L'indépendance belge

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21 november 1914
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s.n. 1914, 21 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3952g/
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55èsw santé. No. 313. L'INDEPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. -a- ' " ' ' ■ ' 1 I 1 11 ' ■ ■ • ■ 1 - Administration et Rédaction, Tudor House, iudor Street, E.C. LONDRES SAMEDI 21 NOVEMBRE 1914 Conservation par le Progrès. TELEPHONE : CITY 3960. ' ' " AUX REFUGIES BELGES. L' " Indépendance Belge " compte trop d'amis en France pour qu'on ose se targuer de ce titre. Je peux cependant m'autoriser auprès d'elle de nos bonnes relations d'avant la guerre. J'aimais ce journal de haute tenue littéraire et politique, et je m'honorais d'être convié à ses dîners parisiens. J'ai conservé un souvenir précieux du dernier. Il fut d'une cordialité extrême; les sympathies mutuelles de la Belgique et de la France s'y affirmèrent en termes émus et éloquents. On précisa les liens qui créent une parenté entre les deux peuples, on souligna leurs affinités naturelles, et tour à tour la Belgique et la France reçurent Igs éloges çp'il convenait de leur adresser.Peu de mois sont passés et cette fête paraît déjà lointaine. On y dit d'excellentes choses, combien on pourrait en dire de plus belles aujourd'hui ! Ce n'est plus de sympathies qu'il est question, mais d'affection raisonnee et profonde, il ne s'agit plus de rapports de bon voisinage, d'intimité intellectuelle. La réalité dépasse tous les rapprochements ingénieux, les deux nations confypndues n'en forment qu'une et mêlent chaque jour leur sang et leurs énergies. La ligne de bataille chevauche nos frontières, Ypres nous est aussi cher qu'Armenti-ères ; nous luttons pour la possession des rives de l'Yser comme si c'était des rives françaises, et nous poussons vers Roulers et Ostende du même élan que .vers Lille et Douai. Qu'il sera bon, les victoires obtenues, i 'Vj ' r<' ••"ir po« * l'fdir- f 1 fort commun, les tristesses subies et les joies du triomphe. Quelle belle fête sera celle de 1' " Indépendance Belge." Son titre seul emplit l'âme d'enthousiasme, il flatte comme un drapeau. Nous avons suivi ses étapes successives, c'était la voix même de ma Belgique, chassée par le flot envahisseur, et qui s'obstinait à célébrer la patrie sur les parcelles encore libres du territoire. Il peut sembler superflu que j'apporte après tant d'autres le tribut de mon admiration à l'héroïsme belge et ma protestation indignée contre la barbarie allemande, plus coupable vis-à-vis de la Belgique que vis-à-vis de nous-mêmes. Je tiens pourtant à le faire parce que je suis le représentant d'une région éloignée de la terre flamande, et située aux frontières opposées. Adossés aux Pyrénées, nous sommes loin du théâtre de la guerre. Elle atteint chez nous les hommes appelés à combattre, mais elle épargne le pays. Pas de villes bombardées ni de villages incendiés, pas de champs dévastés, pas de foyers ensanglantés et souillés. Protégées contre l'invasion, nos populations se représentaient imparfaitement les horreurs de la guerre, et le calme de nos campagnes paisibles voilait à leurs yeux l'affreux désastre des provinces saccagées. Les récits sont impuissants à évoquer des images ignorées et seule la vision directe agit puissamment sur l'âme populaire. Cette vision, nécessaire pour faire pénétrer jusqu'au fond des cœurs un sentiment de solidarité non seulement nationale, mais humaine, c'est aux réfugiés belges que nous le devons. Ils sont descendus des trains en longues files, épuisées, brisés par la fuite et le voyage, nomades involontaires