Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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31 januari 1918
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s.n. 1918, 31 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0ch3z/
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4* Année N.15a Directeur-Fondateur : François Olyff. Jeudi 31 Janv. 1918^ Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 27S7 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e pago. Réclames nsrmanenfes à forfait LES NOUVELLES DU JOUR — Les Italiens marquent un nouveau succès, plus brillant encore que les précédents, sur les hauteurs d'Asiago. Ils ont rompu les lignes [ennemies en plusieurs points et fait 1500 prisonniers dont 62 officiers. 12 avions ennemis ont été abattus. — Les Allemands parlent d'attaques françaises en Champagne. Les bulletins de Paris n'en soufflent mot. — Le dernier raid aérien sur Londres allonge de 47 morts et de 169 blessés la liste des Victimes civiles de la barbarie allemande. — Le mécontentement gronde en Allemagne. II y a, aux dires des journaux allemands eux-mêmes, 500X300 grévistes rien 'qu'à Berlin. Le peuple veut la paix " sans Annexion et sans indemnité „ ; on ne dit fpas encore " sans l'Alsace-Lorraine | — La rupture entre les maximalistes et la Roumanie est complète. Le personnel de la légation de Roumanie à Pétrograde a reçu ordre de rejoindre, mais on annonce que le gouvernement maximaliste aurait fait arrêter le consul et 15 personnes de sa suite. — L'anarchie s'étendrait aux territoires du Don s'il faut en croire les dépêches. 20 régiments de cosaques se seraient révoltés contre Kaledine. Elle se développe aussi en Finlande * Où la garde rouge est toute-puissante, — Un important conseil de guerre interallié se tient en ce moment à Versailles sous la présidence de M. Clemenceau. — Il y a déjà 1 j2 million de soldats américains en France. Les transports continuent. On annonce aussi la venue de troupes brési- ] aennes. — Le général Smuts, dans un discours à Londres, a établi qu'il importe pour la paix future de ne pas rendre aux Allemands leurs colonies d'Afrique. Si on reparlait des Origines de la Guerre... Depuis quelques temps, on voit reparaître dans les journaux et les conversations, la fameuse formule "être juste pour vaincre,,, parodie de la phrase désormais célèbre de M. Clemenceau, à l'usage des partisans du moindre effort et des gens qui s'imaginent qu'au moyen de discours et de proclamations on arrivera, sinon à vaincre l'Allemagne, du moins à la contraindre à nous accorder la paix. Etre juste pour vaincre ! En vérité, on est étonné de trouver sous certaine plume cette expression d'une sorte de confiance mystique dans l'action terrestre de je ne sais qu'elle divinité verbale. S'il suffisait d'être juste pour vaincre, il y a longtemps que nous serions vainqueurs. Y aurait-il donc des Français qui doutent de la justice de notre cause? Auraient-ils oublié que la France et la Belgique ont été envahies, que des provinces etlfîeres ont été dévastées, des villes incendiées par ordre, des popula. tions décimées; auraient-ils oublié la phrase du " chiffon de papier „ et tous ces docu-* ments irréfutables qui ont été publias et qui démontrent de la façon la plus absolue que l'agression était préméditée et que la France et l'Angleterre ont fait des efforts surhumains pour éviter le conflit ? Auraient-on oublié tous ces écrits pan-germanistes qui ont fait la préparation 'morale de Ja guerre, et où s'étale le plus extraordinaire plan de domination universelle que jamais cerveau humain ait conçu? Faudra-t-il reparler éternellement des origines de la guerre et trouverait-on dans nos pays des gens pour admettre la thèse de la propagande allemande : l'Allemagne a été attaquée, elle ne fait que se défendre contre un complot de ses ennemis jaloux ? On le dirait, à entendre tant de scrupuleux avocats redemander éternellement la * la revision des buts de guerre „ selon les jrœux de la justice. Nos buts de guerre ! Mais ils n'existent qu'en