L'INDEPENDANCE BELGE ■ ROYAUME-UNi : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (hollande; 5 cents) |s «• vendred! 7 septembre 1917. ab0nnements; * Ic6nservation par » pkockès ■ téléphoné : kolborhi 1773-4 teleph.: { 2^.7 5. En vei,te à Londres à 3 il. le jeudi 6 sept. 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION Jeudi, midi. | L'allure à laquelle les Allemand; ■avancent dans le secteur de Riga prouve Bqtie les troupes russes ne sont pas encore ■ "sous contrôle." L'ennemi a franchi l'Ai ■Hvonienue, dont le cours suit, sur uni ■['distance d'une centaine de kilomètres, 1< ■chemin de fer et la route de Pétrograd ■jL'avant-garde allemande se trouvait, a; ■mon:.nt de renvoi du dernier conmiu ■ i:iqué," à cinquante kilomètres au lion Bi'.e Riga, ce qui constitue une avance plu ■tôt rapide. La retraite ue'la douzième armée russ ■js'efioctue, dit Pétrograd, le long àe 1 ■côte du Golfe de Riga, et Berlin nou Baj ! ïend que parmi les canons capturé ■se trouvent des pièces de 305mm. "il ■ taetcv," qui servaient à la défense de ■ côtes! Le fait que des canons de gre ■ calibre ont été abandonnés» sans avoi ■ été détruits ou rendus inutilisables-es Bgvniptomatique. Quant au bonrbardemen I des.villes de la côte du Golfe de Riga, i ■ n'est pas dû, comme 011 le pensait tou I ïabord, à. une flottille de croiseurs en I iienlis qui aurait forcé le golfe, mai ■ aux sous-marins, qui ont fait une court I apparition et ont tiré quelque^ coups d ■ canon qui ont dû faire plus de peur qu I de mal, étant donné le calibre des piècc ■ 'utilisées à bord des sous-marins. Les craintes d'un débarquement 11 ■ sont, par conséquent, pas justifiées, 6 I tant que la flotte de nos^alliés fait bon 11 ■ garde dans le golfe, la situation militait ■ on Livonie ne saurait devenir critiqua Pendant que les troupes russes du sec I tcur de Riga abandonnent leurs position ■ .eu n'offrent qu'une résistance médiocre ■ k" soldats du généraf Cadoma se batten I comme des héros sur le Plateau de Bain I sizza et sur les pentes du Monte San Ga I briele. Bien que la capture de celui-e B ce soit p?.s encore confirmée officielle ■ nient, 011 peut considérer Ba conquét ■ comme un fait accompli, et le haut coin I mandement italien peut avoir des rai ■ sons d'ordre stratégique pour laisser k I Autrichiens dans le cloute. Car le Mont ■ Gabriele est coupé depuis plusieurs joui I avec le restant du monde, et les commen I taires de la presse autrichienne et alk I mande indiquent que l'état-major en I nemi a déjà escompté ce nouvel échec. Rome annonce la capture d'importar ■ tes positions sur le Plateau de Bainsizz I et de 1,602 hommes et 86 officiers dan I ce secteur et dans la région du Mont ■ Gabriele. Sur le Carso, les Autrichiens, par de I attaques successives mais sans succès, a I suieiit de sauver la position du Mont I Hermada, que les Italiens menacent d I tourner par le nord. Entre Konstanjevica et la mer ils n I déclanchèrent pas moins de huit attf I ques dans le courant de la journée H l'une entre Konstanjevica et Korite, le I autres entre Korite et Selo. Toutes, ir I distinctement, furent repoussées. Plv I au sud, dans le secteur de Flondar, l'er I nemi obtint un léger succès_ et parvint I refouler momentanément nos alliés qu I quelques heures plus/ tard, réattaqni I reiit, reconquirent les positions perdui I et firent 402 prisonniers, dont 14 ofî I ciers, ce qui porte le total de la joui I née à plus de 2,000. Au cours de ces opérations, les avif I leurs italiens ont rendu d'inappréciable I services et un total de 261 machine I furent employées au bombardement de I tranchées et lignes de communicatio I ennemies. En Autriche les différentes phases ci I l'offensive italienne sont suivies avec un I angoisse-croissante. Aux dires d'un de I puté autrichien, Vienne considère labs ■ taille actuellement engagée comme la de) | iiicic ^.1 auuv ucuaiiiv vj wv A v - ont à