portant dans les yeux le reflet des cruautés dont ils avaient été à la fois les spectateurs et les victimes. Quand la foule accourue pour 1rs recevoir vit s'avancer, puis défiler devant elle cette autre foule morne et décolorée, semblable à nos troupeaux battus par l'orage, elle connut l'invasion. Enfants ou vieillards, femmes sans soutien, mères qui portaient ou traînaient après elles leurs petits effarouchés et dévêtus, tous évoquaient par leur attitude lassée, par leurs faces d'êtres pourchassés et traqués, les scènes déchirantes, la fuite hâtive, l'abandon précipité de la demeure familiale «t de tout ce qu'elle contenait. Devant cette détresse, ceux qui n'avaient pas encore compris ce qu'est la guerre et ce que signifie l'invasion en ont eu la claire révélation. C'est à ces réfugiés, aux fils de la Belgique confiés à l'hospitalité française que nos départements méridionaux doivent de partici-& per avec plus de force aux sentiments qu'exige l'heure présente. Ils connaissaient déjà la grandeur du service que nous a rendu la Belgique, ils apprécient maintenant l'étendue de son sacrifice et ce n'est que lorsque ce loyal et généreux pays aura retrouvé son entière indépendance qu'ils se sentiront vraiment libérés du poids des oppresseurs. G. REYNALD, Sénateur de l'Ariège. NOTES DU JOUR. Le rôle suspect de la Suede., (De notre correspondant.) Bordeaux, 16 novembre 1^14. Les dépêehes d'hier nous annonçaient que la cour d'Edimbourg a condamné à cinq ans de hard labour un gros négociant qui avait vendu à une société allemande une cargaison de charbon. Un Suédois avait servi d'intermédiaire. La présence de ce Suédois dans cette affaire ne saurait surprendre ; en Suède les sentiments germanophiles viennent de haut. La cour et le roi sont aux ordres de Guillaume, qui leur a promis la Finlande le jour où les armées allemandes entreront à Pétrograd et ils croient cela à Stockholm. Ce n'est un mystère pour personne que la Suède, malgré une déclaration de neutralité, favorise autant qu'elle peut la contrebande au bénéfice de l'Allemagne et le roi se rangerait volontiers aux côtés de l'empereur s'il ne craignait l'Angleterre. Ce ne sont pas là des affirmations vagues et il n'est point inutile, au point où nous en sommes arrivés, de dire ce jiOtlo SilVOliS, ^aUiCjuc iia joUlilctli.V, pour un motif ou pour un autre, aient gardé le silence à ce sujet. Il ne m'est guère possible pour le moment de pter l'auteur autorisé de mes renseignements, mais je puis affirmer que celui-là sait ce dont il parle, et je ne crains pas les démentis. Quand le voyage de M. Poincaré en Russie fut arrêté et qu'il eut reçu les invitations des rois de Norvège et de Danemark, la Suède ne pouvait raisonnablement pas, sous peine de se singulariser, ne pas inviter le Président de la République à s'arrêter et c'est ce qui a été fait. Seulement au lieu de recevoir M. Poincaré à Stockholm, le roi l'engagea dans un des ses châteaux afin d'éviter les manifestations qui se seraient certainement produites dans la capitale. Comme cela ne suffisait pas, le Roi de Suède se rendit en secret et incognito, au mois de juin, à Berlin, où il alla conférer avec Guillaume II, prendre la consigne et convenir de tout ce qu'il devait dire. C'est après cette visite au kaiser que le souverain suédois revint dans son royaume et attendit la visite qui eut lieu au moment même où l'Allemagne mobilisait et où elle plaçait les premières mines dans la Mer du Nord. Le 3 août — je puis préciser—un courrier extraordinaire de Guillaume II se rendit en Suède, en passant par le Danemark, ce courrier était porteur d'instructions particulières et d'une longue lettre autographe de l'empereur allemand pour le souverain