L'indépendance belge

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25 augustus 1917
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s.n. 1917, 25 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23rx3c/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) TELEPHONE ; HOLBQRSM 1773-4 TELEPH.! { 238-7 5. 3jF ~ SAW1EDI 25 AOUT 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 24 août. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS;J 0 MOIS. 17 SHILLINGS. (-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. I l AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. L'offensive des Alliés sur les fronts [ occidental et méridional se poursuit avec autant de méthode que de succès. Les Italiens, après quatre jours de bataille, avançant sur un terrain dont chaque pouce est furieusement défendu, ont l élargi leurs gains tant au nord qu'au sud du front -d'attaque, et le total des prisonniers faits jusqu'à la date de jeudi atteignait le chiffre de 350 officiers et plus de 16,000 liommes. L'ennemi réagit avec la plus grande vigueur et des renseignements dignes de foi permettent d'affirmer que ses pertes ont été si sévères que non seulement il a dû ramener des renforts du front russe, mais qu'il a dû adresser une urgente demande de secours à ses alliés allemands. Mais ceux-ci sont eux-mêmes, fort mal en poirit et on peut considérer comme certain que s'ils font droit à la demande t^es Autrichiens, c'est que la situation ; de ceux-oi est réellement critique. On évalue à 55,000 les pertes en tués et blessés subies par les Austro-Hongrois au cours des trois premières journées de la lutte et, considérant le nombre de prisonniers faits, ce chiffre ne paraît nullement exagéré. La lutte d'artillerie (alimentée par 2,000 canons de tous calibres) ainsi que l'intervention efficace des avions (la supériorité des Italiens dans cette arme est de trois contre un) ont fait de la "onzième bataille de l'I-sonzo," comme disent les Autrichiens, ; une des plus sanglantes mêlées de 1« guerre de montagnes. Le centre de résistance de l'ennemi se trouve dans la vallée de la Vippacco, dont le commandement par les Italiens j nécessiterait le retrait de toute l'aile gauche autrichienne, et entraînerait vraisemblablement l'abandon de Trieste. L'ennemi se défend avec grande âpreté et sacrifie beaucoup de monde dans de coûteuses contre-attaques, mais le géné-r ral Cadorna a pris ses mesures et il sem-0 ble disposer de réserves suffisantes pour t alimenter ses opérations offensives. Le r fait que nos alliés ont pu capturer tout ■ un régiment autrichien avec tous ses officiers, et qu'un régiment tchèque a dû _ être ramené en arrière parce qu'il faisait preuve d'un manque de discipline, e i est symptômatique de l'état d'esprit qui "1, règne dans l'armée austro-hongroise. f ; Se rendant compte de cette infériorité rmorale de l'adversaire, le général Ca-dorna ne néglige rien pour l'exploiter à l| son profit. Comme nous l'apprend j| 1' "Idea Nazionale," il fait attaquer ' l'ennemi pendant les heures où la chaleur est le plus accablante, avec ce résultat que les Autrichiens, moins habi-® tués que les Italiens à cette température j/énégalienne, isont plus éprouvés. Un millier d'Autrichiens, souffrant de cornai motion nerveuse due au feu intensif de ! artillerie italienne, ont dû être évacués vers l'arrière, leur agitation jetant le trouble dans les rangs. Deux régiments ! autrichiens qui fuyaient devant nos alliés furent bombardés par leur propre artillerie, et le général Sturm aurait S annoncé qu'il ne saurait résister à la pression italienne que s'il recevait des !' renforts. e, Le général Sturm risque fort de devoir attendre longtemps, car il n'est pas ii. seul à réclamer des renforts. Le Kron-h prinz en a besoin autant et plus que lui - pour résister à l'offensive française de rd Verdun. Celle-ci se poursuit activement, __ et le butin de nos alliés se chiffre mainte-<" nant, pour les quatre jours, à 7,640 pri-sonniers (dont 1&6 officiers et. 600 bles sés), 24 canons de tous calibres (plus j 9 détruits), et plus de 200 mitrailleuses ! ; La faiblesse relative des contre-attaques ' est attribuée au fait que l'artillerie fran-çaise, en bombardant simultanément les : tranchées dè première et de seconde ligne ; allemandes, a décimé les réserves ejine-L mies concentrées en seconde ligne, frus-, trant ainsi la riposte escomptasse l'ad-j versaire, qui doit être sérieusement dés-£ organisé et affaibli par les brillants succès de nos amis. Nous estimons, pour notre part, que " l'épuisement de nos ennemis est plus 3 grave que beaucoup osent le croire, et, 0 nous ne serions pas autrement surpris 1 de voir une fissure sérieuse se produire ' avant longtemps dans le mur d'airain allemand, dont Hindenburg ne proclame ' plus l'étanchéité. ' Dans .un télégramme lu du haut de la s tribune du Reichstag par le Chancelier lui-même, le maréchal s'est borné à dire : que l'Allemagne "peut envisager avec . confiance le développement futur de la lutte sur le front occidental, qui peut valoir des succès locaux à l'ennemi sans ' affecter notre situation militaire, qui est absolument favorable." Sans insisrbr sur la signification de ces "succès locaux," dont la nation allemande, bernée par ses dirigeants, ne saisira le sens que plus tard, il est amusant de voir le Chancelier s'étonner, avec une ) hypocrisie bien jouée mais dont per-- sonne ne sera dupe, que l'ennemi, "en i présence des résultats obtenus par nouf et des échecs de l'ennemi, ne montre aucune disposition à préparer la voie en : vue d'examiner les conditions de paix." Vraiment, ces Alliés sont incompré- > hensibles ! Lorsque l'Allemagne voulait la : guerre, eux voulaient la paix, et main-: tenant que l'Allemagne, fatiguée, épuisée, ruinée et inquiète, demande la paix, i une paix "made in Germany," les autres ■ veulent continuer la guerre 1 Le Kaiser, jadis si belliqueux, habitué ■ à voir le monde tressaillir quand il agitait son sabre, prie avec les évêques aile- . ' mands pour la paix, et le nouveau secré-taire des affaires étrangères, von Kuhl-; mann, indiquant le nouveau cours ; adopté par l'Allemagne,' se livre à une . dissertation vraiment drôle dans la bouche d'un ministre germanique, sur la force et le droit. Nos ennemis, très opportunistes, abandonnent, momentané-: ment, la théorie de la force primant le droit et ce bon Herr von Kuhlmann ac-, corde généreusement aux Alliés "qu'une ■ politique basée uniquement sur la force ; est vouée d'avance à l'échec." Voilà qui devient intéressant (à supposer que le ' compte-rendu n'ait été faussé), et nous 1 oserions parier qu'après quelques nou; veaux succès alliés dans la région des Flandres, à Verdun et sur l'Isonzo, les chefs de la bande à Guillaume affirme- J ront qu'ils n'ont jamais eu en vue que le triomphe du droit. Pour le moment, l'Allemagne officielle > — l'autre n'a pas voix au chapitre — ' louvoie, un œil fixé sur Pétro'grad, l'au- 1 1 tre sur Stockholm,'dans l'espoir qu'une 1 brise favorable permette à la barque du 1 militarisme et de l'autocratisme prus- : sien, qui fait eau de toutes parts, d'at- * teindre le havre de paix qui est son unique salut. C'est du parti des "stockhol- ! mistes" qu'il dépend de voir le rêve 1 antidémocratique du Kaiser et de sa * clique se réaliser, car le danger aujour- ' d'hui n'est plus à Pétrograd — la ten- 1 tative d'offensive allemande dans le sec- 1 teur de Riga vient au bon moment rap- î peler les Russes à la réalité — mais à 5 Stockholm. ^ LA GUERRE EUROPÉEN re » ♦ « ^ S0R LE FRONT OCCIDENTAL ;s. ae Avance au sud de Lens Jeudi. — Nos troupes, après un vio if- lent combat local, ont pris pied dans un< importante position fortifiée ejinemie ai ^ sud de Lens, appelée le "Green Crassier' ^ ^ y o: i repoussé de nombreuses contre-al Laques. La possession de cette position est toujours sévèrement disputée. Nouf avons également avancé notre ligne ai sud-ouest de Léns. Une attaque ennemie sur une des fer ; mes fortifiées capturées par nous hier ai nord de la voie ferrée d'Ypres à Roulers a été repoussée par le feu de nos mitrail leusès. Nous avons légèrement avanct , notre ligne au nord-est de Langemarck Une attaque ennemie sur un point tem par nous à l'est de Langemarck a étc repoussée. La nuit dernière, l'ennemi i fait un raid sur un de nos portes avan : cés dans le voisinage de Lombartzyde. SUR LE FRONT MS80-R8USâiK » # S La bataille de Higa — Attaques 3 repoussées en Roumanie ' Front de Riga.