fonction des origines de la guerre. C'est parce que nous avons été attaqués que les mots : restitution, réparations, garanties signifient quelque chose, qu'ils signifient tout, toute la justice. Vous craignez, bonnes gens, que, poussés par l'esprit de guerre, les gouvernements de l'Entente ne se laissent aller à manquer à iustice. Eh! ne voyez-vous pas que le plus grave manquement à la justice serait que l'Allemagne' pût sortir de la guerre, non seulement avec un bénéfice quelconque, mais même sans payer intégralement les dégâts qu'elle a commis. La justice veut avant tout que les coupables d'un crime en soient punis et que les auteurs d'un dommage soient contraints de le réparer. C'est pour cela qu a Brest-Litovsk, à Berne, à Stockholm et autres-lieux où l'on parle tant (en allemand) de la justice, on n'aime pas à parler des origines de la guerre. C'est ce silence hypocrite qui est à l'ori. gine de tous les malentendus qui se produisent entre ceux qui croient le moment venu de parler de paix. Tenons-nous sur le terrain du droit, du droit pur. S'il était vrai que l'Allemagne a été attaquée, ou même qu'elle ait;eu à prévenir une attaque de la part d'une coalition secrète et sournoise, une paix blanche, une paix " sans annexion ni indemnité „ serait peut-être conforme à l'idéal de justice. Mais tout, et non seulement les documents du " Livre Jaune ,„ qu'on a un peu trop oublié, mais notre manque de préparation militaire et les hésitations de l'Angleterre, tout ne démontre-t-il pas qu'il n'en est rien ? A qui fera-t-on croire, s'il n'est irrémédiablement aveugle, qu'un pays comme la Grande-Bretagne, qui n'est pas un pays de chimériques, ait songé à entreprendre la guerre contre la puissante Allemagne sans avoir une arm e à mettre en ligne ? Comment a-t-on pu oublier les mille petits faits, les innombrables documents qui établissent de la façon la plus absolue la préméditation allemande ? Les a-t-on oubliés ? Non pas. On voudrait, on veut les oublier. Je parle de certains milieux, où règne une sorte de demi-défaitisme qui n'ést que l'ex. pression inconsciente de la recherche. du moindre effort. Ce serait si commode de tout oublier, et de reprendre les bonnes petites affaires internationales comme si rien ne s'était passé depuis 1914! Malheureusement pour ces partisans de l'éponge qui voudraient voir dans la guerre une sorte de catastrophe cosmique dont personne n'est particulièrement responsable, le peuple, lui, n'oublie pas. Les gens du Nord et de l'Est, les Belges, sans parler des Serbes et des Roumains, tous ceux-là savent bien que la seule paix juste est celle qui fera payer les frais de la guerre à ceux qui en sont responsables, à ceux qui l'ont voulue et préparée, celle qui fera réparer les désastres par ceux qui les ont causés, et non par ceux qui les ont subis. Qui ne voit que cette justice-là on ne peut l'obtenir que par une victoire complète, par une victoire qui obligera le peuple allemand à l'expiation ? C'est à peu près ce que me disait M. Camille Huysmans, secrétaire du Bureau socialiste international, certain soir du mois de septembre 1914, tandis que nous regardions tristement passer les soldats " gris de campagne „ sur le boulevard Anspach, à Bruxelles. Encore sous le coup de la juste indignation où l'avait mis la trahison de Scheidemann, il était alors plus Belge qu'internationaliste. Mais depuis, ayant trouvé à Stockholm son chemin de Damas, il est devenu plus internationaliste que Belge : périsse la justice plutôt que l'Internationale et son secrétariat ! C'est malheureusement l'évolution qu'ont suivie un certain nombre de socialistes, plus agités que nombreux, et qui n'ont pas encore compris, les pauvres gens, que ce qu'il y a de sain et de réalisable dans le socialisme ne l'est que dans le cadre de la nation librement constituée. En ce temps-là, ils savaient tous qu'il fallait vaincre pour être juste. Pourquoi quelques-uns d'entre eux ont-ils changé d'avis, quel est le fait nouveau qui a pu leur faire croire que ces gouvernements de l'Entente qu'ils contrôlaient de si près, dont quelques-uns de leurs hommes ont fait partie, étaient pour quelque chose dans la catastrophe? Quelle est la proposition allemande qui a pu leur donner à penser que les empires centraux étaient disposés à une paix accçptable? Depuis 1914, nous en sommes toujours au même point .