L'indépendance belge

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s.n. 1918, 05 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5cm72/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENSMY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: IVîEiRCREDI S JUIN 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS ïUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.G'. 4 11, PLACE DE LA BOURSE . . , ABONNEMENTS J 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En Venta à Londres à 3 h. le mardi 4 juin ANi 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. Les heures d'angoisse ssmblent enfin révolues. Ludendorff a largement profité de. la surprise stratégique qu'il a su très habilement se ménager sur la ligne conventionnelle de l'Aisne, et l'avance foudroyants qui s'en est suivie avait' mis sérieusement Paris en danger. La perte de positions comme le plateau de Craonne et le Chemin des Dames dont la conquête coûta un sang français si pré-, cieux, l'invasion d'un vaste territoire qui depui^ 1914 et la victoire de la Marne pouvait être considéré à bon droit à l'abri de l'occupation teutonne, sont évidemment sensibles à ceux qui aiment et admirent le noble et vaillant pays de France. Toutefois dans une guerre connue celle-ci et surtout au moment où 1'Allemagile ne lutte plus pour s'assurer des gages mais pour conquérir au plus vite la victoire décisive qui doit la sauver de la ruine, ce n'est pas la perte toute momentanée de provinces qui compte, mais la conservation des armées, ds ce précieux "matériel humain," pour parler comme les Boches, à laquelle doivent se subordonner toutes les autres considérations. Or, dans cette ruée furieuse de l'Aisne à la Marne, les forces allemandes combattenj^oujours quatre contre un, souvent dav^tage, ne sont pas parvenues à rompre nos lignes, et c'est en ordre parfait et en faisant payer très cher chaque pouce de terrain que nos admirables alliés franco-britanniques se sont repliés, leur liaison se faisant plus étroite aux moments les plus critiques. Et ceci justifie l'exclamation de M. Clemenceau qui lors d'un retour d'une visite au front exprima son admiration en affirmant qu'avec des "troupes aussi braves et des diefs-H»i vale«*eux itne défaite était impossible. Cette affirmation commence à se réaliser, et l'on peut aujourd'hui respirer plus à l'aise. Certes, la pression ennemie continue, et la nouvelle offensive teutonne n'est pas encore définitivement endiguée. Cependant nos réserves ont équilibré les chances. C'est pour nous une garantie suffisante, étant persuadés qu'à nombre à peu près égal, nos soldats sont de taille à vaincre le colosse germanique. Les derniers communiqués sont des plus réconfortants à ce sujet. Ils nous apprennent en effet que les troupes françaises ont continué dimanche et lundi leur retour offensif contenant solidement les Allemands, et s'assurant-en certains points des avantages sérieux. Dimanche soir les bataillons barrant la route de Paris entre l'Ourcq et la Marne, ont contre-attaqué avec élan et ont réalisé des avances en plusieurs endroits. Une grande attaque ennemie, lancée des deux côtés de la route de Château-Thierry a Paris, fut brisée par nos Alliés au sud-est de Bouresche®. Partout ailleurs les Français ont maintenu leurs positions. Le bulletin de Paris de lundi soir signale que les Allemands, ayant avancé des troupes fraîchés, ont attaqué entre l'Oise et l'Ourcq avec une violence redoublée. Au nord de l'Aisne les assauts ennemis furent dirigés contre le Mont de C'hoisy, qui fut recapturé cinq fois par les troupes françaises. Toutes les autres tentatives teutonnes entre l'Oise et l'Aisne et spécialement au nord de Mou-lin-sous-Touvent et de Y.ingre, restèrent vaines. Entre l'Aisne et l'Ourcq, les Allemands ont (fait des efforts désespérés pour pénétrer dans la forêt de Villers-Cottsrets, tant par le nord que par l'est. Les troupes françaises résistèrent héroïquement aux nombreuses divisions germaniques amenées sur cette partie du front dans le but évident d'obtenir une décision, et brisèrent toutes leurs avances tout en leur infligeant des pertes sanglantes. A l'ouest de Soissons, à l'est de Pernaut, et, plus au sud, sur la ligne principale de Sacounin-Massy au bois Vauxcastille — lisière est de la forêt de Retz et Troesnes — -les Allemands furent tenus en échec. "Une vigoureuse contre-attaque rendit aux Français le village de Faverolles, où les Allemands s'étaient introduits samedi dernier. Dans la région au sud de Ville-en-Tar- , dinois, les troupes franco-britanniques ( snt maintenu tons leurs gains au nord de Champat. Les communiqués de Berlin constatent l'arrivée en ligne des réserves françaises, mais prennent bien soin de ne pas en < trahir les effets. Au contraire, ils assu- -rent que l'état-major français n'est pas-parvenu à obtenir que celles-ci tiennent les positions qui leur étaient assignées ( ?) ! st que l'ennemi, dans un violent combat de tranchées, a été refoulé vers Moulin-5eus-Touvent, Saint-Christophe et Viu-gre. De plus ils affirment que Chaudun, au sucl-ouest de Soissons, a été capturé 3+j que les troupes allemandes ont traversé le territoire de Savières jusqu'aux lisières de la forêt, de Vilièrs-Cotterets. Au sud de l'Ourcq,.dit le même bulletin, les troupes teutonnes ont capturé Beliu ( ? Belleau) et occupé les hauteurs i l'ouest de Château-Thierry. Nous n'insistons pas sur la méthode îmployée par le quartier-général^ allemand pour la rédaction de ses communiqués. On y trouvera des réticences, des rappels de faits antérieurs, quelques vé' rites et beaucoup de mensonges, le'tout iceommodé moins pour renseigner le publie que pour servir les visées politiques des coteries militaires à l'intérieur cie l'empire. Sur le reste du front de bataille, les :roupes britanniques et françaises ont 'btenu des succès appréciables a.u cours i'aotions secondaires et de raids exécutés î-ver; autant d'élan que de bravoure. Les imneipales de ces opérations ont eu lieu :ux environs do Vieux-Berquin et de Merris (à l'ouejst d'Arméntières), et ont ité effectuées par les troupes britanni-:meà qui, tout en avançant légèrement leur* ligne au sud-est de Strazeele (aù nord-ouest de Merris). ont fait 288 prisonniers et pris 30 mitrailleuses et plusieurs mortiers de tranchée. Des raids ennemis ont été repoussés Dar les Britons au sud de Villers'-Breto'i- • aeux, et par les Français au nord de Bailleul. ! En Italie, l'activité combattive ne dé- | oa^sse pas la normale et la fameuse offensive autrichienne, annoncée pour mai lernier, ne s'est pas encore prononcée. Peut-être Ludendorff désire, ici aussi, aénéfieier de la surprise qui lui valut 1 rois succès partiels en France; nos amis Italiens sont avertis et ne manqueront oas de mettre à profit î'expérience de eurs alliés franco-britanniques. Entré- ' «mps, les duels d'artillerie continuent à stre assez violents par intermittence sur ' divers points du front méridional, étant slus fréquents dans le Yallarsa et de 2enson (sur la Piave) à l'Adriatique; les >péràtions de- reconnaissance se poursuivent avec méthode. Les troupes britan-liques ont pénétré dans les lignes eniie-nies au sud de l'Asiago et les Italiens ?nt traversé la Piave inférieure, sur la rive gauche de laquelle ils ont fait de 'ructueuses patrouilles. Une nouvelle at- , jaque ennemie sur Capo Sile a été rapi-lement dispersée sous le feu des batteries taliennes. En Macédoine, plusieurs tentatives mnemies ont échoué, notamment sur la -oute de Monastir à Pensa, contre les ; Serbes, et sur la crê,te du Malisat, entre i es lacs Prepa et Ochrida. Les duels d'ar- i >illerie n'ont pas diminué de violence a 'ouest de Majadaz, vers Skra di Legen, >t sur les deux rives de la Toherna. . Les : >pérations de reconnaissance et de bombardement aériennes s'y multiplient de ■ jour en jour. A vrai dire, »ute l'initiative des opérations aériennes : ■este aux Alliés qui, ici aussi, disposent ; ie la maîtrise de l'air. Au cours des der- . lières rencontres, trois aviateurs britan- i liques, attaqués par douze appareils en- < lemis, en ont abattu quatre et ont regagné leur base sains et saufs. Ces faits se renouvellent maintes fois, presque toujours dans des conditions aussi favorables. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Le bombardement de Paris Le bombardement de la région de Paris par le gros canon a repris hier lundi, c Depuis le déclanchement de l'offensive, il r u'a été interrompu que pendant vingt- c quatre heures, 1 OPERATIONS NAVALES La construction américaine M. Schwab a autorisé une déclaration 'après laquelle 250,000 tonnes de ton-age ont été mises en service en mai et ue cette quantité ira en augmentant, .es Etats-Unis ont maintenant 7QQ.QQQ hommes à l'ouvrage pour des navires ou parties de navire, dont 350,000 hommes aur les chantiers mêmes. Un record a été établi en matière de construction navale par le lancement d'un destroyer 16 jours, et 10 heures après le placement de la quille. 150 navires américains en Europe L'amiral Gleaves,' au cours d'un discours à New-York, a révélé le fait que les Etats-Unis ont actuellement 150 navires de guerre dans les eaux européennes, ayant de 35,000 à 40,000 hommes a bord. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du 30 mai au 2 juin, bombes sur les docks de Bruges, Zeebrugge et Ostende. Des photographies montrent que des dommages importante ont été faits à de grands ateliers de construction à Bruges. Trois appareils allemands abattus; trois forcés à descendre; quatre appareils britanniques manquants. Un Zeppelin a été poursuivi mais n'a pu être approcha d'assez près. Tout ceci est contenu dans un rapport de l'Amirauté. Le communiqué du quartier-général britannique en France signale, pour la journée dît 2 et la uuit du 2 au 3 juin: 8 appareils allemands détruits; 14 forcés à descendre; 3 appareils britanniques manquants. Vingt-six tonnes de bombes jetées sur divers objectifs, jiotamment à Valenciennes, Le Çateau, Saint-Quentin. Feu de mitrailleuses Sur divers objectifs. 1 Activité française Les 1er et 2 juin, 29 appareils allemands abattus et 24 forcés à descendre; 4 ballons captifs allemands détruits. Missions de reconnais- ;nce, d'observation et de poursuite. Ce.nt <> trente tonneé d'explosifs jetés sur convoi-, ennemis, troupes, lieux de concentration et bivouacs ennemis, spécialement dans la région de Crouy, Soissons, Viersy, Villiers-Helon, Néuilly-Spint-Frout, La Fère-en-Ta.r-denois, etc. Quatre appareils allemands détruits par l'artillerie. LES EVENEMENTS EN RUSSIE UN PRINCE ALLEMAND SUR LE TRONE DE RUSSIE? Candidature du prince de Mecklembourg Pétrograd, 29 mai.—-Les plans d'une restauration monarchique en Russie sont minutieusement étudiés en Allemagne, dans les milieux politiques influents. Comme aucun Romanov ne pourrait, eo ce moment, être réinstallé avec l'approbation de la majorité, on parle d'un nouveau candidat qui ne serait autre que le grand-duc de Mecklembourg-Sch-weriii, dont la mère, la grande-duchesse Anastasie Michailovna, jouit de la confiance et de l'affection du Kaiser et de sa famille. r Massacres en Finlande Un radio-télégramme russe dit qu'à la-suite de la victoire des forces unies de la bourgeoisie finlandaise et de l'Allemagne les blancs répandent la terreur à travers toute la Finlande, semant les douleurs, les horreurs, la mort et la destruction. Epviron soixante-dix mille habitants appartenant en majorité au parti social-démocrate, dont trente mille civils sont emprisonnés et soumis à un traitement brutal et à la famine. Durant tout le cours de la guerre civile, les troupes du gouvernement de M. Svinhufvud ont tué sans merci tous les membres du parti social-démocrate, et maintenant, après avoir obtenu la victoire, elles ont commencé le massacre général des prisonniers. Les troupes sauvages du gouvernement finlandais trouvent un appui chaleureux auprès des troupes allemandes, celles-ci, en un jour, ont exterminé, à Lachti, cent cinquante-huit femmes qui étaient emprisonnées. Chef bolshéviste pendu Le président des commissaires bolshé-vistes de la république du Don a été pendu par les Cosaques opposés aux Soviets. Il avait été le principal organisateur du mouvement cosaque contre 1 ; général Kaledine. L'aide alliée Le correspondant du "Times" à Pékin dit qu'en générai l'influence des Bolshévistes diminue en Sibérie orientale et que la majorité des Russes désirent l'aide des Alliés. Us accueilleraient favorablement la présence d'une petite force alliée mixte, autour de laquelle les éléments désireux de voir changer le régime pourraient se rallier. Les Cosaques de Séménoff En Sibérie, les cosaques J.u colonel Se-menoff, dont les éléments s'étaient avancés le long du Transsibérien au delà de Karimskaya, ont dû se retirer sur leurs positions principales devant des troupes maximalistes renforcées par des prisonniers autrichiens et allemands venus d'irkoutsk. Ce retrait ne constitue pas un échec sérieux pour les troupes de Semenoff, qui continue à être soutenu par tous les éléments sains de la population sibérienne.LE RECRUTEMENT TN IRLANDE La proclamation ^ suivante a été publiée à Dublin par le Lord-Lieutenant et gouverneur général d'Irlande vicomte French : (1) Comme suite à notre promesse, nous faisons l'offre suivante qui, si elle est bien accueillie, permettra à l'Irlande de jouer son rôle pleinement et librement dans la lutte du monde pour la liberté. L'offre que nous faisons est que l'Irlande fournisse volontairement les hommes nécessaires afin que sa participation corresponde équitablement à celle des autres parties de l'Empire. (2) Dans le but d'établir cette quote-part, on peut raisonnablement demander à l'Irlande de lever 50,000 volontaires avant le 1er octobre pour réalimenter les divisions irlandaises en campagne, st après cette date, de lever 2,000 à 3,000 volontaires par mois dans le but de maintenir les effectifs de ces divisions. C'est ce que nous demandons à l'Irlande de faire. (3) Nous tenons à faire remarquer clairement à chacun que nous n'avons pas l'intention de jeter le trouble dans les intérêts agricoles ou la produotion des vivres, ni de rien faire qui puisse entraver ou réduire l'industrie essentielle du pays. On ne s'attend pas à oe que beaucoup de campagnards puissent être rendus disponibles pour le service militaire. Le Gouvernement attend presque entièrement à ce que l'effort soit fait par le grand nombre de jeunes gens des villes, lesquels sont bien plus nombreux qu'il n'en faut pour assurer les nécessités ordinaires du commerce de détail, pour fournir le contingent requis. (4) Ainsi qu'il a été fait en Angleterre, en Ecosse, et au Pays de Galles, nous nous proposons en premier lieu de faire appel aux plus jeunes et à ceux dont on peut le plus facilement se passer, pour aller combattre pour leur1 patrie. La limite d'âge pour le présent appel est pour cette raison fixée de 18 à 27 ans. Ceci n'a pas pour objet d'empêcher les hommes plus âgés, spécialement aptes au service militaire ou animés du désir de servir leur pays à la guerre, de se présenter.(5) Nous reconnaissons que les hommes qui se présentent pour combattre pour leur patrie ont le droit de prendre leur part à tout ce que la patrie peut offrir C'est pourquoi des mesures sont prises pour que, autant que possible, des terres seront mises à la disposition de ceux qui ont combattu pour leur pays, et de mesures législatives à ce sujet sont en ce moment à l'examen. Des détails complets relatifs à la solde, aux versements faits à- la famille, aux pensions, etc., seront publiés" en temps utile. Le recrutement sera confié à des civils et des mesures seront prises pour que tout se passe avec justice. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE —- M. Auer, député socialiste, a prononcé un discours au cours d'une réunion publique tenue à Munich pour célébrer le oentenaire de la constitution bavaroise. A un moment donné il a déclaré que . "On doit faire comprendre à la Prusse qu'elle a été le fléau de l'Allemagne." Cette phrase a été longuement acclamée. Signe des temps ! AUTRICHE-HONGRIE — Par 11 voix contre 9 le comité de léférme électorale du parlement hongrois a rejeté une proposition de suffrage pour les femmes. ESPAGNE —- L'épidémie a pris des proportions considérables, et on dit qu'à Madrid \ seulement plus de 100,000 personnes sont atteintes. Elle a gagné la plupart des capitals de province, et même le Maroc où la garnison espagnole en subit les atteintes. Dans les casernes, bureaux du gouvernement, écoles, usines, etc., où beaucoup de personnes sont rassemblées, les victimes s'élèvant à 30 ou 40 p.c. Deux cent cinquante marins ont été débarqués des navires de guerre à Vigo pour être soignés à l'hôpital. Lp service des tramways de Madrid a été temporairement réduit, et le service des1 télé-giaphes a été désorgauisé par suite du manque d'employés. Le Roi a été malade deux jours, et parmi les autres victimes on cite le comte Romaiione*. senor Dato, et d'autres hommes politiques.En se répandant, la maladie a perdu son caractère bénin, et on signale 700 morts pour les dix derniers jours. Il faut dire cependant que l'issue n'est généralement fatale que lorsque la personne atteinte présente une constitution déjà affaiblie, spécialement par une affection de la poitrine ou de la gorge. Ceux qui jouissent d'une santé normale se guérissent en 4 à 5 jours. ETATS-UNIS — M. Hcover, le ministre-de l'alimentation des Î]tats-Unis, a l'intention de venir en Angleterre cet été pour examiner avec les Alliés tout le programme des Alliés en matière d'alimentation. — La Croix-Rouge américaine, dans son second appel, ayant demandé 500 millions de francs, le public,, a donné beaucoup plus. On croit que le chiffre atteindra 850 millions. I — Mme Rose Pastor Stokes, la femme du publiciste millionnaire J. G. Phelps Stokes, a été condamnée à 10 années de pénitencier pour infraction à la loi sur l'espionnage. Elle a pris part depuis longtemps au mouvement socialiste et prenait souvent la parole dans des ré-i;nioAS socialistes. Appel a été interjeté.FRANCE • — Tous les congés sont suspendu» dans l'armée française jusqu'à nouvs ordre. GRANDE-BRETAGNE — M. Roberts, ministre du travail, a fait connaître qu'il y aurait bientôt des fenïmeis-aviateurs. ITALIE — Le mont Vésuve est en violente éruption. POLOGNE — D'après le "Secolo" les autorités municipales de Varsovie ont demandé à l'administration civile allemande ta paiement des sommes que les Boches avaient levées par impôts forcée. En réponse, ils furent priés de s'adresser au ministère polonais des finances. Comme toute l'administration financière est entre les mains de l'Allemagne, les Polonais interprètent cette réponse dans le sens que l'Allemagne veut faire payer ses dépenses de. guerre en P ologne par la Pologne elle-même. RUSSIE — Le général Kra-snoff s'est déclaré dictateur du Don. Les décrets et lois publiés par le Gouvernement provisoire et par le Conseil des Commissaires du Peu-pie sont déclarés nuls et non avenus. Les détachements militaires de l'armée permanente sont déclarés régis par les lois de l'Empire russe antérieur au 25 février 1917. L'ordre no 1 du général Krasnoff dit: "L'ennemi extérieur d'hier, l'Autriche-Hongrie, a pénétré dans la région du Don en alliance avec nous contre les opndes de Gardes Rouges et pour le rétablissement de l'ordre dans la régio-i du Don." C'est partout la même note: le dégoût de l'anarchie bolshéviste; mais ce sont nos ennemis qui en profitent. DERNIÈRE HEURF Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 25 matin. Nous avons capturé quelques prisonniers la nuit dernière au cours d'un raie1 heureux à l'ouest de Merville. Une attaque ennemie contre un de no^ nouveaux postes à l'ouest de Vieux Ber-quin a été repoussée, les assaillants abandonnant quelques prisonniers entre nos mains. L'artiljerie ennemie a montré une activité considérable ce matin entre Albçrf et Serre» g9e annëa 1 No 131

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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