L'indépendance belge

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s.n. 1916, 23 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kt9f/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: {g CENTIMES (HOLLANDE s 6 CENTS.) (ADMINISTRATION ET REDACTION-ÏPDOB HOUSE. TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: U. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH-: LONDRES, JEUDI 23 MARS 1916. / 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) _ , ABONNEMENTS; j 6 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION. Jeudi, midi. e Le violent feu d'artillerie signalé dans a la région de Malancourt, Esnes, Côce F 304, et que le communiqué d'hier r après-midi disait être particulièrement i intense du côté de Haucourt, a été suivi ]: d'une série d'attaques contre le secteur 1" Avooourt (Bois) - Malancourt (village). Le tir de barrage de l'artillerie française ci empêcha l'ennemi de déboucher du Bois s d'Avocourt qu'il avait occupé la veille 1 et où il prétend avoir fait un total de J près de 3,000 prisonniers, dont 58 offi- s ciers. Par contre, il réussit à prendre c pied sur ce que le communiqué de Paris c appelle le Tertre de Haucourt, un mou- a ticule situé à un kilomètre environ au e sud-ouest de Malancourt. C'est là un lé- o ger progrès qui trahit la volonté de l'en- s nemi de persister dans sa tentative de r prendre à rebours le fameux Mort Hom- r me dont il voudrait bien déloger nos Al- r liés sans devoir les attaquer de front. c Le théâtre de ces opérations, il ne faut pas l'oublier, se trouve éloigné de 17 r kilomètres de Verdun, et les Allemands, c dans cette région, devraient encore ga- t gner beaucoup de terrain avant d'attein- I dre les positions principales de nos v Alliés, c'est-à-dire les Bois Bourrus. Au nord et à l'est de Verdun'l'ennemi ® s'est borné à soumettre les positions i! françaises à un bombardement violent c qui, depuis vingt-quatre heures, est par- 1 ticulièrement intense dans le secteur c Douaumont-Vaux-Damloup. En Argonne, c'est l'artillerie française * qui soumet les positions allemandes à un arrosage copieux, et qui s'étend, au sud, jusqu'au Bois de Malancourt. En Belgique, l'artillerie de nos Alliés ( a bombardé avec succès les tranchées et boyaux do communication de seconde ligne de l'ennemi au nord d'Ypres, dans ^ ' la région de Steenst-ra&te. " Quant au récent raid aérien contre les j installations allemandes à Zeebrugge, il a eu, si nous en croyons des informations c venant de la frontière hollandaise, d'ex- ' cellents résultats. Deux cents soldats et . marins allemands auraient été tués, , beaucoup d'autres, blessés, sont arrivés y, à Gand et des dommages matériels sé- ] rieux ont été occasionnés. Les sous- c marins et contre-torpilleurs allemands , qui se trouvaient dans le port ont précipitamment gagné le large et c'est ainsi ; qu'eut lieu la rencontre avec les contre- . torpilleurs allemands dont un, suivant £ des rapports hollandais, a été ramené à Zeebrugge, en remorque, donc avarié. Les Russes, décidément, sont partis j pour la grande offensive qui se développe \ semble-t-il avec grand succès, sur les ( deux ailes de leur immense front. ] La bataille est engagée, sur l'aile < droite de nos Alliés, depuis Riga jus- ] qu'à la région lacustre (à l'est de Vilna) < à une centaine de kilomètres au sud de Dvinsk, et, sur l'aile gauche, depuis la ] frontière roumaine jusqu'à Kolki, en < yolhynie. Dans le nord, la lutte est particulièrement acharnée ; Berlin le reconnaît et i ùit que les attaques, devenues plus nom- i breuses, se suivent nuit et jour ! ] Nos Alliés ont remporté des succès sé- < neux dans la région de Meshkele (au i —— nord cle Vidzy), où, après avoir réduit au silence l'artillerie ennemie, ils occupèrent une ligne de tranchées, et au nord de Postavy (au sud de Vidzy), où