-l'Allemagne attaque, nous nous défendons. Et c'est pourquoi, pour être juste, il nous faut vaincre. L. DUMONT-WILDEN. I Les Revendications Belges Tous les Belges doivent se graver dans la mémoire les lignes essentielles de la note du gouvernement belge envoyée à S. S. Benoît XV par le Roi Albert. Nous les reproduisons ci-dessous dans leur texte officiel : " Dès le début du mois de Septembre, le gouvernement du roi a fait savoir à Sa Sainteté qu'il devait réserver sa décision, quant à la suite que pourraient comporter les propositions contenues dans le message, jusqu'à ce que les puissances en guerre avec la Belgique aient fait connaître clairement leurs buts de guerre, lia ajouté qu'EN TOUT ETAT DE CAUSE, LA BELGIQUE NE SE PRONONCERAIT SUR LES CONDITIONS GENERALES DE LA PAIX ET SUR LA REORGANISATION DES RELATIONS ENTRE ETATS QU'EN PLEIN ACCORD AVEC LES PUISSANCES GARANTES DE SON INDEPENDANCE QUI ONT FAIT HONNEUR A LEURS OBLIG ' TIONS ENVERS ELLE ET DONT 1—> ARMEES LUTTENT AVEC LA SIENNE POUR LA CAUSE DU DROIT. " Rien n'est venu modifier la situation qui existait au moment où le gouvernement du roi a fait connaître à Sa Sainteté cette manière de voir ; toutefois, la Belgique saisit avec empressement l'occasion que lui fournit la noble démarche de Sa Sainteté pour redire à la face du monde civilisé ce qu'elle écrivait il y a bientôt un an au président des Etats-Unis : " Avant l'ultimatum allemand, la Belgi-„ que n'aspirait qu*à vivre en bons termes „ avec tous ses voisina ; elle pratiquait avec „ une scrupuleuse lo auté envers chacun „ d'eux les devoirs >ue lui imposait sa „ neutralité. Commet a-t-elle été récom-„ pensée par l'Aller, agiœ de la confiance „ qu'elle lui témoignait#... S'il est un pays i „ qui a le droit de dire qu'il a pris les i „ arrties pour défendre son existence, c'est „ assurément la Belgique. Elle désire pa-„ sionnément qu'un terme soit apporté aux „ souffrances inouïes de sa population, „ mais elle ne saurait accepter qu'une paix „ qui lui assure, en même temps que des „ réparations équitables, des sécurités et des | „ garanties poiir l'avenir. „ " L'INTEGRITE DU TERRITOIRE BELGE — METROPOLITAIN ET COLONIAL —; L'INDEPENDANCE POLITIQUE,ECONOMIQUE ET MILITAIRE SANS CONDITION NI RESTRICTION ; LES REPARATIONS POUR LE DOMMAGE SUBI ; DES GARANTIES CONTRE LE RENOUVELLEMENT DE L'AGRESSION DE 1914, TELLES RESTENT LES CONDITIONS INDISPENSABLES D'UNE PAIX JUSTE EN CE QUI CONCERNE LA BELGIQUE. Tout règlement qui les méconnaîtrait, ébranlerait les fondements mêmes du droit puisqu'il serait désormais acquis que, dans le domaine international, la violation du droit crée un titre à son auteur et peut devenir la source d'un profit. " Depuis un an que le gouvernement du roi a formulé les conditions qu'il se permet de rappeler, le Reichstag a voté une résolution dite de paix ; les chanceliers et les ministres 3e sont succédés dans l'empire allemand; plus récemment les empires centraux ont pubiij des notes en réponse au message du Saint Siège; jamais une parole n'a été prononcée, jamais une ligne n'a été écrite qui ait reconnu nettement les droits imprescriptibles de la Belgique que le Saint-Siège n'a cessé de reconnaître et de proclamer. „ # Depuis que cette note a été envoyée, un fait nouveau s'est produit : les Centraux ont répondu au message Wilson. Or le chancelier allemand et le premier ministre autrichien continuent à méconnaître obstinément les droits de la Belgique à réparation et à justice complètes. Après avoir commis contre notre pays une tentative caractérisée de meurtre, les assassins ne pensent encore qu'à se servir de leur victime comme d'un gage en vue d'ignobles marchandages. Ainsi la protestation si digne et si mesurée de notre gouvernement auprès du