Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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20 oktober 1918
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s.n. 1918, 20 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222sj27/
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5e Année — N° 58-59 Bédaotiosi § Administration Tarfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestriclit : Note! Suisse,Vrijthof.Téioph.159 à Fiessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇPIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Dimanche 20 et Lundi 21 oct. 1918 S cents le numéro ABONNEMENTS : s, , 1 florin par mois Hollande.- „ „ 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait VERS LE DÉNOUEMENT -VI Les cours du change ont de brusques soubresauts. Beaucoup de gens, en somme peu recommandables, ont intérêt à vendre dès qu'ils ont acheté et à acheter dès qu'ils ont vendu. Ne voyons pas ailleurs la source des nouvelles fausses et contradictoires que, de demi-heure en demi-heure, nous voyons affichées à la vitrine des magasins de tabac et des bureaux de change. Méfions-nous, ce qui ne doit pas nous empêcher, cependant, à l'aide du faux, de démêler le vrai. Il y a trois jours, un grand journal de ce pays, généralement le mieux informé et le plus sérieux, annonçait au moyen d'un bulletin spécial que 1'Aliemagne capitulait. Ce n'est pas parce que pendant les cinq premiers quarts d'heure qui ont suivi, les marks et les couronnes ont gagné une demi-douzaine de points, que la nouvelle devait être tenue pour vraie. Elle a, d'ailleurs, été démentie depuis. Mais ce qui n'était pas encore vrai, hier, peut devenir vrai aujourd'hui. Que de lézardes, brusquement, ont apparu dans l'édifice allemand ! Lézardes tellement profondes que l'étonnant n'est point que cet édifice soit déjà par terre, mais qu'il est encoredebout, ç'a été, voici quinze jours, la constitution du ministère du prince Max de Bade où prend place un socialiste, et l'envoi d'une première ■ note au président Wilson contenant une offre de paix et une demande d'armistice. Le moment les circonstances donnent à cette note le caractère d'un aveu d'impuissance. La note suivante où l'Allemagne accepte les conditions que M. Wilson avait posées à l'examen approfondi de son offre de paix et d'armistice, est un aveu de défaite. Encore une fois, la victoire qui progresse à pas de géants sur les champs de bataille de France et de Belgique, progresse encore bien plus vite dans la conscience ébranlée de l'Allemagne. Qu'y aurait-il d'extraordinaire à ce qu'elle élève !e pouce et demande grâce même avant qu'elle ait touché des deux épaules le sable de l'arène? Nous ne serions pas étonné que dans le bref espace qui sépare le moment où nous écrivons ces lignes et celui où elies seront imprimées, ce soil déjà fait. L'Allemagne a toujours conservé un sens très vif des réalités. Ce n'est point elle qui reprendra pour son compte le mot sublime,de feu de Cyrano de Bergerac : Non, non, c'est bisn plus beau lorsque c'est inutile. Devant l'inutilité de continuer une lutte qu'elle n'avait engagée que pour en tirer des profits positifs, l'Allemagne déposera les armes. Elle est dans la situation du bandit qui a manqué son coup. Il lui est assez égal de perdre l'honneur. Elle ne cherche plus qu'à sauver ce qui peut encore être sauvé de la situation. La Bulgarie est soumise ; la Turquie a demandé à capituler ; l'Autriche se démembre. Le bloc de la quadruplice s'est dissocié et ses débris roulent dans l'abîme. A l'intérieur de l'Allemagne, dans le corps de ce géant qui paraissait fait d'un seul roc, que de choses qui se désagrègent et s'affritent. Ce qui, voici quinze jours, eût paru un parodoxe est devenu la réalité. Il y a un peuple allemand et ce peuple affirme son existence dans ce grondement