Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1475 0
20 september 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 20 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5hj36/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,7éléph.15S à Flessingue : Slijkstraat, ô FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 20 Sept. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,. , 1 florin par mois Hollande- „ 2.50fi.par3mois i Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Quelques Considérations Générales SUR LA SITUATION MILITAIRE — La hernie de St-Mihiel n'existe plus. Les soldats américains en ont pratiqué l'ablation en chirurgiens consommés. En un tour de main, ils ont établi la ligne droite de Pagny-sur-Moselle à Fresnes-en-Woevre en capturant tout ce qui se trouvait dans la tumeur : villes, villages, chemins de fer, dépôts ennemis et, par surcroît, plus de 15,000 prisonniers. C'est une belle opération, qui fait le plus grand honneur au praticien qui l'a conduite avec une intelligence et une science dont on ne saurait trop admirer le rapide développement. Ces positions formidables constituées par des redoutes naturelles que l'art et la longue patience des hommes de guerre allemands avaient ' encore considérablement fortifiées, tenaient depuis quatre ans. Elles avaient été en 1914 l'objet de combats sanglants où les Allemands avaient su résister à de furieuses tentatives françaises et elles avaient depuis lors gardé réputation d'être inexpugnables. Les voilà prises pourtant en quelques heures. Est-ce que nos incomparables défenseurs vont continuer ainsi à réussir tous les coups qu'ils tentent, même là où l'adversaire paraît le plus fort? Cette question se pose aujourd'hui dans tous les esprits. Les imaginations excitées par quatre ans d'émotions incessantes et d'attentes fiévreuses chevauchent de plus bel dans l'inconnu, qui se pare pour nous depuis un mois des plus chatoyantes couleurs. Les plus modérés voient déjà les Allemands rejetés sur la frontière belge, d'autres sur la Meuse, d'autres enC jre — et ce ne sont pas les moins nombreux — sur le Rhin !... Précisément, nous venons d'avoir la chance d'entretenir quelques instants un guerrier de longue expérience et de grande sagesse que nous eûmes l'occasion d'interviewer en mars dernier alors qu l'offensive allemand" se déclanchait a-,,,'ardeur que l'on sait. A cette époque notre interlocuteur nous avait manifesté une confiance que nous nous étions empresssé de communiquer à nos lecteurs en l'appuyant des considérations lee plus sensées. Nous nous sommes permis de lui poser aujourd'hui la question qui court sur toutes les lèvres : Foch va-t-il continuer? La contre-offensive si magistralement conduite et si brillamment jréussie des Alliés va-t-elle se développer en offensive et, poussée à fond, nous donne-ra-t-elle cette année encore des résultats tels que la Belgique soit, en partie tout au moins, libérée? Le tacticien auquel nous nous adressions n'a pu nous donner, naturellement, que son opinion personnelle. Elle est intéressante surtout en ce qu'elle a été, comme il y a six mois, empreinte d'un calme et d'un bon sens qui seuls peuvent nous permettre de juger sainement les magnifiques événements auxquels nous assistons. Ne nous emballons pas, nous dit-il. Certes, l'offensive, ou plutôt la contre-offensive des Alliés s'est» développée avec une méthode, une précision, un mordant aussi, qui en font une des plus brillantes opérations de cette guerre. Mais les Allemands tiennent toujours, sauf devant Cambrai, leur fameuse ligne Hindenburg, qui constitue un ouvrage défensif de pren^er ordre, où ils vont sans doute rassembler leurs forces et résister à outrance. Il leur faut garder à tout prix leur gage : le Nord de la France et la Belgique. Et la saison est trop avancée pour que nous puissions développer encore l'entreprise de longue haleine nécessaire pour les rejeter loin en arrière. Les transports d'artillerie et de munitions doivent pouvoir suivre rapidement des troupes qui avancent rapidement. Or, en terrain détrempé, les routes sont impraticables aux lourds charrois. Il faut créer des voies ferrées, et cela prend du temps, et cela constitue un obstacle matériel considérable. On avancera sans doute encore. Sans doute de beaux succès seront-ils enregistrés à nouveau avant