L'indépendance belge

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s.n. 1917, 07 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qf4m/
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L'INDEPENDANCE BELGE ANGLETERRE : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E. C. LONDRES, JEUDI 7 JUIN 1917 Conservation par le Progrès. gM»'f^Hi«vniwrti^-TTi-HrTT*HTr r iïT'i»arvr n —«an——p—«»aawCTaMa»j^«aawCTB—aaÉ»Biiairy——agg—atsa i i im«mh i ■ i ■iiib .il m mi un m m n n ■iiii ■m iiiiwim ■iiiih iiim——i im« m ^imim ■■■ Ce numéro manquait à la collection et a été réimprimé à Bruxelles. La Situation Mercc idi, midi. La mer du Nord a été le théâtre, hier, d'opérations diverses. La ] 1 îs ïl;j] cr-tante de toutes est le combat naval qui a eu lieu entre une flottille britannique composée de croiseurs légers et de contre-torpilleurs, sous le commandement du commodore Tyrwitt, et une flottille de six contre-torpilleurs allemands. Dès que la flottille ennemie fut signalée, les croiseurs britanniques l'engagèrent à longue distance, et au cours du combat qui s ensuivit, le contre-torpilleur « S. 20 » fut coulé, et un autre fut sérieusement endommagé. Quelques survivants du « S. 20 » furent non pas tués à coups de mitrailleuses comme l'eussent fait les hommes de la Kultur, mais receuiiiis et faits prisonniers. Nos Alliés r> ont aucune perte à déclarer, ce qui s'explique par le fait que les croiseurs britanniques, possédant une artillerie d'un calibre supérieur à celui des contre-torpiileurs, purent tenir sous leur feu la flottille ennemie sans que celle-ci pût espérer atteindre les croiseurs.Le «S iQ» était un contre-toprilleur de 57© tonnes, uont les machines, mues par des moteurs à pétrole, lui assuraient une vitesse de 33 à 35 nœuds ! La perte du «S. 20» porte à 45 le total c onnu des contre-toi pilleurs allemands coulés à ce jour, dont six furent détruits dans la mer du Nord au cours des deux derniers mois. Comme le fait observer le « Morning Post », il est très possible que les récents bombardements de Zeebrugge et d'Ostende. dont le dernier eut lieu le matin du même jour où eut lieu l'engagement naval en question, on fait sortir la flottille allemande de ces deux ports, où elle ne §e sentait pas suffisamment en sûreté. En ce cas, l'expérience pourrai! être renouvelée avec fruit, et la sécurité de la navigation dans la Manche et dans la mer du Nord ne pourrait qu'y gagner Zeebrugge et Ostende, le fait est indéniable, ont été transformés par les Aile-mands en véritables repaires de pirates et Zeebrugge, notamment, n'est autre chose qu'un nid de sous-marins que, de puis longtemps, il aurait fallu détruire S'il faut en croire les dernières infor mations, les récents bombardements, pai eau et par air, ont détruit de fond er comble les installations ennemies; et le: dégâts commis à Ostende, où étaien établis de nombreux àteliers allemands sont également, à ce qu'on annonce, de plus importants. Les aviateurs britanniques égalemen se sont acharnés, hier encore, contre le installations militaires allemands dan la région de Gand, et en ces dernier temps ce sont des tonnes d'explosifs qt ont été lancées du haut des airs sur le ateliers et aérodromes boches de la ré gion. Des aviateurs français sont allés, d leur côté, bombarder Trêves, à titre d représailles, pour les bombes lancées ps les Allemands sur la ville ouverte d Bar-le-Duc. La même escadrille frar çaise bombarda, au cours de son raie les aérodromes allemands de Morhange de Habsheim, de Frescati et de Sissor pendant que d'autres s'attaquèrent aux gares de chemins de fer et aux dépôts de munitions allemands situés à l'arrière des lignes. Enfin, l'aérodrome de Colmar et la gare de Thionville reçurent, eux aussi, la visite d'aviateurs français. Ceux-ci, en plus de ces exploits, ont descendu dans la seule journeé du 4 juin six appareils allemands, tout en contraignant sept autres, endommagés, à atterrir. Le dernier communiqué britannique signale douze appareils allemands descendus, et Berlin^parle d'un nombre égal de machines alliées abattues. D'autre part, nos ennemis ont renouvelé hier leur exploit de l'autre jour, et