L'indépendance belge

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28 september 1918
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s.n. 1918, 28 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9cf63/
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' •% 1 59e année ]0 Mo 229 t INDEPENDANCE Vp v i/ CONSERVATION K17 T |H L1 . _ royaume-UNIS i perfè" B(B , r- ojjrtpncQ BU H1! i il V H1. LE NUMERO continent. . is centimes PAR LE PROGRES MM SLâ Mmà Mmd hollande. ..... s cents I ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: SAMEDI 28 SEPTEMBRE 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS, TUDOÈ HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE x , J ' ' T ABONNEMENTS J 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente a Londres à 3 h. le vendredi 27 septembre 11 AN 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Vendredi midi. La troisième offensive alliée s'est déclenchée hier matin entre la vallée de la Suippes et les Hauts de Meuse, soit sur un front de 64 kilomètres, que se partagent à peu près à part égale, les troupes du général Gouraud et la Ire armée américaine. Un bombardement violent st ininterrompu pendant six heures avait précédé cette attaque de grand style. Entre Suippes et l'Argonne, "soit sur presque l'entièreté du front de Champagne, l'ennemi a copié servilement la manœuvre de l'armée française, qui fit échouer son offensive du 15 juillet dernier. Toutefois, nos alliés à cette époque avaient prévu, pour ainsi dire à une minute près, le début du mouvement, et exécutèrent un travail de contre-batterie si efficace qu'il empêcha l'adversaire de progresser ; tout au contraire, les Allemands, ignorant le moment où l'assaut t français serait donné, furent surpris, et dans leur énervement avaient retiré de nombreuses batteries, en même temps que le gros de leur troupes, sur leurs positions de seconde ligne, ce qui explique la faiblesse de la réaction de leur artillerie. . Les défenses ennemies en Champagne sont d'une puissance exceptionnelle, et la tâche dévolue au général Gouraud est particulièrement ardue. Le terrain qu'il a devant lui est coupé par de multiples systèmes de tranchées, rayonnant dans toutes . les directions, plusieurs d'entre eux existant depuis 1914, et d'autres •ayant été ajoutés depuis, ou renforcés par des points jd'appui solidement organisés. Néanmoins, sur la droite française nos alliés.. ont pris Servon, sur l'Aisne, où la manœu-rfi çst extrêmement difficile, à cause de la nature marécageuse du terrain. Ce village se trouvait aux mains de l'ennemi depuis le début de la guerre. Sur leur gauche les troupes françaises ont occupé la Butte de Mesnil, et dans le centre l'infanterie est parvenue à une ligne lui permettant de tenter l'assaut du cordon des buttes, qui constitue la principale fortification de la défense allemande et l'un des principaux objectifs de l'attaque. Les unités opérant à l'ouest de la Suippes ont rencontré une résistance plus déterminée que les troupes avançant sur le reste du front, l'ennemi s'attendant, peut-être, de ce côte, à ce que nos alliés tentent l'assaut du massif de Moronvil-lers, qui lui est d'une si précieuse utilité, étant donné les nombreux postes d'observation qui s'y trouvent établis et qui lui donnent une vue étendue sur toute la plaine de Champagne. Ici, cependant, des détachements de l'armée Gouraud 1 n'ont fait qu'une simple diversion. Dans l'ensemble, l'offensive commencée à 5 h. du matin s'est développée au cours des trois premières heures d'attaques, suivant les prévisions de maréchal Foch, et dès ce moment aucun renseignement précis n'a été publié. Nous, savons toutefois que parmi les gains français les plus importants figure la capture de la Ferme Navarin, à l'ouest de la Butte de Sôuain. Sur la partie du front d'attaque réservée à la Ire armée américaine, l'offensive a également obtenu de brillants résultats. Se développant sur la gauche de la Meuse, les jeunes soldats de la grande république étoilée combattent à présent sur le fameux champ de bataille au nord-ouest de Verdun, où les armées françaises ont gagné l'une de leurs plus glorieuses victoires. Les divisions du corps commandé par te général major Liggett, après avoir brisé une résistance opiniâtre, ont emporté dans un tel élan Varennes, Mont-blainville, Vauquois et Cheppy. Des unités d'autres corps américains ont traversé la Forges, capturé le bois de Forges, et arraché des mains de l'adversaire Morlancourt, Béthincourt, Montfaucon, Cuisy, Nantillois, Septsarges, Danne-Voux, Gercourt et Drillancourt. Dans ces opérations nos alliés ont montré une bravoure admirable, donnant l'impression de. vétérans. Partout ' opposition ennemie a été réduite et les troupes du général Pershing poursuivent victorieusement leur avance. Jusqu'à Présent 5,000 prisonniers ont été captures par elles, et les Allemands ont subi des pertes importantes, tant en tués et blessés, qu'en matériel. %tre l'Aisne et l'Ailette les Allemands continuent à réagir avec une rare obstination. Mercredi encore, ils ont lancé une série de contre-attaques violentes dans les régions d'Allemant et du Moulin de Laffaut. A ce dernier point ils sont parvenus à pénétrer dans les positions de nos alliés, mais une réplique énergique des troupes du général Man-gin a bientôt rétabli la situation, tout en infligeant des pertes sensibles aux assaillants. Plus au sud nos alliés ont étendu leur'gains à l'est de Sancy et ont fait de^ prisonniers. Sur le front au nord-ouest de Saint-Quentin les Allemands continuent également à réagir et nos alliés britanniques ont repoussé plusieurs avances ennemies contre leurs nouvelles positions au nord-ouest de Fayet et au nord de Gricourt; ces attaques n'ont pas empêché les troupes du général Ravviinson de capturer plusieurs points fortifiés dans les environs de Silency et de Gricourt. Au cours de, ces derniers jours les Ire et 6e, divisions du 9e corps d'armée britannique se sont particulièrement distinguées dans le- combats livrés dans cette région, et ont capturé plus de 1,500 prisonniers. Sur le reste du front occidental à signaler une heureuse entreprise britannique au nord-ouest du Canal de> i^a Bas-sée, qui a permis à nos alliés d'avancer leur ligne, tout en s'emparant d'une bonne centaine de prisonniers, et de léger -, progrès des troupes du général Pluàier au nord-ouest d'Armentières. En Italie l'artillerie continue à être trè.; active et de violents duels se sont développés dans la région du Pasubio et le 1' ng de la Piave, entre Palazzon et Sa-letto. Des reconnaissances ennemies ont été refoulées à Bertigo et dans la vallée cks i'Ornic. iirt Slacédoine les troupes serbes oni capturé la passe de Babuna et les villes de Vélés (Keuprulu) et d'Istip. Elles ont complètement coupé les forces bulga- -res en deux groupes, refoulant la lie armée allemande, formée de contingents bulgares et de bataillons allemands, commandé par un état-major teuton, vers l'ouest, dans la direction de Kalkande-len, et forçant les armées dans l'est de se retirer vers le nord, sur Stroumnitza. Poursuivant les Ire et 2e armées bulgares, les troupes britanniques ont traversée la frontière bulgare à Kosturino et avancent sur la route de Stroumnitza Sur leur droite, les divisions gréco-britanniques occupent à présent les versants sud-occidentaux des Montagnes Bela-shitsa.Dans le centre les troupes serbes, ayant traversé Ishtip, marchent sur Us-kub, d'où elles ne sont plus qu'à une vingtaine de kilomètres. Sur l'aile gauche du front d'attaque les troupes italiennes continuent rapidement leur avance, en dépit des difficultés du terrain, et ont dépassé là ligne Dobro-sovo-Musa-Oba et ont atteint Cavili sur leur gauche. Les Bulgares, se trouvant dans la région de lacs Prespa et Ochrida à l'ouest de Moijastir, ont commencé à battre en retraite et ont incendié la ville de Resna, à environ 10 kilomètres au nord de lac Prespa. Ce retrait, provoqué par la epainte d'être coupé—ce qui est chose faite à présent—laisse les troupes austro-hongroise, opérant en Albanie, sans liai- 1 son avec le front macédonien, et compromet gravement les succès qu'elles s'y sont assuré tout récemment. Les nouvelles parvenues de Russie sont peu'rassurantes pour la situation ■ 4es troupes tchéco-slovaques dans la ré- ' gion de la Volga. On annonce, en effet, que les Bolshévistes entraînés et commandés par des officiers allemands et ren- ' forcés par un grand nombre de prisonniers austro-germains, sont parvenus a constituer une nombreuse armée, qui se composerait de 51 divisions, soit environ 500,000 hommes. Le général Gaita aura ' besoin d'un secours rapide, si les Alliés ' ne veulent pas que les vaillantes légions ' tchèques perdent les fruits de leur très brillante campagne. On lira, d'autre part, les dernières nouvelles de la grande victoire du géné- ' ral Allenby en Palestine. La politique Le discours du chancelier comte Hert-ling n'a donné de satisfaction à aucun parti. Il a, au contraire, été accueilli froidement et il semble que les jours du comte Hertling au pouvoir sont comptés, i Le centre droit lui-même l'abandonne.; < et l'on voit, par exemple, un membre de la droite, Herr Groeber, critiquer le chancelier et se livrer à une attaque à fond contre le ministère de la guerre. Après avoir déploré la lenteur apportée dans la solution de la question du trône de Finlande, ce député, abordant la uis-cussion de l'union de la Prusse et de la Courlande, s'est écrié : "Il faut enfin commencer à présent par adopter une administration particulière démocratique de ces contrées. Le militarisme doit être écarté ! " Si de tels sentiments se font jour actuellement, c'est un indice du mouvement des idées en Allemagne et la preuve que l'on commence & en avoir assez de la domination des généraux. Encore quelques revers et cette opposition grandira soudainement. En attendant, on peut s'attendre à la retraite du chancelier actuel et à l'apparition d'un quelconque intérimaire, jusqu'au rappel de von Kùhlmann, qui reprendra l'offensive de la paix. EN PALESTINE —«*— LA VICTOIRE BRITANNIQUE 45,000 prisonniers — 300 canons Le nombre des prisonniers capturés à présent par les troupes britanniques, indienne?, françaises et arabes, dans l'offensive du général Allenby en Palestine, atteint 45,000 officiers et soldats, et l'immense butin qui leur est tombé entre les mains comprend au moins 300 canons. La cavalerie britannique a occupé Ti-bérias, Semakh et Es Sam ras, sur les bords du lac de Galilée. La garnison turque, dans chacune de ces localités, a offert une résistance r'éterminée. A l'&st du Jourd, in, la cavalerie britannique est- entrée dans Ammaç, sur le chemin de fer d'Hedjaz .Les forces tur-qiH» à l'est du fieuse sacré ont" été dispersées.Au cours de la grande attaque à l'ouest du Jourdain, quelques Turcs qui se trouvaient à l'est du fleuve se dirigèrent vers le nord, dans la direction de Damas, où ils se trouveront en présence des Arabes, à Deraa. La cavalerie, qui a atteint Amman, les poursuit. D'autres Turcs, à l'est du Jourdain, marchèrent vers le sud dans le' but de tenter la délivrance de la garnison de Ta-fila et de Maan. Leur espoir de se tirer eux-mêmes du mauvais pas oif ils se trouvent, doit être très mince. Depuis le commencement des opérations, les troupes alliées ont subi des pertes très légères, leur chiffre n'atteignant pas un dixième du nombre des prisonniers capturés. Les conséquences des victoires d'Orient M. Bidou, concluant un article sur la grave situation des Puissances Centrales sur le théâtre oriental de la guerre, dit: "Mais ne nous faisons pas d'illusions. D'un point de vue exclusivement militaire — laissant de côté le point de vue politique — on peut parfaitement imaginer une Allemagne combattant sur un front réduit, même après la défaite de ses alliés et après avoir perdu tout espoir de vaincre, combattant désespérément pour éviter le désastre. L'Allemagne semble en arriver peu à peu à cet état d'esprit. Débarrassée de ses alliances et, par conséquent, rendue invulnérable sur le front oriental, elle pourrait raccourcir considérablement son front occidental. Sa proposition de neutraliser la Belgique trahit trop clairement son plan. Réduite à un front Longwy-Belfort, elle pourrait probablement soutenir une guerre défensive avec l'espoir de pouvoir tenir oe front. "Ne nous y trompons pas. L'armée allemande, affaiblie comme elle l'est, est encore une formidable machine.. Seulement, le piège tendu à la Belgique n'a pas réussi. L'Allemagne reste fixée, bon gré mal gré, sur la position d'Hinden-burg, qui forme un arc de cercle étendu et, malgré tout, périlleux. Sans doute, des positions de retraite peuvent avoir été établies à l'arrière. Elles forment un arc d'une convexité décroissante entre les extrémités fixes de Lille et de Metz. II est difficile de croire que la guerre se décidera ailleurs que sur ces positions." OPÉBATIOHS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : Le 25 septembre : temps nuageux, mais meilleur; 10 appareils ennemis détruits ît 3 désemparés} 3 appareils britanni- ï ques manquants; 35 tonnes de bombes lancées pendant les 24 heures sur des aérodromes et embranchements de voies ferrées ennemie. Du Détachement indépendant: Le 25 septembre : attaque de l'aérodrome de Buhl avec de bons résultats. Attaque sur Kaiserslautern, des bombes éclatant près d© la station et d'usines à munitions. Attaqués pendant le voyage de retour, nos aviateurs détruisirent 2 appareils ennemis' et en contraignirent 2 autres à descendre désemparés ; 4 appareils britanniques ne sont pas rentrés. Les usines de Francfort furent aussi attaquées avec succès ; nos aviateurs furent violemment attaqués par de nombreux aéroplanes ennemis; 5 de ceux-ci furent contraints de descendre, désemparés; 4 appareils britanniques sont manquants.LES EVENEMENTS EN RUSSIE Succès alliés sur le front d'Arkhangel Le général Poole a réalisé des progrès considérables au nord de la Dvina. Les deux côtés du fleuve ont été déblayés de l'ennemi sur une distance de 80 kilomètres au sud de Berenitkaya, si bien que les foroes alliées ont pénétré, à' présent, sur une distance de plus <ie 272 kilomètres, le long de ce cours d'eau. Il est intéressant de remarquer que la Dvina n'est pas prise par les glaces avant novembre, ce qui a une importance pour le développement prochain des opérations dans oette région. La victoire japonaise sur l'Amour. En Sibérie, la capture de l'importante ville de Blagoveshtchenk, sur l'Amour, par les Japonais, a. porté un nouveau coup aux Bolshévistes en Sibérie. Avant, la ville était livrée à l'anarchie et les maximalistes y exécutaient des massacres en masse. On espère qu'avant longtemps tout le chemin de fer de l'Amour sera aux mains de nos alliés. La Terreur diminue On rapporte que le Décret du gouvernement établissant le régime de la Terreur a été rapporté. La question a été discutée à un meeting du Comité central des Soviets, où Lenine exprima le désir sérieux de reprendre d'autres méthodes de gouvernement. L'attentat qui a failli couper court à sa sinistre carrière lui aura donné à réfléchir. L'invasion de la Chine Le gouverneur militaire de Sinkiang a télégraphié à Pékin qu'une force composée de Bolshévistes et de prisonniers austro-allemands a tenté soudainement d'envahir le territoire chinois à Peisan-nia, à Yaolon et Pelota. Il a envoyé du renfort aux garnisons de ces villes, jnais il a demandé des instructions sur l'action qu'il doit prendre. L'agent du gouvernement à Kialikta (au sud du lac Baï-kaî) a signalé également que plusieurs tentatives de créer des désordres ont été réprimées par les troupes chinoises. LA GREVE DES CHEMINS DE FER La grève des chemins de fer peut être considérée comme terminée, les ouvriers ayant décidé dans tout le pays de reprendre le travail. Les chemins de fer du Pays de Galles étaient en pleine activité la nuit dernière. Les services de Londres et d'autres localités reprennent peu à peu leur condition normale. D'après un correspondant bien informé du "Times," le mécontentement au Pays de Galles qui amena la révolte des extrémistes parmi les ouvriers du chemin de fer a été fomenté par des pacifistes.Dans une lettre impressionnante, M. Thomas donne sa démission de secrétaire générale de l'Union Nationale des Cheminots; il avait lutté toute sa vie pour l'amélioration du sort des ouvriers et employés des chemins de fer. Sa lettre de démission adressée au comité exécutif de l'Union Nationale vaufc la peine d'être reproduite . Elle dit : /'C'est avec tristesse et à mon grand regret que je me vois forcé de donner suite à ma décision, annoncée à Cardiff, d'abandonner mes fonctions de secrétaire général. Je vous prie de me croire lorsque je dis qu'en le faisant je ne prends pas une décision précipitée, mais que j'ai soigneusement et anxieusement réfléchi. C'est une décision qui m'est imposée par les circonstances de oes derniers jours, qui ne laissent pas d'autre alternative à quelqu'un qui, comme moi, croit eu uu gouvernement constitutionnel au sein du trade-unionisme; qui, comme moi, estime que 1© même degré d'honneur que nous demandons chez les autres doit au moins se rencontrer chez nous. "De plus, ceux qui sont responsables de la présente grève, une grève aussi criminelle que dangereuse, sont des gens dont la politique eit les méthodes doivent non seulement être contestées, mais combattues. Sinon, nous arriverons très rapidement à une situation semblable a celle que subit actuellement la Russie, Aussi, en prenant ma décision., je le fais comme un défi à de pareilles méthodes et je suis prêt à en supporter toutes lesi conséquences. "En prenant congé <ie mes camarades, j'exprime l'espoir que la société continuera à prospérer, mais aussi celui que les membres comprendront* qu'ayant choisi leurs leaders, le devoir et l'honneur demandent que l'avis de ceux-ci soit suivi." Autres grève!» Les ouvriers des chantiers de la Clyde sont en grève depuis une semaine. Malgré l'avis des leaders de leurs "unions" les exhortant à reprendre le travail en attendant qu'il puisse être statué sur "leur demande d'un salaire minimum de £5 par semaine, ils maintiennent une attitude obstinée. A Ipswich, plusieurs milliers d'ouvriers mécaniciens se sont également mis en grève sans vouloir attendre le résultat d'un arbitrage sur un© question d'augmentation de salaires. AUTODR de la GUERRE FRANCE — Une haute autorité a informé le "Petit Parisien" que d'immenses progrès ont été, faits par les Alliés dans la fabrication, des Tank?. L'ennemi, a ajouté l'informateur du journal, ne pourra jamais nous rattraper dans la fabrication des moteurs d'aéroplanes et des Tanks. ROUMANIE — Un télégramme de Bjjearest annonce que le trafic des marchandises appartenant aux particuliers a repris entre l'Allemagne, l'Autriche et la Roumanie. — Le prince-héritier de Roumanie a épousé, sans l'assentiment du Roi, Mlle Zizi Lambrinu, qui appartient à une famille très respectable de Roumanie. Ce mariage aura probablement pour conséquence de faire passer la sucoession au trône au prince Nicolas, actuellement âgé de 15 ans. SUISSE — Une conférence vient de s'ouvrir "à Berne entre délégués américains et allemands pour l'échange de prisonniers de guerre. Une conférence entre délégués italiens et. autrichiens relative au rapatriement des prisonniers " malades et blessés, du traitement général des prisonniers de guerre et de la population civile des régions envahies, s'est terminé© le 23 sept., un accord ayant été signé. TURQUIE — Lar "Tribune" de Genève dit'qu'on attend en Suisse 12 membres du Parlement turc qui y formeront un parti d'opposition spécialement hostile à la personne et à 1a.. politique d'Enver Pacha. DERNIERE HEURE NOUVELLE OFFENSIVE ËN CAMBRES1S Le communiqué britannique Ce matin à 5 h. 20, nos troupes ont attaqué sur un large front au sud de la Sensée (entre Douai et Cambrai). Les premiers rapports indiquent que des progrès satisfaisants ont été réalisés. Au cours de la nuit des opérations locales ont été exécutées avec succès par nous dans le voisinage d'Arleux,au nord* Duest de La .Bassée et au sud-ouest de Fleurbaix." Notre ligne a été avancée :1a ris ces localités et des prisonniers ont été capturés par nous. Demande d'armistice bulgare? On rapporte de Copenhague que le Dremier ministre de Bulgarie avait pro-Dosé un armistice à l'Entente, sans l'assentiment du Roi, ni des autres membres :lu cabinet. Que la nouvelle soit vraie ou ausse, espérons que cètte demande sera ,-epoussée ; il est trop lard pour crier' 'camarade,." T

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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