l'hiver. Mais à mon avis, le gros coup se dennera au printemps prochain. Nous serons alors en possession de toutes nos ressources, de tous nos moyens puisque quatre millions d'Américains seront en France et que nous aurons pu constituer de nombreux corps d'armée comme ceux qui viennent de se couvrir de gloire en réduisant, en quelques heures, le saillant de St-Michel. Les Américains continuent en effet à nous arriver sans interruption. On dit en France qu'il en débarque 7 par minute nuit et jour sans arrêt. Ces régiments passent quatre à cinq mois dans leurs centres d'instruction suep la Garonne, puis on les envoie au front où les unités El» combattantes proprement dites absorbent sensiblement les 2/3 ou les 3/5 du total débarqué. Il y a donc en ce moment bien près d'un million de soldats américains au front français. Leur présence s'y fait fort heureusement sentir déjà. Que sera-ce quand ce chiffre sera quadruplé ? Les Anglais et nous-mêmes d'ailleurs, nous poursuivons notre' effort parallèle avec une ardeur soutenue. Le communiqué vous en donne tous les jours de nouvelles preuves. Notre maréchal Foch fera figure dans l'histoire d'un des plus grands capitaines de tous les temps. 11 fallait pour nous sauver l'unité d'action et il fallait Foch : c'est tout dire. Nous aurons été puissamment aidés par cette totale abnégation de la Grande-Bretagne dans l'effort et dans le sacrifice. En instaurant la conscription jusqu'en Irlande, l'Angleterre a prouvé à nouveau de quelle fermeté de décision elle est animée. L'Irlande, a donné admirablement. Les 50.000 hommes de la première levée ont été fournis rapidement, d'autres fournées vont suivre. Les Boches en s'effor-çant de soulever contre la mère-patrie, la verte Erin, en auront été pour leurs frais et pour leur courte-honte. L'aviation enfin et les tanks auront heureusement appuyé notre contre-offensive. Les chars d'assaut ont constitué une excellente arme de surprise. L'ennemi emploie contre eux à présent les pièges à tanks, sorte de tranchées élargies où ces engins s'engouffrent pour n'en plus sortir quand notre artillerie ne les a pas nivelées. 11 use aussi de canons spéciaux, d'obusiers, de mitrailleuses anti-tanks, mais le succès des chars américains en Wœuvre vient d'établir cependant que l'invention du colonel Breton n'en reste pas moins considérable.Notre aviation a depuis plusieurs semaines déjà une supériorité marquée sur l'aviation ennemie. Les Etats-Unis, en désirant construire en série un moteur pour avion qu'ils avaient soigneusement étudié, ont éprouvé quelques retards dans la mise en train. Viennent leurs avions à égaler les nôtres et de grandes choses pourront être réalisées. Les bombardements en Allemagne en sont encore à leurs débuts. Il est certain qu'à la fin de cet hiver, les raids sur les villes du Rhin, les grandes usines, les chemins de fer ennemis s'exécuteront en séries ininterrompues et installeront la terreur en permanence chez les populations de Germanie.Du coté de la Russie, les événements prennent également meilleure tournure. Les Alliés agissent actuellement, tant en Sibérie que sur la côte Mourmane, en parfait accord, suivant un plan bien arrêté et selon le principe si fécond de l'unité de commandement. Toutes les nations alliés ont tenu à envoyer en Russie des troupes aguerries, des armes et des munitions. Le corps expéditionnaire français sera commandé par un général qui connaît la Russie pour j avoir fait de longs séjours, et là encore l'unité d'action et de commandement est réalisée par la nomination d'un commandant en chef japonais. L'effort nécessaire est en cours pour constituer avec les Tcheco-Slovaques et les Russes qui nous sont restés fidèles et qui ne veulent -point de la vassalité sous le joug allemand, des fronts solides, capables de retenir loin du grand champ de bataille de l'Europe occidentale d'importants effectifs allemands et austro-hongrois. Nous notifierons ainsi aux Centraux que nous n'entendons point abandonner la Russie à la rapacité des gouvernements de proie qui voudraient tenter de réaliser à l'Est les rêves d'hégémonie que nous avons su ruiner à l'Ouest. L'Autriche-Hongrie, aujourd'hui, propose la réunion d'une conférence internationale de la paix. Nous ne donnerons pas dans ce piège grossier. Nous voulons une décision par les armes et nous l'aurons. En