L'indépendance belge

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08 januari 1918
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s.n. 1918, 08 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2rd3w/
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89e aiinéa. No 7 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction: bureau a paris: tudor house, tudor st.. e.c. 4. 11, place de la bourse. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 233-75 a MARDI 8 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le lundi 7 janvier i i '3 mois, 9 shillings. abonnements : 6 mois, 17 shillings. conservation par le progres 11 an, 32 shillings. LA SITUATION ^ Lundi, midi. Dans un grand discours-programme fait en présence des délégués des trade unions, M. Lloyd George a défini samedi les buts de guerre de la Grande-Bretagne.Etant donné que le Premier a obtenu l'assentiment de M. Asquith et de lord Grey, qu'il s'est en outre inspiré des déclarations faites récemment par les nationalistes irlandais, et que le général Smuts, délégué de l'Afrique du Sud, et sir Albert Kemp, ministre de la guerre canadien, assistaient à la réunion du conseil qui a ratifié oe disoours, M. Lloyd Georgfe a pu dire avec raison qu'il exprimait non seulement la pensée du gouvernement, mais celle de toute la nation et de l'Empire britannique dans son ensemble. Comme, d'autre part, les déclarations du Premier Ministre ont été endossées par les gouvernements français et japonais sous forme de télégrammes approbateurs de la part des Premiers Ministres de la France et du Japon, comme., de plus, elles sont, dans leurs grandes. lignes, et à quelques points près, en complète harmonie avec le message du Président Wilson, on peut dire qu'elles constituent, non seulement, comme l'indique le "Times," le document d'Etat le plus important qui ait été publié en Grande-Bretagne depuis la déclaration de guerre, mais, en réalité, la réponse des Alliés au programme de paix russe et une participation indirecte des Alliés à la Conférence de Brest-Litôvak. Celle-ci, momentanément suspendue, doit être reprise aujourd'hui, M. Trotsky et les autres délégués russes ayant décidé, à la suite probablement du discours de M. Lloyd George (approuvé par le prolétariat organisé de Girande-Bretagne) de reprendre les négociations à Brest-Li-tovsk.Si les délégués des Puissances Centrales ont refusé d'aller à Stockholm,"de peur des intrigues des diplomates alliés," leur peur était sans objet. Les Alliés ne se livrent à aucune intrigue au sujet de la paix; leurs buts sont clairs, précis, et ne redoutent pas la lumière du grand jour. M. Lloyd George a commencé par rappeler que la Grande-Bretagne ne se livre pas à une guerfe d'agression contre le peuple allemand, que jamais il n'a été question de détruire ou de désunir l'Allemagne ou le peuple allemand, pas plus que de détruire l'Autriche-Hongrie, ou dfe priver la Turquie de sa capitale ou des riches contrées de l'Asie Mineure et de Ta, Thrace habitées par des peuples où la race turque occupe une situation prédominante.Notre but n'a pas été non plus, a ajouté M. Lloyd George, de modifier ou de détruire la Constitution impériale de l'Allemagne,, "bien que nous considérons une Constitution autocratique militaire comme un dangereux anachronisme en ce XXe siècle." "Nous estimons, a-t-il dit, que l'adoption par l'Allemagne d'un régime constitutionnel réellement démocratique serait pour nous la preuve la plus évidente que le vieil esprit de domination militaire avait, bien réellement, été tué dans cette guerre, et cette conviction rendrait plus facile pour nous la conclusion avec l'Allemagne d'une paix largement démocratique."Mais c'est là, estime M. Lloyd George, l'affaire du peuple allemand. Le Premier, faisant allusion au manque de clarté qui caractérisé jusqu'à présent les discours des hommes d'Etat responsables des Puissances Centrales, a rappelé que jamais ceux-ci n'ont répondu au message de M. Wilson. Passant ensuite en revue les différents points