une escadrille d'avions, seize nous dit-on, sont venus survoler l'estuaire de la Tamise, lançant des bombes sur différents centre habités du comté d'Essex et essayant d'atteindre les établissement navals du Medway. Les dégâts commis par les aviateurs ne sont pas en rapport avec le très grand nombre de bombes qu'ils ont lancées, et le nombre des victimes est loin d'atteindre celui de Folkestone. Aux dernières nouvelles, il y avait deux tués et vingt-neuf blessés, dont deux sérieusement. Cette fois, pourtant, les oiseaux allemands laissèrent une partie de leurs plumes, car deux appareils ennemis ont été abattus. Les aviateurs volaient à une très gande altitude et étaient à peine perceptibles à l'œil nu; mais le bruit de leurs moteurs fut nettement perçu. En fait d'opérations militaires, les communiqués de Paris et de Londres signalent les incidents suivants : Paris annonce la reprise de tranchées perdues par nos amis hier au nord-ouesl de la Ferme de Froidmont, et un due! d'artillerie intermittent dans la pluparl des secteurs du front, mais particulièrement sur le front belge et du côté de Hurtebise et sur le plateau de Yauclere Londres rapporte une légère avanc< britannique sur la Souchez, au cours de laquelle la Centrale électrique, que lei Canadiens avaient occupée puis aban donnée, a été reconquise. De nombreux raids ont été exécutés par nos Alliés, notamment du côté d< Lens et d'Armentières,mais le plus im portant eut lieu au sud d'Ypres, puis qu'il permit de ramener 75 prisonniers Berlin se montre de plus en plus ner veux par suite du prolongement du bom bardement britannique au sud d'Ypres dans la boucle de Wytschaete, qui con tinue depuis plusieurs jours pour ains , dire sans arrêt. i Sur le front italien, les Autrichien: 3 sont revenus à l'attaque, tant dans le t secteurs de Gorizia et de Vodice que su , le Carso. Nos alliés, après une lutte trè 3 vive, repoussèrent les assaillants du côt de Dosso Faiti, aussi bien que du côt j, de Castagnavizza. Dans ce dernier sec teur, les Itaiens ont même légèremen progressé, mais au sud de Jamiano il ont dû rétrograder un peu, leurs pos: j tions nouvelles se trouvant trop expc g sées au feu de l'artillerie ennemie. Pétrograd mentionne des actions s< condaires dq,ns la région de Krewo et c e Potashnya; des fusillades sur le fror e roumain, et quelques escarmouches si r les fronts arméniens (Erzinjan) et pe: P san (Bovansir, au nord de Kermani _ hah). i, La nouvelle de la démission du génér i, Alexieff perd de sa gravité en présent i, de l'information que c'est le généri Brussiloff qui lui succède en qualité de commandant en chef. La conférence de Stockholm continue de préoccuper les délégués ouvriers et soldats russes, qui font en ce moment la pluie et le beau temps en Russie. Los délégués de Pétrograd, daiA une nouvelle résolution, déclarent qu' «une fin rapide de la guerre ne peut être obtenue que si les partis socialistes et ouvriers, ainsi que les trade-unions de tous les pays sont prêts à unir leurs efforts pour lutter énergiquement contre ce massacre universel ». D'autre part, le mouvement gréviste s'étend et à Berlin le Kaiser se frotte les mains. Les opérations navales BOMBARDEMENT D'OSTENDE Amirauté, mardi. — La base navale ennemie et les ateliers d'Ostende ont été violemment bombardés ce matin au point du jour. Un grand nombre d'obus ont été tirés avec de bons résultats. Les batteries côtières ennemies ont répondu à notre feu, mais nos unités n'ont subi aucun dommage. (C'est le 4e bombardement de la côte belge en quatre jours.) Zeebrugge en raines. Le bombardement exécuté la nuit dernière par la flotte britannique a été le plus formidable de ceux qui ont eu lieu depuis le début de la guerre. 11 a duré une -heure quarante minutes. Suivant des informations données par un déserteur allemand, Zeebrugge aurait été ré-, duit en ruines. «— Exchange. Paquebot français torpillé. ' Le steamer «Yarra» (4,163), des Messageries Maritimes, a été torpillé le 29 : mai dans la Méditerranée. Des 690 personnes à bord,56 sont manquantes. U CONFÉRENCE DE STOCKHOLM On mande de Stockholm : Dans une J déclaration, la délégation socialiste au-' trichienne précise sa conception de la - paix : (1) Elle réclame une paix sans anne- - xions. (2) Elle rend responsables de la guerre tous les» gouvernements bourgeois, à un degré égal; par suite, il n'y a pas lieu . de répondre à la question de savoir qui 1 est cause de la guerre. lia déclaration est opposée à l'anne-3 xion de la Belgique. L'indépendance po-3 litique du peuple serbe doit être réta-r blie : la Serbie doit recevoir des communications avec la mer par une entente s avec le Monténégro. Les Etats balkani-^ ques devraient régler eux-mêmes leurs é relations réciproques. (3) Les nations sud-slaves et les pays t de la couronne d'Autriche-Hongrie, la g Bosnie comprise, doivent rester unis à l'empire. Cependant, la délégation s'engage à appuyer en tous temps les aspirations de ces peuples vers 1,'autonomie. (4) L'autonomie de la Finlande et de la Pologne russe doit ("ire assurée. Lec Polonais de Galicie et dé Prusse doiveni aussi recevoir l'autonomie nationale ^ mais en restant rattaché à l'Autriche ei ir à la Prusse. ■■ (5) La délégation affirme que cette s- guerre n'a pas pour but la libération de petites nationalités d'Autriche : au con traire, c'est l'Autriche qui soutient ce. " petites nationalités. !e (6) Les questions économiques et d< d droit international constituent une par tie importante du futur traité de paix. Les dommages causés sur mer et sur terre devront être réparés, le protectionnisme douanier supprimé. Uné administration internationale commune devra être créée pour les routes commerciales et maritimes et les canaux interocéaniques.(7) La délégation protesta contre le système de guerre économique inauguré par la conférence de Paris en 1916, Le Conseil des délégués ouvriers et soldats, dit une dépêche Beuter de Pétrograd, a envoyé une longue déclaration aux partis socialistes et aux fédérations centrales des syndicats ouvriers du monde, demandant à tous les partis socialistes et ouvriers de s.'unir dans leurs efforts en faveur de la paix. La déclaration dit : Le premier pas important dans cette direction est la convocation d'une conférence internationale dont le principal objet serait d'arriver à une entente entre les représentants du prolétariat socialiste sur les moyens à employer pour mettre fin à la trêve des par-nis avec les gouvernements et les classes impérialistes, qui rend inefficace une lutte réelle en faveur de la paix. La conférence sera ouverte à Stockholm un jour à fixer entre le 28 juin et le 8 juillet. L'attentat de Sarajôvo Edmond Gerde était chef de la police de Sarajevo lors de l'attentat contre le prince héritier autrichien. On sait qu'après le premier attentat, qui ne réussit pas, l'itinéraire de retour avait été modifié. Gerde, cependant, qui, en qualité de chef de la police, se trouvait dans la première voiture précédant celle du prince héritier, « prit une rue qui né figurait pas au nouveau programme ». C'est là qu'eut liou le second attentat qui coûta la vie à l'archiduc et à sa femme. Or les journaux viennois, la « Neue Freie Presse » entre autres, publient des informations au sujet d'une série d'a'cus découverts dans la commission de ravitaillement de Sarajevo. Les abus portent sur plusieurs millions de couronnes. Le président de cette commission était précisément le chef de police Gerde; il fut emprisonné avec seize de ses complices. Lors des perquisitions dans la maison de Gerde et dans celles de ses amis, on découvrit des livrets de dépôt de plusieurs banques d'une valeur dépassant un million de couronnes. Dans la maison d'un négociant de Budapest, complice de la commission de Sarajevo, on découvrit aussi une lettre de Gerde, dans laquelle celui-ci informait ce négociant que, de par sa situation officielle, il lui épargnerait une arrestation éventuelle. Ces machinations du chef de la police de Sarajevo pourront jeter un jour tout particulier sur l'affaire plus que mystérieuse de l'attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914. Autour de la Guerre AUTRICHE-HONGRIE — Les titres de certaines compagnies de navigation austro-américaines ont haussé considérablement sur le marché de Vienne, le