France l'opinion publique est unanime à ce propos : il n'y a pas dans le peuple une voix discordante, l'élan provoqué par les magnifique succès de nos armées et l'incomparable exemple d'énergie du président du Conseil, M. Clemenceau, est, irrésistible, On a parlé d'arrêter nos troupes après l'évacuation de nos départements du Nord et de la Belgique par l'ennemi. Le gouvernement qui oserait proposer pareille mesure serait balayé comme une paille. Nous irons en Allemagne dicter la paix, la bonne paix, celle du châtiment et des réparations. Nous ne nous dissimulons point certes que le travail sera rude encore. L'snnemi n'est pas à bout. Il y aura peut-être encore des retours de fortune. Mais nous avons tous la claire conscience que ce AU JOUR LE JOUR S. M. le roi de Finlande Les futurs sujets du nouveau —sf roi de Finlande — il ne s'appelle encore que Frédéric-Charles, prince / ■Mflyy de Hesse seront charmés d'ap-"* prendre que cette aventureuse altesse se fait forte d'apprendre leur langue en quatre semaines, six au maximum. Elle vient en effet de se faire expédier de Helsingfors un authentique professeur, et ce professeur s'est engagé à faire #t parfaire l'éducation de son souverain en lui enseignant en un mois le rudiment finlandais. Il faut retenir le nom de ce professeur. Il s'appelle Helna. Et si jamais vous avez l'intention d'apprendre le finlandais, pensez à lui. Le finlandais sans douleur, le finlandais en cinq seç, le finlandais mis à la portée des cervelles princières, cela le connait... Aussi, d'ici le mois prochain le nouvéau roi sera-t-il en état de se présenter, sans trop de ridicule, devant sei nouveaux sujets. Bien entendu, il ne pourra pas leur dire des choses fort compliquées. Il ss contentera de choses simples, toutes si i pies, car même en six semaines, un prince d'intelligence moyenne — nous sommes large ! •— ne peut pas en apprendre long d'une langue dont il n'entend pas le premier mot. Le discours d'avènement du roi de Finlande sora amusant, et les su-: jets de sa nouvelle majesté riront bien de son accent allemand. Car je ne suppose pas que les talents de - M. le professeur Helna soient assez considérables pour enlever à un prince allemand son indécrottable accent boche. Si bien que les Finlandais n'auront pas, malgré tout, la satisfaction d'oublier que c'est un Allemand qui règne sur eux. Le roi aura - beau leur parler le finlandais. Il aura beau exprimer des idée3 générales et vagues sur la Finlande et sur les Finlandais. Il aura beau promettre d'être plus Finlandais à lui tout seul que tous les plus purs Finlandais de Finlande. Il y aura toujours ee sacré accent allemand qui abimera la plus belle harangue, qui dénoncera toujoiirs le Boche bo-chisant, qui restera collé à ses lèvres royales, ; en dépit des efforts Vie M. le professeur Helna. ■ Mais même si ce professeur arrivait à faire perdre l'accent de ' Urmstadt à son futur souverain — hypothèse pure — les Finlandais ne sauraient oublier qu'ils ont hissé sur leur nouveau trône un Boche authentique. D'abord le prince n' ^,-il pas le propre beau-frère du Eaisor- ? T • .u'est-il pas gé néral prussien ? Et enfin, n'a-t-il pas été imposé à Helsingfors, de l'aveu même des républicains de la Diète, par les représentants de l'état-major allemand installés à Helsingfors lors de la dernière invasion bolchevique? Les Finlandais ont au moins autant de mémoire politique que leur futur Toi n'en a poulies langues nordiques et ils se souviendront des origines du prince qu'on leur imposa, qu'il garde ou non son accent. Déjà les républicains, qui sont la majorité en Finlande, refusent de le reconnaître comme souverain. Et il n'a pas encore quitté son château de Hesse ! Et il n'a pas encore pris sa première leçon de M. le professeur Helna, pas encore commencé la « ba be bi bo bu » de l'élève finlandais ! Que 'sera-ce lorsqu'il arrivera en Finlande, où le précède, une solide réputation de reltre et d'autocrate ! Ou je me trompe fort, ou les Finlandais l'accueilleront avec quelque froideur et nous entendrons encore parier d'attentats à la dynamite et de coups de revolver dans cette partie si éprouvée de l'Europe., Alors, est-ce bien utile, ma pauvre majesté, d'apprendre une langue difficile, compliquée,, et qui ne servira jamais qu'à faire rire de vous ? Les princes allimands n'ont pas beaucoup de