Les sports: organe des sportsmen belges aux armées

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02 december 1918
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s.n. 1918, 02 December. Les sports: organe des sportsmen belges aux armées. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9sg37/
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3e ANNÉE. — No 112. Paraissant les Jeudi et Dimanche 10 centimes le numéro LUNDI 2 DECEMBRE 1918 LES SPORTS Les Sportsmen du front, les Sportifs à l'Armée, de retour au Pays délivré, envoient leur cordial et fraternel salut aux Sportsmen qui ont subi le joug allemand. Organe des Sportsmen Belges aux Armées F" MENS SANA IN CORPORE SANO Publication autorisée par l'Autorité Militaire. T | :: :: LUDUS PRO PATRIA :: :: * BUREAUX : Provis. : 101, rue des Echevins, Bruxelles La Correspondance concernant le Journal doit être adressée provisoirement 101, rue des Echevins, 101, Bruxelles ABONNEMENTS SEMESTRIEL : Militaires 4 fr. minimum Civils 5 fr. — Le Salut des Vainqueurs! Après 4 ans 1/2 d'exil, d'épreuves phy- j sjques et morales, l'Armée belge a repris j possession de son territoire national. Au j moment, où elle afait son entrée triomphale ; dans la capitale, accueuillie par un peuple j en délire, avec un enthousiasme que la j plume ne saurait décrire, les sportsmen j Belges à l'armée, les sportifs du front > envoyent par Les Sports leur fraternel et j cordial salut aux sportsmen restés au Pays, à ceux qui ont subi le joug de l'envahisseur. La lutte entreprise par nous pour la propagation des sports, pour la diffusion des exercises ohysiques, pour la régénération future de la Race par l'Education physique et sportive, doit se poursuivre plus activement que jamais et nécessite le concours de tous. Méprisons les discussions mesquines, les chinoiseries et sachons profiter des dures leçons de cette guerre! Pour ceux d'entre nous restés au pays, pour nos clubs, pour nos fédérations, je reproduirai ci-dessous mon article paru à cette place dans notre numéro 109, qui constitue en quelque sorte une madeste rédaction de l'histoire de Les Sports, dti son programme, de sa politique. * * ♦ période de transition, !a soudée, la démobilisation, va être certainement pour nour nous tous une période de travail, de travail fiévreux, où chacun, dans sa sphère respective, tentera de mettre les bouchées doubles ! N'oublions pas toutefois que pour ne pas avoir prévu la guerre, les Alliés faillirent perdre la Paix du Monde ! Pour assurer à notre organe, à notre journal, un avenir digne de nos espoir, il faut prévoir. Il faut aussi s'entourer de tous les éléments possibles de nature à faciliter son œuvre et d'assurer le succès de son entreprise. « Les Sports » a dû subir, de la façon la plus rapide et la plus marquante, la rigueur des événements, que de grands confrères n'ont pu traverser sans subir de sérieuses crises. Qu'étions-nous ? Rien... ou presque ! Ayons le courage de le dire. Nos ressources, nos moyens d'action, ont toujours été extrêmement réduits et c'est vraiment par miracle que nous n'avons pas sombré dans la tourmente. Cependant nous avons résisté ! A quoi le devons-nous?A ce que nous avions conscience de la haute portée morale et physique de notre œuvre et à notre inlassable volonté de tenir ! Nous sommes des endurcis, nous ne comptons plus nos déboires, nos mécomptes, notre volonté a eu raison d'eux. Si, malgré les sourires sceptiques de ceux qui prenaient notre œuvre pour un enfantillage, tout au moins digne de jeunes gens du temps de paix, nous avons continué au travers des difficulté® les plus diverses, c'est que nous avions conscience de l'expansion future de la pratique des sports, des jeux en plein air, aujourd'hui admise par toutes les personnalités, soient-elles militaires ou civiles ! Cette évolution des sports, qui ne marquera son plein effet qu'une fois la paix signée, il faut la diriger, il faut que l'ensemble de toutes les vraies compétences puissent échanger librement leurs idées, du choc desquelles jiillira la lumière, il faut en un mot, que dans toutes ses divisions le Sport puisse trouver un organe neutre capable de défendre ses intérêts, qui sont ceux de la masse, de notre jeunesse. Il faut aussi que toutes les bonnes initiatives soient encouragées. Les Sports n'a pas la prétention, et pour cause, d'avoir pu faire tout ce qui aurait pu être fait! Son travail pouvait être énorme et ses conséquences les plus I grosses. Les nombreuses difficultés, de ! ton t ordres, qu'il n'a cessé de rencontrer I ne lui ont pas permis de suivre