terrible précurseur des révolutions. Déjà les vagues de cette mer qui se déchaîne viennent battre les premières marches du trône où Guillaume, Impera-tor et Rex, ne se sent plus en sûreté. Les sabres au clair ne lui donnent plus une protection suffisante. Il fait place par^ mi les uniformes d'or à la redingote de M. Scheidemann, ce bourgeois. Trop tard ! Le peuple veut plus qu'un simple changement de décor. Guillaume ouvre les portes de la prison devant le socialiste Ditmann. Il les ouvrira aussi devant Lieb-knecht et Rosa Luxembourg. Seigneur suprême de la guerre, il abdique le monstrueux pouvoir qu'il avait de déchaîner la guerre et d'envoyer des millions d'hommes à la boucherie. Trop tard! Des millions d'hommes sont tombés et ceux qui restent,élevant leurs poings rouges, demandent des comptes. Enfin, signe suprême des temps, la censure même ne réfrène plus ce pourquoi, naguère, il n'y avait point de rémission : le crime de lèse-majesté. Ce n'est plus la personne de l'empereur qui est sacrée, désormais, c'est le salut du peuple allemand. Et l'état d'esprit de l'arrière s'est communiqué au front. Ludendorff organise sa retraite avec la méthode qui avait présidé à ses grandes offensives. Mais le soldat allemand qui se replie de la côte belge, de Lille et de partout, n'est plus le soldat allemand de la guerre fraîche et joyeuse que nous avons vu se ruer vers Amiens, Calais, vers Paris. Si nous voyons encore _i 9— quelques bonnes divisions se sacrifier pour enrayer la marche foudroyante des armées de Foch, d'autres se débandent et mettent la crosse en l'air. La discipline allemande cette formidable armature de fer qui étreignait et soutenait l'édifice allemand, est atteinte à son tour. L'Allemagne croule. Ainsi, l'acte diplomatique par lequel l'Allemagne sanctionnera sa défaite, sa soumission entière à la discrétion du vainqueur ne pourra plus longtemps se faire attendre. Comme l'écrivait ici même M. .Olyff, nous approchons de la fin. L'effroyable tragédie qui a tenu le monde en suspens depuis plus de quatre années se dénoue. Le germanisme conquérant et destructeur de Hegel et de Fichte, de von Treitschke et de von Bernhardi s'effondre. Une fois de plus, comme aux temps d'Attila, les peuples civilisés de l'Occident ont brisé la formidable machine militaire des Barbares. Devant les flots de l'invasion ils ont élevé une digue assez solide pour résister à nouveau pendant des siècles. Et pendant des siècles, à i'abri de cette digue, en même temps que les arts de la paix; vont fleurir le Droit, la Liberté, la justice, fécondées par le sang de millions de héros. Les hommes de l'avenir envieront le sort des hommes d'aujourd'hui, qui ont été les témoins d'événements aussi prodigieux. *** rsuus puuneruns luhui Au Seuil de l'Epouvante par Charles Delchevalerie AU JOUR LE JOUR Notre Mer De quoi peut-on parler aujour- «J- -—*r d'hui si ce n'est cle ce qui se passe sur le front, si ce n'est de ' /mu la prise de Lille et de celle ^ d'Ostende. Ces nouvelles ont plongé tout le monde dans un ravissement extrême, et elles sont arrivées si vite,^ qu'on s'est demandé si c'était possible, et si les fabricants de fausses bonnes nouvelles n'avaient pas voulu nous mettre dans le crâne une bourre supplémentaire ! Mais les télégrammes sont là, formels, dans leur netteté, dans leur sécheresse adorables. Lille est prise, et Ostende ! Et demain Bruges, et Grand, et Dieu sait quelles villes encore ! Et on entrevoit enfin que cette évacuation que les Allemands voulaient bien accorder comme une concession inouïe, elle se fera bien sans qu'ils y consentent, de par la simple et terrible volonté de Fock et de ses poilus ! Quelle figure doivent faire ce soir les Boches ? On nous raconte bien que l'on a chanté la « Marseillaise » ' hier à Berlin, mais aujourd'hui on ne chante certainement