gouvernement autrichier ayant autorisé la vente aux Etats-Unis de plusieurs paquebots à un prix très ' rémunérateur. Deux navires du Llovt autrichien se trouvant dans les ports chinois ont aussi été vendus avec ur grand bénéfice. ; BELGIQUE 5 — Le « Taeglische Rundschau » dit i « La séparation administrative de la Bel - gique, avec Bruxelles comme capitali pour la partie flamande, et Namur pour la partie wallonne, a été discutée il y a quelques jours à Bruxelles par le Chancelier impérial, le Dr Hslfferich et le général von Falkenhausen. La discussion a eu trait spécialement à la question de savoir jusqu'où cette division pourrait s'exécuter en présence du refus de divers fonctionnaires belges d'y coopérer à la suite de la note du soi-disant gouvernement belge » au Havre, déclarant qu'une telle coopération est une trahison. Quelques-uns de ces fonctionnaires « rebelles » ont été envoyés à Berlin. Les mesures à prendre pour surmonter ces difficultés ont été examinées. » » ESPAGNE — La réponse allemande à la note espagnole relative à la destruction du navire « Patricia » déclare que le sous-marin voulait seulement arrêter le navire, mais comme celui-ci continuait sa route, un obus fut tiré. La note exprime ses regrets pour la mort du mécanicien et promet compensation; elle déclare qu'il n'y a jamais eu intention d'insulter le drapeau espagnol et promet qu'à la première occasion des navires de guerre allemands passeront^ devant ufa navire espagnol et salueront chacun le pavillon espagnol de 21 coups de canon. — Au cours de récentes manœuvres d'artillerie à Gibraltar, le feu d'une batterie anglaise a 'accidentellement été dirigé sur Algésiras. Heureusement, il n'y a pas eu de morts et les dommages matériels sont peu importants. Des explications ont déjà été données au gouvernement espagnol. — Le correspondant du « Times » à Tanger croit à une prochaine rupture de l'Espagne avec Baissouli. Ceci pourrait amener une recrudescence d'anarchie dans la zone espagnole au Maroc et nécessiter peut-être une nouvelle campagne.ÉTATS-UNIS — Le président Wilson a envoyé à la Bussie une note expliquant les buts de guerre américains et définissant la formule « ni annexions, ni indemnités » proposée par le conseil des délégués des j ouvriers et soldats. Cette note ne sera pas publiée à Washington avant que M. Francis, ambassadeur des Etats-Unis à Pétrograd, ait pu la présenter au gouvernement russe. Pour la troisième fois on a arrêté des espions allemands qui essayaient de détruire l'aqueduc de New-York. Pour avoir une idée de l'importance de cet attentat, il faut savoir que cet aqueduc constitue un des travaux les plus considérables et les plus merveilleux des temps modernes. Bien qu'il n'ait coûté que 936 millions de francs, c'est-à-dire, ^ infiniment moins que le canal de Panama, les problèmes de sa construction ont été plus ardus et plus complexes. La principale difficulté consistait dans l'obligation de faire passer les énormes conduites par dessous le lit de sept rivières,dans des sols les plus variés, et aussi les plus traîtres. L'aqueduc a environ 180 kilomètres de long; pour assurer la salubrité de l'eau et J'établissement des réservoir^ il a fallu déplacer sept villages et trente-deux cimetières, ces derniers contenant 2,800 corps qu'on a dû déterrer et inhumer ailleurs; 25,000 ouvriers furent employés. Un de leurs camps était devenu une véritable petite ville avec un système d'égouts et d'éclairage, des églises, des écoles, un hôpital et même i une caisse d'épargne. Le Catskill Aqueduc pourrait, au besoin, augmenter l'ap-. provisionnement d'eau de New-York de ; 22 millions et demi d'hectolitres par i jour, ce qui dédoublerait la quantité demandée par la population actuelle de cinq millions d'haoitants. J1 est donc permis d'envisager l'avenir, sous le rapport de l'eau potable, avec sérénité. U v a juste 9 ans, un simple puits, sur le square de Bowling Green, suffisait : pour abreuver la population de ce qui - était alors New Amsterdam.-- La Presse i Associée, 88e année. N° 133

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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