qui doivent constituer aux yeux rie la Grande-Bretagne, le minimum des bases nécessaires pour offrir les garanties d'une paix durable, le Premier les a dé finis comme suit : Restauration politique territoriale et économique complète d l'indépendanoe de la Belgique et réparé tion, dans la mesure du possible, pou les dévastations occasionnées à ses vilk et à ses provinces. Restauration de la Serbie, du Monté négro et des parties occupées de 1 France, (Je l'Italie et de la Roumanie; Rappel complet des armées ennemies et réparation pour les injustices coir mises, ces points étant une oonditio fondamentale de la paix permanente. Appui "jusqu'à la mort" de la démc cratie française dans ses demandes de ré paratiojj de la grande injustice commis en 1871 par la séparation forcée de 1 France de deux provinces et par leu annexion à l'Empire germanique; Constitution d'une Pologne indéper dante, englobant tous les éléments d'or: gine polonaise qui désirent en faire pai tie, cette constitution étant une nécessi+ urgente pour la stabilité de l'Europe 0( ci dentale ; Octroi d'une autonomie véritable, bs sée sur les principes réellement démocré tiques des nationalités austro-hongrois* qui y aspirent depuis si longtemps; Satisfaction des revendications lég times des Italiens relatives à leur unio avec les populations de leur race et d leur langue; Justice -pour les Roumains en ce qi concerne leurs aspirations légitimes. Pour oe qui est de Constantinoph elle restera la capitale de la Turquie; ] passage des Dardanelles sera internatic nalisé; l'Arabie, l'Arménie, la Mésopc tamie, la Syrie et la Palestine seront ai torisées à déterminer élles-mêmès leu vie nationale ; et quant aux colonies all« mandes, elles seront mises à lji- dispositio d'une Conférence dont les décisions tier dront compte en premier lieu des désii et des intérêts des populations indigène' Enfin, réparation pour les crimes con mis en violation des lois internationale: notamment en ce qui concerne les m,-rins, et création, par quelque organism international, d'un moyen autre que 1 guerre pour le règlement des désaccord internationaux. , "Il faut, a déclaré M. Lloyd Georg en terminant, que l'inviolabilité de traités soit rétablie, que tous les difft rends d'ordre territorial soient réglés su la base de la libre disposition et du oor sentement des peuples, et qu'un orge nisme international quelconque soit cré afin de limiter le fardeau des armemenl et de diminuer les chances de guerre." M. Lloyd George n'a, on le voit, oubli aucun des points essentiels — à part celi de la liberté des mers, — mentionné dans le message du Président Wilsoi: "Armés" de ce discours-programme les délégués bolshévistes vont pouvoi mettre les délégués des Puissances Cer traies dans l'obligation de jeter les ma' ques et d'abattre leur jeu, car 1 programme des Alliés ne contien aucune réticence et ne laisse la voie ou verte à aucune fausse interprétation S'inspirant des principes démocratique exposés l'autre *>ur par la Conférenc des Trade Unions, le programme britan nique contient les bases d'une entent des peuples, car tout en sauvegardant le principes de la justice et du droit, il n contient aucune menace de représaille susceptible de compromettre l'avenir. La parole est, une fois de plus, au: Puissances Centrales. Nous sauron avant longtemps si elles se dérobent o si elles sont prêtes à discuter loyalemen et sans arrière-pensée. En fait d'opérations, il n'y a rien d particulièrement palpitant à signaler Attaques allemandes dans le secteur d Bullecourt (où un avantage local ennem a été vite réparé), coups de sonde enne mis dans l'Aisne, en Champagne et Saint-Mihiel; duels d'artillerie sur 1 front italien et assez grande activité dan les airs. LA MRRE EUROPEENNE^ SUR LE FRONT OCCIDENTAL \ Attaque allemande à Bullecourt. ' Samedi matin, entre Arras et Cour- j- trai, le3 Allemands ont tenté de re- c prendre une partie de la ligne Hinden- r !urg près de Bullecourt. Leurs vague l'assaut se dissinant sur la neige offri ent une