Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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04 januari 1918
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s.n. 1918, 04 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6t80j/
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2U Année No 132 Directeur-Fondateur : François OJyff. . Vendredi 4 Janv. 1918. Les Nouvelles ABONNEMENT Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 Bureaux à La JkLâ^e : I Bureaux à Maestricht : Prinsegracht,16 - T éîepnone 2787 I Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents Réclames permanentes â forfait LE CAPTIF Un prêtre belge, interné pendant trois Années en Allemagne et qui vient d'être transféré en Suisse, apporte des nouvelle: de M. Adolphe Max. Dans une lettre au "XX< Siècle» il raconte comment il put s'entretenii au Celle-Schloss avec le bourgmestre d< Bruxelles et comment les Allemands s'effor cent d'isoler celui qui incarne superbemen toute la résistance morale, toute la volonté d'indépendance de la Belgique meurtrie. Ili ne permettent plus à aucun Belge, si hum ble soit-if, de l'approcher ; ils interdisent toui ce qui peut lui rappeler la patrie; ils veu lent avoir raison par le silence et l'isolemen de cette indomptable énergie. A la fin de 1916, un conseil de guerre condamna M. Ma> à .expier de soi-disant méfaits dans une étroite et sombre cellule de la prison^mili taire de Berlin, et le 29 novembre 1917 " le détenu Adolphe Max, Zellengefangni: Moabit, Lehrterstrasse, 3, „ écrivait à son ami "...Le jugement rendu en ma faveur et doni je vous ai parié dans ma dernière carte, z • eu pour conséquence la fin de ma détention dans une prison militaire.' "Mais, comme suite à des incidents remontent à novembre 1915, je restais redevable tnvers la justice civile d'une amende de 500 marks. Des raisons de principes m'oul déterminé à ne pas consentir volontairement au payement de cette amende et à préférei subir la peine subsidiaire, soit cinquante jours d'emprisonnement. "C'est pour subir cette peine que je me trouve actuellement dans la prison civile mentionnée ci-contre. J'y suis entré le 20 du courant et en partirai le 9 janvier.,, Cet homme de santé délicate, qui après trois années de captivité déprimante, consent, pour des raisons de principes, à subit encore cinquante jours de prison cellulaire plutôt que de payer une amende à l'c.'.nen. donne un admirable exemple de courage el de fermeté. Il montre comment on doii "tenir,, devant l'ennemi implacable, comment la noblesse de l'attitude peut traduire toute la conscience du devoir. On n'évoque pas assez peut-être l'image de ces héros civils; on ne redit pas assea aux foules la grandeur de leur sacrifice à U plus noble des causes. 11 est juste, sans doute que toute notre tendresse aille aux combat tants, et n'est que trop vrai, hélas! que les événements de chaque jour et le drame de chaque heure détournent peu a peu notre attentioi) des épreuves subies hier. Trois années de guerre vieillissent terriblement les impressions et usent les sentiments. Mais or n'a pas le droit d'oublier un geste comme celui par lequel le bourgmestre de Bruxelles s'est dressé, d'un seul élan, dans l'Histoire Les Allemands se souviennent, eux, qu'il fu l'homme osant défendre contre leur force insolente ies droits de la cité dont il avai la garde, osant résister à leurs exigences déjouer leurs calculs, affronter leurs colères l'homme qui opposa magnifiquement la dignité du vaincu à l'orgueil du vainqueur Ils ne lui ont jamais pardonné — comme s'ils avaient à pardonner quelque chose ! — d'être fè preuve vivante de l'étroite solidarité de la nation belge tout entière avec le ro de l'honneur et du devoir. Ce qu'à