ils délogèrent les Allemands do plusieurs positions tout en capturant des mitrail • leuses. Mais c'est sur la rive sud-occidentale du Lac Narotch que les Allemands ont subi le revers le plus important. Malgré l'emploi de gaz asphyxiants, les Teutons y furent expulsés de trois lignes successives de tranchées protégées par des champs de fils de fer barbelés et défendues par un feu meurtrier. Les contre-attaques de l'ennemi furent repoussées et les Russes, à cette occasion, utilisèrent clés bombes contenant des gaz asphy-xiaîits et Dans cette affaire nos Alliés ont fait un millier de prisonniers, dont 17 officiers, et de nombreuses mitrailleuses et des mortiers de tranchées sont tombés entre leurs mains. La rédaction du communiqué allemand, qui insiste surtout sur la violence de l'offensive russe et les pertes importantes subies par l'adversaire, semble préparer l'opinion publique à de mauvaises nouvelles de ce côté. Pétrograd est plus laconique quant aux opérations en Galicie, et se borne à donner de nouveaux détails sur le succès de la veille sur le Dniester (dans la région de Michaîcze), où nos Alliés ont capturé une centaine de prisonniers, deux canons, des mitrailleuses, etc. Des nouvelles de Rome affirment que les Autrichiens, dont le front aurait été percé sur le Dniester, auraient de nouveau abandonné Czeniowitz, mais ces nouvelles ne sont pas confirmées et il convient de ne pas se laisser entraîner à des exagérations. Les travaux de défense établis par les Autrichiens dans cette région ressemblent beaucoup à ceux du f-ijpjit occidental, et l'avance-sera nécessairement lente. Les engagements récents dont la région de Matehakovo, au sud de Gevghéli, a été le théâtre (expulsion des avant-postes germano-bulgares par les Français), ont fait l'objet d'une discussion au conseil des ministres grec qui, d'après le correspondant du " Times," a envisagé l'attitude à prendre au cas où ces attaques se développeraient. L'expédition de Mésopotamie a fait l'objet, hier, d'un débat aux Communes au cours duquel de vives critiques ont été élevées au sujet de l'organisation de cette campagne. Poursuivant leur politique sous-ma-rine, qui consiste à ne tenir aucun compte des lois établies et des droits des neutres, les Allemands ont torpillé et coulé le bateau-phare " Galloper " dans la Mer du Nord à proximité duquel le transatlantique hollandais " Palembang " a été coulé samedi dernier. La destruction de ce bateau rendra plus dangereuse encore la navigation dans cette partie cîe la Mer du Nord. Aussi, les Hollandais viennent-ils d'ajourner le départ de la malle des Indes néerlandaises, et il est sérieusement question de ne plus emprunter, dans les milieux maritimes hollandais, la route trop dangereuse de la Manche et de contourner les Iles Britanniques. PEINTS PAR EUX-MÊMES. Après avoir dressé .un autel à la Force i '1 e*alté la vertu de la guerre, Bern- £ laicli expose dans ses'ouvrages les mé- 1 thodes conformes à toute la tradition de ' a Kultur, ' qui doivent régir la conduite des opérations militaires. Laissons ] la stratégie et la tactique, qui sortent de 't notre compétence, pour nous en tenir ■ a'i.s prescriptions qui concernent la po- ; pulation civile. " est un principe ayant la valeur 1 t Ul! ax'°me en droit des gens, c'est que a Suerr® se fait entre combattants, en- 1 ^ armées adverses, mais qu'elle doit, .a rassure du possible, épargner les ^-combattants, c'est-à-dire l'ensemble < f % °v -v "^es théoriciens allemands ont îLlere c'-e cette règle dictée par les ri ' liautes considérations d'humanité. ; s prci lament que la guerre doit se dé- < *' r'" aveo violence d'un cataclys- ' r. comme une force élémentaire de la * ' Uu T'le> pour eu réduire la durée, { JUr ei! sbréger les souffrances et les fi<*Ujx' '* n.est que d'employer la mé-J[lt 6noristéia 1 égard des nations ea-p"'16'\ i ut-ce aux dépens des civils. '"■iquoi d'ailleurs les soumettre à un «alternent essentiellement différent de U1 de3 belligérants? C'est là. à leurs tew* Un6 .