L'indépendance belge

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19 januari 1914
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s.n. 1914, 19 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fc74/
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lO C©3a.-fc:iaa3y©®l EN BELGIQUE &T A PARiS B 85° ANNÉE Lundi) 19 janvier 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 ïv rue «le» Sables, Bruxolle# BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE fiElGIOUt. Un vi. 20 fr. 6 noie, 10 fr. 3 mais, 5 (r. iUXEKBODBeiSr.-Dj « 28 tr. » 5 fr. » 8 fr, ÉTRANGER » 40 fr. » 22 fr, » !2fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'loternstiooals et iTOntre-merj m fages, paraissant le mercredi Ua an SÎS francs gix mois,,, 1 S franea L'INDÈPENDANCE ÎHOIS ÊBIHOSS EAR JÛCIÏ. — six vases BELGE SOlSSEErA'EïON îfAE LE ?î?.CK53lBâl X° Lundi, 19 janvier 1914 Les annonces sont reçues 5 A BRUXELLES : aux bureaux du jou' A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES ; chez MM. John-F. Jones &Cfit tP H Snov/ HilL, 3£» G, ; à ïAgence Havas, n° lâ& Cheapside E, G.; et chez Nevroud & Fils, Ltd. noa 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browaeu Lîd, n° 163, Queen Victoria Street, ta AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, g» & ROTTERDAM ï même firme, Wynhaven, 113, 0 ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences de laMaLon RudoU Mos&fy '/V ITALIE : chez MM. Haasenslein & Vogler, à Turin et Rome. 4èj$EW-YOR& s T.B. Biwne. Ltd, /, East42Ed Strseà# Édition du soir JLujourd'hui : APRÈS SAVERNE, par Roland Do Marès. Le mouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — La situation. — Les cheminots reprennent le travail. — Arrestation en masse à Prétoria. — A Jaggersfontein. En Angleterre. — La perte du sous;marin «A. 7». — Travaux suspendus. 3n Grèce. — La question des îles et de l'Epire. ■la Turquie. — Nouveau croiseur. — La Dette publique. 2n Allemagne. — Interpellation sur les incidents de Saverne. je mauvais temps. — En Belgique et à l'étranger. flotes du Jour, par J.-B. Un Belgique. — Leur situation. Jn témoignage sur la défection de Bumou-riez. — Un singulier ■ changement de statues.m roman des 40 « Raphaël ». Jn grand historien de l'Amérique latine, jeçons sur la langue auxiliaire internationale.fariété. — Les Instituts Solvay.; /ient de paraître. jes Lettres et les Arts. .-es théâtres à Bruxelles. Ihronicue mondaine. >e XIII» Salon de l'Automobile, lîformations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Sulletîn hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (6e page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches suivies da la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 1S janvier Après Saverns ïl serait mesquin da ne voir dans les Incidents de Saverne que les frasques d'un jeune officier n'ayant pas une suffisante conscience de ses responsabilités; ce serait une erreur de ne voir dans l'acquittement du colonel von Reutter et du lieutenant von Forstner, à Strasbourg, qu'une mesure de clémence ayant pour but de ménager les susceptibilités des éléments militaires mis depuis quelques semaines à une dure épreuve en Allemagne. Il y a dans tous ces événements bien autre chose que des faits d'actualité de nature à piquer la curiosité du pxiblic : ils caractérisent un régime et une époque; ils révèlent l'existence d'une mentalité décevante dans des milieux qui peuvent exercer une 1 influence considérable, décisive, sur les destinées du peuple allemand; ils attestent, enfin, une opposition irréductible entre l'Allemagne militaire et tradition-naliste et l'Allemagne libérale et démocratique. C'est par tout cela que l'on peut dire que ces événements caractérisent une époque, qu'ils marquent le début d'une lutte qui ne finira qué par la totale victoire d'un des éléments aux