souffert le bourgmestre de Bruxel les on ne le saura jamais. Il ne s'est jamai: plaint, ne connut aucune défaillance, aucur désespoir. Après trois années de captivité on le retrouve résolu à souffrir comme tan i ^ et tant d'autres sont résolus à se battre — jusqu'au bout. Souffrir, c'est sa manière de servir son pays, de défendre sa patrie e sa race. D'autres, qui firent preuve, dans le rôle qui était le leur, de la même fermete d'âme, durent le salut, après de longs moi! de captivité, à de généreuses intervention; du roi d'Espagne et du Vatican. Pour Adol phe Max, l'Allemagne impériale est demèurée inflexible dans sa rancune. En le gardant elle croit détenir, pour essayer quand même et toujours de l'humilier et de le meurtrir un peu de i'àme d'un peuple opprimé. E' pourtant, quelle erreur est la sienne ! Ici, comme en toutes choses, le manque de sens psychologique des Allemands caractérise une apolitique de totale méconnaissance des forces inorales. Leur acharnement contre le ! bourgmestre de Bruxelles a prodigieusement grandi celui-ci aux yeux de toute une nation ^et donné à tous ses gestes la valeur d'un ^clair enseignement. Ainsi, la haine allemande créé une force nouvelle s'opposant victorieusement à la domination de l'esprit prus-Aicn' E»e a créé un héros.Roland de MARES LES NOUVELLES DU JOUR > — La victoire française que nons signalion : hier au mont Tomba, s'est complétée paru brillant succès des Italiens dans la boucle qu ; fait la Piave à Zenson. Les Italiens ont re jeté les Autrichiens sur l'autre rive et ont cor - quis toute la boucle du fleuve et la tête d pont de Zenson que l'ennemi occupait depui le 12 novembre. Ces succès ont provoqué un vif enthoi siasme dans toute l'Italie et donné lieu, l'occasion du renouvellement de l'an, à de manifestations pro-entente. Le communiqué officiel de Vienne dit qu les Autrichiens ont évacué "volontairement la tête de pont de Zenson. Naturellement — Les bruits ridicules qui ont circulé e Hollande au sujet de l'importance exagéré qu'accorderaient les Allies aux propositior de Brest—Litovsk sont démenties de partou Le nouvel an a été pour les chefs de pa; alliés une occasion de plus d'affirmer a contraire leur ferme volonté de rester sourc à toutes les propositions de paix allemanc et de poursuivre jusqu'à la victoire. Les Centraux se montrent du reste de pli en plus embarrassés dans leurs négociation On voit clairement déjà qu'ils n'auront pa facile de tomber d'accord avec les Russes e qu'il y aura toujours en Russie une forte po tion du pays contre eux. Voir nos Nouvelles de la Guerre < Dernière Heure en 2me page. Déroger pour dominer 5 neutres de Suisse ne se laissent pas si i.ou plus par le b'foc enfariné de Bres Lïtovsk. Voici ce qu'en pense M. Mauric Muret, le distingué rédacteur en chef de " Gazette de Lausanne „ : Ce doit être un spectacle extravagant qt celui de la salle où se négocie la paix de Bres Litovsk. Berlin et Vienne ont envoyé là-bas e qu'il y a, comme on dit, " de mieux I 1 comte Czernin et M. de Kuhlmann sont c ! vieux routiers de la diplomatie et, de plus, di gens du bel air qui auraient rougi avant i 1 guerre de se commettre dans la société où c les voit aujourd'hui. Quel effort sur eux-mé mes ne doivent-ils pas accomplir pour prei dre au sérieux leurs " collègues „ russes ! Dé; des anecdotes circulent à ce propos et l'e rapporte des marques non équivoques c déplaisir arrachés aux négociateurs des emp res centraux par leur contact forcé avec 1< tristes messagers de la démagogie moscovit Le fait que les empires centraux consentei néanmoins à traiter avec des personnages: ■ peu reluisants, le fait que Vienne çt Berlin oi . même envoyé à Brest-Litovsk les ministre des affaires étrangères munis