Saint Siège acquiert plus de relief encore et plus de portée. Ainsi aussi la trahison de ceux des nôtres qui composeraient avec nos bourreaux implacables en serait plus monstrueuse et plus insensée. Belges, nous n'avons tous qu'un seul devoir, un seul intérêt, clairement indiqués : nous serrer plus que jamais autour du gouvernement, autour du Roi, autour des Alliés, contre l'Allemand exécrable et exécré 1 François OLYFF. Nouvelles du Pays A GANP Les Déportations continuent Voici le nouvel avis affiché sur les murs de Gand pour un envoi dans les travaux derrière le front français des malheureux déportés revenus d'Allemagne : AVIS Tous les ouvriers belges de la kommandan-tur entière, qui ont été précédemment enrôlés par le bureau industriel et ont travaillé en Allemagne sont tenus de se présenter le 30 JANVIER 1918, A 9 HEURES DU MATIN, à l'office du travail de la kommandantur, Kou-ter, 12, à Gand. Celui qui ne se présentera pas exactement à cette date et à cette heure sera puni d'une amende de 300 mk. ou de 3 mois de prison et il sera donné ordrç de l'amener immédiatement.Gand, le 16 jauvier 1918. Le Commandant de l'Etape, x von W1CK, Oberstleutnant. DANS LE L1MBOURG A Millen La plupart des habitants de Millen qu' ont dû évacuer leurs habitations sur le ter-■ raih où les Allemands installent le champ de tir sont allés habiter à Fall-Mheer. Les maisons évacuées ont été démolies,entre autres deux grandes fermes dont la superficie cul-, tivée dépasse les 60 hectares chacune. Le champ de tir longe la grand'route dans la direction de Tongres. Les Allemands se bornent jusqu'à présent à des exercices de mitrailleuses et d'artillerie de campagne. Le 22 janvier sont arrivés beaucoup de pièces d'artillerie lourde. A Sutendael A une lieue et demie de distance derrière Lanaeken, les Allemands ont installé également un grand champ de tir. Les fermiers belges qui habitent en-deçà du fil électrique ont été obligés de fournir le blé à l'autorité allemande de Belgique. Toutes les fournitures du mois de Septembre dernier ne sont pas encore payées. Le kilo de froment se paie derrière le fil électrique la modeste somme de frs 8.00. . Réquisition de cartes On anuonce que les Allemands réquisitionnent dans les écoles et les bouquineries toutes les cartes, vieilles et neuves, dont le dos est constitué de toile. Cette toile qui sera enlevée au moyen de produits chimiques servira de doublures dans les costumes. Ces cartes sont expédiées en Allemagne. DANS LE LUXEMBOURG Exploits de barbares De . notre correspondant : A diverses reprises déjà, nous avons rappelé à cette place, les assassinats commis j>ur la population civile du Luxembouig. Cependant les atrocités des Allemands à l'égard des militaires français qui se trouvaient dans le Luxetpbourg aux environs de Longwy, après la déclaration de guerre, nous sont bien moins connues. A ce propos, le "Journal „ a publié dernièrement l'article ci-après, sous le titre : " Des crimes atroces nous sont révélés „ : " Le témoignage, cette fois, est irrécusable. Son auteur jouit d'une telle autorité, même chez les Allemands, que personne ne saurait mettre en doute son absolue véracité. " Le médecin-inspecteur Simonin, aujourd'hui directeur adjoint du service de santé, était professeur de médecine légale au Val-de-Grâce lors de la mobilisation. Le 6 août il partit comme médecin de la 7e division. " Le 22, en Belgique, une brigade de cette division tombait, à Ethe, dans une véritable embuscade. Ecrasées par une artillerie lourde soigneusement dissimulée, nos troupes malgré des prodiges de courage, durent reculer, abandonner le village. Frappé d'une balle au genou, le médecin principal Simonin tomba, fut fait prisonnier. Et c'est le récit des épouvantables atrocités auxquelles il assista, en témoin impuissant et écœuré, qu'il nous conte sous le titre : " De Verdun à Mannheim. „ " Ivres de rage, fous de carnage, les Allemands pénétrèrent dans les formations sanitaires improvisées dans quelques maisons et, sans pitié, massacrèrent les blessés. Puis tournant leur