prises sur l'autre. Qu'on se souvienne de tout ce qu'il y a dans ces événements : injures grossières d'un lieutenant prussien à des recrues alsaciennes et à toute la population des provinces annexées; attitude provocante du colonel von Reutter, couvrant son lieutenant, à l'égard des habitants de Saverne; arrestation arbitraire de paisibles citoyens, dont plusieurs magistrats; actes de violence du même lieutenant prussien sur un malheureux estropié; conflit entre l'autorité militaire — commettant délibérément des abus de pouvoir — et l'autorité civile; débat au Reichstag, où une grande majorité de libéraux, de catholiques, de radicaux et de socialistes blâme le Chancelier et le gouvernement de n'être pas intervenus plus énergique-ment à Saverne; condamnation en première instance du lieutenant von Forst-nei, intervention du préfet de police de Berlin, M. von. .Jàgow soutenant auda-cieusement que le lieutenant von Forst-ner a été mal jugé; émotion provoquée dans l'opinion publique par Le bruit des dépêches d'approbation que le Kron-prinz aurait adressées au colonel von Reutter; acquittement du colonel von Reutter prononcé par le tribunal militaire de Strasbourg et acquittement en appel du lieutenant von Forstner; débat au Landtag .d'Alsa. a-Lorraine au cours duquel les quatre partis qui y sont représentés flétrissent unanimement l'attitude des autorités militaires dans les incidents de Saverne; enfin, nouveau débat . annoncé au Reichstag par une interpellation socialiste sur l'acquittement du colonel von Reutter; par une interpellation des radicaux sur les abus de pouvoir commis par 1e colonel von Reutter en s'appuyant sur un ordre de cabinet.de 1820, et par une interpellation du groupe alsacien-lorrain sur l'article.66 de la Constitution d'Empire qui autorisé les seuls chefs des Etats confédérés à faire appel à l'intervention militaire pour rétablir l'ordre public. Tels sont les principaux éléments de cette grave affaire et, pour l'apprécier sainement, il ne faut ainsi retenir quie les faits dans toute leur simplicité et se dégager de l'atmosphère spéciale créée par les ardentes polémiques engagées -depuis des semaines sur ces événements.Ce qui saute immédiatement aux-yeux, c'est qu'un tel conflit n'a été possible que parce que les pouvoirs civils et les pouvoirs militaires sont mal définis en Allemagne. Les autorités militaires ont une tendance naturelle à empiéter sur les droits des autorités civiles et, la démarcation étant mal faite, cet esprit d'effacement devant tout ce qui porte un uniforme qui caractérise le peuple allemand et qui s'est formé lentement pendant tout le XIX» siècle favo-i; .atureldement tous les empiétements de ce genre.ûans le vaste Emprie prodigieusement modernisé par la science et l'industrie, hissé au premier rang des Etats civilisés par l'effort productiviste d'un peuple dont la puissance de travail est admirable, l'esprit tradit-ionna-liste a subsisté avec toute sa vigueur ancienne. L'évolution politique ne s'est pas accomplie en Allemagne parallèlement à l'évolution intellectuelle, scientifique et économique; l'idée que l'unité allemande ne pouvait être maintenue que par le renforcement constant des armées allemandes, que le salut de l'Empire et de la nation elle-même n'est que dans l'écrasante supériorité de sa force brutale, cette idée profondément ancrée dans tout esprit allemand favorise toutes les tentatives réactionnaires pour maintenir l'Allemagne entière enserrée dans l'influence essentiellement conservatrice de la Prusse. Tout le mal est là : les deux Allemagne s doivent entrer en lutte par la force même des choses, et tous les chanceliers qui se sont succédé depuis le prince de Bismarck se- sont trouvés placés nettement devant cette angoissante éventualité. Le prince de Hohenlohe, le prin de Biilow ont connu les heures difficiles que vit actuellement M. de Bethmann-Kollweg; ils ont eu, eux aussi, à faire face à cette tâche impossible de gouverner par la seule volonté impériale, en s'appuyant sur toutes les forces réactionnaires et militaires, et en demandant la collaboration sincère d'un Parlement d'Empire qui a conscience des droits de la représentation nationale. On connaîtra les mêmes chocs et heurts, les mêmes crises intérieures aussi longtemps qu'il n'y aura pas en Allemagne un gouvernement responsable devant le Reichstag, dont l'existence dépende réellement de la volonté nationale. Le prince de Biilow, blâmé par le Parlement, ne crut pas devoir abandonner le pouvoir-M- de Bethmann-Hollweg, désavoué par la grande majorité du Parlement, est resté à son poste — et il n'a pas caché l'autre jour, à la Chambra des seigneurs de F russe, le peu de cas qu'il faisait des motions de blâme votées par les élus du peuple allemand. Le miracle, dans ces conditions, c'est que la machine gouvernementale allemande continue à fonctionner de façon à peu près normale — mais la possibilité de l'accident n'en obsède pas moins tous les es prits. Le Parlement d'Empire a obtenu quelque chose, il est vrai. On lui a fait des concessions de pure forme : on lui a reconnu le droit de poser des questions aux ministres et de terminer par uij vote les interpellations, à condition que ces votes restent sans effet pratique. A la Chambre des seigneurs de Prusse, M. de Bethmann-Holhveg a fait entendre clairement qu'en aucun cas le gouvernement n'ira plus loin dans la voie des concessions. La représentation nationale, elle, voudra aller plus loin, car elle perdrait jusqu'à sa raison d'être si elle n'obtenait d'avoir le contrôle efficace de l'action du î .uvernement pour la bonne application des lois. La grande cliificulte la seule — réside dans le lait que le chancelier de l'Empire allei-mans est également premier ministre de Prusse; or, le gouvernement prussien ne I peut se maintenir qu'en s'appuyant solidement sur toutes les forces conservatrices et réactionnaires, tandis que le chancelier de l'Empire devrait tenir compte dans une certaine mesure de la majorité anticonservatrice du Reichstag. Faire des concessions à l'esprit constitutionnel et au régime parlementaire, ce serait provoquer en Prusse même les résistances de toutes les forces de réaction et préparer l'écroulement du régime qui survit dans le monde moderne par la seule puissance de la tradition. C'est pourquoi on s'efforce de maintenir par tous les moyens la prépondérance de l'influence de la Prusse dans la Confédération; c'est pourquoi on a vu, ces jours-ci, à la Chambre des seigneurs et à la Chambre des député-;, s'affirmer cette opinion que toute concession faite au régime parlementaire et au principe de la responsabilité ministérielle constitue une menace à la Prusse et à sa situation dans la Confédération.L'unité allemande ne peut avoir pour base que la prépondérance prussienne ; l'Empire doit s'identifier avec la Prusse, telle est la conception qui prévaut à Berlin. C'est une conception dangereuse, et si l'on veut s'y tenir étroitement, l'avenir immédiat pourrait réserver au neu-ple allemand plus d'une mauvaise surprise. On ne va pas impunément à rencontre du courant des idées modernes, et il arrive toujours une heure où 'es esprits les plus dociles aspirent avec uns force irrésistible à ce qu'ils croient être la vérité. Les événements de Saverne ont constitué l'accident qui a permis à l'Allemagne nouvelle de se révéler comme elle ne s'était pas révélée encore. Sans doute, il y a l'abîme moral plus profondément creusé entre l'Allemagne officielle et les populations des provinces annexées, mais il y a surtout dans l'Allemagne entière l'affirmation de l'esprit nouveau par les voix autorisées des chefs des partis au Reichstag, Il n'est plus au pouvoir ae personne a arreier cette lutte, de la fausser dans sa portée générale. Elle se développera comme une crise de croissance nécessaire à la saine formation d'une mentalité politique allemande plus libérale, plus conforme à l'évolution intellectuelle, scientifique et économique d'un peuple qui s'est fait une large placc au soleil et qui a prouvé toute sa capacité à se gouverner lui-même. ROLAND DE MABÊS. Mouvement gréviste tas le Sud de l'Afrique LA SITUATION Johannesburg, samedi, 17 janvier. La situation continue à s'améliorer dans les mines. On attend pour lundi la reprise complète du' travail dans les conces-si-iins de la Randfonteyn. A part les ouvriers d'un atelier des chemins de 1er de Prétoria, les cheminots du Tran-svaaJ sont au travail. Do. nombreux tramways remplis de voyageijre circluent entre Prétoria et Johannesburg. (a)" Les cheminots Bloemfontein, samedi, 17 janvier. Tous les cheminots, sauf 80, ont repris Is travail. On refuse de reprendre tous les chefs du mouvement gréviste. Le service des chemins de fer fonctionne normalement Il n'y a aucun chômeur dans les autres corps de métiers. ** * On signale mie tentative de sabotage sur la ligne près de Fourtein-Streams. (a) Arrestations en masse Germinston, samedi, 17 janvier. Dépêche retardée par la censure. — L'arrestation en bloc, hier après-midi de tous les grévistes de l'East-Ramd a été effectuée avec une vigueur extraordinaire par les Burgers. Elle a fait l'objet de si nombreux commentaires que le général Boyer est venu aujourd'hui faire une enquête à ce sujet. De paisibles citoyens auraient été mis en prison. * * * Le gouvernement estime que certaines des arrestations-en bloc annoncées hier, à Prétoria, Germinston et Benoni sont dues nu zèle inintelligent de quelques agents,dont la manière d'agir doit être considérée comme contraire, aux intentions du gouvernement. (a) «■ * if- Johannesburg, samedi, 17 janvier. On annonce l'arrestation de M. Creswell, du parti travailliste, membre du Parlement sud-africain. . (c) Méprise fatale Johannesburg, samedi, 17 janvier. Un jeune volontaire a été tué d'un coup de feu par un de ses camarades à la suite d'une méprise. (c) A Jaggersfonteyn Le tribunal a acquitté un mineur blanc accusé du meurtre d'un indigène basutns. On sait que ce meurtre a provoqué le 10 janvier le soulèvement des travailleurs ba-sutos. Les corons miniers où sont logés les <4,700 travailleurs basutos sont étroitement surveillés par des, sentinelles et des patrouilles, envoyées constamment dans les corons. (a) tavelles de l'Etranger ALBANIE Albanais expulsés de Turquie Atl.ères samedi, 17 janvier. Aujourd'hui sont arrivés au Pirée, à bord u paquebot roumain «Empereur-Trojan », uinze Albanais qui prétendaient avoir été xpulsés par les autorités de Constantino-le. Une enquête faite par la police du Pi-6e a établi que ces individus sont affiliés u comité jeune-turc et ont été envoyés en dbanie pour organiser des bandes de pil-irds dans le nord de l'Epire. Ils ont été rrêtés. (a) Combat entre Grecs et Albanais Le rapport dfli commandant du 24" d'in-interie dit que les Albanais q-ui ont atta-ué Tepelini, étaient au nombre de 2,000. Is- venaient de Brat. Ils • firent, deux atta-ues furieuses, mais sans succès. Le com-îandant des forces grecques ordonna l'as-aut immédiat contre le front ennemi. Les .lbanais, après une faible résistance, bast-.rent. en retraite, en désordre, poursuivis ar les Greos. Les Albanais ont abandon-é un assez grand nombre de morts. Les Irecs ont eu une trentaine de blessés. Les .lbanais faits prisonniers déclarent que lé mit die l'attaque était de piller le village ccupé par les Grecs et d'éprouver la résis-ince que ceux-ci leur opposeraient, (a) L'attitude de la Grèce Paris, samedi, 17. janvier. On mande de Londres au « Temps » : Le lit que dans leur réponse à la note an-laise les puissances de la Triple-Alliance nt spécifié d'une façon précise que la Grè-e devait évacuer l'Albanie le 18 janvies provoqué, dans certains milieux, un peu 'inquiétude. Etaat donné que les' puissan-es de la Triple-Entente ne manifestent as l'intention, au moins d'ici à quelque împs, de rien notifier à la Grèce, ne peut-n craindre que l'Autriche et l'Italie ne remuent vis-à-vis ,<fc'la Grèce des mesures nalogues à celles qui ont été prises recelaient à l'égard de la Serbie ? Je dois dire ue dans ks milieux anglais an ne se pré-ccupo pas outre mesure d'une telle éventualité. On a ici l'impression que ni l'Au-flche, ni l'.lta:!' n'ont l'intention de brus-;uer les choses. Elles ne pourraient qu'y mire. Quant, aux intentions du gouverne-îent anglais, j'ai entendu aujourd'hui émettre la suggestion Clivante : Si les grandes puissances attendent pour notifier quoi 3ue ce soit 4 la Grèce et à la Turquie, et il est à noter, que le gouvernement anglais lient essentiellement à ce qu'on agisse h Conslantinople' en même temps qu'à Athènes, d'être d'accord sur tous les points de iétail, il pourrait en résulter des retards !rès regrettables et surtout, en ce qui concerne la Turqriiie, ' très dangereux. Etant tonné qu'il est assez facile de trouver un compromis entre ' la première note anglaise H la réponse des puissances de la Triple-Entente, le gouvernement anglais ferait connaître le plus têt possible son point de i-ue, qui, dans l'ensemble, serait certaine-nent aeoqpitoble pour toutes les puissances, ïux gouvernements grec «t turc. On ver--ait par la suite s'il y a lieu de faire une lémarche simultanée ou collective. Il est lien entendu que ce n'est là qu'une- hypo. hèse. On ne prendra ici aucune décision ivant les entretiens que Sir Edward Grey l'ara la semaine prochaine avec M. Veni-selos, (a) L'évacuation grecque Rome, samedi, 17 janvier. La it Tribuna » dit que les décisions des puissances, au sujet des limites de l'Albanie et -des lies de la mer Egée, doivent être notifiées à la Grèce. Le journal croit que a date du 18 janvier ne peut plus être considérée comme le dernier terme pour l'évacuation de l'Albanie par la Grèce. Ce ter-ner devra être le 31 janvier, correspondant ïu 18 janvier vieux style. La « Tribuna » apprend que les puissances préparent d'accord une communication i faire. à Athènes qui aura lieu le 16 ou e 17 janvier (vieux style). Elle prévoit q-ue .'évacuation grecque aura lieu sans incitent. (a) ALLEMAGNE L'interpellation sur les incidents de Saverne Strasbourg, samedi, 1" janvier. L'interpellation sur les incidents de Sa-rerne qui a été déposée sur le bureau de a Premième-Chambre et qui sera discutée .undi après-midi en séance plénière est îinsi conçue : -<i Que pense faire le stattlialter pour donner au pays la certitude que ceux qui dé--iennent les pouvoirs militaires en Alsace. l.orraine se tiendront à l'avenir dans les .imites légales de leurs attributions 1 V) —nxanùe de Hambourg .-D'après une information reçue de Pun-ta-Arenas par une compagnie de navigation, un bateau voilier i retrouvé, dans la passe de Moat, les ca-iavres de MWahrenkamp, troisième officier, et de M. Repin, magasinier du.vapeur < Aeilia ». En outre des épaves, une bouée le sauvetage de. 1' « Aeilia » a été poussée à la côte. Les Indiens de l'endroit disent qu'un grand vapeur a sombré dans ces tarages. (c) ANGLETERRE La perte du sous-u aiio « Â 7 » Londres, samedi, 17 janvier. Les bruits selon lesquels des communications auraient été établies avec le sous-matin coulé et que des réponses auraient été reçues aux coups frappés par les scaphandriers sur la coque sont inexacts. La bouée ju'un navire de l'escadre, qui manœuvrait .ivec le « A. 7 », avait fixée pour repérer le lieu de l'accident a été enlevée par les vagues. Les efforts faits pour retrouver la position du sous-marin sont restés jusqu'à présent infructueux. (c) Recherches suspendues Plymouth, samedi, 17 janvier. On a suspendu à 5 heures du soir les recherches du sous-marin « A. 7 », sans avoir lécouvert où il se trouve. (a- Condoléances Paris, samedi, 17 janvier. A l'occasion de la perte du sous-marin :< A 7 », le roi d'Angleterre et le pi^sident le la République ont échangé des télégram-nes de condoléances. (c) Un scandale dans l'armée Londres, samedi, 17 janvier. Huit ofâçiers, le directeur et sept employés ou anciens employés d'une maison l'alimentation ont comparu, ce matin, devant le tribunal de police de Bow-Street, sous l'inculpation de corruption dans une juestion de fournitures aux cantines de 'armée. Il s'agissait du paiement et de 'acceptation de commissions illégales, (c) jock-out dans l'industrie du bâtiment On mande de Londres au « Petit Parisien » : Un conflit a éclaté entre les entre-ireneurs du bâtiment et les ouvriers. Un ock-out intéressant 150,000 ouvriers est >révu pour samedi prochain. (a) ÂUTRICHE-HONGRiE Espions russes On mande de Cracovie au u Matin »:Sapt >ersonnes ont été arrêtées sous l'ineulpa-ion <!' "iMige au profit de la Russie. BRÊSiL Grève de dockers Rio de Janeiro, samedi, 17 janvier. A la suite d'une grève partielle de leur personnel, les patrons dockers ont procla-né le lock-out. Le service de chargement ?t de déchargement des navires est para-ysé. (a) GRECE LA QUESTION DES ILES Athènes, samedi, 17 janvier. Selon le « Patris », on assure dans les lercles diplomatiques, malgré lé silence •ardé par M. Venizslos et par le marquis li San Giuliano, que la Grèce a demandé a prolongation du délai d'évacuation de 'Epire, l'abandon tria Grèce de toutes les les occupées par elle, sauf Embros et Te-îedps, la garantie des puissances que l'occupation des lies r.e sera pas troublée par la Turquie, la révision de la frontière gréco-albanaise et l'autonomie administrative du tri-angle épirote sous le contrôle grec. Le « Patris » déclare qu'il ne peut pas confirmer ces informations^ bien qu'elles paraissent vraisemb'ables. Le journal ajoute que dans une légatioh balkanique à-2Uhènes on assure que M. Venizelos a demandé et obtenu à Rome un territoire de cinq kilomètres carrés vers Coritza et la possession d'Argy-rocastro. Le «Patris» assure, toutefois que M, Ve-' nizelos a réussi à faire écouter favorablement ses demandes par l'Italie, qui a accepté, entre autres, la prolongation du délai d'occupation de l'Epire. (c) Berlin, samedi,. 17 janvier. La « Gazette ,de l'Allemagne du nord », dans sa revue de la semaine dit : « La ré. pon-se de la Triple-Alliance représente en substance une acceptation des propositions anglaises. En ce qui concerne les îles occupées par la Grèce, toutes les grandes puissances reconnaissent maintenant le principe admis lors de la réoccuipa-li-on d'Andri-no-ple par les Turcs.. D'après ce principe, les puissances prouvent que le refus de sanctionner une décision issue de la fortune des armes n'est pas conciliable avec une politique de paix. Retrait des troupes grecques de l'Epire Salonique, samedi, 17 janvier. Deux bataillons' crétois ont été retirés de Coritza et embarqués à Salonique pour la Grèce. Le gouvernement a fait remener ici sous escorte les volontaires qui, après leur arrivée à Coritza, n'ont pas, vouiu se laisser incorporer dans lés bataillons sacrés, mais avaient manifesté l'intention de former des bandes indépendantes. (c) HAÏTI L'insurrection Paris, samedi, 17 janvier. Le « Temps » publie une 'dépêche de Port a.u Prince selon laquelle l'insurrection qui vient d'éclater ù. Haïti gagne le nord de l'île, malgré les troupes envoyées par le gouvernement .pour réprimer les troubles. Le croiseur américain « Nashviile » est arri-vé. {a) ITALIE Le Dodécanèse Rome, samedi, 17 janvier. L'annonce que des échanges d'idées sont poursuivis entre l'Italie et la Turquie au sujet