sans doute c pleins pouvoirs, prouvent l'extrême désir d l'Austro-Allemagne d'arriver à un résulta La modération relative de ses exigences es une preuve nouvelle de son ardent besoin e: conclure la paix boiteuse. i La paix boiteuse ! C'est, en effet, le sei nom qui conviendrait à la paix dont on s'e ■ force de jeler les bases à Brest-Litovsk. Certe i la paix pangermaniste annoncée en 1914 p; i les militaires et les grands intellectuels c , l'empire allemand eût été pire. Berlin voula t à cette époque dévorer le monde entier, alo - qu'on se résigne aujourd'hui à remettre ! : partie à des temps meilleurs. Mais, elle n'e! t pas pour cela plus justifiée, la phrase de : réplique russe constatant l'adhésion des Ge : mano-Touraniens à " une paix générale dém< i cratique „. i II est impossible de saluer une paixéquiti ■ ble dans une paix qui ne dédommagerait pj : aux frais de l'Allemagne la Belgique neutre < , loyale, assassinée par les Allemands. : Il est impossible de saluer comme un pr< , grès d'ordre humanitaire une paix qui laisse rait à la Prusse le droit d'opprimer les Als; siens-Lorrains, à l'Autriche-Hongrie le dro ; de brimer ses nationalités, à la Turquie le dro de massacrer ce qui reste d'Arméniens. Un paix qui ne rétablirait pas la Pologne dar son unité et son indépendance serait une pai pourrie, une paix qui ne réglerait rien. Seu peuvent en douter les aveugles volontaires. LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE » M. STEPHEN PICHON : sxpso ii Poiitip se pem fli mmmâ Français Les interpellations sur les"événements < s Russie nous permettent de publier l'expo do la politique étrangère française, fait £ i- nom clu gouvernement par M. Stsphe ^ Pichon. Ce grand débat, annoncé et attendu d :s puis l'avènement a,u pouvoir du cabin Clemenceau, a présenté un intérêt co e sidérable et nous voulons mettre nos k tours à même d'en juger la portée. " t Nous publions donc les passages priai ! paux du discours de M. Pichon, qui s'e n i terminé, commue on sait, par 1© vote de â'Ofrdi e i du jour de confiance par 380 voix oonira iS j j\I. Pichon a débuté comme suit: t- Maximalistes et Allemands rs Les événei.i-„'.« - - ioûl oc actuels de Péti u grad sont, avec l'intervention des Etats-Un ls les faits lies plus considérables qui se soie e produits elopuis le début des hostilités. Le gouvernement qui s'est suosiitué, à I trograd, par- l'énjeuûe au pouvoir issu de ls révolution, nous a mis (tans l'impossibilité s le reconnaître et d'entrer ©a rapports olficie s avec lui." , M. Pichon ptmrsu.it: „Mais il est à remarquer que si Trots r" fait répandre des manifestes aux. peup'l des pays alliés, il se garde bien d'agir même vis-à-vis de l'Allemagne et entretif - les meilleures relations avec ses repré&e tants oificieils. >t L'Allemagne veut détruire la puissance r litaire russe, séparer la Russie de ses alli< y prolonger l'anarchie, mettre la main s une nation de 180 millions" d'hommes, puis soumettre â l'exploitation germa,nique. pre dre possession de ses usiner, de stea chemi eïe ter, la désagréger, la morceler, pour partager ensuite ses dépouilles, j" La succès de cette po': ">e doit perraett pour le moment, aux auteurs de la crimine e agression de 1914. de transporter lei la troupes sur notre iront, de récupérer 1er prisonniers de guerre, d© mater la révoluti et rétablir un régime d'autocratie sous l'héj le monie prussienne. t- Il est inconcevable que le peuple rus :e dans soin unanimité n'ait pas compris e qu'il y aurait de fatal pour lui dans c * projets d'assujen.tissement, et on ne pe expliquer l'attitude des maximalistes et le -S suocès que si oin se rappelle les origines a les attaches de leurs principaux chefs et n travail de propagande entrepris par