—Dans la direction de ^ B Tukkum, sous la pression de l'ennemi, " nos détachements se sont retirés de la o s région de Raggazem (sur la côte), et de ^ e Kemmern jusqu'à la région du lac Hoz- g - zen-Frankendorf (à environ 32 kilo- v - mètres à l'ouest de Riga). L'artillerie * - ennemie exécute un feu intense dans ^ - cette direction. Dans la région au sud- j. - ouest du lac Babit après une rencontre corps-à-corps, un puissant détachement j e d'éclaireurs allemand s été dispersé j s laissant quelques prisonniers entre nos j t mains. L'artillerie ennemie, ici aussi, -y s déploie une activité plus vigoureuse en ^ e canonnant nos tranchées. Dans la ré--j gion de. la rivièrê Keckau (à 16 k. au e nord de Riga), l'avance des détachements ,ennemis a montré une activité l croissante. ^ .. . Voihynie.—Dans la direction de j a Sokal, le 22 août, l'ennemi, fort d'un y " bataillon, appuyé par son artillerie, est ~ parvenu à pénétrer dans nos tranchées à r j Zborysh, mais nos conîj'e-attaques l'en a B a délogé. _ ' tl Front roumain. — Dans la région de j Jazlowetz l'ennemi est également par- g venu à occuper une hauteur dont nous v s l'avons chassé en contre-attaq'uant. ^ " Dans la direction d'Ocna le combat con- ^ " tinue. Toutes 'les attaques au nord de l'usine S-taklerie et dans la région de 0 e Soveia ont été repoussées. L'attaque j allemande sur le front de Monastiora- a 1 Merechestchi est restée sans succès. e f t ; opérations mmm®- * ) —- ■ ♦ — Le bombardement de Zeebrugge ï Un communiqué de l'Amirauté britan- c . nique confirme qu'un raid de bombarde- s . ment a été éxécuté par les pilotes de la -y j marine Mercredi vers 3 h. du matin sur g s le mole de Zeebrugge ainsi que sur les y -bateaux et batterie qui s'y trouvaient, j - Quelque^ touches directes ont été ob-tenues. v Un raid a également été exécuté sur fi l'aérodrome de Ghistelles, mercredi vers , 6 h. 30 du matin. Des bombes ont ex- r plosé près d'un abri, et y ont mis le feu. r Tous les appareils britanniques sont r rentrés. . v Un nouveau raid sur Fribourg Le communiqué de Paris annonce qae f - les escadrilles françaises ont bombardé ' s les gares de Fribourg en Breisgau, et les - terrains d'aviation de Colmar et de ScJi- s lettsdadt. Dans la région 1,300 kilo- I 3 grammes d'explosifs ont été jetées sur s ; les gares, bivouacs et terrains cUaviation s 5 de.l'ennemi. Les aviateurs français ont ci s attaqué de leurs mitrailleuses des trans- ^ . ports en marche. Dans la région à l'est a g d'Altkirch, l'artillerie française a pris 0 un ballon captif allemand et l'a mis en ^ feu. t: Bombes allemandes sur un hôpital r français cj 3 Au cours d'un raid récent, un aéro-_ plane allemand a jeté des bombes sur . un hôpital français, tuant 22 personnes s et en blessant 60. La plupart des vie-times sont des infirmiers, mais il y a ^ aussi parmi elles quelques soldats bles- r ses. Dans une aile de l'hôpital se trouvaient 180 prisonniers blessés aile- s, mands confiés aux soins de nombreux ç infirmiers qui furent tués par l'avia- q teur allemand. Tous les prisonniers n sont indemnes. Le pilote qui exécuta ce u nouveau crime, descendit si bas qu'il ne e peut avoir l'excuse de n'avoir pu distin- s< g>uer les signes de la Croix-Rouge sous p sous la protection de laquelle se trou- s vaient ces bâtiments sanitaires. Aussi , bien peut-on affirmer qu'il a exécuté délibérément cet attentat contre les lois de la guerre. Encore un avion allemand en Hollande Un aéroplane allemand a atterri