du Dc-déwtnèse semble satisfaire les milieux poli-tiques. La question est ainsi limitée entre les deux pays et on remarque le ton des conversations entre les deux seules nations qui ont signé le traité de Lausanne. Certains articles, où les paroles d'hommes politiques comme M. Bissolatti, qui soutenaient la connexité des questions des frontières albanaises et des lies occupées par l'Italie, n'ont jamais rencontré d'écho dans l'opinion italienne. On prévoit toutefois qu'un certain temps sera nécessaire pour que les échanges d'idées entre l'Italie et la Turquie apportent ta résultat définitif. (a) JAPON LE DESASTRE DE KAGOSHIMA Kagoshima, samedi, 17 janvier. La situation redevient rapidement normale. De nombreuses peisonnes qui avaient disparu rejoignent leurs domiciles et on pense que le nombre des morts sera finalement très inférieur aux premières prévisions. (c) LUXEMBOURG — On mande de Luxembourg ; Le comte de Schwerin, ministre d'Allemagne à Luxembourg, est rappelé. U est nommé ministre de Prusse à Dresde en remplacement de M. de Bulow, qui se retire pour des raisons de santé. (e) MEXIQUE Le nouveau ministre des iinances On mande de Mexico au « Matin » : M. Kuerudo Molieno, ministre des affaires étrangères, prend le portefeûOie des finances. (a) Victimes des rebelles Paris, samedi, 17 janvier. On mande du Havre" à 1' « Echo de Paris » : Le steamer « Floride », provenant de la Nouvelle-Orléans, est arrivé, amenant trente et une femmes et enfants espagnols expulsés de Chihuahua après avoir été maltraités et- dépouillés par les insurgés mexicains, (a) PORTUGAL La Qrève des cheminots Lisbonne, samedi, 17 janvier. La grève des cheminots continue dans le calme. Il semble que la coiAoagnie va inviter le personnel à se présenter pour reprendre le travail jusqu'au 20 janvier. Quel- ' ques trains ont été organisés pour expdo- ' rer aujourd'hui les lignes. On ne signale pas d'accidents sur leur marche. (a) RUSSIE La résidence de Maxime Gorki On mande de Saint-Pétersbourg au « Petit Journal » : Maxime Gorki est arrivé. Il ] fiexera son domicile ici i TURQUIE La Dette publique Constantinople, samedi, 17 janvier. Une vive émotion règne dans l'adminis- 1 trat-ion de la Dette ottomane. En effet, les fonctionnaires de la Dette ont été assimi- ! lés aux autres fonctionnaires turcs, et on ' léor a suspendu pour un mois le paiement ■ de leurs appointements au profit de la souscription pour la flotte. * *'* Constantinople, samedi, 17 janvier. I.a direction de la Dette publique a été avisée par un télégramme de Salonique < <pie, les. autorités ..gteggues s'opposent à la : perception de l'impôt sur les revenus affectés à la garantie de, la Dette, sauf celui sur le sel. (a) Nouveau croiseur Conslantinople, samedi, 17 janvier* L'accord est fait entre les gouvernamemûa italien-et tu-rc au sujet de. la remise diu croiseur cuirassé « Dramo » commandé par la Porte à un chantier'italien avant la guerres italo-tarque. Le gouvernement italien, lors Je la dernière guerre, fit saisir le croiseur, le dénomma « Libya » et'eu continua la construction pour son propre compte. Aujourd'hui l'Italie consent à remettre le bâtaient à la Turquie moyennant le rein* boursement des dépenses faites par llta» lie. Lie croiseur arrivera inoessamnient aux; Dardanelles sous le pavillon italien. (aj| Tumultes dans les cinémas Paris, samedi, 17 janvier. Le correspondant particulier du. «Temps* i Constantindple télégraphie que, presque ions les soirs, des manifestations tu-mul-tueuses se produisent dans les cinémas da Pera. Les manifestants exigent que les tex« les qui accompagnent les films soient écrits en langue turque. Dans deux cinémas, la matériel a été saccagé. (a} FRANCE Ilotes du Jour CBe notre cunes^andanUl /* Copenhague. Les lecteurs se souviennent-ils d'un aost-scriptum accroché, il y a quelques mois, à une « Note du jour » et où nous demandions à une « princesse russe des passage à Athènes » de vouloir bien donner son nom. Sous les réserves habituel» les du secret professionnel. Cette coi* respondante nous avait écrit sur du pa-» pier aux armes impériales de Russig jnais en gardant un anonymat que son écriture, assez connue rendait inutile. Voici au surplus la lettre que j'allèga le quelques considérations personnella"? trop flatteuses et que je ne mérite certes pas. ... ; : ^ autre jour, je lisais votre line re» marqua sur son altesse Rouge et Noir, la princesse Marie Bonaparte. Puisque voua savez si bien les cancans de la cour d'Aï Ihènes, vous êtes à même de me rensei» ïner. sur les cou'lft^es du mariage et d« l'élection au trône de Bulgarie du prince Valdémar de'Danemark. C'est une question, d'ailleurs,', d'actualité, que je vous saurais jré si vous vouliez l'éclaircir dans une da vos notes.. Voilà ce que je désire savoir : Le prince Alexandre de Battenberg a abdiqué le 7 septembre 1880, forcé par- lfï Russie, pour son coup de Roumélie. L'as» semblée nationale de Bulgarie a élu, le 10 novembre 1886, comme successeur du prince de Battenberg, le prince Valdêmar, fi 13 du roi Chrétien IX de Danemark, marié le 22 octobre 1885 à la princesse. Marie d'Or»' léans, fille du duc de Chartres. Mais, la 13 novembre ISSti, Valdêmar a refusé etj au mois de juilic-t 1887, le prince Ferdinand a été élu. Si on en croit, les dires du roi! Georges de Grèce, le prin.e Valdêmar al refuse pour ne pas obliger le roi Georges, son frère, à abdiquer, car le roi Georges! avait déclaré que si son frère régnait sue un peuple ennemi implacable de son peu» pie, lui abdiquerait Telle est la légende en vogue à Athènes. Je n'y crois pas, cal le roi Georges n'a pas habitué son peupla à de tels actes d'abnégation. .Bien au con< traire. Il doit donc exister une autre cause du refus de Valdêmar; mais laquelle I Puis, est-ce qu'il existe quelque livre sur cetta affaire ? Les princes d'Orléans ont accepté com» • me gendre le prince danois, à la perspeo» tive de la couronne princière. de Bulgarie 1. En dernier lieu, l'assassin du roi Geor» ges est un Grec ou un Bulgare 1 Pour, quelle raison le Roi a été assassiné, pas simple stupidité bulgare ou pour une au» tre cause ? Sachez, Monsieur, que tous les éclaircissements seront lus avidement en Grèce, )ù on a grand soif de la vérité historique» Permettez-moi, Monsieur, »„> vous r.j-nercier d'avance et de garder mon anony» mat.- Recevez, Monsieur, l'expression de maj liau-te considération. A Paris,- je n'ai rien appris; j0 n'ai mê» ne pu me procurer le volume auquel lai princesse russe fait une allusion assea .'ague. Aujourd'hui j'ai profité de mon passa^ je à Copenhague pour essayer d'avoin i'autres renseignements sur une ques-ion qui, sans être d'ordre capital, présente cependant un intérêt réel et sem» pie cacher quelque mystère que l'on soupçonne mais qu'on n'est pas parvenu i percer. Une personnalité danoise qui est en celations suives avec la cour de Copen-îague m'a fait la déclaration suivante,, lue je traduis mot pour mot : — En 18SO on nommait au premier 'ang parmi les prétendants au trône de 3ulgarie le prince Waldemar de Dane» nark. fils cadet de Christian IX, officier le marine distingué, époux de la regrette princesse Marie d'C-lcans. Or, 'niàï-?ré te vif désir de plusieurs puissances, e prince Waldemar ne devint pas prince de Bulgarie et voici pourquoi : » Au commencement de Novembre 1886, raconte M. Ajort Lorenzen au «Ber-ingske Tidende », mon ami de jeunesse, VI. Christian Gosch, attaché alors à la légation de Danemark à Londres, me té-égraphia que le princ-e Waldemar serait Slu prince de Bulgarie. Le gouvernement anglais! m'assurait-i^ s'intéressait

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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