l'Ai magne. Nous avions le devoir, dans ces eirconstî ces,, de ne pas perdre le contact avec n à alliés d'hier qui nous en avons le lén n espoir, seront nos alliés do demain, de no le rapprocher de tous les éléments sains et d ciplinés où subsistait la notion de l'ordj d'être présents partout où se maintenait :s Russie une trace du principe d'autorité. a it Hommage à la Roumanie ;i Pour e»njui©r le péril de guerie civ ^ qui menace la République russe elle-môn le ministre estime que le g^uvetneme :s | n'a pu se désintéresser d'aucun des me e vements intérieure qui tendaient à rétab e l'ordre : !■ ,,Nous pouvions d'autant moins nous < ' désintéresser, que -nous avions un devoir remplir envers notre noble et malheureu e alliée, la Roumanie» menacée jusque ela soin exislence par les capitulations mi lit jj res qui s'organisent autour d'elle sur le fro f russe. Nous étions, plus que tous autres, ten s> vis-à-vis d Ville et de son souverain de ir remplir, étant donné la part que nous avio; |e prise dans son intervention dans la guer; jj. Ce n'est pas notre faute si son entrée da j la lutte fut si malheureuse. Nous avio rs | eies devoirs spéciaux vis-à-vis d'elle. I a jour où elje a été battue c'est un généi ;f français qui €. réorganisé son armé;, ai eians cette tâche par eies otficiers français. . sont entourés de la sympathie unaniir r" Nous avions donc des droits particulie )- à agir Nous sommes intervenus à Jassy pour i L. former le gouvernement roumain que to les engagements pris au moment de son ( IS trée en guerre, étaient maintenus. La Rc ;t mania a obtenu, d'accord avec nous et p nous, le concours da tous lies alliés. L'armistice n'a pu être évité malgré n efforts. Les raisons de sa nécessité ne pc valent être appréciées que sur place; no l" avions laissé toute latitude au général q it nous représentait; d'accord avea les Jrepi it sentante militaires de nos alliés. ^ Nots buts de guerre : pas d'annexie x M. Pichon, vivement applaudi, abor eteuifo unie question délicate entre toute On m'a demandé tojut à l'n©ure de défit Ilos bute de guerre. Je n'éprouve aucune dil culte à lie faire: ils soint inscrits dans 1 déclarations de nos gouvernements suco sifs, les orddes du jour de te Chambre, 1 messages et les discours des gouvememer alliés. * te Une voix à l'extrêmie-gauche. — Ils so sé quelquefois contradictoires. lu M. le ministre. — Vaincre d'abord ! eon* *n le disait M. le président du conseil i prenant le pouvoir et comme ie répétait hi e- encore M. Lloyd George, on ajoutant q et lia paix ne pouvait être acquise que p n- la victoire. c- Vaincre, parce que c'est là la conditi* nécessaire du salut de notre pays; ms •A- vaincre pourquoi? Pour conquérir, pour c St primer, pour dominer ? Non, pour assurer ; re monde une paix de justice ec d'humour o. Qu'on prenne toutes les résolutions voté par la Chambre, toutes les déclarations ol ciellfets de tous les gouvernements alliés, o'< toujours la même pensée, la définition nos buis de guerre est toujours la même, « isr n'y trouve nulle part la trace d'une prêt nt cupation quelconque d'anéantir aucun paup même ceux qui nons ont provoqué à »é- plus sanglante des tragédies. ili L'Alsace. — La société des '.la nations L'orateur poursuit avec force: „Libéraiion du territoire, restitution c territoires arrachés par la force et par cani <rs q lient réintégration die l'Alsace-Lorraine. ® Juste réparation des dommages, aucu nt idée «l'asservissement des populations étr; la" gères, garantie d'une paix durable par c accords généraux, M. Pierre Renandel. — „Nous n'avons j: 's' entendu la dernière phrase." ^ M. le ministre. — ,,11 s'agit de la soci< des nations." "n" Ce serait en vain que l'on essayerait tis créer la supposition