L'indépendance belge

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s.n. 1914, 14 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xq4v/
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| lO G<e3a.-t±332.esà EN BELGIQUE ET A PARIS "c, 55* ONEE Mardi 14 juillet 1914 administration et rédaction 17'v ruo des Ë&blc»} IJpuxeUe» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BïlSIÛllt Un an 20 fr. E mais. )□ ir. 3 meit. S ?r. iUXEKBOimClfit--DJ " 231t. » :5 ir. » 8 fr. [TSHSilEII " 40 Ir. « 22 fr, Btf. ÉDITION HEBDOMADAIRE llntirnitionils et o'Gutre-msri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI 5jû au....,,,» . VSS IVanct gix moifit,,...!!»!! 1 U ÉranCK» L'INDÉPENDANCE Xe 102s Mardi 14 juillet 1914 Les annonces sont reçues} IÀ BRUXELLES : aux bureaux au jou'iWi. À PARIS : il, place de la Bour:e. à LONDRES î Chez MM, Jobn-F. Jones & Çfl, n? Sncn? Bill, E. C. ; à ïAgence Eavas, n° Cbeapsiae E, C. ; et chez NeU'oud & Fils, LtdÇ D°s 14-18, Queen Victoria Street, et T„ B. Browcefc Lid. n° 163, Queen Victoria Street, j* AMSTERDAM î chez Nijgh & Van Ditmar, RoLin, 2» £& ROTTERDAM : même Iirme, Wyi^aven, 113. ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et W SUISSE, aux Agences de la M&;*on Rudolf MoS-S^ j{V ITALIE : chez MM, Hansenstein & Yogler, à Milao, Turin et Rome, AiïiLVY-YORK ; T.B, Browne, Ltd, lt East -i2ud StreeU îhoïs Eurnnss sab jùjSl* — srr page3 BELGE ÇOTSSERYATIûX VAH 12 ÏROGtBfia » Édition de matin « Aujourd'hui : Revue politique. IA SITUATION DANS L'ULSÏER. — Ur coup de main des volontaires vùstériens, — Une bagarre.. fcA QUESTION ALBANAISE. — La situa tion à Berat. — Les officiers liollandai; prisonniers. En Angleterre. — Les méfaits des suffra gettes. — Une bombe à Westminster. -Incendies criminels. iu Mexique. Démission :aïiî»ente {U Huerta. * Lettre de Londres. Le Vie à Paris. fin France. — L'affaire Hansi. — Représail les contre les journalistes allemands. -Les trous de Paris. — I.es affaissement; continuent. Eu Eelgique. — L'Université de Gand. .- Mort de M. Charles Euls. Chronique mondaine. Tribunaux. — L'affaire Wilmart : Quin zièmo audience. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon jants. Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (5" page). Les dépêches suivies de la lettre t. sont celles qui ont paru d'abord dan: notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie: de la lettre b sont celles qui ont pan (l'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépèche suivies de la lettre c sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édi .tion, pubiiée le matin. BRUXELLES, 13 juillet Revue Politique ii fist dit que la passion politique n VirtStera CfevmH SSTC'ua deuil èî que. 1 mort elle-même peut, dans des circor stances déterminées, l'aviver dangerei sement. Un l'a iven vu par les poiém .ques qui se sont engagées au lenaemai ,ue la lin tragique du l'archiduc Frai £ois-Ferdinana; voici que la brusqu .disparition de M. de Hartwig, ininisu .de Russie à Belgrade, donne lieu, dan une partie de 'a presse austro-allemar I.de, a des commentaires qui prouver avec .quelle àpreté on poursuit uans- cei .tains milieux la lutte contre l'influer ce slave. M. de Hartwig, laisant un visite vendredi dernier au baron d Uiest, ministre .d'Autriche-Hongrie Belgrade, se trouva brusquement pri .d'un malaise. Il expira au bout de que ,ques minutes, frappé de congesiior nette mort soudaine du ministre d Husae a produit une profonde impre: sion à Belgrade, et les Serbes rende! un hommage sans réserve au diplomal .qui rendit a leur pays de grands se: vices dans des circonstances partiel lièreinent difficiles. 11 n'y a là. rien qu .de très naturel et de très humain, u voici que dans l'autre camp on publi des .articles bien laits pour attiser ! haine entre Allemands et Slaves, i .