suédois. Le soir du 3 août, ce courrier extraordinaire était assis à la terrasse d'un café de Copenhague, place de l'Hôtel de Ville, qui est au surplus un lieu de rendez-vous des nombreux espions allemands qui pullulent en Danemark. Il était en train de prendre des bocks quand des crieurs de journaux annoncèrent les feuilles du soir qui contenaient la déclaration de guerre de l'Angleterre. —" Ah ! s'écria l'émissaire, bonne affaire, comme notre marine va être contente ! " Son interlocuteur étant venu à parler de la Suède, lui dit qu'il pensait bien que cette dernière ne commettrait pas la faute énorme d'appuyer l'Allemagne. — Pourquoi, dit le fonctionnaire prussien ; l'Allemagne est sûre de vaincre, et il y aura des compensations pour l'assistance de la Suède. — Quoi, on entamerait le Danemark? — Pas du tout, mais il y a la Finlande qui est près. Le courrier partit pour Stockholm, apporta les dernières instructions de Guillaume II au roi de Suède, qui, sans le déclarer ouvertement, est aux ordres de la Prusse, la soutient autant qu'elle peut, attendant une occasion de faire davan-tage.A côté de la contrebande organisée, facilitée, encouragée, la Suède est le seul pays où, jusqu'ici, les journaux publient les seules dépêches de la déshonorante agence Wolfr, et n'insèrent pas les communiqués officiels des gouvernements des Alliés. Cette attitude suédoise est à retenir ; il y a de méchantes actions qui ne doivent pas être oubliées. JEAN-BERNARD. INTERVIEW DE M. VANDERVELDE, Ministre d'Etat. Sa mission. Nous avons eu le plaisir d'interviewer M. Emile Vandervelde, l'éminent ministre d'Etat, chargé d'une importante mission en Angleterre. Il va s'occuper d'une façon générale de tous les Belges réfugiés en Grande Bretagne, et notamment des soldats blessés ou autres. Il est prié de faire de la propagande, pour que. tous les jeunes gens de 19 à 30 ans s'enrôlent et "accomplissent leur devoir envers le pays. M. Vandervelde commencera donc bientôt une tournée de propagande dans les principaux centres de l'Angleterre, ;afin de remplir cette double tâche patriotique. A l'Armée. Meetings au feu! Le 23 octobre, M. Vandervelde se trouvait à Furnes, où il eut un entretien avec le Roi. A la demande de notre souverain, il se rendit immédiatement au front, et tint ce jour-là et le lendemain 24 rne&ifBï-, da y le j^nrryenjents. [,-(îs soldats lui faisaient l'accueil le plus chaleureux, et applaudissaient ses paroles emplies de réconfort et de patriotisme. C'était au moment où la lutte sur l'Yser avait atteint son maximum d'intensité. La flotte anglaise bombardait les positions allemandes, que l'artillerie belge criblait d'obus et de shrapnels. Et la voix formidable du canon étouffait parfois celle de l'orateur, qui évoquait la patrie, tout en rendant hommage à ses vaillants défenseurs. Pour salle de réunion, se développait la campagne dévastée, avec à l'arrière-plan la vieille ville de Nieuport en ruines. Cette première propagande, ainsi que l'a constaté un haut fonctionnaire belge, produisit un si heureux effet que M. Vandervelde de retour à Londres n'y resta guère longtemps. A la suite d'un entretien avec M. Pol-let, notre distingué consul-général, il repartait pour le front, qu'il atteignait le 11 novembre. Le Roi lui proposait de recommencer sa première campagne patriotique, en lui donnant cette fois un caractère systématique et méthodique. M. Vandervelde acceptait, et se mettait immédiatement à l'œuvre. Accompagné par un officier d'ordonnance du souverain, il visitait la longue ligne de tranchées depuis Nieuport jusqu'aux abords de Dixmude. Et par groupes de 40 à 50, nos braves soldats venaient entendre l'orateur, communiant avec lui dans un même esprit patriotique, et heureux ensuite de retourner au feu et de tirer sur les Allemands.Ces réunions avaient lieu dans les cantonnements. Tandis que les gros canons tonnaient avec rage, et que des obus explosaient aux environs, sans faire grand mal, heureusement, M. Vandervelde parlait, sans se lasser, indifférent à la musique stridente des obus et des shrapnels, tout à la mission propagée par le Roi, et n'ayant qu'un but, doubler le courage de nos soldats. L'armée de campagne. En dépit des pertes qu'elle a éprouvées sur l'Yser, notre atmée de campagne est dans le meilleur état. Les Belges ont le droit d'en être fiers. Non seulement, elle n'est ni démoralisée ni découragée, mais son état moral est excellent. Il est même admirable, nous a dit M. Vandervelde à deux reprises, qu'après trois mois d'une lutte acharnée et sans trêve, l'élan de nos troupiers, loin de' diminuer, ait plus de fougue encore. Expérimentés, aguerris, ils sont, à bon droit, l'orgueil de la patrie. Mais une réclamation s'impose : il manque des couvertures, il faudrait des chaussures, des chaussettes, et aussi du tabac pour nos soldats. L'humanité a ses droits. Certes, la situation est inoins dure que pendant les premiers jours de la lutte sur l'Yser. Les soldats ne restent plus que 24 heures dans les tranchées, et ils ont beaucoup amélioré celles-ci. Avec une rare ingéniosité, ils les ont recouvertes de bâches, et employé les portes des maisons en ruines, ainsi que d'autres matériaux. Mais ils ont néanmoins à souffrir du froid, et il est temps de les protéger contre l'hiver, afin de rendre leur situation moins pénible. On verra plus loin ce qu'il y a à faire, pour leur venir en aide. M. Emile Vandervelde a emporté de cette campagne exceptionnelle de met-ings, qui marquera dans sa carrière, une opinion réconfortante de notre armée de campagne. Elle a dans le Roi un chef exceptionnel, plein de tact, de courage, et de sang-froid, et elle accomplira encore de grandes choses. L'armée de forteresse. L'armée de forteresse occupe les environs de Calais, et l'on peut compter sur son patriotisme et son esprit de devoir. Toutefois, il est indispensable d'étendre ses cantonnements, afin qu'elle échappe à des conditions hygiéniques par trop lamentables. C'est ainsi que dans un petit village de 210 habitants, on a parqué 1,627 hommes. Il est possible de porter remède à cette situation, et l'on n'y manquera pas. Composée d'hommes plus âgés, la plupart mariés, notre armée de forteresse est une sorte de territoriale qui réclame des soins particuliers. A ces soldats, il faudrait aussi, le plus p j.nj.y£err.c:it !r*= soupers c. r> venables, des chaussettes, des couvertures et du tabac, ce tabac si nécessaire pour triompher des longues heures de surveillance et de faction. Plusieurs ont fait remarquer à M. Vandervelde, qui les encourageait, qu'ils enduraient tant de souffrances alors que de nombreux jeunes gens belges eri Angleterre ne songeaient qu'à se divertir et se chauffaient tranquillement les pieds. Des mesures s'imposent donc pour donner satisfaction à tous ces braves". Tout ce dont ils ont besoin, tout ce qu'ils réclament a été commandé par le gouvernement belge aux puissances alliées. Tout sera intégralement payé. De nos amis, les Anglais et les Français, dépendent le sort, la vie de nos soldats. Qu'ils se hâtent. Que nos chers alliés viennent en aide le plus tôt possible à nos soldats. M. Vandervelde va donc»commencer unenouvelle et admirable campagne. Que tous ceux qui auraient une communication à faire à l'honorable ministre d'Etat pendant sa tournée en Angleterre l'adressent soit à M. de Cartier de Mar-chienne, ministre de Belgique en Chine, 10, Finsbury Square (London Wall), soit à M. Pierre Graux, Wounded Allies' Relief Committee, au Grand Hôtel, Tra-falgar Square, Londres. LETTRE DU HAVRE. La question du travail. 