qu'il existe' une div 90 genoa entre la manière de voir du préside Wilsom et la nôtre- Nous sommes en accc J"®' complet sur tous tes points. Le 3 eléœimbre, le président des Eta lrs Unis formulait dans son messagie ces décla -rs tions, auxquietlèe nous donnons notre assi °,n tinrent sans réserve : „Notre tâche présente >u" imttne- diate est de gagner la guerre rien ne nous détournera avant que cela 80 soit accompli. ce es Les réparations. -- La Belgiqu ,ult les nationalités ur „Nous legardierons la guerre comme g le née seulement quand âe peuple allemand [g. eiira par des représentants dûment accrédi qu'il accepte nn règlement basé sur la just; n_ et la réparation dias torts que ses sauverai os ! oint commis.... ^ ! „Ils ont fait à la Belgique un tort qui d jls être réparé. Us ont établi leur dominati is_ ! sur d'autres peuples 'que le leur-, ces pa ^ doivent être délivrés. Les dommages doive en être réparés." Jamais il n'a été question pour nous d'; nexer des populations qui doivent fixer ell mêmes leurs elestinées, ni d'exterminer peuple allemand. Ie „Il n'est pas moins certain que nous a va des devoirs envers les nations opprimées nt Belgique, la Serbie, la Pologne. Nous 'll- séparons pas la cause de lia Pologne de lir nôtre, elle doit être une, libre, indivisib Cette politique de droit des nationalités < >n l'honneur de notre histoire, elle s'appliq à ans populations arméniennes, syriennes, s® hanaises. Elites doivent pouvoir fixer le ns sort. nt Réponse à l'offre de paix Après cejS déeîlaraJons qui provoquai us à chaque instant les applaudipsements Ie la majorité de l'Assemofie, le minist as des affaires otrangài-es aborde diiectenn *e. les propositions nouvel «s de paix, ce as nues le jour même par la presse du so ns et formulées à 1 En ente par-dessus >u négociations maxim; lifctes : al Pour le comte Czernin, le droit c iû nationalités de .disposer d'elles-mêmes, is un sophisme, il la dîcl'aré devant «• délégations austro-hongroises-Irs Ce sont ces différences qui noir» d tmguent de nos ennemis. n- paix sans annexion, a dit le Iteie us tag ; puis ont surgi deux crises de ch; "n* cellerie ; y a-t-il- eu un mot définisse ,u- la configuration du monde futur ? C, ar fertsii-iis de la Belgique, de la Serb du nord de la France ? Ils ne le dise 08 pas ; ce silence est éloquent. Chaque f u" qu'il a été question d'ouvertures de p poS'tions de paix, les gouvernements nemis se sent refusés à des communi tions précises : M. Baifour l'a nettem déclaré à la Chambre des communes. Nous en sommes toujourst au mê >n point. Les Allemands ne reniront jam ie l'Alsace;-Lorraine, qui est une quelsti s: mondiale qui est le synbole du elre tir Depuis l'e jour où elle nous a été ïi. rachée, il n'y a pas eu de repos pt es le monde. ïs- Rran de plus faux que <ia prétend es que nous prolongeons la guerre pour r its restitution égoïste ; non, la question l'Alsace-Lorraine n'est pas un problè territorial français. C'est un, proWlmie! moral. C'est une alternative du droit ou de* la force. Il y aurait ou il n'y, aurait paa( une paix durable pour les nations selon qu elle nous sera rendue ou refusée. L'Armistice et la conférence mondiale qui et le symbole du droit, oni; éti discutées les clauses de l anmdsti-t ce dont nous n'avons connu que les a résultats ? , La Russie serait bien naïve si, i' la ie suite de son gouvernement, elle prenait au sérieux les assurances de bonne vo.-e lontâ qui lui viennent des Allemanels. 