succès sur les trônes étrangers. Sans remonter à Othon, le fol Bavarois, que les Grecs naguère renvoyèrent au cabanon d'où il n'aurait jamais dû sortir, nous n'avons pas oublié la mésaventure du pauvre prinee d'Albanie, que l'Europe, alors unie, ou faisant semblant de l'être, envoya régner à Yalona et qui, lui aussi, avait appris l'albanais en ; quelques rapides semaines. Ce qui n'empêcha pas ses fidèles sujets de l'embarquer deux mois après son avènement, sur un bon croiseur italien à destination d'une patrie qu'il avait eu le tort de quitter. Et de même que les Albanais montrèrent qu'ils avaient — étant gens de nature — horreur du Wied, il est probable que les Finlandais témoigneront bientôt qu'ils ont peu de goût pour les gens venus de Hesse pour régner sur eux. C'est une princesse de Hesse qui régna sur la Russie, donc sur la Finlande jusqu'aux sombres jours où l'autocratie tomba de tout le poids de sa propre pourriture et de son infamie ; le nom de Hesse ne sonne donc pas très agréablement à des oreilles finlandaises. Aussi, si le prince Frédéric-Charles est pru-; dent, il gardera dans le port de sa bonne capitale un bon petit torpilleur, bien rapide, bien armé, èt toujours sous pression qui pourra, lors que viendra l'heure, le reconduire dans le grand-duché de ses pères et de ses grand-pères. Et quant à M. le professeur Helna, il pourra dès sa première leçon, en-' seigner à son royal élève,la conjugaison du verbe f... le camp, et de préférence au futur !—B.F. que nous ne détruirions point à pré-' sent du militarisme prussien se reconstituerait rapidement en menace nouvelle et que la paix ne serait qu'illusoire, factice et très brève, si elle était de conciliation. C'est pourquoi nous ne déposerons les armiés, que nous avons prises malgré nous, qu'après avoir fixé en notre faveur le sort des armes. Une victorieuse offensive vers Saint-Quentin Les Anglais Irisent la lipe Hindenburg SUR UN FRONT DE 25 KILOMÈTRES Une avanpe de plusieurs milles 6,000 prisonniers Les Français avancent de l km. sur an front de 12 ♦n» Les Anglais s'emparent de Holnon LONDRES, 18. — Reuter offic. mat. : Nos opérations dans la partie S. du front de combat ont eu pour résultat la prise du village. d^H o 1 n o n, où nous avons fait des prisonniers. Ce matin nos troupes ont effectué une attaque au N. O. de St-Quentin. Hier soir, l'ennemi a entrepris, sous la protection d'un violent feu de barrage, une attaque contre Mœuvres, et a repoussé nos troupes jusqu'aux faubourgs extérieurs O. du village. Dans une opération locale réussie, nous avons, au cours de la nuit, avancé quelque peu notre ligne du S. et tout près du canal de la Bassée. Nouvelle victoire anglaise LONDRES, 18. — Reuter officiel soir: Ce matin à 5 h. 20, les troupes de la 3e et de la 4e armées britanniques ont effectué une attaque côuronnée de succès sur un front d'environ 16 milles (25 km.) allant de Holnon à Qouzeaucourt. Sur tout ce front, nos troupes ont avancé en vagues puissantes et nombreuses et ont pris d'assaut les positions allemandes. Nous avons dépassé notre ancien système de tranchées de mars 1918 et nous avons atteint et enlevé dans des secteurs étendus les positions de la ligne Hindenburg.A l'aile droite, des divisions anglaises et écossaises ont pris Fresnoy-le-Petit, Berthaucourt et Pontruet, où elles ont eu à vaincre une forte résistance de l'ennemi, spécialement sur l'extrémité de notre aile droite. En plein centre, deux dtvisions australiennes ont conquis les villages de Ver-guier, Villeret et Hargicourt, où ellès ont avancé avec une grande décision. Elles se sont établies dans les anciennes positions avancées allemandes à l'O. de B e 11 i c o u r t, où les ouvragesf de défenses ennemis ont été perrts sur une profondeur de 3 milles. A gauche du centre, la 74e division de Yeomenry et d'autres divisions composées de troupes de Londres et des comtés de l'Est se sont emparées de Templeux le Guérard, Ronsay, Epehy et Pezières en pénétrant également jusqu'à une grande profondeur. Au N. de Peyzières, la 21e division a attaqué la partie septentrionale du secteur qu'elle défendit avec tant de bravoure les 21 et 22 mars. Elle reconquit ses anciennes tranchées en même temps que la redoute connue de la ferme Vaucellette. Après avoir repoussé une contre-attaque allemande, elle pénétra déplus d'un mille au-delà de