plus du tout. Car la reprise de la côte flamande, c'est bien le coup de grâce donné à l'Allemagne impérialiste. Ils l'ont assez 'proclamé, les misérables qui s'appellent Tirpitz, Reventlow, Sehae-fer, Glass et jusqu'au sinistre Bissing, que l'Allemagne devait garder coûte que coûte la côte belge et que l'abandonner, de gré ou de force, c'était perdre la guerre. Eh ! Boches, vous voilà chassés d'Ostende et de Zeebrugge,, vous voilà forcés de dire pour toujours adieu à notre mer, à la mer belge et c'est bien là le signe certain de votre écrasement. L'histoire enregistrera la grande journée du 17 octobre 1918, et l'histoire do l'Allemagne aussi. Ponr la première, ce sera le jour décisif de la gloire, et de la libération du. monde de la menace allemande ; pour l'Allemagne, le jour de la chute, de l'anéantissement, de la fin. Les conséquences, mais elles sont immenses, de cette nouvelle et incomparable victoire ! Ostende délivrée, mais c'est la Belgique redevenant une puissance réelle, c'est le Roi Albert et la sainte JReine Elisabeth, plus proches de Bruxelles, c'est le gouvernement national reprenant pied sur la terre illustre et sacrée de la Patrie martyre. Et au point de vue militaire et naval, que d'horizons qui s'ouvrent magnifiquement : l'abominable guerre sous-marine perd ses bases essentielles, et devient désormais impossible. Et nos alliés anglais trouvent maintenant sur la côte belge une base admirable pour chasser de Belgique et de France, l'abominable Allemand, Oui, oui, c'est bien le commencement de la fin, de cette fin que toute la terre non-alle-mande appelait de ses vœux et de ses actions, de ses sacrifices et de son sang depuis quatre ans. La guerre a commencé sur le sol belge, et par la violation du sol belge. La victoire se dessine formidable et complète sur le même sol ensanglanté. Pendant les trois derniers mois où Foch a battu les Allemands, les Allemands ont pu expliquer, biaiser, s'excuser, et avec quelle sottise, et quelle mauvaise foi ! Ils ont fait passer à nos yeux tous les personnages de la Tétralogie wagnérienne, pour excuser leur retraite. Nous avons eu la ligne de Siegfried, de Brunehilde, de Hagen, de Hunding. Et toutes ces lignes ont_ été brisées, percées, anéanties. Mais ils ont toujours trouvé à équivoquer. Mais aujourd'hui devant la perte d'Ostende et de Lille, ils ont la bouche clouée par la formidable netteté des faits. Les Allemands sont battus depuis longtemps. Depuis aujourd'hui ils sontf...! R. F. Là Victorieuse Poursuite Les Belges sont en Handre Orientale et font plus de 500 prisonniers Les Anglais sont a Tourcoing et Roubaix et font 4000 prisonniers Les Français avancent en Oise et Champagne et font 2000 prisonniers Les Américains avancent sur la Meuse et dans le Cambresis et font 2500 prisonniers La Victoire Belge LE HAVRE, 18. - Officiel belge: Ce matin, dès le lever du jour, nos troupes en liaison avec les troupes françaises, ont repris leur poussée en avant. Au N. les divisions belges ont atteint la ligne générale Ostende-Ouden-burg-Ettelghem - Varssenaere-St-André-St Michel. Vers l'E. elles ont rencontré une forte résistance. Après de durs combats elles sont parvenues aux lisières E. d'Oost-camp et jusqu'au Pingbeeke où elles se sont heurtées à une position gardée de mitrailleuses et couvertes par des ré- ! seaux de fils barbelés. A leur droite les divisions françaises se sont emparées do H o o i t h o e k ont progressé vers M a r i a 1 o o p. Au S. les divisions belges après un violent combat se sont emparées en fin de journée d'OrstRoosebeke et ont poussé aujourd'hui jusque à 1 1/2 km. à l'E. de cette K , ité. Près de 200 prisonniers ont été faits. Dans sa marche vers Bruges notre division de cavalerie à fait 304 prisonniers et pris 2 canons, 2 caissons et 7 caissons de mitrailleuses complets avec