tout son | programme, toute sa politique. * * * ! Mais d'un autre côté, il a conscience de | l'essor que va prendre, aussitôt la paix I revenue, la pratique des sports, de l'éducation physique. Et il se sent ici capable de mener à bien sa campagne de propagande et de diffusion pour laquelle tous ses dirigeants luttent et ont lutté depuis quelque 15 ou 20 ans ! A cette tache il veut donc, lui et ses amis, se donner entièrement et uniquement.Pour cette œuvre, pour ce travail, il faut, comme je le dis plus haut, que nous nous prépanons, et c'est pour cela que nous demandons aujourd'hui l'aide efficace, plus spécialement, des grands organismes commerciaux et industriels, toujours les premiers à souscrire aux belles initiatives ! * * * Mais avant de parler de l'avenir, songeons un peu au présent! Le peu de régularité de nos parutions ainsi que les difficultés d'expédition du > journal au front ont été cause de ce que la vente au numéro soit tombée bien en-dessous de la moyenne et qu'elle y reste stationnaire. Il en résulte que le déficit de fin de semestre, prévu au budget, sera considérablement augmenté. Il nous faut donc avoir- recours à une souscription que nous comptions adress r plus spécialement à certains partisans de la pratique des sports en plein air et qui, par leurs relations, peuvent utilement nous venir en aide. Nous attendrons que le journal puisse paraître d'une façon tout à fait régulière pour ouvrir une souscription, car seulement alors elle pourra réussir, comme nous l'espérons. D'autre part, il y a lieu de noter que depuis la fondation du journal nous avons adressé, chaque fois qu'ii paraissait, 500 à 1,000 numéros, suivant nos disponibilités, aux hôpitaux, centres d'instruction, mess, cercles et organisations diverses du soldat, soit au total plus de 75,000 numéros, ' ou 4,000 francs de papier brut! Cela également nous autorise à faire un appel afin que nous puissions continuer notre belle œuvre de diffusion sportive. Cependant, un de nos membres fondateurs, qui nous a exprimé le désir de conserver l'anonymat, n'a pas attendu les moments meilleurs pour faire personnellement certaines démarches en notre faveur et est parvenu, grâce à ses relations aux Etats-Unis, des secours précieux. Tout d'abord, par l'intervention de M. Quill. Gets, de la Compagnie transatlantique de New-York une somme d'argent a été remise et nous est annoncée; ensuite le lieutenant Philippe Barbier, Attaché à la Légation de Belgique à Washington, nous informe qu'un chèque de 200 dollars nous est expédié. Nous pourrons ainsi diminuer notre passif d'une somme ne 2,000 francs. Nous avons ici à adresser à ce dévoué ami un merci cordial pour sa belle initiative. Nous devons également marquer nos sentiments de profonde reconnaissance à M. Quill. Qets et au lieutenant P. Barbier pour tout l'empressement qu'ils ont apporté à nous venir aide. Nous ne pouvons oublier non plus M. E. Govaerts qui, en juillet dernier, a bien voulu nous faire une sérieuse avance de fonds pour nous permettre d'assurer un marché de papier des plus avantageux. Adieux à la terre hospitalière de France I « Les Sports » s'est transporté à Bruxelles, dans notre belle capitale, où il parait cette semaine. Nous voulons, à l'occasion de notre départ, remercie1 nos généreux et grands amis les Français de la large hospitalité qu'ils nous ont offert pendant cette guerre, de toutes leurs prévenances, de toutes leurs gentilesses, qui ont contribuées pour beaucoup à adoucir notre exil. Notre organe a vu le jour dans des circonstances particulièrement difficiles, nous avons rencontré cependant che{ toutes les personnalités sportives françaises, auxquelles nous nous sommes adressées, pour quelques motifs que ce soit, le plus charmant des accueils et les meilleurs- conseils ! Notre grande admiration pour tous les Héros Français disparus pendant cette guerre, les pertes irréparables qu'a subi le Sport Français, tout cela, ajouté aux mille prévenances, à toutes leurs charmantes et délicates attentions pour les nôtres, a forcé et affermi notre ardente sympathie. JSous voulons aussi profiter de l'occasion pour remercier vivement et de tout cœur, les autorités militaires Belges du Havre, en particulier les Majors Cornil et Couche, qui ont bien voulu, à différentes reprises, nous té moigner leur sympathie, et accorder des facilités de service à notre Directeur.Nous quittons la Terre hospitalière de France, pour rentrer dans notre Chère Belgique! Nous n oublierons pas nos amis, et que ceux ci n'oublient pas non plus l'adresse des « Sports », qui se fera