hier 1,£ 1 près d'Elburg, sur la Zuyder Zee, dans ^ la province de Gelderland. Le pilote, un ^ officier, a été interné et l'appareil con- ■ fisqué. d Une ruse déloyale de l'ennemi ,i . Depuis quinze . mois, le lieutenant li français de cuirassiers, Mancèron,pilote, p " et le lieutenant belge d'artillerie, Tous- p ■ saint, observateur, forment une équipe cl de toute prcœiire valeur qui s'est c: signalée par maints exploits accomplis sur le front belge. Le 18 août, vers 9 heures, les deux aviateurs survolaient la région située au nord de Dixmude, réglant le tir de l'artillerie.A un moment donné, îl' lieut. Toussaint voit s'approcher une escadrille de neuf appareils. Ils sont peints en gris, et sur les a-iies se dessinent des cocardes rouge, blanc et noir. A faible distance, seulement, on peut distinguer, au centre, une petite croix noire à liséré blanc. L'appareil du chef d'escadrille porte des banderolles rouges et noires. L'ensemble représente à s'y méprendre les signes distinctifs des avions anglais. L'officier belge observateur s'y trompe oi bien qu'il croil avoir à faire à une patrouille aérienne britannique et poursuit sans méfiance sa mission de réglage.Celle-ci terminée, l'avion franco-belge s'apprête à rentrer quand, tout à coup, éclate un crépitement nourri de mitrail leuses. Les neuf appareils sont des Albatros qui ont manœuvré pour encercler l'avion allié et le mitraillent. Derrière lui, l'appareil du chef d'escadrille allemand s'est approché jusqu'à 50 mètres. Avec un admirable sang-froid, ! le lieutenant Toussant tire à son tour sur l'avion ennemi. Touché, ce dernier vire et présent le flanc à l'avion franco-belge. Une deuxième salve l'abat aussitôt.Le lieutenant Toussaint s'apprête à ouvrir le feu contre un nouvel ennemi. Mais en voyant tomber leur chef, les aviateurs allemands bien qu'ils soieut encore huit contre un, rompent le combat et prennent la fuite. La lutte a duré une minute et demi à peine. Mais un autre danger tragique guette les deux aviateurs alliés. Des balles allemandes ont crevé le réservoir à essence ; celle-ci menace de se répandre sur la carlingue et de mettre le feu à l'appareil. Se servant de ses gants, le son mouchoir?-, le lieutenant Toussain bouche les orifices, tant bien que mal. Le lieutenant Mancèron qui a manœuvré avec une rare maîtrise, réussit le vrai miracle de descendre en vol plané et d'atterrir dans les lignes belges. L'appareil avait reçu 32 balles qui avaient presque sectionné un montant, crevé le réservoir et haché un longeron inférieur du fuselage. LA ÎCSIFEBBI6E DE STQCKHQU! A la suite du vote de la conférence du Labour Party britannique, écrit l'envoyé spécial du "Times," on reconnait à présent à Stockholm qu'il est-peu probable que la politique des gouvernements de l'Entente subisse quelque changement au sujet de la remise des passeports aux délégués socialistes. L'opinion de M. Branting semble être que dans ces conditions, il vaudrait mieux que la conférence n'ait pa<s lieu ; toutefois il pense que cette décision doit être prise par les Russes. Si les Russes souhaitent que la conférence soit réunie le 9 septembre, ainsi qu'il a été convenu, elle devra être 1 réunie. Les Allemands et les neutres y assisteront et le comité^ hollando-scandi-nave acceptera la responsabilité de sa réunion. La principale différence sera l'absence des délégués britanniques, français et italiens ; il est probable que la question des responsabilités de la guerre ne sera pas soulevée, puisqu'il y aura une majorité contre une telle discussion et il est douteux si M. Haase et consorts sont en faveur de cette discussion qu'ils parviennent à l'amorcer. AOTOUR de la PAIX M. Michaelis et la Note du Pape Au cours de son discours prononcé à la Commission centrale du Reichstag, dont nous avons parlé hier, le nouveau chancelier "a fait une déclaration au sujet de la note du Vatican offrant la médiation du Pape en faveur de la paix. "Les idées fondamentales exposées dans la note du