^kinction purement arbi-[ "f" tannée, çai avec le caractère j" V Ji' JL .rn. JLS A JtJLJKJ'» industriel et scientifique que revêt la guerre moderne, la communauté économique de l'arrière est engagée dans la lutte au même titre que l'armée du front qu'elle ravitaille non seulement en subsistances alimentaires, mais en muni-tiouspd en matériel de combat. Il est donc d'un intérêt primordial d'anéantir la richesse économique de l'ennemi pour tarir la source de ses approvisionnements. Mais ils ne s'arrêtent pas à cette conclusion qui contient d'ailleurs une part.de vérité. Il faut, en outre, d'après eux, impressionner les civils joar l'appareil écrasant de la force, les terrifier par des exemples, les courber scus le fer et le feu, semer dans les esprits l'épouvante et l'effroi, de manière que les populations, déprimées et brisées par l'angoisse.pressent les gouvernements de conclure la paix. En cette matière les citations empruntées aux meilleurs auteurs, je veux dirn ceux qui ont fait école, ent une éloquence qui se passe de commentaires, et elles nous montrent, pris sur le vif et peints par eux-mêmes, les yrofes-seurs les plus autorisés de la doctrine. Ecoutez ce qu'enseignent Clansewitz. Bismarck, le général Hartmann: "On ne saurait introduire dans la philosophie de la guerre un principe do r odératio» sans on.mettre uno absurdité." 'Clâuse-\vitz). "Il faut infliger aux populations civiles le maximum de souffrances pour T les écœurer de la lutte et s'assurer leur concours dans la pressiaa à faire sur leur gouvernement pour l'amener à cesser la guerre. Il faut ne leur laisser que les yeux pour pleurer." (Bismarck.) " Quand la guerre nationale a éclaté, le terrorisme devient un principe militairement nécessaire." (Général Hartmann;) Qu'on ne dise pas: opinions isolées n'engageant que la responsabilité jn de leurs auteurs. Non ! ce sont celles-là même du grand état-major allemand for-mulées dans le " Manuel de Guerre" publié en 1902 sous le titre: " Kriegs- ^ gebrauch im Landskriege" (Usages de la ^ guerre continentale). On en jugera par ^ les extraits suivants : se " Employer sans ménagements les moyens nécessaires de défense et d'inti-midation n'est pas seulement un droit, *. mais un devoir pour tout chef d'armée." ^ " Une guerre énergiqwemenfc conduite ne , peut être uniquement dirigée contre l'en- ^ nemi combattant et contre les dispositifs .j de défense, mais elle tendra et devra ten- . , dre également à la destruction de ses ressources matérielles et morales. Les ^ considérations humanitaires, telles que les ménagements relatifs aux personnes 1 et aux biens ne peuvent faire question que si la nature et le but de la guerre 'r' s'en accommodent." f' " Sont autorisés toutes destructions et .l£ tous préjudices nécessités par des cléci- Jc sions d'ordre militaire." 1" Les lueurs incendiaires de Dinant, ® Louvain, Reims, Ypres, Nieuport qui portent la couronne tragique des villes CJ! martyres, illustrent en traits de feu ces théories délétères. ° Transportées dans la pratique, elles L n'aboutissent à rien moins qu'a,ux sacs tJ de cités et aux tueries de civils organisés b au début d'une guerre pour l'exemple ^ préventif, à la mise en coupe réglée des 01 pays envahis, à la destruction des monuments historiques et religieux, au torpil- v lage des bateaux de passagers et des navires de commerce, au bombardement aérien des villes ouvertes, bref à porter le fléau de la guerre sur terre, sur mer, h et dans les airs en sacrifiant délibérément P les existences d'êtres inoffensifs et dé- A sarmés. "Krieg ist Krieg." Ces consé- b quences extrêmes dont l'inhumanité pro-: voque en toute