livrer. "Si nous la perdons, dit-il • il 11e nous reste qu'à demander la pais ! ;! D'autre part, le bureau de la presse ; 1 Vienne a fait parvenir une note au: journaux autrichiens disant, entre au a tre, que les divisions autrichiennes 011 .1 fait tout leur devoir mais qu'elles on l'été écrasées par le feu de l'artillerie en - nemie. Le journal "Italia,' qui repro llduit "cette information, dit que c'est 1; - l'admissioh ,1a plus significative et la plu sérieuse qui ait jamais été faite de h e part de l'ennemi. Dans ce-b conditions, i 11'est pas impossible cjue l'Autriche fini^ s'par jouer, du côté de nos enneniis, !• s rôle d'enfant terrible qui, du côté ck - Alliés, est dévolu à la Russie. Mais s'quoi qu'il arrive, ce sont les opération s'su-r le front occidental qui décideront d< r l'issue de la grande lutte, et la situatie 1 t sur cette partie de 1 immense théâtre d< t , la gtierre reste satisfaisante et des plu î encourageantes. Sanfe la boue infect' t [ des Flandres qui plus que l'artilleri- - et l'infanterie allemandes paralysent le s ! progrès des Alliés, l'ennemi serait dé j : e en pleine retraite, et le mauvais temp e est devenu pour lui un allié précieux, ej M,ais si l'infanterie est contrainte ; s niarquer le pas, l'artillerie franco-bri tannique continue de^Soumettre les ligne e et voies de communication ennemies à u: t feu terrible qui, par moments, devitn e réellement infernal. e Le duel d'artillerie sur la côte et entr la Forêt d'Houthulst et la Deule s'es - accru, dit Berlin, en' étendue, métliod s et intensité. > Le maréchal sir D. Haig mentionr. * également l'activité des deux artillerie - des deux, côtés.,d'Ypres et signale d " nombreux raids des aviateurs, tant allié 1 qu'ennemis.. Les1 aviateurs de la marine brifùnni e que ont bombardé une fois de plus 1 région de Zeebrugge et les aérodrome " allemands en Flandre. Quinze appareil s allemands furent descendus du cçté bri e tannique, et onze du côté français. s Les aviateurs ennemis s'appliquant d plus en plus à bombarder les hôpitaux les Français sont allés bombarder Trêve à tjtre de représailles. D'autres escs drilles lancèrent $es tonnes d'explosil sur les gares cle Roulers, de Pithem et d a Thooirout, les aérodromes de Gbistelies e s de Schlettstadt (Alsace) ; les casernes d c Lahr (Grand-Duché de Bade), et k hauts-fourneaux de Hagondange. Enfin les aviateurs britanniques bon; bardèrent la gare et le pont du cllenu 1 de fer sur la Maritza (Andrinople) et le Italiens lancèrent de nouveau dès. bon | bes sur Pola, le grand port de guéri autrichien dans l'Adriatique. Les communiqués français signaler ^ des attaques allemandes repoussées l'ouest' de Craonne (Plateau des Ca.se ' mates et de Californie), en Champagr (Mont Casqué) ainsi qu'un duel d'arti ^ lerie très violent sur les deux rives «: I la Meuse. Des informations de source officiel >s annoncent que la campagne dans l'E [_ Africain se poursuit d'une manière si tisfaisante. L'ennemi a pèrçiu 500 bon mes du 30 août au 2 septembre, et u communiqué belge, que nous clécouvroi ,g dans les journaux anglais, signale l'ai ,s tive et fructueuse participation des troi ,s pes "belges dans les opérations. u La statistique hebdomadaire public par l'Amirauté signale vingt bateau e de plus de 1,600 tonnes et trois de moii e de 1,600 tonnes coulés. Paris signale trois navires (de plus c 1,600 tonnes) et Rome trois vapeurs t - un bateau de pêche coulés. |« M w !■»).»— \rrtr. m AFRIQUE ORIENTALE Nouveaux iuccès beîgo-briianniques Le 29 août la colonne anglo-belg d'Iringa a effectué sa jonction avec 1 colonne belge de Kilossa à Fakara's ( 155 kilomètres et iiemi à l'ouest d Kilossa). Les troupes belges ont effectué le pai sage de l'Ulânga (ou Kilombero) à u endroit situé à 16 kilomètres à l'est d ■Fate.'-'a'.-:, et à 52 kilomètres et demi e deçà do Mahenge Le 30 août la colonne britannique t LÙpem'be a infligé des pertes sévères au détachements allemands se retirant c Upepo's vers Mahenge. o Dans la région méridionale les troi a pes britanniques se sont fermement étj a blies à Tunduru. 0 Le 2 septembre un détachement alh mand de 9 Européens, dont deux ofï i- çiers, de 180 Askaris et cle 200 porteur n s'est rendu aux troupes de couleur de e forces sud-africaines, qui l'avaiei n complètement cerné à Kakera, sur 1 versants oeïciclenfàux des Ciolinnes c Nguru, à 102 kilomètres et demi ai nord-nord-est de Kilosa. * • * D'autre part les "Central News ' on ' reçu le eonmiuniqué ' ci-dessous di ministre de Belgique à Londres : En Afrique orientale, devant 1 avanc< ■ simultanée des colonnes britanniques e " belges, l'ennemi a battu en retraite se re 1 tirant sur la rive méridionale de 1 ^ rivière Kilimbaro. Le 24 août un de - facilement belge a attaque l'ennemi oc - cvtiant des positions défensives sur 1 1 rivière Santa et l'ont refoulé vers le sud -, Les Allemands ont abandonné plusieui J morts, et six prisonniers britannique 1 'ont été délivrés. OPERATIONS NAVALES s » L'N SOUS=MARIN BOMBARDE SCARB0R0UGH 3 tués et 5 blessés j Le communiqué suivant a été publi 3 mercredi, à 4 h. du soir, par le con 2 mandant-en-chef des forces intérieures . U11 sous-marin ennemi est apparu a „ large de Scarborough, hier soir, ver t 6h. 45, et a tiré trente obus, dont à pe g près la moitié est tombée sur la côte Trois personnes ont été tuées et six or t été blessés: Les dégâts matériels soi légers. Note.-—C'est la deuxième fods qu , Scarborough est bombardé. La pr< - mière fois, le 16 décembre 1914, il y er 694 victimes (dont 127 tués), y compr: e celles faites à Hartlepool et .Whrtb] t bombardés simultanément. e Nouveaux détails Le sous-marin qui bombarda Sca: 6 borough hier soir, apparut soudain s envirton deux milles '3,600 m.) do 1 0 côte, et ouvrit immédiatement le fe s sur la ville. Dix à douze obus furei envoyés sur le rivage et plusieurs autre tombèrent sur la ville.. La plage à < a moment était pleine de villégiateur 5 Des pêche-mines répondirent rapid s ment au feu du sous-marin, mais ! temps peu clair ne permit pas de savo si les obus britanniques atteignirent e pirate ennemi. Cinq minutes après ! sous-marin immergea et disparut, pli ^ rien ne signalant sa présence. Les pertes sur mer s Arrivées et départs de navires ma: e 'enands de toute nationalité et dépasseï ( 100 tonnes (non compris les bateaux c « pêche et locaux) clans les ports du Ri •s yaume-Uni, pour la semaine finissant ! 2 septembre 1917 à 3 h. de l'après-mid [- Arrivées, 2,384 ; départ, 2,432, coi n tre 2,629 et 2,680 la semaine précédent .g Navires marchands britanniques coi t_ lés par.mines ou par sous-marins-de pli e de 1,600 tonnes, 20] de moins de 1,6C tonnes, 3, contre 18 et 5 la semaine pr j. cédente. Navires marchands britanniques att; s qués sans succès par sous-marins, 9 co: tre 6 la semaine précédente. 1 Comme 'la semaine précédente, aucu bateau de pêche britannique n'a é e coulé. • • • ( La statistique hebdomadaire it lienne renseigne, pour la semaine fini sant le 3 septembre à minuit, 506 ar-1 vées et 467 départs, contre 588 -it b; i! la semaine précédente. "■ Trois navires marchands et un bate* à voiles italiens ont été coulés, cont: un et deux, la semaine précédente. Lrn steamer a été endommagé pat m e torpille et a été remorqué dans un por ^ Un sous-marin coulé Le "Tidens Tegn" de Christiania a e prend qu'un torpilleur norvégien a d couvert un sous-marin allemand cou se trouvant au fond de la mer près 1 ? Hammerfést, au nord de la Norvège., ] soUs-marin, qui mesurait environ 53 m très de long, avait été sérieusement e dommage par un obus ou par une bomfc Nouvelles mines allemandes Au cours de ces derniers jours plus i l" cent mines ont été re-jetées sur le riva, de la côte occidentale du Jutland. 