cible magnifique, et le gros de [étachements dût battre en retraite. uj letit groupe réussit cependant à cap urer une sape, qu'il dût abandonne ilus tard dans la journée. Dans les secteurs de l'Aisne, de Cham agne et de Saint-Mihiel il y a eu de ombats locaux, dont l'ennemi, en géné al, avait pris l'initiative. SUR LE FRONT BELGE Coups de sonde ennemis S Le communiqué hebdomadaire du ô G.Q.G. belge dit: ° D'une manière générale, l'activité de l'artillerie, à ;part quelque interruptions 3 dues aux refales de neige, a été normale. Pendant la semaine écoulée, les aborda a de Dixmude et le terrain entre Luy-ghem et Dixschoôte ont été l'objet, de la part des batteries allemandes, de bombardements assez intensifs. a D'autre part, vers Ramscappelle, l'ennemi a lancé dans la nuit du 3 ou 4 jan-vier une grandç quantité d'obus toxi-ques. Par des tirs ajustés, les batteries e allemandes ont été neutralisées rapiàe-a ment et des travaux, ainsi que des nœuds r de communication importantes, ont été bombardés avec succès. i- Les Allema'nds semblent multiplier les [- coups de sonde devant, notre front. Dans ■- la nuit du 29 au 30 décembre 1917, une é reconnaissance a cherché à capturer un de nos postes avancés au sud de Dixmude. La tentative a échoué sous nos i- feux. - Le 3 janvier au nord-est de Dix-is schoote, après un bombardement violent et sous la protection d'un feu de bar-i- rage nourri, un parti ennemi est per-n venu à occuper momentanément un de e nos postes 'avancés, mais la progression a été arrêtée en cet endroit et une con-ii tre-attaque, men,ée par les occupants de postes voisins, nous a rendu maîtres du point perdu où plusieurs Allemands e furent capturés. Aviation.—Malgré un temps défavo-rable nos aviateurs ont été assez actifs. i A propos de la Visité des Parlementaires - américains 11 Le 18 novembre dernier une déléga-!" tion du congrès américain visitait le 's front belge. Rentrés aux Etats-Unis, '• ces parlementaires ont fait des déclara-" tions très chaleureuses au sujet de Ja '• cordialité de l'accueil qu'ils reçurent de •" la part du Roi et des autorités belges. e Us se plurent aussi à raconter quelques a incidents de leur visite aux armées. La s grande presse des Etats-Unis consacra à l'événement de beaux et longs articles. s Voici de l'un d'eux quelques lignes in-;s téressantes. Elles sont prises du "New- York Times" (27 novembre) : r "Les six parlementaires rentrés à ■' Washington hier soir sont les députés E. T. Taylor et Charles B. Timberlake ® de Colorado; D. V. Stephens, de Ne-8 braska; William S. Goodwin, d'Arkan-sas; et John F. Milles et Albert John-® son, de Washington. 1 "Les députés ont l'intention de ren-5 dre visite au secrétaire Baker, du dépar-" tement de la guerre et de lui remettre la ' douile du premier obus tiré par les forces r américaines en France contre les lignes allemandes. Lorsqu'ils se trouvèrent dans la zone de guerre, les parlemen-® taires couvrirent plus de 1,500 milles en automobile. Au front belge ils échappèrent de très près à la mort. Us se ' trouvaient dans un saillant où brusque-s ment un engagement eut lieu. "Le groupe rencontra le Roi Albert de Belgique et eut avec lui une conversation ui duia un temps considérable .. e "Comme ils (les parlementaires) se g préparaient à quitter la frontière bel^e pour la France, un soir le groupe se ré-s uaiit dans une taverne avec l'officier s belge (qui les conduisit) ses adjoints et 1 quelques autres personnes organisèrent k un souper. 11 'y eut deux speeches. D'abord le militaire belge levant «nn e verre associa dans un toast les noms du . Président Wilson et du Roi Albert. e . Et les deux nations, conclut-il.Pour i un moment chacune des personnes pré-. sentes fut silencieuse parce que la grande :x tragique différence entre la puissance ré-e publique et le petit royaume ravagé s lfur était apparue." Le représentant Stephens répondit ■ "Nous sommes entrés dans cette s guerre," dit-il, "et nous ne remettrons . l'épée au fourreau que lorsque les Etats-s Unis auront vu les malheurs de la Bel-i gique réparés et la natioh belge res- - tairrée et remise à sa place parmi les na-r tions de la terre." L'officier belge écouta ce discours avec - dès larmes lui coulant sur les joues, s Comme le représentant Stephens finis- - sait; il courut à lui, l'embrassa et lui donna un baiser sur chaque joue. SUR LE FRONT MERIDIONAL « I Activité d'artillerie £ Durant toute la semaine écoulée, il n'y a pas eu de opmbats importants sur le front italien. Du plateau d'Asiago à l'A- l driatique, l'artillerie s'est montrée active ^ de part et d'autre, et les aviateurs ont L été occupés nuit et jour. Tandis que les aviateurs alliés ont constamment bombardé des camps d'aviation ennemis, les' ^ aviateurs ennemis ont continué leurs at- ' taques contre des villes ouvertes. Mestre, Bassano et Castelfranco ont été atteintes. 4,320,000 Italiens sous les armes Suivant un télégramme Reuter, de Paris, M. Nitti, ministre des finances ita- ^ lien, a déclaré que l'Italie a sous les ^ armes 26 classes, soit 4,320,000 hommes, en tenant compte de la réduction causée c par les pertes. ^ c OPERATIONS NAVALES Les pertes britanniques durant la guerre l M. Grast-y, dans une lettre de Londres au "New-York Times" donne les chiffres suivants, qui, dit-il, ont été puisés à bonne source : -Les navires britanniques de plus de j 1,000 tonnes jaugeaient ensemble, en f 1914, 16,841,519 tonnes. Les pertes ] subies, éoit par l'action de l'ennemi, soit ^ autrement, défalcation faite des bâti- f ments nouvellement construits, achetés, \ ou capturés, s'élèvent à 2,750,000 r tonnes. Les navires restants au 1er jan- a vier 1918, jaugeaient donc en tout, r 14,091,519 tonnes. a Il est remarquer que ce tonnage est ré- c parti entre les besoins de la guerre et r ceux du ravitaillement de la population ê civile. Comme les approvisionnement c des armées en campagne ne peuvent en g rien être retardés ni diminués, les pertes r subies par la marine marchande britannique atteindront toujours en dernier ressort le tonnage réservé aux transports destiné# aux populations civiles: ..C'est r ce qui explique les difficultés des approvisionnements et les restrictions qu'elles t imposent au public. En d'autres termes r la situation créée par la guerre sous- c marine est sérieuse, sans entamer cepen- t dant la puissance militaire de la Grande- f Bretagne. Elle impose a tous les cito- 1: yens le devoir de réduire leurs besoins, t afin d'assurer la victoire. r Les pertes norvégiennes en 1917 En 1917, 434 navires norvégiens ont g été coulés. Ils représentaient un tonnage c total de 686,862 tonnes; 401 marins nor- c végiens ont été tués et 258 sont mail- c quants. De janvier à décembre, dans l'ordre des douze mois, le nombre des na- r vires perdus est de: 44, 41, 66, 64, 49, s 43, 33, 21, 19, 19, 13, 22. r LES EVENEMENTS EN RUSSIE { Le siège des négociations Lorsque les délégués allemands arrivèrent à Brest-Litovsk pour reprendre les négociations de paix, ils n'y trouve- 0 rent pas de délégués russes, mais Trotsky ^ avait envoyé au baron von dem Bussche, J sous-secrétaire aux affaires étrangères . d'Allemagne, un télégramme disant: ^ ",Le transfert des négociations en territoire neutre correspond à l'état n qu'ont atteint les négociations. En pré- 0 sence de l'arrivée de vos délégués au lieu n primitif des négociations, nos délégués, ainsi que Trotsky, commissaire du peuple pour les affaires étrangères, part demain " pour Brest-Litovsk, avec la etuviction . qu'un accord relatif au transfert des négociations en territoire neutre ne don- T nera pas lieu à des difficultés." Un télégramme ultérieur de Pétro- ^ grad annonce que Trotsky est parti di- . manche soir pour Brest-Litovsk avec la délégation russe. La convocation de l'Assemblée Consti= tuante Le "gouvernement" maximaliste a publiée un décret convoquant l'assemblée constituante pour le 18 janvier prochain. Il a également décidé la réunion d'une conférence des paysans de toute la d Russie pour le 28 janvier, ainsi que l'as- c semblée des délégués