la ligne et fit plusieurs centaines de prisonniers, capturant une batterie entière avec servants et équipages. Sur l'aile gauche de notre attaque, d'autres troupes anglaises et écossaises pnt pris le restant du plateau au S. de Gouzeaucourt, atteint les faubourgs de Villers-Guislain et conquis le bois de Gauche. Environ 6,000 prisonniers et de nombreux canons ont été capturés par nos troupes dans ces opérations réussies. ... Telles furent les considérations d'une " compétence „ comme on dit aujourd'hui, d'un homme de métier qui nous parut concrétiser, dans sa rude franchise ce que les Latins, nés malins, appelaient la sa-pience et ce que nous appellerions plus simplement le sens commun. François OLYFF. Les Français repoussent de violentes contre-attaques PARIS, 18. — Havas officiel 2 h. : /Au S. de l'Oise, activité d'artillerie. De violentes contre-attaques ennemies dans la région des plateaux au N. E. de Sancy n'ont eu aucun résultat. Nous avons conservé nos gains. En Champagne et en Lorraine, nous avons effectué des coups de main et fait des prisonniers. Le sous-lieutenant Coissard a abattu le 14, deux ballons captifs allemands et trois autres le 15, portant ainsi à 30 le total de ses victoires. Les Français prennent des bois et villages vers St-Quentin PARIS, 18. — Havas officiel 11 h. soir : Au cours de la journée, nous avons progressé en liaison avec l'armée anglaise à l'E. de St-Quentin entre Holnon et -» Essigny-le-Grand. Sur un front de 12 km. nos troupes ont avancé de 2 km. en dépit de la résistance opiniâtre de l'ennemi. Nous avons atteint la région qui s'étend à l'O. et tout près de Francilly-Selency et nous avons pris le bois de Savy et le village de Fontaine les Clerqs. Plus au S. nous occupons les lisières S. de Contescourt et nous nous sommes approchés d'Essigny-le-Grand. Nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Au N. de l'Aisne nous avons continué d'avancer au N. de Jouy. Les Allemands ont entrepris de violentes contre-attaques contre le plateau à l'E. d'Allemant. Nos troupes ont repoussé l'ennemi dans une contre-attaque, gagné encore du terrain, et fait 130 prisonniers. Action d'artiilerie en Lorraine pf pti ÀlcarA PARIS, 18. - Officiel américain-: Hors l'action de l'artillerie en Alsace-Lorraine, il n'y a rien à signaler dans les secteurs occupés par nos troupes. Dans une expéditon de bombardement en Lorraine, nos avions ont été attaqués par un ennemi supérieur en nombre ; 5 de nos machines manquent. Les Belges repoussent 2 attaques allemandes LE HAVRE, 17. — Officiel Belge : Grande activité et combats de patrouilles sur tout le front pendant les deux nuits précédentes. Pendant la nuit du 16 au 17, deux attaques sur nos postes avancés du Reigersvliet ainsi que sur un de ceux de la région de Merckem ont été repoussées. Lutte d'artillerie assez intense surtout vers Nieupott, Boesinghe et Merckem. Notre artillerie a pris violemment à partie l'artillerie adverse. Un de nos pilotes a abattu en flammes un ballon ennemi dans la journée du 16. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 18. — Wolff officiel : Des coups de main ennemis près d'Ypres et des attaques partielles des deux côtés du canal de La Bassée ont été répoussés. Des tentatives de l'ennemi pour approcher de nos lignes dans le N. du bois de Holnon ainsi que des attaques partielles contre Holnon et Essigny le Grand ont été repoussées. Entre l'Ailette et l'Aisne, les França's ont continué leurs attaques. Le matiri, ils ont attaqué entre Vauxaillon et Allemant, l'après-midi, ils ont attaqué avec de grandes forces sur tout le front après un feu violent. L'ennemi, qui avait d'abord pénétré dans nos lignes, à Pinon et au S. de la route Laffaux-Chavignon, a été repoussé par une contre-attaque. Les attaques entreprises sur le reste du front ont échoué en avant de nos lignes. BERLIN, 18. — Wolff officiel soir : Les Anglais et les Français ont attaqué sur un large front depuis le bois d'Havrin-court jusqu'à la Somme. Au centre du champ de bataille, entre Hargicourt et le ruisseau d'Omignon, l'ennemi a pénétré dans nos positions ; des contre-attaques sont en cours. Sur le reste du front les attaques de l'ennemi ont échoué. Les combats se sont livrés partout à l'O. de notre ancienne ligne Siegfried. 5e Année —|N° 27

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes