L'indépendance belge

1841 0
29 december 1918
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s.n. 1918, 29 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m903138/
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Dimanche 29 décembre 1918. 1o centimes 89e année* L'INDÉPENDANCE BELGE TÉLÉPHONE > Direction.. .. ~ •••..• A 227S Administration » H » « B 73 Rédaction. O M •• M M B 75 AdreiM télégraphique : LINDEBEL- BRUXELLES Fondée en 1829 ADMINISTRATION ET RÉDACTION I RUE DES SABLES, 17 ABONNEMENT • 4ELGIQU2 a On an. 24 6r* » as aos» 12 htm $ ... 'craia œoù, 6 franc*. ÉTRANGES i Un an, 40 fr.j a£s mois* 22 £r«g trois mou, 12 francs. A NOS ABONNÉS L'Administration des postes mettra incessamment en circulation les quittances ^abonnement à !' «Indépendance Beige» pour 1919. Le prix de l'abonnement est actuellement fixé à 24 francs par an. Nous rions nos abonnés de réserver bon accueil nos quittances. •*» Ceus de nos abonnés de l'agglomération bruxelloise de province, de Hollande et du Grand-Ducné de Luxembourg, antérieurement servis par la poste, sont priés de faire renouveler leur abonnement à 1 administration des postes de la région- »** Ën raison du prix exorbitant du papier «t autres matières premières, et de la hausse, des salaires, la direction n'est plus en mesure de servir des abonnements à pris réduits. LMEJJliSSITl IX réglementation des exportations dans les pays alliés et neutres La création des groupements industriels et commerciaux se poursuit à travers le pays dans des conditions satisfaisantes. Nombreux sont ceux qui, après avoir passé «ai La phase d'organisation, se préoccupent dès maintenant de ,'la préparation des pro- framimes d'achats,'à faire au dehors. Les eux ministères dompétents, celui des Pilaires économiques et celui de l'industrie et du Travail, ont-déjà accordé de nombreuses licences, et maints délégués et courtiers sont partis pour l'étranger. On semble désormais se rendre compte et mieux de jour en jouir, que les mesures édictées par le gouvernement, n'ont pas été guidées par l£ préoocupation de faire prévaloir te! ou tel principe, telle ou telle école, mais qu'ailes ont été rendues nécessaires par l'état de guerre, qui, en modifiant les conditions de la vie ntérieure des divers pays mêlés au conflit, aussi bien que de ceux qui restèrent figés dans une neutralité prudente, devait inévitablement transformer aussi les conditions de leurs rapports économiques réciproques. / Ceux qui, d'ailleurs, protestaient avec une certaine véhémence contre la polittgue mise actuellement en vigueur et qui ne se ' différencie, à vrai dirç, en rien de celle suivie dans les pays'étrangers, savent désormais, pour être renseignés par ceux qui se . rendua^déjâ en .Fra-nce, en Angleterre, MÎT Suisse et en HoSande, que les achats à faire dans ces pays en vue de l'exportation sont rates et possibles seulement pour un nombre mfmiment .restreint de produits. Cest que, ainsi que nous l'avons vu déjà, on grand nombre de produits, bruts aussi bien que manufacturés, sont placés dans les divers pays de l'Entente, sous le contrôle du Conseil interallié des achats; d'autres, ioar surcroît, sont l'objet de la-parades gouvernements, de restrictions sévères qui vont jusqu'à la prohibition absolue à l'exportation.Primitivement dictées par lies besoins de la guerre, oes mesures durent être maintenues dans la suite à mesure que se raréfiaient les produits. Chacun des belligérants réservait, pour sa consommation propre tout ce qui en temips ordinaire était destiné à l'exportation; lés neutres, de plus en plus rationnés au point de vue des importations, durent en agir de même et il n'est personne aujourd'hui d-ans notre pays qui veuille encore contester la légitimité de ces restrictions, puisque nous serons, nous aussi, obligés de nous protéger contre les achats de courtiers étrangers. »'** Dès le début de la guerre, le gouvernement en France s'est trouvé armé pour restreindre la 'iberté des exportations. La loi du 17décembre 1814 l'autorisait à «suspendre l'exportation des produits du sol et d« lindustne nationale, et à déterminer les droits auxquels ils seront assujettis ». Dès le 17 août 1915, une nouvelle loi était promulguée, corollaire de la première, qui prévoyait des sanctions pénales pour toutes infractions aux décrets de prohibition d'exportation.Peu de produits étaient, en 1914, interdits à la sortie. Ce ne fut qu'au bout d'un certain temps, à mesure que se prolongeaient les hostilités que leur Uste fut accrue; pour .s'étendre même à- des produits qui ne répondaient pas à des intérêts militaires. Des décrets nombreux furent édictés, qui prohibaient l'exportation des marchandises dé. terminées. Le gouverneraient, néanmoins, lut bientôt d'avis d'accorder des dérogations dans certains cas à déterminer par le ministre des Finances. Des arrêtés ministériels furent Dris aussi qui levèrent la prohibition d'exportation pour un certain nombre de marchandises, de manière permanente, à condition que celles-ci fuissent acquises par îes pays alliés; mais, il faut bien le dire, ces dérogations visaient de préférence les produits requis par les besoins militaires des Gouvernements de l'Entente. Et c'est pour mieux atteindre oe but que l'on innova un système de recommandations ou d'attestations, émanant du Gouvernement des pays importateurs et certifiant que les marchandises à exporter étaient bien destinées à des buts de guerre. En Angleterre, le régime de réglementation des exportations fut instauré, à la suite du dépôt du rapport de la Commission Balfour of Burleigh, constituée par M. As-quith en juillet 1916. Cette Commission conseillait au gouvernement anglais et aux Alliés, dams son premier rapport, de recourir à une politique commune de contrôle sur les exportations de certains produit® importante "nécessaires à leur restauration industrielle. Après avoir suggéré aussi l'idée de créer un organisme commun chargé de s'occuper des commandes des Alliés en vue de leur restauration, elle proposait de maintenir après la guerre des mesures restrictives partout où ceci était possible, de manière à assurer le ravitaillement des Alliés, en matières premières et produits alimentaires en même temps que leur juste répartition. Pour protéger éventuellement le Royaume-Uni contre le danger de .pénurie d'articles produits au pays pu de marchandises im. portées durant la guerre et pouvant être nécessaires à l'approvisionnement de la population et à la reprise die l'activité industrielle en temps de paix, la Commission proposait de prohiber l'exportation, sauf octroi de licences dans des cas particuliers et pendant un an au momis après la guerre. Le Gouvernement décidait dans la suite que les produits, figurant sur trois listes spéciales, seraient interdits à 1 exportation et ce système est toujours en vigueur-La. liste A comiprend lés produits prohibés à l'exportation vers n'importe queUe destination; 1a liste B comprend les produits dont l'exportation est interdite vers toutes destinations, en dehors de l'Empire britannique, enfin, sur la liste C figurent les produits interdits à l'exportation vers n'importe quel pays d'Europe, sauf la France, lit-alie et leurs colonies, et le Portugal Les produits ne figurant sur aucune de ces trois listes doivent être compris dans la liste C Quelques changements ont été apportés, depuis la signature de l'armistice, dans la composition des listes. Un certain nombre de produits de la liste A ont été inscrits sur les tûtes B ou C, de la liste B à la'lis Le C, de manière à rendre un peu moins rigoureux le régime des exportations. Aux Etals-Unis, les exportations sont réglementées, tout comme "en France et en Grande-BretH.<ïue., Le droit c'exporter est subordonné à la production d'une licence, délivrée par lé «War Trade Board*-. Les licences ne sont accordées que moyennant approbation de la mission du pays vers lequel doit se faire l'exportation et pour une- durée de 60,jours. Pour la Belgique, les demandes.doivent être adressées à fa «B_el-gian Commission », Roorn 202, Conncil National Defense Building, à" Washington D.C. Pour les denrées alimentaires et les produits figurant sur une liste de la shedule A, aucun achat ne peut être fait, aucune fabrication ou préparation ne peut être entreprise, sans l'approbation préalable du "War Industries Board». Le nombre de produite et articles de consommation faisant l'objet de prohibitions ou restrictions à l'exportation, inscrits sur la liste dite «Export Conservation List» ne s'éleve pas à moins de 1,5001 *** La situation faite aux pays neutres par l'état de guerre, -qui lés rendait entièrement tributaires des Alliés, devait avoir inévitablement pour conséquence de pousser leurs gouvernements, tout comme ceux des pays de l'Entente, à la réglementation.de tout leur commerce d'exportation. Dès le 17 avril 1918, tm décret royal décidait ia création, en Espagne, d'un Comité central pour la réglementation de l'exporta-tation des produits indispensables à la vie économique du pays. H avait pour mission d'exécuter les accords commerciaux intervenus avec les pays étrangers et de déterminer les conditions dans lesquelles il pour-rait être procédé aux exportations suivant les règles fixées par la Gouvernement.ou le Commissaire. général das approvisionna ments. Une liste était,.-dressée périodiquement qui renseignait ceux des produits ou articles autorisés à l'exportation. Le même eonlr&ieu allant jusqu'aux wobi-bltions tes, plus absolues. eSaîl exercé par lès gouvernémenté des différents pays neutres, la HoEande. la Suisse, les Pays Scandinaves, le Danemark, eta,. et suivant:dés systèmes à'peu près équivalents. Partout, des listes de produits et. marchandises diverses interdites à l'exportation étaient dressées, valables pour un temps donné et variant suivant les circonstances : c'est ce régime qui est actuellement en vigueur. Les opérations de guerre sont désormais terminées. Il* nous faut .procéder à la reconstitution de notre vie économique. Les frontières, autour de nous, sont restées, jusqu'à oe jour, closes, et nous n'avons pu encore faire au dehors le moindre achat." Il est certain que si cette situation devait se prolonger, le désastre, pour notre pays, deviendrait Irréparable. La crise de, chômage devient grave, extrêmement grave. L'exode de nos ouvriers a commencé, et notre industrie aussi bien que notre commerce sont dans le désarroi le plus absolu. Il semble, fort heureusement, que les nouvelles qui nous viennent du dehors soient meilleures. Les gouvernements américain et anglais paraissent décidés à restreindre peu à peu le régime des prohibitions à l'exportation. On serait disposé, à ce que l'on nous assure, à accorder des dérogations de plus eaj plus nombreuses à la sortie de certains produits. D'aucuns même rentreraient totalement en marché libre. Le gouvernement anglais, notamment, parait disposé à nous céder ceux des produits, bruts fcu manufacturés, qui sont en excédent dans 'le Royaume-Uni. Les listes d'interdiction seront, par conséquent, modifiées peu à peu de manière à nous permettre d'opérer des achats de plus en plus importants. Si l'Angleterre est tenue encore à une certaine prudence, l'Amérique, par contre, est abondamment pourvue d'un grand nombre d'articles qui font défaut .chez nous. Il paraît d'ailleurs certain que, nous aurons, sous peu, à Bruxelles, une succursale de la C. I. R. I. A. B., Comité interallié chargé, comme on sait, d'aider la Belgique à se relever de ses ruines. La France, d'autre part, semble disposée également à lever, dans une certaine mesure, les prohibitions à l'exportation. M. Boret, ministre de l'agriculture, vient de déclarer que les réglementations disparaîtraient progressivement à mesure que l'on ferait retour à la vie normale : tout nous permet de croire, en un ot, que bientôt les frontières des pays „alliés seront plus largement ouvertes et que nous pourrons enfin nous remettre au travail G. BARNICH. Il résulte de renseignements que vient de faire parvenir à Bruxelles le Foreign Office que les restrictions imposées en Grande-Bretagne à la fabrication, l'importation et 1 exportation de marchandises ont déjà été largement relâchées, et l'on est en train d'abolir graduellement le contrôle maintenant en vigueur sur les matières ' premières. On a tout lieu d'espérer que le commerce d'exportation pourra bientôt reprendre son cours pour autant que la question du tonnage le permettra, et, sauf dans les industries qui ont été les plus désorganisées par suite des besoins de guerre, on s'attend à ce que les fabricants britanniques seront bientôt à même de remplir, pour ainsi dire, toutes les commandes qui leur seront faites. Le contrôle des prix est maintenu dans la mesure nécessaire pour stabiliser la marché, et on ne peut prédire en es moment quand il sera possible de le relâcher complètement Les matériaux, qui ne sont pas entièrement disponibles en ce moment comprennent les câbles métalliques, le fll d'acier, le fer-blanc, les matériaux de chemin de fer et de construction navale. D'aulre part, les aéroplanes, les objets ea bois, pièoes métalliques an série, ! - de sulfuriqu^, etc., qui ont été fabriqué: quantités excessives pouf les be'soi1.;-. de la guerre, pourront être livrés de suite. __—.— * En Hollande De notre envoyé spécial. Contradictions La Haye. 26 décembre Les impressions d'au jour ne sont pas toujours celles du lendemain Autani, hier, is Hollande me paraissait hostile et ' presque menaçante, autaut aujourd'hui elle me semble ta mil i fer a et bon enfant. Depuis oe matin,, où que Vaille, aussitôt qu'on apprend que te viens d$ Belgique, chacun se fait souriant et aimable. Pour m'é'/l-t.er la peine.de m'expiimer en flamand, err essaye de parler français Et chacun de dire qu'il aime la Belgique, et chacun de me'le-licitsr de la fin de la guerre qui a mis un. terme à nos souffrances. Ceci, c'est l'atmosphère générale, toute de sympathie Pourtant quand il m'arnve de parler de choses plus directes, de faire, allusion aux différends nés ces dernières semaines entre nous, l.e ton change- On devient grave, 011 devient prudent, on détourne 1a conversation. Il semble qu'une gêne s'établit alors entre oes hommes et moi, une gêne qui n'est faite sans doute que ds méfiance envers le Belge qui touche a des sujets trop délicats Une haute personnalité,-fort Uée du monde industriel et commercial, à qui tout à l'heure je faisais part de cette observation, me répondait en souriant : — Dame ! Vous comprenez, depuis quinze jours on devient nerveux ici. Les polémiques entamées» par votre presse, d'instant en instant plus aiguës, ne sont pas faites pour ramener la confiance.. Mon interlocuteur est fort au courant des choses de Hollande. Allié à des persbnnagôs de la politfque et de la diplomatie, connaissant' admirablement les milieux commerciaux et industriels de La Haye et d'Amsterdam, il est un peu-le reflet de tout ce qui se pense, de tout, ce qui se dit dans les sphères bien informées- — Nous étions bien tranquilles, m'afflrme-t-il. Sans doute, il y avait une question de l'Escaut, une question de Maestrioht qui pouvaient amener dé la conversation, mais c'est tout. Nous ne pouvons croire encore que les alliés qui se sont battus pour le droit et la justice, heurteront de front leurs propres principes quand il s'agit de la Hollande- Cette pensée, plusieurs personnes l'ont émise clevanfc moi. Un Belge qui jouit'ici d'une tu te feîluaiion, résiliait ainsi .ses observa-ns : •— avons été bien accueillis en Hollande. La population hollandaise a fait ce qu'elle a pu pour venir en aide aux Belges réfugiés, 'Un fnrojisï in&ysSricï O'aï pu ïfcè rôMre ôc-mptê ici que le gouvernement hollandais avait fait mieux que pratiquer, une politique de neutralité trop'bienveillante Il a voulu, à la faveur des événements, constituer dans la région d'Amsterdam et d'Utrechir tpuie une industrie,- qu'il espérait voir un jour' concurrencer la nôtre. Il a fait bâtir là une série de hauts fourneaux et de laminoirs qui devaient nuire fortement nos intérêts industriels, et s'il n'a pas réussi, c'esl à la résistance muette et tenace des ir.-îéressës qu'on le doit. Sans doute, la tentative semblait dès l'abord vouée à Fècheo. La Hollande, pour- entretenir ces hauts fourneaux et ces laminoirs — dont certains n'ont jamais travaillé — manquait des matières premières nécessaires. Elle n'avait ni le charbon, ni la fente qui lui auraient permis un$ exploitation fructueuse et régulière. Et pui^, il luj manquait une chose encore, autrement précieuse : la capacité. Les aptitudes techniques lui "ai saient défaut, ei c'est ici que là résistance-des Belges s'est manifestée dans toute son: ampleur. Un moment, certaines personnalités hol-'andaises avaient cru pouvoir penser : — Puisque la question de l'Escaut, de la: Flandre zélandaise se po^e, discutons. Il y aurait peut-être un terrain d'entente. Nous fer. ron6 l'abandon du territoire contesté, à- coiw djtion qu'on nous aide à mener à bonne fin. l'industrie que nous rêvons d'installer en Hol-lande.Cette industrie, ils ont fait l'impossible pour l'implanter chez eux. Ils ont fait appel aux ou-, vriers spécialistes se trouvant parmi les internés, notamment à un contremaître d'Ou-grée. Mais aucun n'a voulu participer à cette création qui devait concurrencer l'industrie belge. Et il y a lieu d'admirer la noblesse de ces Belges, jetés à l'étranger, en e£il, souvent sans ressources autres que celles de la charité,, qui ont résisté aux sollicitations de nos voisins,- pour que l'avenir économique de leur pa? trie ne fût pas compromis. Hier, déjà, j'avais eu l'impression réconfortante que nous pouvions être fiers des humbles travailleurs de chez nous. Aujourd'hui, cette impression se confirme. C'est grâce à eux que l'industrie qui devait nous concurrencer n'a pu être créée. Et cette industrie n'était pas toujours entièrement hollandaise. Souvent, elle était camouflée et les firmes cachaient des entreprises allemandes, ce dont on pu se rendre compte, parait-il, dès 1915, et surtout l'année suivante, à la foire d'Utrechi. Il faut bien l'avouer, la Hollande officielle n'a pas été toujours pour nous très amicale,.et de nombreux Hollandais et tous les Belges qui se trouvent ici en conviennent. Le passage des .troupes allemandes.en territoire hollandais, notamment, ne rencontre gé* néralement que des critiques. Les plus modérés disent l'acte maladroit. Cest l'opinion générale en Hollande, qu'on corrige en disant que le ministre ' des affaires étrangères van Karnebeke n'est pas à la hauteur de sa tâche, chose que l'on savait avant son arrivée au pouvoir, le « HandeJsblad > et la Gazette de Hollande » ayant à ce moment déjà émis l'uvis qu'il ne possédait pas les aptitudes nécessaires pour recueillir une succession si lourde, quand les circonstances exigeaient du tact et de la fermeté. Aussi, les jours du gouvernement actuel g«nt comptés, et l'opinion qui prévaut est qu'il. r..e peut plus vivre même quelques semaines, Le Kaiser Il est toujours intéressant, en Hollande, .de poser une question : — Et le kaiseï ? Tout de suite, on devine une gêne.Pour tout Hollandais, le kaiser est un hôte importun, encombrant, dont on verrrait le départ sans déplaisir. — S'il est venu à Amerongen, me disait mon interlocuteur de tout à l'heure, c?est une conséquence de la politique louvoyante du gouvernement. Il est alla naturellement vers ceux qui avaient été ses amis. » La Hollande touta entière sent peser sur elle ce fardeau, et dans les hautes sphère* d'Am sterdam on dit presque tout haut quai seraii équitable que l'Empereur expiât. Ainsi, à mesure que j'avance ici» je me trou ve devant une constatation bizarre : la Hol lande n'est pas une. Il y a deux Hollande l'officielle, le gouvernement, la Cour, Taris' tocratie, le haut commandement, plutôt ger manophiles; et pui6, l'autre, celle qui est fait< du peuple, qui est faite aussi du monde df la politique, dçs' affaires et des. arts, qui, elle est fermement et résolument ententophile Entre ces deux Hollande, la vie se poursuit sans trop de heurts, car le propre du caractèn hollandais est ae rester attaché aux tradition: nationales. Cela n'empêche pas d'ailleurs l'es prit frondeur de s'affirmer. -On me racontait cette savoureuse anecdote qui en dit long sur la façon dont la Cour es saye aujourd'hui d'expliquer I'interventioi du général qui vint en Belgique traiter di passage de l'Empereur. — Ce général? et les Hollandais - donnen cette explication avec un souiire sarcastiqu< — mais citait un géné:a. "a s importance dont le rôle étais tout effacé, tellement que de puis de nombreux mois, sans jamais y réus sir. il avait exprimé le désir de suivre les opé rations de guerre auprès des armées aile mandes. En fin, en octobre dernier, U a. vi agréar sa demande. Mais, hélas! il est arrivi trop tard en Belgique,. et il s'est trouvé dan' iimpossibiiité de donner suite & son projet, Le . Hollandais a resprit pointu quand ^il s': met; un peu lourd, peut-être ; mais c'esi l'es prit d'hommes qui sont lents à émouvoir, ui esprit d'ailieuis qui, en l'occurrence, nous es suffisamment sympathique. ECHOS Un journal anglais annonce que l'ami ral Sir David Beatty, chef de l'Amiraut britannique, fera prochainement une visit au roi des Belges." ,4u cours àe la réception organisée, tu - soir de la semaine dernière, ' en l'iionneu du- roi Victor-lirninanusl, dans les appai temente de l'ambassade d'Italie, à Paria .la lumière électrique tout à coup s'éte: gniî .sans que l'on parvint à rétablir 1' .courant . Atesitôt .de punes officiers formèrent u; oordôn autour" du Roi pendant quelque minutes, le temps nécessaire à'"aliurne des tempes et des bougies. Après quoi, il fête oontinua sous cet eclairage de fortune L'ambassade est un vieil tiôtel où se d< roula un événement historicfttë : la preseE tation, par Barras, de Josépntne à l'empî reur l\àpoléon. Il est vraisemblable que cette rejicontr .eut lieu égaiemt.nt à ta doues et myst<p rieuse luaur da la cire... Dans sa séance de vendredi dernier, 1 bureau du Sénat a procédé à diverses nt iniiiatjons :cl £-désigné _vj. Jylaes pour reii f>Ui* k>a cl.- dlraitèui'.. dûs saârvice àu greffe, M. de Bidley, pour mttgttt ce: les de secréteire 2& E pfesidènisê. M. G. - fudii'igs a été nommé, seetéîair de la questures On vient d'embarquer dansâtes ports à la Baltique 12,700 prisonniers alliés, -la plupart, belges, à destination de Rottei dam, où ils arriveront aans quelques jour! Une délégation d'officiers, de médecin et d'infirmiers est partie d'Anvers pou Rotterdam, où ils voiit recevoir les pnsoi nters. La deuxième division d'armée, qui tier garnison à Anvers, depuis un mois, qui: tera cette ville le 6 janvier. Bile ira ren placer, en Allemagne, la quatrième div sion. Sur l'initiative de MM. Vandervelde « Jaspar. il vient d'être créé une directio générale de l'hygiène sociale de l'enfanci Cette meeure a été prise, dit l'arrêt royal, dans l'intérêt du développi i.ei: physique et moral de la population, aucjui est. lié, à divers égards, le relèvement ect nomiquti du pays. Il convient donc d'à surer la continuation de l'action très eff cace exercée en oette matière, sous l'occi patlon ennemie, par le Comité national d . secoure ei d'aament&tion. Les opérations du service des chèque et virements postaux siéront reprises te janvier prochain. Les anciens affiliés poui ront donc, dès cette date, disposer de teu avoir en compte dans les mêmes cond tions qu'avant la guerre. Cet organisme facilite considérablemer les liquidations entre créanciers et déb leurs; il permet aux commerçants d'effe< tuer leur service de caisse de la façon 1 plus commode et de réaliser, en outre, un grande économie de temps et d'argent. Les affiliés peuvent disposer, en toi temps, des sommes disponibles sur leur comptes, soit pour des retraits de ruinai raire, soit pour des transferts sur d'aï très comptes, soit pour des payements e faveur de tiers,. L'institution concourt à la réduction d ia circulal.on monétaire. C'est donc un d< voér patriotique d'y participer, en vue d renforcer l'encaisse métallique et de cor solider te crédit de la Belgique à l'étrai ger. Très intéressante, l'exposition des trc vaux des elèves architectes, ouverte à 17 cadémie dès Beaux-Arts, rue du Midi. C'est la résultat d'une nouvelle méthod d'enseignement mise à l'essai depuis deu ans, ei qui consiste essentiellement dan l'organisation d'ateliers séparés ayant chi cun à leur têts un professeur-chef d'ati lier conduisant ses élèves depuis le con mencement jusqu'à la fin de leurs étude* Le système, très éclectique au point d vue de l'enseignement, est très souple i permet , l'introduction, dans les atêhen d'élèves préparés dans d'autres établiss< ' ments. Les profanes verront avec plaisir de projets aquarelles et des perspectives trè parlantes et joliment enlevés; ils seroi tort étonnés de rencontrer là de l'arch lecture d'une allure « moderne « que l'o n'était guère habitués è. voir dans le saa tuaire sacro-saint de l'Académie. En somme, le travail fourni par les éli ves architectes pendant la guerre nou permet d'espérer que la corporation d-E architectes s'enrichira de talents nouveau et que la reconstruction du pays trouver des hommes dignes de la tâche immens qu'ils ont à assumer. La plupart, des élèves de l'Académi sont fort jeunes. La guerre a fait diminuer la populatîo da l'Ecole d'une centa.ne '.'élève? areb teefes, peintres et sculpteurs; nos jeuns ■u listes ont . né, en; aussi, leur energ à la défense uù pays. Leur énergie et, h , t las ! leur sang : on compte une trentaine d'élèves tués au front at un professeur : le ■ regretté Jean Damot, dont on n'a pas ou- • blié la conduite héroïque. ; «Le Tribunal d'honneur .que la Chambre • de Commerce de Bruxelles a institué fono-: tienne depuis une semaine. Rappelons qu'iî : a été créé pour examiner les- plaintes qui lui seraient adressées à charge de membres de oette Association du chef des relations que ceus-ci auraient entretenues avec ' l'ennemi. ; » Les plaintes doivent être déposées ou en- • voyées au Secrétariat (Palais de la Bourse, premier étagei Elites doivent être signées, > et il n'est pas exigé que leur auteur soit membre de ia Chambre de Coanmerce.u i —.—. i .Aujourd'hui,' à 2 heures, place Maurice Van Meenen, à Saint-Gilles, un concert 1 sera donné paj la fanfare du 19s bataillon : de chasseurs à.pled français. Le bénéfice en. setra ver-sé dans les cais- - ses de l'œuvre des Blessés. Le 18e bataillon a' un glorieux passé. - Sous les' ordres du commandant Ducomez " i! a parhc-pé en octobre, novembre et dé-5 oembra 1914 à la rude bataille de FYser. : il a iprii part aux combats immortels de 5 Dijmuide, Ramscapeâe, Xieiuport, Ypres, Z'.Uebfike; st. de nombreux soldats du vaii-' lants bataillon portent, en souvenu- de oes journées, fameuses, la ernix de guerne | belge. ' Ce sont, pour nous, les titres les plus ohers qu'il possède, car il se battait aux 3 côtés de nos braves et coopérait à la défen-' se des derniers lambeaux de la patrie meurtrie. Durant toute la campagne, le IS" baîail-» ion s'est distingué dans de nombreuses af-. faires, et son fanion porte la fourragère j aux couleurs- de la- médaille militaire, qu'il • mérita pour ses quatre citations à l'ordre du jour de l'armée. Le succès que remportera la fanfare au-5 jouriThui sera certes triomphal ; en con- - tribuant à adoucir le sort Ses blessés, le public bruxellois aura à cœur de fêter comme il convient les vaillants et généreux ' soldats. 3 On peut enfin voyager entre Bruxelles , et Tournai dans des ' conditions raisonna- - blés... Un tram quitte maintenant cette ville ° le matin à 6 heures pour arriver à Bruxel- les, gare du Midi, 10' heures. Dans le sens contraire, un tram part,de Bruxelles, à 13 h. 57, et arrive à Tournai, à 18 h. 16. Détail qui a son importance : on délivre les coupons. ,sûur les deux directions, la veille, de o à ? heures du soir. Les deux trams font arrêt à toutes les stations intermédiaires. Le conflit qni a surgi à l'administration des postes entre Ie's agents qui se sont mis à. la disposition des autorités allemandes poiir assurer le service, et ceux qui ont re-!* "fusé jusqu'au bout de signer la déclara-" tion de loyauté exigée par l'occupant, est b toujouv-e i :'éiuA M. RenWn vient d'adresser la circulaire suivante aux intéressés : « Je désire que toutes discussions cessent trnrné'iia-ieraer.t entre agents «signataires;: ■ et v non-signataires ». __ •» Le bien du service, la'-justiçe et te bon .. sens sont d'accord pour l'exiger. » Les agents qui ont signé la. déclara-L' fion de loyauté ont obéi à des instructions ° venues de l'autorité supérieure. Par conséquent, ils sont couverts, et aucun griei ne- peut leur être imputé. » Les agents non signataires ont été 4 mus par un mobile hautement respectable. Nul ne peut le leur rèprochar. '' « L'autorité saura réprimer les fautes >" commises contre le patriostisme. Elle le fera avec le calme et la fermeté qu'exige la justice. Fais elle ne tolérera pas que, au I grand dommage de la cohésion néoes-n saire du jjersonnel, on perpétue des discussions oiseuses. ,5 » Les germes de division semé® dans le t pays par la perversité de l'ennemi doiveni être extirpés. » h- n J'espère que tous les agents campren-." dront que c'est leur devoir patriotique d« m'y aider avec abnégation et bonne vo-^ lonté. » e «Le. Fiamîje&iï», le vaillant périodique, vient de faire peau neuve. On smt que le «Flambeauti fut un des | Journaux orohibés qui ont paru sous l'occu-." pation allemande. Il fut fonde, en mars ' 1.918, par MM. Henri Grégoire, Oscar Gro ; jean A Anatole Muhlstein, afin de rassurer ■" i l'opinion publique qu'inquiétaient l'effondré , ment de la Russie" et la grande offensiv< : allemande. Le nouveam prohibé s'appliqua à faire £ connaître les questions politiques, à expo-a sar les embarras de l'Alifemagne et les dil e ficuJtés die l'Autriche, à. montrer les raisons . que nous avions d'être confiants dans 1s ■; victoire prochaine des Alliés. Par de® arti s cles documentes, nourris et bien écrits, les rédacteurs réussirent à intéresser, à éclai '■ rer, à convaincre. Es surent s'attacher ur 1 public d'élite. Ce public applaudit le «Flambeau» lors e que, se muaint pour quatre jours, en quoti '' dien, il chassa de la rue les feuilles censn e rées, avant que r.e reparaissent les anciens journaux bruxellois. i- A présent, le «Flambeau» se transforme en revue mensuelle. «Nous ambitionnons, disent ses rédacteurs, de doter la Belgique - d'une revue de potitique étrangère... Nom l- programme est fout entier dans les paroles prononcées par le Roi. le 22 novembre 1918. e lors de sa "glorieuse rentrée à Bruxelles s «Instru'te par Inexpérience, l'opinion jvubli-s que s'intéressera désormais, avec une vigi i- lance patriotique, aux questions extérieur i- res. » " i- C'est un beau proaraimnie. Et le (passé du i. «Flambeau» nous est garant de son avenir, e Le premier numéro de la 2e série qu t vient de paraître, est copieux et varié à sou i, hait. i- Nous souhaitons bon succès à notre sympathique confrère. s " s Nous avons sous les yeux des numéros it d'un journal publié au Canada, en fran-i- çrais et en anglais, sous le titre « Pro Bel-q gica ». La manchette porte encore « L'ami canadien de la Belgique. 3" année ». Les deux exemplaires que nou? avons i- eu la bonne fortune de parcourir datent di) s mois de novembre dernier. L'un reproduil s une photographie du Roi, dédicacée à M. x Hoover, l'autre une photographie prise at a grand quartier générai belge, où se devine, e entre autres, la silhouette du général Gil lain. e A parcourir les articles intéressants ds ce périodique allié, l'on constate avec une n dodee émotion la sympathie dont notrs i- pays fait l'objet en terre canadienne, s " Nous apprenons ainsi que dans te ruf e Sainte-Cathei ine (un nom cher aux vieuj i- Bruxellois), la grande artère commercial! oe Monireai, devenus i avenue oes Aines, où une sorte de concours -d'étalages avait été organisé, se signalait particulièrement ■une vitrine représentant la Belgique. Le décor s'intitulait « La fuite devant l'invar sion ». C'était une de ces nombreuses scènes de. désolation provoquées par les hordes tel*, tonnes. A l'avant-plan se lisaient des pro. clamations' allemandes, une affiche du bourgmestre Max et une autre « avisant de la condamnation d'Edith Gareie4iii, caserne dit 'e joumali Cette propagande avait lieu en faveur à& l'emprunt de la Victoire, ei les inscrip-lions" répandues à ce moment ne manquaient pas d'une pressante logique. Par exemple : « Uq morceau de papier a prouvé l'honneur de la Belgique ! Un morceau de papier prouvera-t-il le vôtre 1 » Un détail" que nous apprend encore «Pro Belgica», c'est que pendant « les journées mémorables d'août 191 i... le drapeau belge flottait au grand' mât de l'hôtel de ville de Montréal ». Et depuis ce temps, les cour leurs belges n'ont cessé d'être arborées sur les édifices, aux étalages, partout ». C'est « Pro Belgica », qui l'écrit, et M journal canadien doit bien le savoir ! Le Comité natioïra! et ses sous-organi»" mes, de même que la Société coopérative! d'Avances et de Prêts, sont assaillis demandes tendant à la liquidation des ar* riérés dus en matière de rémunération militaire.Ces arriérés seront liquidés par te département de l'intérieur, dès que l'admi* nistration intéressée aura pu obtenir d# l'autorité militaire les renseignements indispensables quant à la durée du service effectif de chaque soldat. Les ayants droit peuvent donc avoir tout apaisement; ils, recevront tous intégralement ce qui leur est dû, et seront avisés en temps opportun, par voie d'affiche ei car la voie de la presse des formalités à remplir à cette fin. ———• ■ * ta Question des Mark Nouvelles mesures La mesure prise de ne remboTirser les mark en francs ane jusqu'à concurrence de mille mark, le surplus devant être liquidé en récépissé, était de nature à embarrasser fortement les maisons de commerce et, en général, tous les établissements qui ont un personnel.à payer. On se demandait comment on pourrait obvie» aux difficultés qui devaient inévitablement résulter de cette si taation. Qu'on se rassure. L'administration de la Banque Nationale vient de nous donner à ce enjet des prér' :ons-: T . «e demande d'argent belge pour une somme sup er i mille piark est examinée immédia-temen par! la Trésorerie, qui y donne sans retard la t.. , i..' • able qu'elle comporte. 1 La Nationale, en effet, use en ce mo- ment • up de bonne volonté pour qud ÛU Locrait des. mark s'accomplisse avec célérité et sans léser les intérêts particuliers. Maïs elle demande une bonne volonté réciproque-Pour le moment, le nombre de demandes de coupures.d'an franc excède les disponibilités. Bfc cependant la Banque a émis pour soixante millions de coupures semblables. Il semble que cette monnaie se sache, car il est inadmissible qu'elle ait été exportée. - 1 Il serait utile, pour faciliter les opérations «n cours, que le public y mette un peu de bonne voh lonté. — ,. Is Rapatriement tis 00s prisonniers H a été constaté que les malades et blessés, détenus dans les camp6 de prisonniers en Aile-magne, s'y trouvaient dans des conditions pitoyables. Les " Allemands les y ont abandonnés aux mains d'infirmiers volontaires belges et alliés< sans fournir à ces derniers les moyens de donne* à ces malheureux les soins nécessaires. Lee médicaments, entre autres, faisaient totalement défaut. Les oamps ont été laissés dans un état de malpropreté indescriptible. Deptiis tout un temps, les Allemands avaient cessé de procéder au net' toyage des baraques; pour finir, ils n'enterraient même plus les morts. A l'hôpital du camp do Sol-tau, des cadavres sont restés à la morgue pendant huit et dix jours sans recevoir de sépulture. U était urgent de remédier à cette situation qui met-en lumière, une fois de plus, l'odieuse mentalité et les procédés inhumains de l'ennemi. Dès qu'il a eu connaissance de cet état de choses, le Ministre de la Guerre a donné des ordres pour que des trains sanitaires fussent immédiatement équipés et dirigés sur l'Allemagne, en vue de ramener en Belgique nos prisonniers malades et blessés. Ces trains transportent non seulement le peiv sonnel, les vivres, le matériel de pansement et pharmaceutique indispensables, mais aussi du matériel sanitaire destiné à être distribué dans les camps où se feront successivement les chargements.De6 ordres spéciaux ont été donnés pour que ces trains emportent les médicaments spécialement demandés pour les camps de prisonniers. Tout est mis en œuvre pour que les malades et blessés reçoivent sans tarder tous les soins que nécessite leur état et soient ramenés en Belgique dans le plus bref délai possible. ■ ■ ■ La Valeur des immeubles Il semble intéressant d'établir aujourd'hui de façon précise la situation de la propriété immobilière. Mais pour y parvenir, nous devons remonter à 1914. Le premier résultat de la guerre, avait été un léger fléchissement, atteignant les immeubles et les terres; le marché devenait hésitant et cette hésitation devait durer quelques mois., En effet, durant la première période de l'occupation, la valeur des terres et des immeuble# oscillait; les ventes sa faisaient rares, et il suffit pour s'en convaincre de compulser le « Bulletin Officiel de la Chambre des Notaires », devenu tout à fait minuscule. Cette situation, pourtant, devait rapidement changer, ensuite du renchérissement des denrées et de leur non-exportation. En 1915, les transae* tions augmentent dans des proportions considéj râbles : à Assche, notamment, l'hectare de terrain de culture se vend 26,000 francs; à Terme»' ren, où les terres ne valaient que 4.500 t ranci;,, elles sont portées à 9,000 francs; à Duisbourg, elles atteignent 27,000 francs. On constate des faits troublants : un fermier, à-Lennick, paie un fermage de 100 mille france pour trois hectares de terres enclavées dont la valeur, avant l'occupation, ne montait pas à plus de 5,000 francs l'hectare. Et les faits de ce genre abondent. Partout, une plus-value considérable , se constate. A Haeren, à Woluwe, à Evere, les terres atteignent une valeur de 20,000, 30,000, voire 50,000 francs l'hectare. A Qveryssche, dee terres louées précédemment pour un fermage dé 600 francs, font en vente 12,000 franc» l'hectare»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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