagande parmi les ouvriers en faveur du chômage alors que comme échevins de la ville d'Anvers ils avaient le devoir de diminuer autant que possible le nombre des chômeurs. Ils auront à répondre devant le tribunal allemand de cette inculpation. Cette information émane de source allemande. On sait ce qu'elle vaut. On se rap-pelera aussi que M. Louis Franck fut récemment condamné à 1000 mks d'amende pour avoir prononcé le discours patriotique que nous avons reproduit. A ANVERS De notre correspondant : La situation n'est pas brillante à Anvers pour la classe ouvrière et pour la petite bourgeoisie. Les vivres atteignent en dehors du C.R.B. des prix fantastiques, inaccessibles aux bourses modestes. Le lard et la graisse valent 25 frs le kilo, les pommes de terre, 1.25, la viande de bœuf 12 à 13 frs, le beurre 25 frs le lait fr. 1. 5 le litre, l'œuf fr. 1.25, une paire de souliers ordinaires 250.00 frs, un costume 300 à 400 frs. Par suite de nombreuses réquisitions, la population pauvre est dans l'impossibilité de se réapprovisionner en linge le plus indispensable. Nombreux sont les malheureux qui en guise de chemises portent simplement un plastron sur la poitrine sur lequel est attaché un bout de cravates. Les souliers, sabotines et les sabots remplacent de plus en plus les souliers en cuir. Même la classe aisée a pris l'initiative de donner le bon exemple pendant ces jours d'épreuve unanime et elle chausse du bois. Et néanmoins le courage et l'enthousiasme de la nation est inébranlable. Les Allemands amènent dans des " Ry-naken „ d'immenses quantités de kaïnide (journellement une moyenne de trois à quatre bateaux de 1800 tonnes) venant d'Allemagne via la Hollande. Ce produit — employé comme engrais chimique — est vendu à 15 frs les 100 kilos lux fermiers belges, qui doivent s'en servir pour l'engraissement des champs, des prairies et des jardins. Les Alboches poussent à l'ensemencement de la plus petite parcelle de terrain, afin de pouvoir disposer à la récolte des plus grandes quantités possible de céréales, de pommes de terre, de légumes. EN CAMPINE Les Allemands installent des tranchées en i)éton armé à chaque pont et écluse le long iu canal de jonction de l'Escaut à la Meuse. Ces tranchées doivent servir d'abris en cas l'attaques d'avions alliés. Il en est de même ians le canal d'Embranch vers Turnhout. La cimenterie Dirixà Turnhout, ainsi que es autres usines de ce genre et les brique-:eries sont exploit es activement par l'oc-:upant. On y fabrique beaucoup de plaques :n ciment qui doivent servir de couverture le tranchées. On y fabrique également des ' pill-boxes,,. La quantité d'arbre encore à transporter j le la Campine à Merxem est de plus de I 100,000 tonnes. Le 11 février il y avait à Tongres trois itats-majors allemands. Les quantités de sol-lats, de canons et de mitrailleuses qui pas-»ent rappellent les premiers jours d'août 1914. De ce fait les réquisitions se font de nouveau très fréquentes et très nombreuses. Le 1er courant les autorités militaires avaient prescrit l'évacuation des hôpitaux v de la viile. Tous les souffrants ont dû être, casés chez des particuliers. Les hôpitaux ont été aménagés pour recevoir les troupes. Le mouvement qui règne dénonce que sous peu se passeront de grands événements. Le mou* vement est le même à St-Trond. Da»s cette dernière ville et les environs la situation de la population civile est plus précaire par le fait qu'il y arrive depuis deux mois sans cesse des évacués de Lille et environs. St-Trond en compte un bon millier, qui sont arrivés avec chacun leur 25 kilos de bagages, la plupart sans argent. Nombreux sont ceux d'entre eux qui pour se procurer quelque argent vendent un vieux costume ou une paire de souliers usagés.Les évacués racontent que dans l'Etap-pengebiet, chaque personne est autorisée à avoir au maximum trois costumes et deux paires de souliers. Tous les effets en dehors de ce strict nécessaire sont impitoya* blement saisis par l'occupant. Sur la ligne de Tongres à Liège, les AI* lemands ont construit 6 voies de chemin «de fer. Le mouvement de cette ligne est très intense. Dans le canal de jonction de l'Escaui à la Meuse le mouvement des bateaux est très intense. Ce sont d'abord tous les arbres abattus par des civils belges dans la Campine depuis Smeermaas jusque Anvers, représentant en valeur plusieurs millions de francs qui ont été amenés le long du canal et qui sont chargés dans les bateaux amarrés sur tout le parcours. Ces arbres, chênes, peupliers, ormes, etc. sont transportés aux scieries de Merxem, d'où ils partent sous !a forme de planches, de rondins, etc, vers le front occidental, soit par l'Escaut via Gand ou par la Lys, soit par l'Escaut et la Dendre. Tous ces bateaux sont hermétiquement fermes et les bateliers ont des consignes formelles. Ils doivent amener les bateaux jusqu'au deux heures de distance du front où les boches ont construit des baraquements pour les loger. De cet endroit les soldats allemands prett* lient; la direction des bateaux jusqu'à destination finale et le» ramènent ensuite à vide à leurs propriétaires. A BRUXELLES La semaine prochaine les Allemands commenceront à Bruxelles, de même qu'à An-, vers et environs la réquisition des meubles en bois de chêne. vwv Le Problème Polonais PARIS. 5 — Havas par radio : Lopuis la démission du min, sièro Ku-cl);ar>sewshi reyipiace par un ministère de ionctionnaires ia presse allemande ne souifto plus mot aies affaires polonaises. l.e romte liertliog à déctaré au reichs-. ta g que le calme revenait en Pologne et quelques notes officieuses distribuée® dana les journaux ont limiuement continué 1' allégation du eaaiacelier. Mais le bruit court en Suisse que des désordres sanglant auraient au lieu- à Varsovie. On ne sait aonc à peu pivs rien de ce qui se pacào en Pologne et l'on connait encore moins les intentions- du gouvernement impérial. Les Allemands qui rêvaient d'une l-'oiogn© ,,indépendante" mais étroitement rattachée au mitteleoropa commencent à s alarmer Ils se demandent si la politique définie le 0 novembre 1916 dans l'acte (.es deux empéreurs> est définitivement abandonne^ • et s il existe enco, re un ttat polonais. Ces" mêmes Allemands, jugent que ce fut inn© faute de refuser aux Polonais le droit d'être représentés aux pourparlers de paix cap si 1 on ne veut pas que toutes les questions orientales soioat un jour portées! devant un congrès g> néral il eut ét)é saga d'appeler Iles Polonais à contresigner les) conventions avec l'Ukraine. Ces apprfé-hensionsi, Frédéric Naumann lapotre d'is la jmt'elcuropa vient do les exprimer fortement dans sa revue ,,die hilfo" ou iil adjure les Polonais de ne point s® croire; menaces d un nouveau partage de ne point déchaîner les passions' irrédentistes en Po> manie et en "haute Silésio et de tenir p01115 intangibles les frontières actuelles de l'empire. Le succès do ces adjurations est bien douteux. Mais du moins, on a la preuve quo les Allemands eux mêmies rc-connaissant. la gravité extrême du problème polonais. Dan& toute la Pologne tej gentiment national reveillé et encouragé par les vicissitudes de la guerre européenne semble maintenant trop fort pow s'accommoder aux combinaisons de ia politique allemande. La Pologne ne veut plus être un objet de partage.

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