1 Attendons las résultats des conférence» a où l'on doit connaître la paix sans annexions avec le maintien des ctfnquôtesi v! que l'Allemagne et ses alliés chercheront " à conserver ! P" Les maximalistes russes sont fatee à \ face avec les négociateurs allemands, au-tricliiens, bulgares et turcs, .lia s'abor-j-; dent avec des vues opposées. Les un» >aî viennent avec leurs chimères, les autres avec des réalités. m La délégation russe sera-t-elle oapabla de supporter le péril de Cet'te rencontre?! N'est-ellâ pas destinée à se laisser trom- lâ P6r ? La par-ie n'est pas égale. Le malheur est que mus comptons pour beaucoup dans son enjeu. 11 y a quelques jours M- Trotssky, parlant avec M. Noulens -des condition^ de la paix et slapitoyant sur les mal-heurs de la France, disait qu'il reste-sé- rait fidèle au principe des. propositions russes. no — Et ai '''Allemagne refuse ? lui dil LTl- M. Noulens. «s — Alors, reprit M. Trotsky, nous pour. rons ctre amenés à faire une guerre ré. 138 voiurionnaire. ,,Dans tous les cas, la Constituant* ;l"® prononceira. Souhaitons alors qu'élite ne soit pas dissoute, connue- on l'en menace chaquaf 0r" fois qu'on pense qu'elle ne se soumettra" ^ pas n la dictature maximaiisto. Pouvons-nous négocier? — Non! ^ Le ministre souligne ensuite le silène#' et les eointradiction-s » du document de paisf 'e.j générale proposé pas les Allemands ; ! et On connaît ces pippos.Uions. Mais l'Ai-j n0 lemagine est en désaccord avec les Russes ' eau- l'évacuation des territoires, sur 1% reconnais sance de( l'indépendance c^es peu« e pies, sur l'indépendance constitutionnelle des groupes nationaux, sur la réparation' des dégâts causés par la guerre. MS- Elle aiccepte les condUionsf économiques^ \LS qui sont à son avantage- El* résumé, -l'!a c'est le ,,statu quo" territorial sans in„ œ elomnité ni réparation. aS L'Allemagne essaye de nous entraîner vers ccis négiociaûons maximalistes. Nous 0it avons subi des pertes horribles, noua °'n avons montré notre héroïsme Peut-on; V3 admettre de négocier dams de telles cenu ,nt dit,ions ? • S'il en est un qui le croie, qu'il ls ^ dise.- (.,,Applaudissements prolongé».") , Le jour où nous serons saisis directe-, Jc ment d'une proposition de paix nous [examinerons. C est une proposition in-1]"s directe dont il 0'agit aujourd'hui ; nous a ne pouvons nous y arrêter. Nous ne nous faisons pas d'illusiona . ' sur 103 dessains d-a I Allemagne : ou la -st capitulation de la liussie ou briser lea ^ négociations.. M- L'Amérique et les Alliés ■U3T M. Pichon évoque al'ors la snuation présent des alliés au point de vue mi- ^ litaire : >Ilt ,.La guerre continuera, dit-il. Un allié' (1û nous anianque ; sa puissance a joué un ro rôle consinorablo en ces derniares années. >nt °'û3t un ST°S succès pour l'Allemagne >n_ que l'événement qui lui laisae la lioerté ir de ses mouvements sur le front russe, les U autres alliés nous viennent, les Etats^ Unis d abord avec toute leur force ma^ tirieliè et morale... ggj. Aux Etats-UnLs se joignent là plupart I des nations américaines ; c est une levée en masse contre les appétits allemands. ig Soyons résolus et patients. Le concours des Etats-Unis commence, 1S_ il faut le temps die tirer de lui tous se» in] effets. D'autres allies ne nous ont j.a8 )n|. donné la plénitude de leur concours : lu0 c est le moment da nous l'apporter. L'uni-i té d'actLm doit être la r<lg>le. Le gou« . ' vernement actuel s'est assigné ce pro« ois SraraIIi°- H veut eionstituer pratiquenien# un organe qui assure cette unité de di-3n" rection. " Je suis convaincu que la dernière con-; . ' férenee y est parvenue : reste à exécutor" 1 ses résolutions. "î® Nous vaincrons ! ^ En ce moment même, la solidarité dé la France et de ses alliés se manifesta' ir' en Italie où notre front de bataille s« ur P1'0'011"1» et où l'es armées Iranco-bntan-! niques luttent aux côtés des soldats du roi Victor-Emmanuel. me , ^ Fin en 2e page, 1er colonne. me

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