1 mer fourmillant de mines près du Ska-les pêcheurs suédois ont préféré retou 3> ner au port. Une grande quantité de d bris de bateaux ont également été^o it servés. Les Allemands ont semé d ss mines flottantes d'un nouveau genre. I le sont cle petites bombes très difficiles 1 distinguer et faisant explosion au moindre eontact. t OPERATIONS AEftiEWiES LE Mil) SUR LONDRES j Un appareil ennemi abattu en mer Le communiqué suivant a été publié j par lord French, mercredi à une heure de l'après-midi : Des aéroplanes ennemis en nombre ! considérable ont traversé la côte sud-est . de l'Angleterre sur une large étendue s entre 10 h. 30 du soir et 2 h. du matin, s Les aéroplanes ennemis semblent avoir voyagé séparément ou par groupes de deux ou trois appareils, raison poui laquelle il est difficile d'estimer leui nombre avec précision, mais il est possible que vingt appareils ont pris pari au raid. Vers 11 h. 30 du soir il deviril évident que les aéroplanes) ennemis s'approchaient de Londres et à 11 h. 45 les é premières bombes furent jetées dans le l- district cle Londres. A partir de ce mo-: ment1 jusque vers 1 h. 40 du matin, de« u bombes furent jetées sur le district. De; s explosifs ont également été lancés à plu u sieurs endroits sur la côte. Le total de? î. victimes .signalées jusqu'à présent es t de 9 tués et de 49 blessés. Les dégât; it matériels ne sont pas étendus. Un d$s appareils ennemis est signale e avoir été abattu en mer au large d< Sheerness. 1 • m it ( • -s Les aviateurs ennemis se sont disper r> sés sur une large étendue et sont reve nus sur Londres une seconde fois, aprè: en avoir été vraisemblablement refoulés , Le raid a été le plus long de ceux qu ^ ont eu lieu jusqu'ici; il a duré enviroi trois heures .et demie, dont une heure e ^ demie sur le cfistrict de Londres. it 11 tués et 62 blessés , Un nouveau communiqué officiel an e nonce que les derniers rapports de L s' police signalent que 11 personnes ont ét tuées et 62 blessés au cours du raid d ;e la nuit de mardi à mercredi. lr r le Un Gotha serré de près Le violent ronflement des Gothas, di IS la Press Association, était complèsemon distinct du bruit produit par les moosur des appareils britanniques. La pieuv' la plus remarquable en a £té donné ai cours de la troisième visite, peu avan ' une.heure du matin. Aucune bombe n e fut jetée à ce moment, mais le retour f a signalé par un Gotha qui donnait l'im '.e pression d'être serré de près par les àéro 1 ' planes britanniques et dont le ronflemen 1_ fut entçndu pendant 16 minutes environ 2' Après, tout rentre dans le calme. Sou 1_ dain, une faible acclamation fut en ^ tendue, venant de kilomètres au loin dans la direction de la côte, et l'espoi D qu'un appareil ennemi avait été .abatfî envahit le cœur de tous ceux qui enten dirent cette clameur lointaine, qui s répéta encore faiblement quelques ins fants plus tard. t(ç Un éclaireur ? On affirme qu'un aviateur allemand ; devancé les autres et a jeté des bombe de très petit calibre, apparemment dan _ le but de se répérer grâce au feu de ? canons britanniques et de guider le gro ..." de l'espadrille. , : Un duel aérien ,u Un grand appareil allemand a été at •a taqué par nos aviateurs et un vif due s'ensuivit. Le pilote ennemi fut aperç ie virant avec une grande confusion et dè t lors il cessa de répondre au feu des mi trailleuses des pilotes britanniques. p- Les Français bombardent Trêves e" Le communiqué français de mercrec après-midi signale que la nuit précc dente des aéroplanes allemands or ^bombardé des formations-sanitaires . e* l'arrière du front de Verdun. Quelque ll" hommes ont été tués ou blessés. U e- grand nombre de bombes ont égalemer été jetées sur Bar-le-Duc. 11 y a qtie -, ques victimes parmi la population civile Hier, cinq aéroplanes -allemands ont ét ' abattus alors que cinq autres apparei N sont tombés dans les lignes ennemie; ' sérieusement endommagés. Un onzièn ^ aéroplane allemand a été abattu par feu de nos mitrailleuses. es En