attelages.Les Belges à Bruges Une partie de la garnison d'Ostende prisonnière LONDRES, 18. — Reuter : L'Agence Reuter apprend que la cavalerie belge à reconquis Bruges. L'artillerie en poursuite bombarde vigoureusement l'ennemi en retraite. L'Agence Reuter apprend également qu'une partie de la garnison d'Ostende a été faite prisonnière.Les Belges à Zeebrugge et BSankenberghe LONDRES, 18. — Reuter : L'agence Reuter apprend que Zeebrugge et B la n kenb e rgh e ont été occupés par les Alliés. Comment s'est faite l'occupation d'Ostende PARIS, 18. — Reuter : Tandis que des bateaux de guerre français et anglais veillaient près de la côte, nos troupes ont avancé le long de la plage et ont occupé Ostende sans tirer un coup de fusil. La batterie Tirpitz est tombée et» nos mains avec une énorme quantité de matériel que les Allemands n'avaient pu emporter.Les Souverains belges et l'amiral Ro-narch ont été reçus par le bourgmestre d'Ostende. On comprend l'immense enthousiasme des habitants. On a entendu à l'E. d'Ostende de violentes explosions dont on conclut que l'ennemi détruit les batteries lourdes qu'il ne peut emporter. PARIS, 17. — Reuter : Des avions en reconnaissance au-dessus de Ghistelles et d'Ostende se sont assurés que les routes vers Ostende étaient libres et qu'il était possible d'avancer par là sans rencontrer de mitrailleuses ennemies. Nos avions volant à très faible altitude ont été acclamés à grands cris par les habitants dont l'en-thèusiasme était indescriptible et qui avaient mis leurs habits de fête. Un aviateur, arrivé à Ostende, atterrit dans la ville et y fut porté en triomphe. La flotte anglaise est apparue devant la côte au moment où les derniers Allemands quittaient Ostende. Plus tard, l'amiral Keyes débarqua et fut salué par des acclamations bruyantes. Quoique les chemins fussent détruits, le pays inondé et les ponts coupés, l'ar mée belge a avancé sur Ostende et est entrée quelques heures après dans la ville avec ses drapeaux déployés et musique en tête. Les Belges à la frontière hollandaise On annonce officiellement que les troupes belges sont à la frontière hollandaise de la Flandre Zélandaise, qu'elles occupent sur u,n large front déjà, de la mer vers l'Ecluse et Ardenburg.Des télégrammes ont été échangés déjà entre l'armée belge et les autorités belges en Hollande. On annonce aussi qu'un service postal automobile* est en voie d'installation entre la Hollande et la France par la côte belge. La situation à Courtrai LONDRES, 17. — Reuter : La situation à Courtrai est très intéressante. Nous occupons environ le tiers.de la ville jusqu'au canal, avec 5000 habitants. La partie la plus ancienne et la plus grande de la ville est encore aux Allemands pour le moment et l'on pense qu'il y reste environ 30.000 habitants, la plupart femmes et enfants. La nuit, un détachement d'environ 60 hommes du Queen Mid-dlesex a passé le canal sur des pontons, mais n'a pu maintenir ses positions et est revenu. Comme nous encerclons presque totalement la ville, la position de l'ennemi y est précaire. Lundi soir il a essayé d'enlever toute la population masculine de 17 à 55 ans; mais une grande partie se cachèrent et échappèrent. BBB—— Les Anglais ont fait 4000 prisonniers Sis sont à Tourcoing LONDRES, 18. — Reuter offic. matin : Le maréchal Haig mande que le nombre de prisonniers faits hier entre Bohain et Le Cateau dépasse les 4000. Il ajoute : Nous sommes maintenant dans Tourcoing. LONDRES, 18. — Reuter off. matin : Le nombre de prisonniers capturés dans les opérations d'hier sur le front de Bohain à Le Cateau dépasse le$ 4,000. Nous avons capturé également des canons.Plus au N. notre avance continue sur tout le front entre le canal de la Sensée et la Lys. Nos troupes ont franchi le canal sur un large front au N. de Cambrai et sont à cheval sur la route de Douai-Denain à 4 milles au S.