des ouvriers et sol- d dats de toute la Russie. Ces deux orga- I nisations donneront une vaste majorité h aux extrémistes et constitueront une v menace à l'Assemblée Constituante, d fin de l'obliger à suivre la voie tracée' lar le "gouvernement," en confirmant lotamment les décrets publiés par oelui- . i Les derniers résultats des élections iour l'Assemblée Constituante donne 148 sièges aux socialistes révolu-ionnaires et 150 aux maximalistes, sur ■77 sièges conférés jusqu'à présent. La circonscription électorale de ' la allée du Don a accordé 1,856,080 voix ,u général Kaledine; les socialistes révo-utionnaires obtenant 293,288 voix, et es extrémistes 89,277. L'autonomie de la Finlande Le gouvernement français a reconnu 'indépendance de la République de Finlande. La joie est grande en Finlande, où on roit que la Norvège et le Danemark sui-rront bientôt l'exemple de la Suède et le la France. D'après un message de Berlin, le chan-elier a déclaré à la députation finlan-[aise que l'Allemagne reconnaissait la louvelle République. Un officier français expulsé Trotsky a ordonné la fermeture immé-iate du bureau d'information rattaché . Iq. mission militaire française, qui, dit a dépêche maximaliste, publiait de ausses informationsjdans le but de créer a, confusion et l'erreur dans l'opinion mblique (lisez : qui ne présentait pas le3 aits de manière à plaire aux autocrate^ olshévistes). L'accusation mentionne le iom d'un jeune officier, qu'elle déclare voir "fabriqué" une déclaration incor-ecte au sujet des conditions de paix llemandes. Ce dernier a'reçu l'ordre de uitter la Russie sur-le-champ. L'appa-eil -recevant les messages sans fil devra tre supprimé au siège de la mission. Les fficiers français se trouvant dans la ré-ion des opérations de guerre seront immédiatement rappelés à Pétrograd. Une mutinerie allemande La communication suivante a été transmise par la T.S.F. maximaliste russe: "Des déserteurs allemands disent que ous les soidats en-dessous de 35 ans sont apidement rappelés des différents déta-hements actuellement sur le front orien-al. Ces nouvelles unités sont en voie de ormation à Kovno et à Vilna, dans le >ut d'être envoyées sur le front occiden- ■ al, contrairement aux conditions de l'ar-listice."£ette activité créée de l'inquiétude >armi les troupes allemandes. Des soldats llemands déclarent qu'aller sur le front ccidental, c'est aller à l'abattoir. Us ésertent en grand nombre^en s'évadant es trains. "Suivant une information plus récente eçue de la même source, environ 25,000 oldats allemands se trouvant dans la égion de Kovno se seraient révoltés et e sont retranchés, faisant emploi de îurs fusils et de leurs mitrailleuses con-re d'autres unités essayant de couper 3urs approvisionnements en vivres." Les conditions de paix turques Le "gouvernement" russe a reçu les onditions auxquelles-.la Tûrquie consen-irait à conclure une paix séparée avec 1n î.ussie. Ces conditions sont : (a) La res-auration des frontières d'avant-guerre; b) Le retrait des troupes russes de ces rontières endéans les six ou huit se-îaines, laissant une garde-frontière n'ex-édant pas une division par 150 kilo-lètres; (c) La démobilisation des troues russes et leur transfert à l'intérieur u pays; (d) Le désarmement et le dé-îembreinent des unités arméniennes ; (e) ,a démobilisation de la flotte de la Mer loire et le retrait des mines; (f) Le refait des troupes russes en Perse; (g) /annulation des traités délimitant les phères d'influence en Perse; (h) La 'urquie maintiendrait ses troupes sous is armes afin de pouvoir résister aux aies de la Russie. TROUPES CHINOISES POUR L'EUROPE (?) -o- Suivant un télégramme de Pékin, até du 5 janvier, la commission franco-hinoise envisage la question de l.'envoi e troupes chinoises pour combattre en lurope. Tuan-Chi-Jui, directeur du ureau de la guerre, a demandé au gou-ernement d'employer le fonds des in-emnités Boxers dans ce but.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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