conscience droite des sur- ° sauts de révolte, ne sont pas pour embar- 3 ; rasser les disciples de la "Kultur. " <1 N'est-ce pas l'un d'entr'eux, Thomas P ' Mann, qui dans le numéro de novembre : 1914 de la "Deutsche Rundschau" écrivait, dans une sort de délire de la pen-1 sée: "La Kultur n'exclut pas le sauva- ' gerie sanglante. Elle est la sublimation ' & o. n du démoniaque." C'est en songeant sans doute à ces perversions psychologiques et aux méthodes s de combat de l'ennemi qu'un membre de /, la Chambre des Communes a porté, du 'c ; haut de la tribune du Parlement britan-5 nique, ce jugement désabusé et lapi-daire: " L'Allemagne a ruiné la cheva-1 ierie de la guerre !" j. 1 U circule, paraît-il, outre-Rhin, des j. médailles, portant en exergue la devise A " furor teutonicus," où l'on voit, terras- ■ sée par l'aigle germanique, une hydre à " trois têtes, d'ours, de coq et de licorne. Au revers, le vieux dieu allemand, trô-' nant sur des nuages, brandit une faucil-" le et couvre de sa majesté cette inscrip- c tion impie: " Frappez à mort! Le droit c ! mondial ne vous demandera pas de rai- a sons!" h Le Droit! Dès qu'il ne se confond pas c avec la force, qui en est, croient-ils, la „ substance, le droit n'est plus pour eux qu'un mot vide et dépouillé de sens. Car, au fond, tout Allemand pense comme i Maximilien Harden, le pamphlétaire 3 pan-germaniste, dont la verve blasphé-i matoire, caustique et féroce, met parfois i brutalement à nu 1 âme véritable des ser- - vants de la " Weltpôlitik." C'est lui qui, il au début de la guerre, loi'S de la ruée '' allemande " nach Paris,' c'est lui qui r écrivait dans le " Zukunft " : "Dans cette guerre, de quel côté est ù 3 le droit? Demandez à un hêtre qui lui x 3 a donné le droit d'élever a cime plus ^ s haut que le pin et le sapin, le bouleau et s - le palmier. Dans le feuillage du hêtre £ r retentira comme une tempête: 'Mqn -r droit, c'est ma force !' Le droit qu'a son - baptême chaque peuple a reçu de vivre, c - de se développer, de pousser vers le ciel - ne relève d'aucun juge. C'est encorD le mémo Maximilien 0 - Harden qui s'écrie: ; , "Est-ce que le droit, existe? Est ce t que les nobles idées valent quelque ^ ■ chose ? Quelles chimères ! .. Un principe 3 .fr.l compte, un seul, la Force ; un poing, f - c'est tout." C'est précisément pour en . . finir avec cette politique du poing fermé . que toi: les peuples libres de l'Europe s3 i sont dré'-sés oontre les gens de la "Kul-e tur" que nous voyons maintenant en i pleine lumières au naturel et sans fard ® - tels qu'ils sont et r"' ^ar eux-mêmes, i s1 JiS COUCKE. t LETTRE DE HOLLANDE. La situation en Allemagne d'après les journaux de Hollande. (De notre correspondant.) L'alimentation allemande. Chaque semaine apporte sa brassée de nouvelles marquant, malgré des efforts incroyables pour 'le dissimuler, les difficultés au milieu desquelles la nation allemande se débat : L'Alimentation : L'exode des Néerlandais qui travaillent en Allemagne prend de jour en jour de plus vastes proportions. Sans s'inquiéter s'il trouveront à =e loger ou à s'occuper immédiatement dans la patrie, oes ouvriers, chassés par la misère grandissante, chargent leur petit mobilier sur le train et passent la frontière. Il y en a qui prétendent ne plus avoir mangé de pommes de terre depuis quatre semaines. A Dortmund, il y a, paraît-il, pénurie de tout. A Nor-thorn, où le fabricant Rawe possède 85 maisons, qui étaient habitées par des Hollandais, il y en a 83 qui sont abandonnées." De Nieuvve Rotterdamsche Courant " publie des prévisions des chiffres estimatifs des provisions en pommes de terre de l'empire allemand. D'après ce journal, les quantités sont suffisantes pour nourrir la population jusqu'à la récolte prochaine, mais la répartition et le transport pour les distributions offrent de grandes