19 novembre. Deux personnalités belges sont arrivées de Rouen tantôt. Immédiatement, interview. Y a-t-il beaucoup de réfugiés dans la contrée? Que font-ils? Comment leur vient-on en aide? Nous avons su ainsi que nos compatriotes se trouvaient là au nombre de deux ou trois milliers et que, débordée, la municipalité avait dû refuser d'en recevoir davantage. Ceux qui avaient suivi dans cette débâcle on les avait envoyés vers Orléans. — Le malheur, c'est que c'étaient précisément ceux que nous aurions pu occuper le plus facilement : c'étaient des Gantois, et une majorité des tisserands, dont nous avons le plus grand besoin pour les filatures d'Elbeuf. Comment les retrouver, à présent? L'instant d'après on m'apportait une lettre d'un ami m'avertissant qu'il y avait beaucoup de travail et très facile, rémunéré convenablement à Duclair (19 kilomètres de Rouen), dans une clouterie.Et, au même moment, me tombait sous les yeux, par hasard, une annonce i " EVERYMAN" Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Directeur - Rédacteur en Chef : Charles Sarolea. " EVERYM AN " est le meilleur hebdomadaire à dix centimes publié dans l'Empire Britannique. " EVERYM AN " publié chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-bri tannique. " EVERYMAN " est l'organe de la " Belgian-British Reconstruction League." " EVERYMANr par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 800,000 frs. (Huit cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. LA BELGIQUE HEROÏQUE. Album et Volume commemoratifs de l'Epopee Belge Publié sous la direction de Charles Sarolea. L'Edition française (Georges Crés, Paris, 1.25 frs. paraîtra le 20 novembre. L'Edition anglaise (1.25 frs,) (paraflr.' lr> 15 ïfbvf tnhr'V \ Parmi les collaborateurs, il nous suffira de mentionner : 0. A.FISHER, Vice- MAURICE WIL- Chancelier de M jTTE. l'Université de HiLAIRE BELLOC. Sheffield. CANOtf BARRV. YVES CUÏOT, SEEBOHM ROWN- Ancien Ministre iREE. des Finances. MONSEIGNEUR ROLAND DE H. R. BENSON. MARES, Redac- Professeur teur au "Temps." EMILE LEGOUIS. EMILE FAGUET, PIERRE MILLE, d e l'Academie Sénateur Française. BARON DE S-MAURîCE MAE- TOURNELLES TERLINCK. DE CONSTANT G. BERNARD RENE BAZIN, SHAW. de l'Academie CHARLES SARO- Française. LEA. Comte GOBLET G. K. CHESTER- D'ALVIELLA, TON. Miu stre d'Etat. Concours Belge. ! Cinq mille francs de Prix. I. Un prix de 2,500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire (en français ou en flamand) et un prix de 500 francs sur le suj t suivant : —"La reconstruction de la Belgique après la guerre." Les candidats étudieront les moyens les plus efficaces pour soulager les misères et réparer les ravages causés par la guerre. Les manuscrits devront être remis le 15 janvier 1915. Ils ne dépasseront pas 40,000 mots. Le secrétaire du jury s'efforcera de renvoyer les manuscrits non couronnés sans d'ailleurs assumer aucune es >on-sabilité en cas de perte. Le jury décernera également un second prix de 500 francs. II. Un second prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur le problème du Réfugié Belge. (Mêmes conditions que pour le Pi ix I.) III. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur chacune des questions suivantes : 1. Les conditions de la paix future. 2. Comment la Belgique a sauvé l'Europe. (Mêmes conditions que pour le Prix l.) IV. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire sur la question spivatite: — " Est-il possible ou désirable d'établir dans le Royaume-Uni 99 des colonies belges agricoles ?"

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