Pape, a dit le chancelier, correspondent à la position qu'à prise son auteur, conformément à sa personnalité et à sa situation comme chef de la Chrétienté catholique.Le pape -exprime en premier lieu sa conviction que la force du droit devrait remplacer la force matérielle des armes. Sur cette base il développe ses propositions d'arbitrage et de désarmement. Je ne puis prendre aucune attitude définitive en ce qui concerne la teneur matérielle des propositions ou entrer dans des détails à leur sujet, jusqu'au moment où nos '■ alliés auront fait connaître leur opinion. Toutefois, il m'est permis d'exprimer mes vues en termes généraux et je puis ce faire en deux directions : "Je îépudie la suggestion que la proposition du Pape ait été inspirée par les Puissances centrales. J'affirme que les propositions du Pape, ainsi qu'on l'a fait connaître par la voie de la presse, sont dues à sa décision spontanée comme chef de l'Eglise catholique romaine. Si j'ai fait toutes mes réserves quant aux détails, je puis dire immédiatement que nous sommes, ainsi que notre attitude et notre politique l'ont souvent attesté depuis le 12 décembre dernier, sympathiques à toute tentative en faveur cle la paix parmi les nations, étant donné la misère de la guerre, et que nous accueillons avec une sympathie spéciale l'action du Pape, qui, à mon avis, est basée sur un désir sincère d'im-partkilité et de justice. La note ne fut pas le résultat de notre initiative, mais c'est due à l'initiative spontanée du Pape. Nous saluons avec sympathie les efforts du Pape de mettre fin à la guerre des nations par une paix durable. "Au-sujet de la réponse à la note, nous sommes en communication avec nos Alliés, et les négociations ne sont pas encore terminées. Pour le moment, je ne puis pas encore discuter les points matériels de la note, mais je serai disposé à discuter la question avec la commission centrale du Reichstag dès que notre réponse sera prête. J'exprime l'espoir que notre travail commun -cuisse nous rapprocher du désir que nous avoir tous à,cœur, c'est-à-dire, une paix hono rable pour la patrie." Ce que pense le pa?x de la liberté des mers Les ministres dés Puissances de l'Ea< tente près du Saint-Siège, se sont in formés au Vatican, afin de savoir quelle était, selon lui, la réelle signification de l'expression dans la note du Pape : "La vrai liberté et la jouissance commune des mers." Ils ont été informés que le Pontif a entendu employer la même expression que celle exprimée par le président Wilson dans son message, mais en laissant aux belligérants une amole liberté pour se mettre d'accord sur les détails, dans la prochaine discussion.'' la réponse de l'Allemagne L'Allemagne a accusé réception de 1a note du Pape, promettant de l'examiner avec intérêt et attention, et de donner sa réponse après s'être mise d'accord avec ses alliés. Au Sénat américain Le sénateur Lodge, au cours de la discussion sur la taxe de guerre au Sénat des Etats-Unis, s'est énergiquement opposé à une paix basée sur le "statu q'uo ante. "Nous ne devons pas vouloir la paix, a-t-il dit, sans la victoire complète. LTne victoire allemande ferait du monde un endroit où il ne vaudrait pas la peine' de vivre." AUTOUR de la GUERRE ALLKMAGNE — Un télégramme de Berlin à Amsterdam dit que les membres des partiE au Reichstag ont tenu une nouvelle réunion hier après la séance de la Commission centrale. M. Michaelis a reçu les chefs de parti hier soir et a eu une con férence avec eux. AUTRICHE-HONGRIE •— Une conférence des représentante des partis socialistes des Puissances Centrales se réunira à Vienne le 29 août prochain. FRANCE — M. Debilly a été nommé ministre de France à Athènes. GRANDE-BRETAGNE — Une somme de Fr. 250,000 a été accordée par le gouvernement égyptien pour les recherches relatives aux terrains pétrolifères sur les bords de la Mer Rouge. I sSème année. No 200

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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