colère sur le personnel médical, ils fusillèrent sans explication les tnéde- s * cins-majors de Charette, Vayssière, Grîin-bert, l'interprète Deschars, les infirmiers tous ceux qui avaient été laissés là pour accomplir leur mission sacrée jusqu'au bout. C'est à leur sainte mémoire que le docteur Simonin a dédié pieusement son livre. " Lui-même, pendant un jour, voisina avec la mort. Un. jeune oberleutnant avait décidé de le fusiller, Abandonné sans soins au bord d'une route, grelottant de fièvre, il fut heureusement reconnu par un médecin-inspec teur qui lui sauva la vie. " 11 put alors assister au martyre d'Ethe et de Gommery : . "Massacre des enfants et des femmes, pillage, vol, incendie des maisons où reposaient des blessés. C'est la vision d'horreur qui lui est restée dans les yeux qu'il nous retrace. " L'armée allemande ne se lavera jamais de cette accusation terriblejportée par un homme d'une telle conscience. Les crimes d'Ethe et de Gommery resteront son éternel flétrissure. „ Quel Luxembourgeois ne se rappelle pas au sujet de ces crimes, les belles maVftnes des littérateurs boenes, qu'on lui a apprises sur les bancs de l'école. Pour ma part, je me souviens bien souvent des vers suivant pour ne citer que ceux-ci : Ub immer treu und reklichkeit Bis an dein kuhles Grab, Und weiche keinen Fingerbreit Von Gottes wegen ab, (Agis toujours loyalement et raisonnablement jusqu'à ton tombeau et observe'strio tément les commandements de Dieu.) Quelle différence entre ces belles paroles et la réalité. Pour engendrer confiance, ils invoquent "le Gott allemand,, et ils s'abrit. tent derrière lui, armés jusqu'aux dents. Après la guerre, ce sera un devoir pour le personnel enseignant luxembourgeois d'établir fréquemment des parallèles entre "l'Aile» magne aTTx mœurs sévères „ et le jour réel' ! sous lequel .les Allemands se sont montrés durant cette guerre. En outre, il sera néces* saire que des brochures relatant les- faits historiques soient distribuées à profusion dans toutes les localités du Luxembourg, afin que les générations futures aient toujours présents à la mémoire tous les actes de barbarie de cette race. LES MONSTRES Nous annoncions vendredi passé dans une " Lettre de Herstal „ qu'un instituteur da Liège, Oscar C. directeur de L'Ecole du Lk vre, venait d'accepter un poste important de9 Allemands dans les ministères wallons de Namur. La nouvelle nous est hélas ! confirmée par les journaux flamands embochés arrivés à La Haye du pays occupé. Oscar Colson est nommé secrétaire général au ministère wallon des Sciences et des Arts ! Instituteur à Liège, directeur de l'Ecole da Livre que la ville de Liège créa quelques années avant la guerre, Oscar Colson était{ un de nos wallonisants les plus distingués. C'était un travailleur estimé, un folkloriste de valeur, qui avait créé l'excellente revue " Wallonia „ dont il était le directeur et à laquelle il avait su donner beaucoup de caractère. Il avait organisé notamment avec le professeur Lequarré, de l'Université de Liège et avec nous, cette grandiose manifestation Ramoux qui eut lieu à Glons en septembre 1910 et où tout un peuple reconnaissant commémora dignement les bienfaits du " bon curé „ qui fut une providence pour les industrieuses populations de la vallée du Geer. Pauvre Colson ! Il sombre dans l'ignominie et dans la honte, sans avoir même l'excuse de la nécessité car, marié à une femme char^ mante,il n'avait qu'une enfant ethe connaissait plus les soucis du lendemain. Sa félonie est d'autant plus grave qu'il est le premier wallon qui donne l'exécrable exemple. Comme nous le disions dans notre " Lettrt de Herstal „, les Allemands l'ont assuré h la "Zurich,, contre le retour de fortune, qui ne tardera guère, espérons-le. Ils ne l'assureront point contre le méprispublic.Sa famille l'a reniô déjà, tous ses amis le réprouvent avec horreur. Colson connaîtra,connait déjà sans doute un châtiment terrible, car il a Une conscience et leVttnords doit lui bourreler le cœur. fï.O»

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