« Reichspost ». voit dans la mort de îv .de Hartwig à. la légation d'Autrichi Hongrie à Belgrade le « doigt c Dieu »; le « Lokal Anzeiger » n'y vo pas moins qu'un signe de la Pri vidence, menaçant la Serbie et l'exho tant à une politique plus sage. Un r présente M. de Hartw'g comme l'org: nisateur de la campagne austrophol: dans les Balkans; on dit qu'il est un c ces diplomates susses qui, grâ< à leurs relations personnelles, impi ment leur direction personnelle à la p litique étrangère de la Russie et pou suivent d'une haine implacable la Ti pie-Alliance, de telle sorte que c'est eux qu'il faudrait l'aire remonter la re ponsabilité des crises dont l'Euro[. souffre depuis des années... Tout cela révèle un état d'esprit a sez étrange, et il est intéressant d'o. server que ce sont des organes ail inands, d'ailleurs, qui menèrent avi le plus de vigueur la campagne cont: les Serbes au lendemain de l'assassin de l'archiduc François-Ferdinand. Ut M. de Hartwig ait servi à Belgrade l'i: tluence-slave, cela ne lait aucun dout C'était son rôle et c'était son devoi puisqu'il représentait dans la capita serbe cette puissance russe qui se dre se en protectrice de tous lST Slaves, est certain encore qu'au cours des év nemenls de ces dernières années l'i: fluence de M. de Hartwig à Belgrade dû s'exercer maintes l'ois en réactif de l'influence austro-hongroise, mais est absurde de prétendre que M. < Hartwig ait, à un moment quelconqu imprimé sa direction personnelle à politique russe dans les Balkans, et qi les diplomates russes poursuivent < leur haine implacable la Triple-AUia ce. Les diplomates, quel que soit crédit personnel dont ils peuvent joui n'ont d'autre rôle que de servir dans sphère d'action qui leur est assignée politique générale du gouverneme dont ils dépendent. Ce n'est pas à B< grade que s'établit la base de la poli que extérieure de la Russie, c'est Saint-Pétersbourg- Ce qu'il Mut reten de cette polémique de la presse ail *.tnanae au sujet de la mort de M. i Hartwig, c'est que derrière l'h.osWi austro-serbe on distingue l'opposition irréductible de la Triple-Entente et de la Triple-Alliance; c'est que par-dessus la Serbie, c'est la Russie que l'on veut atteindre, au i\sque même de l'aire produire aux alliances et aux ehtentes tous leurs effets européens. C'est bien par là que de telles manifestations sont dangereuses et risquent de troubler pro-! îondément l'atmosphère politique .de l'Europe. Pour la dixième ou la douzième l'ois en moins de trois mois, on annonce que : le président Huerta va se retirer. Encore qu'il ne taille accueillir ce bruit qu'avec les réserves d'usage, il est à remarquer que les dépêches qui nous le transmettent donnent des précisions ■ qui sont à retenir : ce serait aujour-• ti'liui même que la démission du pré-» sident lluerta serait présentée au Con- grèg mexicain; la présidence provisoire - serait assumée par Al. Carbajal, le nouveau ministre des affaires étrangères, dont la nomination serait ratifiée et par les Etats-Unis et par le général Car-ranza au nom des constitutionnaiistes; enfin, le contre-amiral américain Cra-dock se serait rendu à Mexico pour accompagner à la côte le président Huer- ■ ta et sa famille, qu; s'embarqueraient à bord d'un navire de guerre anglais. li faut naturellement attendre confirmation do ces nouvelles et connaître les conditions exactes dans lesquelles se produirait cette retraite pour en appré- ! cier la portée, mais tout porte ù. croire . que 1e président Huerta est arrivé au bout de la résistance poss.ble et qu'il se trouve acculé à la retraite ou à l'é-> crasement irrémédiable. Le « New-York î llerald » a signalé hier que les révolu-, tionnaires avaient occupé des localités 3 dans le voisinage immédiat de Mexico t et que 10 Président, ayant été obl.gé de ramener vers ta capitule des forces fé-" dératés taisant la campagne, tes constitutionnaiistes se seraient emparés de k plusieurs positions importantes. La partie est donc perdue pour le président Huerta, d'autant plus qu'il sait parlai-. tentent que tout règlement de la situation intérieure, conformément aux dé-, cisions de la conférence do .Niagatia-» Falls, comportera son effacement personnel. Comme il semble_ acquis, d autre part, que 1e général Carranza et le » général \illa ont admis qu'aucun des à*' généraux ayant fait la campagne des - constitutionnaiistes ne posera sa can-i- didature à la présidence de la Répubïi-i- que, l'entente pourra se faire aisémen1 il sur 1e choix d'une personnalité n'ayan i- pas été directement mêlée à la guerre e civile. C'est ce qui porte à croire qu< e M. Carabajal serait accepté par les lé s déraux et par . tes constitutionnaiistes. surtout si les États-Unis s'engagent ! .t reconnaître son gouvernement. : La Question de i'ùlstei S Coup (le main des volontaires ulstériens é Londres, lundi, 13 juillet, i- Le correspondant du « Daily Express » i .t. Londonderry -mvoie à son journal une lus e toire sensationnelle suivant laquelle uni •- centaine de volontaires de l'Ulster auraien [- capturé, samedi, les armes et les muni e tions confisquées mercredi par la douam /, de Londonderry. e On était en Irai-n de transporter les arme: a et les munitions de Londonderry h Dougla a avec une escorte d? dix policiers armés l. quant à la gare d'Emiskillen les volontaire ont cerné le train le revolver au poing. Li e police n'a pu faire aucune résistance et le it volontaires ont enlevé les armes et les mu >- nitions dans des automobiles. (a r- .. Bagarres à Kibrea i- I^ondres, lundi, 13 juillet, e Le correspondant du « Daily Mail » à Bel 'e fast annonce qu'on a tiré des coups de rc ;.e volver et qu'on a jeté des pierres au cour d'une bagarre, samedi soir, à Kibrea, clan -1" le. comté de Derr.v, entre des nationaliste ?" et des unionistes irlandais. (a 1- e L. A s- Question Albanaise ;c La situation à Berat ■e Durazzo, dimanche, 12 juillet. Le général hollandais Deweer télègraphi le de Yalona au gouvernement albanais qui d'aiprès les dernières nouvelles, la situatio e* de Berat est très critique. La ville est er toarée au nord par les insurgés et au su 'e par les Epirotes. (£ jl Durazzo, dimanche, 12 juillet. 10 heures soir. — On annonce que le.3 ir surgés se sont c nparés de Berat à rnidi.(t Intervention de M. Zographos Janina, lundi, 13 juillet. je . Sur l'ordre formel de M. Zographos, le e troupes épirotes qui ont participé à la pris [à de Coritza ont suspendu leur marche su le Berat. Elles s'abstiendront de toute occu le pation de territoire en dehors de la zon i- délimitée par l'accord de Corfou. L'asseir le blée épirote continue ses séances à Delvinc r Candidature démentie la Constantinople, dbnanche. 12 juillet, nt Les journaux démentent officiellement 1 >1- nouvelle publiée par un journal italien < ,i- suivant laquelle une dôputation albanais à aurait offert au prince Uurham Eddirie 1 ir couronne d'Albanie. Aucune oflre se'mblabl e- n'a été faite, ajoutent les journaux, et .1 le prince n'est Das candidat au trône d'Alb: lé nie,, (aj tavelles de l'Étranger ANGLETERRE Les méfaits des suffragettes Les suiirageites incendiaires ..ondies, lundi, 13 juillet. Les suffragettes ont brûlé hier- matin 1 plus grande parlié de la gare Blaby, près d Leicester. Les perles sont évaluées £ 500. Le « -Vlorning Post » estime que, depui le commencement de 1013, les pertes m; térielles causées par les suffragettes s'< icvcnt a oo'xjuuv.. Une bombe u Westminster j.onàres, lundi, 13 juillet. Le « Daily Mail » dit qu'on a découvei une bombe dans l'église St-John, à Wes minster. Une femme, nommée Anni Bell, suffr; gette connue, a été arrêtée. (i La P<eine attente par une balle... de caoutchouc Edimbourg, dimanche, 12 juillet. Au moment où le Roi et la Reine trave: sai-ent la ville pour assister à un servi< à la cathédrale une suffragette jeta das leur direction une balle en caoutchouc, laquelle était attachée une feuille de p: pier. La balle tomba sur les genoux de 1 Reine, qui la rejeta de cûté en riant. La suffragette a été arrêtée, mais l'a. restation n'a pas été maintenue. (a) Grève de dockers Liverpool, lundi, 13 juillet. Ce matin, la grève a éclaté parmi lt employés de la- direction des docks du flei ve Mersey. La grève est restreinte aux jei nés gens qui travaillent aux lûcomotivf et à la force hydraulique, mais elle m nace d'entraver le service des navires, (i Le feu à bord d'un cuirassé Portsmouth, lundi, 13 juillet. Un incendie s'est déclaré ce matin dai la soute à charbon du croiseur «Minerve On n'a pu l'éteindre qu'après de très gran( efforts et après avoir opéré le décharg ment de W tonnes de charbon. Par sui des courants d'air, le charbon s'était tran formé en une masse incandescente l'armature d'acier de la soute était devem complètement rouge. Deux hommes' iricbj; modes par la fumée ont perdu c-onnai sanee. On attribue l'incendie à la combu tions spontanée du charbon.Les dégâts soi ' peu importants. ~ (a) AUTRiCHE-HONGRiE _ Contre les étudiants serbes Vienne, dimanche,'12 juiliëtT 1 Selon la u Deutsche Volksblatt » un mo vement se dessine ii l'Université de Vie ne contre l'admission aux cours des ét diants serbes diu Royaume. Une pétition i ■ ce sens, signée de nombreux professeur aurait été soumise hier au rectorat. Le jou nal préconise l'adoption du projet qui e des précédents, dit-il, en Allemagne, et r commande de l'étendre à tous les établi sements supérieurs d'instruction de Vienn (a) Faux bruits financiers ; Vienne, dimanche, 12 juillet, t La « Fremdenblatt » écrit : Des bruits ont été répandus ces jours-î d'après lesquels les établissements de ci dit autrichiens auraient ëté invités par 1 ; autorités compétentes à faire en soi j d'augmenter leurs disponibilités d'argent , quide. On ajoutait que la Banque austi 3 hongroise notamment, d'accord avec le n i nistère des inances, avait invité les ét ; blissements de crédit autrichiens à accr< - tre les réserves d'argent liquide de la ba ) que d'émission. Le journal déclare ter d'une autorité compétente que tous c bruits sont dénués de tout fondement, ' BULGARIE L'emprunt Sofia, lundi, 13 juillet. Le ministre des finances déposera a jourd'liui au Sobranié le contrat d'empru de 500 millions qui a été signé hier. L ' débats commenceront demain. (£ E3PÀGME k Déjeuner tragique Gijon, dimanche, 12 juillet. Au cours d'un déjeuner à la table roya à bord du yacht « Giralda », le commanda Montes, aide de camp, est mort subi 0 ment. Le Roi a renoncé à assister aux régatf ; (a) Pêcheurs espagnols capturés j par les Riffains ,) Tanger, dimanche, 12 juillet. Une embarcation de pêche espagnole a ( capturée sur le rivage de Ceuta. Quatre j , cheuxs ont été faits .prisonniers par 1 Maures. GRECE 3 La persécution des Grecs , en Asie-Mineu r Athènes, lundi, 13 juillet La presse athénienne manifeste une n< 5 vell-e nervosité par suite de nouvelles < - nant d'Asie-Mineure et relatant que t persécutions seraient exercées contre c Grecs. La « Nej. Emera » dément que MlVeiii: 1o3 ait cherché à entamer des négociatic confidentielles avec là Porte pour solutii il ner la question des lies. Le journal e qu'au contraire M. Venizelos a déclaré 1 Hilmi pacha, au cours de son séjour e Vienne, qu'il refusera toujours d'entem e parler d:: cette question qui a été trancl .- en faveur de la Grèce par les puissanc Le journal conclut' ; « Du reste, fout rangement ou transaction est essentiellement impossible, puisque la Porte demande le retour à la Turquie du Cliio et du M'i-tylène. (b) La situation en Epire Selon des nouvelles venues de l'Epire, les séances du Congrès épirote auraient été mouvementées. Plusieurs orateurs sont intervenus, notamment M. Spiromillas, 1 chef des Epirotes de Chimara, pour de-e mander Je rejtïl du protocole de Corfou. a Avant l'ajournement des travaux du congrès, M. Zographos a déclaré qu'il ne res-s ferait pas à la tête du gouvernement au-'* tonome, si le Congrès rejetait le protocole. \ (b) 1 ITALIE Garibaldi et le mouvement perpétuel Rome, lundi, 13 juillet. Le général Ricio.l.li Garibaldi a déclaré au « Giornale d'Ilalia » qu'il avait invente une pompe automatique qui, selon lui, réa-[j li.se lo mouvement perpétuel. (b) Les relations avec l'Ethiopie Rome, dimanche, 12 juillet, A propos de la situation en Ethiopie et > en Erythrée, le « Messagero u écrit : Aussi-e tôt après la cérémonie du couronnement Ju ,3 ras Michael comme roi du Tigré, le minis-ù tre des colonies, M. Martini, écrivit une i- lettre pour féliciter le ras Michael, formu-a 1er des souhaits pour l'avenir du jeune souverain, et donner l'assurance des sentiments d'amitié de l'Italie pour l'Ethiopie. Le « Messagero » ajoute que le gouverneur de l'Erythrée, venu à Rome ces jours derniers, s'est entretenu longuement avec le ministre des colonies. L'impression qui s se dégageait de- cet entretien serait, suivant it; juuiitiu, piiu-ut upuuuaic. j 1- is En Tripolitaine -- Rebelles repoussés Benghazi, dimanche, 12 juillet. Lj général Giardina annonce de Tobruck que, dans la matinée du 11, une colonne d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie s'est s avancée vers Sidi-Daud et Sidi-Bel-Casin: pour détruire un nouveau campement d< s rebelles. La colonne, arrivée au campement, * a été attaquée par d'importants groupes dt "e rebelles qui ont été dispersés, puis le cam pement a été détruit. • (a; 2 1J« nouveaux groupes de rebelles qui sui-1 vii'.-i.1. ont fté rapoussés après un comba " qui a duré jusqu'à 3 h. 30 de l'après-midi Les rebelles ont subi de très grosses pertes ^ Les troupes italiennes sont rentrées dans le:a-s cantonnements. Elles ont eu un offi cier et un soldat tués; un officier et db soldats blessés. (a _ —- On mande de Rome : Des élection! administratives ont eu lieu dans plusieur; J- villes parmi lesquelles Naples, Ancône, Jes a- et Cuneo. u- On ne signale aucun incident. :n A Cuneo, les constitutionnels et les libé s, raux l'ont emporté sur les listes socialisti r- et catholique. (a t MEXIQUE s- Démission imminente de Huerta e' - La Vèra-Cruz, dimanche, 12 juillet. Selon des renseignements recueillis dan: les milieux bien informés, la démission di général Huerta serait présentée demain ai Congrès. On ajoute qu'il parait probabl ci que M. Carbajal lui succédera. La norni é- nation de M. Carbajal serait même ratifié' îs secrètement par le général Carranza et le te EtatS-Unis. On assure que l'objet de 1j li- visite du contre-amiral Gradock à Mexici o- serait d'escorter le général Huerta et si ù- famille jusqu'à la côte. Le général Huerti a- s'embarquerait à bord d'un navire de guer >1- re anglais. (a) ■; PORTUGAL os — Dimanche soir, des conflits se sont pro a) duits sur la place Dom Pedro, à Lisbonne entre les partisans d'Alfonso Costa et de membres des partis de l'opposition. Le cal me est maintenant rétabli. (a ROUMANIE nt Nouveaux incident; bulgare-roumains BS Bukarest, dimanche, 12 juillet. ■) Un nouvel incident, provoqué par des sol dats bulgares, s'est produit la nuit der nière à Kuyunijuk, village situé à deux ki lomètres de la frontière. Trois gardes frontière qui s'étaient ren dus sans autorisation dans ce village furen e! invités à se retirer. Ils s'éloignèrent, pui n revinrent en armés et tirèrent sur les sol dats roumains, dont deux furent grièvemen blessés. 'i' L'opinion publique roumaine se montr émue de cette nouvelle agression et réclo me des mesures rapides et efficaces pou empêcher le renouvellement de pareils l'ait incompatibles avec les relations normale té entre Etats voisins. ie- RUSSIE Hôte princier Peterhof, dimanche, 12 juillet. I.e Tsar et l'Impératrice ont reçu le prir re ce Henri des Pays-Bas. Après l'audience a eu lieu un déjeunei iu- auquel ont assisté également les enfant re. du Tsar, ainsi que la grande-doichesse M< jes rie-Pavlowna et la suite du prince, (a) Turkhan pacha à Saint-Pétersbourg '.e- Saipt-Pétersbourg, samedi, 10 juillet, ns La pr'esse et les milieux informés for >n- montre un certain pessimisme au sujet cl lit la mission d® Turkhan pacha ù St-Pétèr: à bourg. Le ministre du prince de Wied, ai à cien ambassadeur de Turquie à Péter: U-e bourg, rencontre, d'autre part, le meillei iée accueil dans les hautes sphères PétersBou s», geoises, où il s'est fait de nombreux am: ir- durant son séjour à l'ambassade. La mission de Turkhan pacha en Russie, aussi bien que uins les autres capitales, se résume, ainsi que l'on peut s'en persuader par les derniers événements, en deux points : obtenir .l'appui financier des puissances, y compris 1a Russie, et acquérir, d'autre part, ^'assurance que la Triple-En-tente ne fera pas opposiiion au recrutement ou à l'appel de bataillons étrangers pour j>tti-mett:<e au prince de continuer de lutter avec les insurgés. Il semble que, pour ce qui concerne la seconde partie de cette mission, Turkhan pacha trouvera ici un accueil très réservé. Bien qu'il soit difficile d'obtenir des détails sur- l'entrevue assez prolongée que le ministre d'Albanie a eue aujourd'hui avec M. Sasonotf, le ministère des affaires étrangères nous communique cependant que l'arrivée à St-Pétersbourg de Turkhan pacha ne peut, en auoun cas, parvenir à modifier le point de vue russe. La Russie, bien que ne se trouvant pas immédiatement intéressée aux affaires d'Albanie, doit néanmoins, comme puissance ayant participé à la conférence de Londres et poursuivant en tout premier lieu la paix aux Balkans, veiller à ce que soit conservé l'ordre des choses établi par la conférence. Il ne s'ensuit cependant pas que la Russie, qui reste en parfait accord avec la France et l'Angleterre, doive prendre part ou même approuver le « rétablissement n de l'ordre en Albanie par l'appel de soldats ou de mercenaires étrangers. Pour ce qui est de l'appui financier, le cabinet de -'xiur:; préfère rester pour le moment dans l'expectative, attendant pour se prononcer une entente complète de toutes les puissances. Il semble donc, après cette déclaration, que la mission de Turkhan pacha à St-Pé-tersbourg ne narque rien de bien définitif en ses résultats. (a) SERBIE L'anniversaire du Roi Belgrade, dimanche, 12 juillet. Ce matin, à S heures, a eu lieu à la cathédrale un service religieux en l'honneur . de l'anniversaire du roi Pierre. Lo prince héritier, les princes Georges et Paul, M. Pa-cliitch, les ministres, le président de la Skoupehtina, le corps diplomatique et ie maire de Belgrade assistaient à la cérémonie, ainsi que les notabilités civiles et militaires.. La messe a été suivie par une réception au Palais, des autorités et des corps constitués. Le soir, le diner de gala qui devait avoir . lieu a été décommandé en raison du décès de M. de Hârtwig. (c) 1 : Lettre de Londres . (De notre correspondaïU.) M. Joseph Chamberlain. — Homme de son ) temps. — Son éloquence. — Il a été funeste aux gouvernements dont il a fait partie. — Sa politique étrangère. — Beaucoup de bruit pour rien. ; londres, fO juillet. 1 Bien qu'il ne fût pas un « grand J homma », comme tes journaux unionis-: tes s'efforcent de nous 1e persuader,M. [ Joseph Chamberlain était une l'igu-; re intéressante. Il fut ministre dans ' le cabinet Gladstone de 1880 à 1885 ©I 1 ensuite pour quelques semaines en ' 1886 ; mais sa mentalité était séparée ' par un abîme de celle du « great old man ». M. Gladstone n'examinait pas seulement les questions au point de vue politique, au point de vue économique et commercial. Il les examinait d'abord au point de vue du bien de l'humanité tai qu'il se le figurait, au point de vue 5 de la justice, abstraite.Sans doute, com-' me il était Anglais, les considérations i pratiques finissaient parfois chez lu: par l'emporter sur les considérations d'ordre métaphysique. Toujours est-il qu'avant de prendre une décision il se ; demandait, comme aurait pu faire un clergyman modèle qu'il avait voulu el failli être, si la décision qu'il ailaii prendre satisfaisait sa conscience, si elle était conforme à la volonté de Dieu; c'est-à-dire, selon lui, au bien,au juste. A cet égard, M. Gladstone était ~ comme tous tes libéraux de son école, un homme d'un autre âge. M. Cham-3 berlain, lui, était de son temps. Il n'em- 1 barrassait pas son esprit de pareilles questions. Ancien fabricant de vis, enrichi dans une de ces opérations com- 2 m&rciales qu'on appelle un corner, el qui consistent dans l'étranglement, de; r petits fabricants par les gros, tel qu'or 3 le voyait à la Chambre des Communes s il y a huit ans, avant qu'il fût surpris et mis hors de combat par le mal qu: vient de l'emporter, avec son air défian et futé, son monocle dans l'œil, sa re dingote à revers de soie, coupée par 1( tailleur le plus à la mode, ses bottines vernies, son chapeau à bords plats et j " trente-six reflets, son éternelle orchidée dans un tube de verre avec un pei '■ d'eau à la boutonnière et un gros c-i s gare à la bouche, jeune encore de main tien et d'allures malgré les 70 ans qu'i avait alors, il était le type do l'hommi politique anglo-saxon moderne, up n date, comme disent les Anglais. Il étai l'inventeur de la «diplomatie nouvelle 1 \ncw diplomacy) dont la principale rè ® gle pirait être de crier à. haute voi: dans une réunion publique ce qu'autre fois on ohargeait un ambassadeur di >• chuchoter discrètement à l'oreille d'ui r autre diplomate, et il se vantait d'êtn > de l'école de cette autre grande figun s de la politique d'expansion britanni qu® sot ami Cecil Rhodes, le s Napo léon du Cap », qui loin de réclamer hypocritement la séparation de la politique et des affaires déclarait, dans un discours qu'il prononçait 1e 14 août 1899 ; « Nous ne faisons plus la guerre pour l'amusement des familles royales comme autrefois; pour nous, la guerre est une entreprise commerciale, une véritable affaire. » *'** L'éloquence de M. Chamberlain était comme l'homme lui-même essentiellement moderne, très simple, dépourvue de toute fleur de rhétorique, non exempte d'une certaine vulgarité voulue, niais très claire et très incisive, elle allait droit au but. Cette éloquence business like a depuis longtemps totalement remplacé da-ns le Parlement britannique le vieille éloquence parlementaire des Gladstone et des Bright. C'est, un sérieux progrès sur lequel on ne revendra pas, et qui est dû en grande partie à M. Chamberlain. M. Chamberlain était un grand lutteur. Bonnes ou mauvaises, il défeudu't les -causes de son choix avec une 'n-croyable ardeur. Il avait foi dans 1 a-venir de la race anglaise et se montra de bonne heure impérialiste convaincu. Comme ministre des colonies dans le cabinet Salisbury, il prit, avec son grand sens pratique, d'importantes mesures de nature à favoriser le grand projet de Fédération impériale, dont Sir John Colomb, Sir Charles Dilke et d'autres s'étaient faits les apôtres. La souci de resserrer les liens qui unissent entre elles tes différentes grandes colonies dont se compose l'immense empire britannique lui servit de raison pour ses actes ou d'excuse pour ses fautes. C'est au nom de l'union impériale qu'il se déclara contre le « home rule irlandais », qu'il fit la guerre du Transv'aal, sa guerre, et qu'en dernier lieu il lança sa proposition de réforme fiscale. A vrai dire, il a été funeste aux deux partis qu'il a successivement servis.En 1886, sa rupture aveo le parti libéra* qui le fit traiter de « Judas » par s«i collègues eut pour conséquence la chute du gouvernement libéral et l'é-loignement des libéraux du pouvoir pendant près de vingt ans. En 1903. sa proposition d'abandonner ie i bre-échange et d'en revenir au pïitecf'dn-nisme eut pour le parti conservateur des résultats analogues. Elle souleva dans le pays une formidable protestation qui, en 1&05, donna aux libéraux 1e pouvoir qu'ils occupent depuis huit ans. M. Cnamberlain a tué M. Balfour comme premier ministre et comme « leader » du parti conservateur da même qu'il avait, vingt ans auparavant, tue M. Gladstone comme premier ministre et comme « leader » du parti libéral. * * w Les interventions de M. Chamberlain dans la politique étrangère ont généralement été imprudentes et intempestives. Etant ministre des colonies dans 1e cabinet Salisbury, il prononça lg 13 mai 1888 à Birmingham un discoure où il prenait violemment à partie la Rus3ia allant jusqu'à dire qu'il fallait se défier du Tsar comme du diable et que « pour souper avec le diable il faillait se munir d'une longue cuiller ». Lord Salisbury, craignant une crise ministérielle qui eût entraîné la dislocation de sa majorité, n'osa pas infliger à son fougueux collègue un désavœu catégorique. Interpellé à la Chambre des Lords il répondit avec une froide ironie qu'il n'avait pas le temps de lire les discours que ses collègues prononçaient en dehors du Parlement. Dix-huit mois plus tard, le 30 novembre 1899, à Leicester, deux jours après avoir été reçu en audience par l'empereur d'Allemagne, à 1 Windsor, et après avoir eu une longue conférence avec M. de Bulow alors ' chancelier de l'Empire, il s'est exprimé en ces termes : « C'est avec le peuple allemand que nous désirons avoir une entente et une alliance. Et à ce su-1 jet, il n'est peut-être pas mauvais de rappeler que le caractère de la race teutonne ne diffère pas beaucoup de la race anglo-saxonne : C'est le même sentiment de justice, c'est la même littérature, c'est la même origine de langage et si l'union entre l'Angleterre et les Etats-Unis est un puissant facteur de paix, une nouvelle triple-alliance réunissant la race teutonne et les deux branches de la race anglo-saxonne serait un facteur bien plus puissant dana l'avenir du monde. » Dans l'intervalle de ces deux discours, M. Chamberlain s'était montré à propos de l'affaire de Fachoda d'une extrême violence envers la France à laquelle il avait donné l'insolent avertissement d'avoir à changer ses manières — ce qui ne l'empêcha pas, lors de la réception des parlementaires français au Parlement britannique, le 22 juillet 1903, de parler en faveur de l'Entente cordiale comme s'il avait été l'un de ses initiateurs. * w a M. Chamberlain, en somme, a pro, noncé beaucoup de discours, dont plu« sieurs ont eu un retentissement mondial il a soulevé beaucoup de colère et provoqué beaucoup d'applaudissements, il a touché à beaucoup de problèmes passionnants. Mais de cette longue vie si agitée et si laborieuse, quo reate-t-il de grand Peu de chose, et l'épitaphe qui conviendrait peut-être le mieux à son tombeau serait les quatre mots fameux du grand poète national anglais ; Much ado about nothinal.

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