toujours un grand plaisir de les revoir à Bruxelles ! A tous nos Amis, à tous ceux qui nous ont aidés, un grand Merci. E. D. Notre Trésorerie est toute simple et àia disposition de tous ceux qui désireraient s'intéresser à notre essor. Les dirigeants et membres protecteurs du journal reçoivent régulièrement un relevé des opérations du moi& précédent. Tout ceci établi, tous ceux qui, de loin ou de près, s'intéressent à notre existence, peuvent se rendre compte que la confiance qu'ils ont bien voulu mettre en nous n'a pas été mal placée. Nous a^ons une grande conception, une haute conception, de la tâche à laquelle nous nous sommes attelé! C'est franchement et sérieusement que nous la continuerons. Dès que les circonstances le permettront, dès que l'ennemi aura évacué notre Territoire National, nous comptons réunir tous les membres protecteurs du journal à l'effet de remanier complètement notre organisation. Ce moment est proche, c'est pourquoi nous avons voulu établir publiquement ici, et le plus complètement possible, notre situation actuelle. Notre programme, notre politique sont d'ordres purement et essentiellement sportifs. Nous vouions la reconnaissance ci utilité publique de nos Fédérations, nous voulons voir sacré d'utilité nationale l'éducation physique et sportive de la jeunesse, nous voulons aussi être l'organe des sportifs, l'organe neutre de tous les clubs, de tous les sports, de toutes les fédérations. Nous voulons, en un mot, être l'organe de la cause sportive en Belgique. Nous tâcherons, comme nous l'avons lait jusqu'ici, de mériter votre confiance : à vous Sportsmen Belges de nous aider! E. DUSSART. ▼ « Les Sports », bi-hebdomadaire sportif, paraîtra provisoirement le lundi soir. Aussitôt que certaines questions matérielles, seront réglées, notamment la question du papie r il reprendra — ce que nous espérons pour la mi-décembre — sa parution bi-hebdomadaire. Aussitôt que ses dirigeants pourront se réunir, sa réorganisation, sera examinée et il sortira de presse fort probablement trois fois par semaine à partir du premier janvier prochain. Nous prions en conséquence nos amis et lecteurs de tenir compte des circonstances, encore difficiles que nous traversons, et de nous faire encore pendant quelque temps crédit. VAPRES GUERRE SPORTIF aux Farems. - (lux pouvons publics Le distingué et éminent docteur A. de Mar-neffe, qui s'occupa spécialement de la rééducation de nos mutilés à Vhôpital de Bon-Secours à Rouen, a bien voulu nous adresser les quelques notes que nous reproduisons ci-dessous, sur ses idées, ses jugements, en matière éducation physique. La conclusion logique des différentes idées que nous avons déjà eu Voccasion de publier, plaide plus que jamais sur la nécessité absolue de réunir toutes les compétences, toutes les bonnes idées. Un organisme central de tout ce qui intéresse l'éducation physique et sportive de notre jeunesse doit se constituer à bref délai. L'unanime cri de ralliement actuel retentit : occupons-nous immédiatement de l'après-guerre ! Soit. Mais chacun son métier et les ^ vaches seront bien gardées. Right men in right places. Après-guerre des choses. Après guerre des hommes. Pour l'après-guerre des choses,espérons que nos gouvernants auront acquis de l'expérience et veilleront à une meilleure répartition de ce qu'on appelle en économie politique, les richesses; c'est-à-dire les moyens de production et les objets de consommation. Après-guerre des hommes : mutilés, adultes bien portants, enfants. Les « glorieux mutilés » voient déjà quelques organismes s'occuper d'eux très activement. Je suis rassuré de ce côté, bien que j'entende déjà beaucoup d'incompétences bourdonnant furieusement. Mais les mutilés s'organiseront en force syndicale et électorale probablement, et seront écoutés... naturellement. Les adultes bien portants feront... ce qu'ils voudront : du travail manuel, des sports, peut-être de l'éducation physique rationnelle et, dans ce cas, tant mieux ! Ils sont certes moins intéressants, aujourd'hui, pour l'avenir de notre race, que les enfants. Les enfants! Nous savons que la circonscription vaut ce que vaut la conception. Cette conception, pendant quelques années, sera fatalement — et en général bien entendu — médiocre. Il fâut y parer. Comment? Faire de la sélection, de l'eugé-

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Dit item is een uitgave in de reeks Les sports: organe des sportsmen belges aux armées behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1917 tot 1919.

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