difficultés. D'après Le " Telegraaf," du 2 mars, on va imposer quatre jours maigres. Dans plusieurs localités les administrations communales ont organisé des débits de poisson où l'on vend surtout du cabillaud et de l'églefin de provenance hollandaise. Au sujet du manque de bétail, on trouve d'amères plaintes dans le journal allemand " Der Tag. " Le " Haagsche Courant" s'en est fait l'écho. Sous le titre : " Le bon vieux temps," le journal " De Tijd," du 4, énumère la plupart des produits qui font défaut en Allemagne (d'après la " Berliner Tage-blatt "). Selon le " Maasbode," du 4 mars, le conseil fédéral a décidé de diminuer de 30 mark par tonne le prix payé aux producteurs de pommes de terre (dont les produits sont expropriés). Commerce et industrie. Commerce et Industrie : Pour favoriser la fabrication du papier le gouvernement saxon consent à étendre de 50,000 mètres la superficie sur laquelle il est permis d'abattre des bois. D'après oe même journal, le projet de La nouvelle taxe sur les tabacs rencontre une forte opposition dans le parti socialiste chrétien des ouvriers en tabacs qui dirige Hirschdunker. " De Nieuvve Rotterdamsche Courant," du 2, et " Het Centrum," du 3, insèrent Ja liste de tous les articles de luxe dont l'importation vient d'être interdite en Allemagne. Charbons et tuyauteries augmentent sensiblement de prix. Mouvement économique. Mouvement Economique et Financier : L'association allemande des fabricants de lampes et des négociants en articles d'éclaiage ont donné leur adhésion au conseil émanant de plusieurs chambres de commerce de facturer doré navant en valeur étrangère en vue de remédier à la dépréciation du mark. Le même journal affirme que la nouvelle d'une taxe sur les coupons et dénuée de tout fondement. Il cite quelques banques qui viennent de souscrire au nouvel emprunt de guerre avec indication du montant souscrit. Le lendemain,- ainsi que le 3, on y trouve en plus des renseignemntes sur le mouvement hypothécaire et sur la situation de plusieurs banques. Egalement une statistique concernant les transports de personnes par les trams berlinois (Die grosze Berliner Straszenbahn. Cette société a pu distribuer en 1915 comme antérieurement, 6 p.c.). Faillites : On en a compté 255 en février dernier contre 259 en janvier. En février 1915 on en enregistrait 510 d'après le " Telegraaf " du 3 mars. Une preuve bien certaine de l'épuisement progressif de l'Allemagne, c'est que les agents de presse ne savent qu'imaginer pour donner à entendre qu'il n'en est rien. Ainsi le " Llmburger Koerier," qui donne des articles en français pour façonner l'opinion des réfugiés, a publié une " Lettre d'un Suisse," qui dit : LTne opinion allemande. "Aile/ y voir un peu en Allemagne si le pays est épuisé et si les grandes villes souffrent de la guerre, si le commerce est entravé et la vie économique suspendue? .Berlin vous donnera sur ce point un joli démenti, de même que Munich, Francfort et Cologne. Depuis t8 mois la vie industrielle de l'Allemagne évolue tout simplement dans une nouvelle direction. Mais d'arrêt, on n'en remarque nulle part.-Sou commerce d'Outre-mer est entravé, mais le couloir de l'Orient et de l'Asie lui est ouvert; les riches Flandres lui appartiennent, ainsi que les ressources agricoles de !