-E. de Douai. Elles ont capturé de nombreux villages. Au N.-E. de Lilles, nos troupes sont à un mille de Tourcoing' L'importance de la _ bataille de la Sambre LONDRES, 18. — Reuter : On annonce jeudi, soir du quartier général français que les attaques anglo-françaises commencées ce matin entre Le Cateau et l'Oise forment le point culminant de la grande bataille qui a commencé le 8 août. Rawlinson et Debeney avancent vers la voie ferrée qui relie le front ennemi entre l'Oise et Rethel avec le nœud important de Hirson et ainsi avec l'Allemagne.La première armée française de Debeney a attaqué sur un front de 12 milles entre le bois d'Anizy qui domine les voies d'eau entre l'Oise et la Sambre, et l'Oise dans la région de Ribemont. Son aile gauche était dans l'après-midi à moins de deux milles de la gare de Vadencourt, sur la voie ferrée de Laon à Vassigny et Hirson. Sur tout le front des forces allemandes nombreuses résistent avec la plus grande opiniâtreté. Les patrouilles belges à Eecloo L'ECLUSE, 18. — On annonce que des patrouilles alliées sont entrées à Eecloo. Environ 6000 Allemands sont acculés à la frontière. On s'attend à ce qu'un certain nombre d'Allemands soient internés ou faits prisonniers. Près de l'Ecluse, de nombreuses colonnes allemandes se retirent vers l'E. avec de nombreux canons et autos. Les sentinelles allemandes du canal de l'£cluce sont parties. E3 La bataille est violente autour de Vouziers PARIS, 18. — Havas officiel 2 h.: Sur la rive droite de l'Oise, l'ennemi n'a tenté qu'une violente réaction d'artillerie.Entre l'Oise et la Serre, notre pression des derniers jours a obligé l'ennemi à une nouvelle retraite. Nos troupes ont pris C h o i s y. Poursui-. vânt les arrière-gardes ennemies, elles ont occupé Angnicourt à l'O. de Grandpré. La bataille a continué avec une violence extrême ; elle s'est étendue ce matin jusqu'à hauteur de Vouziers. fcfous avons passé l'Aisne dans cette région. Les Français progressent sur l'Oise, entre Oise et Serre, et au N. de Vouziers et de Grandpré — Plus de 2,000 prisonniers.PARIS, 18. — Havas offic, 11 h. soir : A l'O. de l'Oise, nos troupes de la Ire armée ont repris ce matin leur attaque depuis le bois d'Andigny jusqu'à la rivière. Ces troupes qui, depuis un mois, n'ont cessé de combattre avec héroïsme contre un ennemi puissamment fortifié, ont remporté de nouveaux succès. Elles ont pris le village de Mennevfet et la forêt d'Andigny dont elles occupent la lisière est. Elles ont avancé, dans cette région, de 5 km. dans les circonstances les plus difficiles. Elles ont atteint les quartiers extérieurs de Hanape (au N. de Guise) Qrand-Verly et Noyai, et se sont emparées, en dépit de la résistance furieuse de l'ennemi, des villages de Grou-g i s, A i s o n v i 11 e et B e r n o v i 11 e. Plus au S. notre avant-garde a continué de poursuivre l'ennemi. Entre l'Oise et la Serre, nos troupes ont porté leur ligne jusqu'au N. de Se ry-les-Méziè-res, à la lisière de Surfontaine et au N. de Nouvion et de Chatillonà 9 km. environ du confluent des deux rivières (au N.-E. de La Fère). Nous avons occupé une dizaine de villages et fait de nombreux prisonniers. Le total en dépasse 1500. Près de Vouziers, notre infanterie a franchi l'Aisne sur un front de 5 km. et pris pied sur les hauteurs à l'E. de la rivière. Le village de V a n d y et plusieurs fermes qui étaient organisées en point d'appui, sont tombées en nos mains. Nous avons fait quelques centaines de prisonniers. Plus à l'E. les combats en cours depuis hier ont tourné à notre avantage. Nous avons rcussi à avancer sur le terrain boisé entre Olisy et Grandpré -— —k Meddeng_& Zoon JL PARDESSUS D'HIVER W B depuis fl. 50 1| n LA HAYE ROTTERDAM IUJn Hoiweg, il Hoogsiraa!, 358 *LUy -i, — r

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