représailles pour les bombardi 3e ments exécutés par l'ennemi sur 11e à établissements médicaux, r.os apparei ont bombardé Trêves la nuit dernière. Nos aviateurs ont également exécuté de nombreux raids "sur les gares de Roulers, de Pithem, les aérodromes de Ghis-telles, les dépôts de munitions de Thou-rout (oîi un violent incendie s'est déclaré dans les Casernes Laihr), l'aérodrome de Schlestadt, les usines de Hagondange, etc. Deux bombes dans le Duché de Baden Un télégramme de Carlsruhe à Ams- -, terdam annonce qu'un aviateur allié a jeté deux bombes près de Oifenburg (Duché de Baden). Suivant ce télégramme les bombes seraient tombées dans les champs, ne faisant aucun dégât. Nouveau raid sur Bruges L'Amirauté britanniepie annonce qu'un deuxième raid sur les docks de Bruges a été exécuté le 4 septembre, vers midi, par les pilotes du R. N. A. S. Des touches directes ont été obtenues. De ' nombreux abris, le long des quais, ont ! été également atteints et de grands incendies ont été provoqués. Tous les appa-' ïeiis britanniques sont rentrés indemnes. ' A.u cours du raid exécuté lundi après-midi et que nous avons signalé hier, un ' appareil détecteur a été attaqué et ' 'abattu par les pilotes britanniques, qui ont également attaqué un ballon d'obser-, vation, contraignant l'observateur qui ' s'y trouvait à se jeter par-dessus bord. Le feu des canons anti-aériens empêcha d'observer ce qui advint du ballon. Un raid sur Andrinople Une attaque a été dirigée eontre An* 3 drinople dans la nuit du 2 au 3 septem-. bre par des aviateurs de la marine bri-i tannique. Des bombes ont été jetées avec 1 de bons résultats, sur la gare et le pont. AUTOUR de la GUERRE ; BELGIQUE -— Le "Telegraaf" apprend que tout« la population mâle de Bruges a reçu J l'ordre d'exécuter des travaux militaires. Un grand nombre de Brugeois sont employés à fortifier les nouvelles lignes sur 1 le cariai entre Bruges et Ostende et sur t l'Yser, alors que d'autres civils de Bru-3- ges sont obligés à creuser des tranchées ; entre Zeebrugge et Blankenber,ghe. 1 FRANCE ^ — M. Ribot continme ses conversations J avec les chefs politiques, mais il semble certain que le cabinet démissionnera vendredi prochain et que M. Ribot of-t frira de constituer un nouveau ministère.-—■ On pourra se donner une idée de - l'effet de deux ans de bombardement à , Arras quand on saura que sur les 4,531 r maisons que comptait la ville, 962 ont r été entièrement détruites et 1,595 si - fortement endomnmgiéeïsi (qu'elles ne 3 pourront ôtre réparée,s ; 1,735 autres " ont été touchées mais pourront être reconstruites.GREGE. I — Le "Hestia" d'Athènes annonce que s le commafiâânt en chef italien en Epire 5 a reçu l'ordre d'évacuer le territoire hel-s lénique et que la cavalerie italienne a s quitté Janina dimanche dernier. RUSSIE — M. Lebedeff, fi. de ministre de Vv j marjne, a donné sa démission dans k ^ but de se consacrer à l'organisation, à s l'intérieur de la Russie,, d'un corps spécial de volontaires. M. Lebedeff a quitté mercredi soir Pétrograd, se rendant au quartier-général, afin de consulter le général Korniloff, commandant en chef, i au sujet de son projet. M. Savinoff, ff. de ministre de la guerre, prendra les fonc-t tions de ministre de la marine. a — Les journaux de mardi soir signa» 15 lent l'arrestation, à leur domicile, du II grand-duc et de la grande-duchesse Mi-^ ohel Alexandrovitch, respectivement frère et bslle-sœur de l'ex-Tsar. On aa- ;; nonce également que des mesures ont été e prises en vue de l'arrestation du grand- s duc Paul Alexandrovitch, cousin germajn de l'ex-Tsar Une communication offi-10- ^ r cielle est attendue a cc sujet, qui n'est pas étrangère, paraît-il, à la découverte d'un complot anti-révolutionnaire, le- >s quel a déjà motivé l'arrestation d'un kicertain nombre de personnages éminents. s I 88&me anBée' No 211 •1

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