à Pologne et de la Conriande. Quant aûx régions danubiennes, elle en tire co qu'elle veut. .11 faut avoir été à Berlin récemment pour voir clair, contempler cette foule qui encombre les théâtres, les restaurants, les cafés; voir de ses yeux les magasins bondés de victuailles, de légumes, de fruits du midi, les rues silomiées de taxis-autos, de voitures, d'omnibus et de tramways; et l'argent qui circule facile, abondant, malgré la cherté des vivres. Car, nécessairement, tout a augmenté, mais pas plus qu'ailleurs, et encore cette augmentation e^t due bien plus à, la spéculation qu'à la pénurie. Les boutiquiers s'entendent pour gruger les consommateurs comme en France et en Angleterre. Mais le gouvernement veille, il veut " durer," lui aussi, et il modère la consommation en accaparant les denrées de première nécessité, dont il ouvre la soupape d'écoulement lentement dans la population, avec prévoyance et économie, pour aller au devant des mécomptes et empêcher la disette, la vraie, de se produire. De là les jours sans graisse et les jours sans viande, qui ne signifient qu'une mesure de prudence. Il est incontestable que l'Allemagne souffre de la guerre comme tout le monde, tirais pas au point où on le dit et croit à l'étranger. " C'est donc une fausse spéculation de penser qu'on arrivera à la longue à épuiser l'Allemagne économiquement et financièrement. Il serait plus sage de faire, dès à présent, un bilan sincère de la situation en écartant les hypothèses et les légendes, et en se faisant une conception des choses plus appropriée aux circonstances et aux événements. " Cela dans l'intérêt de .l'humanité tout entière." Ce Suisse qui parcourt l'Allemagne avec tant de facilité sera sans doute encore un ami du Dr Krause de la "Presse-Abteilung," de Hasselt. Dr TERWAGNE. LA VIE DE PARIS. Paris, 18 mars 1916. 11 devient lamentablement insipide de parler de l'esprit allemand qui se manifeste par cette barbarie devenue légendaire : tout ce qu'on peut imaginer, tout ce qu'on peut inventer de plus féroce et de plus odieux est au-dessous de la vérité. Co n'est pas seulement au milieu de la fureur des combats que ces monstres accomplissent leurs forfaits, c'est au milieu de la quiétude des villes paisibles les plus lo'ntaines qu'ils inventent ou conçoivent des raffinements de cruauté. C'e^t incroyable et pourtant cela existe dans ces cervelles corrompues, dans ces âmes de sang et de boue. Aucune épithète ne saurait être assez forte pour stigmatiser ces infâmes. Vt>ici ce qu'a conçu un Prussien, un fonctionnaire, le consul d'Allemagne dans la petite République dé Salvador. Ce bandit, bien digne de sa race, a écrit une de ces brochures de propagande, dont 'es Teutons sont si prodigues dans tous les pays : Saveï-rous, demande le consul à ses lecteurs après avoir expliqué "l'injustice" commise par I - Alliés contre sou pays, te que je ferais comme chei d'Utat, une fois arrivé sur le trône ou sur i» "uliaise cnrula" d'un pays ► » quelconque? Une chose tiès juste et très simple. Une liste des personnes politiques tle mauvaise conduite. Je traiterais ces loups humains avec "dissimulation." Je leur offrirais tout ce qu'ils désireraient, et, dans un moment opportun, je les inviterais pour un splendide dîner, en tenant prêts, au-dessous de la salle à mangea-, quelques tonneaux de dynamite pour faire une explosion qui enverrait dans l'autre monde ce bouquet de fleurs humaines composé d'un groupe de citoyens triés sur le volet, avec toutes les bouteilles de Champagne, tasses de café, etc. Je ferais sauter mes invités, après avoir quitté la table, et j'arrangerais l'explosion de telle manière que le monde crût que c'est par la volonté divin» que j'ai pu échapper à un attentat tramé par des traîtres contre ma vie pour le jour de ma fête! Les "personnes politiques de mauvaise conduite" sont celles qui dans leur pays oint élevé leurs protestations contre l'envahissement allemand ; ce sont les patriotes les plus purs de tous les pays envahis et ravagés. En Belgique, ce sont le chevaleresque Albert 1er, ses ministres si courageux, M. Max, îe bourgmestre de Bruxelles si digne, et celui qui le remplace avec une si admirai ble abnégation à l'Hôtel de Ville, M,j Lemonnier. En France, ce sont les hommes qui eréçhent la résistants jusqu'au feoats S7èfl?e usait, No. 71

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