L'indépendance belge

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19 september 1917
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s.n. 1917, 19 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gt9j/
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L'INDEPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY f CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINIâTEATION ET REDACTION: PLACIDE*!^ROnRSB MERCREDI 1S SEPTEMBRE 1917. f 3 mois, 0 shillings. 1 . 5 DANB STE.. HIGH HOLBORN. -W.C.l. rLAUa DE LA BOUESB. W Ml IW r \ ABONNEMENTS: j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. telephone : holborn 1773-4 teleph.î { f 33.7 5. * En ve!lte à Londres a 3 h. le mardi 18 sept. I ! an. 52 shillings. J LA SITUATION Mardi, midi. La journée d'hier n'a été marquée par aucun événement saillant. En t'ait d'opérations militaires, ce sont les aviateurs qui ont montré la plus grande activité. Du côté britannique, 143 bombes ont été lancées sur un aérodrome et des cantonnements allemands, dont les occupants ont été, ensuite, attaqués à coups de mitrailleuses. Un détachement ennemi de 2,000 hommes servit également de cible a un mitrailleur-aviateur opérant à trente mètres du sol, et fut disperse. Les aviateurs de la marine s'attaquèrent aux navires de guerre et aux bateaux côtiers allemands le long du littoral belge. Ils réussirent à endommager gravement un contre-torpilleur et à couler un, probablement deux, chalutiers. Ainsi, pour la seconde fois en quatie jours, les aviateurs britanniques de la division navale ont touché un contre-torpilleur, le premier ayant été atteint d'une bombe dans la nuit du 11 au 12, pendant qu'il était amarré le long du môle de Zeebrugge. Nos alliés ont, en. outre, mis hors de combat onze appareils ennemis, alors que huit des leurs ne sont pas rentrés. Les aviateurs français ont exécuté une série de raids fructueux en Allemagne, au cours desquels quinze tonnes d'explosifs ont été lancées sur les usines et établissements militaires à Stuttgart, Colmar, Logelbach et Uckange, ainsi que sur les gares de Thionville et de Sarre-bourg. Onze appareils allemands ainsi qu'un ballon ont été abattus ou endommagés.Au cours du raid sur Colmar, deux appareils français ont été abattus, dit le communiqué de Berlin, qui affirme que les Alliés ont perdu dans la journée un total de seize machines. D'autre part, le "Telegraaf" d'Amsterdam apprend que les aviateurs alliés ont bombardé les positions allemandes entre Knocke et Hazegeels (un hameau proche 'de la frontière hollandaise) et qu'au cours du tir défensif allemand des shrapnells éclatèrent sur territoire hollandais, la première fois, paraît-il, depuis la guerre. Le même correspondant ajoute ("Times') que le nord 4e la Flandre et la région côtière reçoivent pour ainsi dire journellement la visite des aviateurs alliés qui, l'autre jour, ont bombardé les environs de la gare de Donck (sur la ligne Bruges-Eecloo), où les Allemands construisent*un aérodrome qui sera, paraît-il, le plus grand qui existe dans les Flandres. Inutile de dire que ce sont les Habitants des villages environnants de Cele, Scheewege, Moerkerke, * Balger-boek, etc., qui sont contraints par les Allemands à travailler pour eux contre eur patrie ! Le travail forcé est en vigueur, pour linsi dire, partout derrière le front alle-nand, et des renseignements venant de ïollande annoncent que l'ennemi exécute l'importants travaux entre Zeebrugge et Blankenberghe et que, là aussi, les ha-ïitants (de Bruges, notamment) sont ibligés de travailler pour lui. Tout cela n'indique pas que les Alle-nands s'attendent à devoir déguerpir lu nord de la Belgique, et du train dont ront les choses, l'espoir de voir un coup le théâtre se produire de ce côté, dimi-îue. Pourtant, le duel d'artillerie se poursuit avec une grande violence, surtout dans les secteurs de Nieuport et l'Ypres. Berlin dit qu'"entre la .Forêt 1 Houthulst et la Lys le bombardement a légénéré par moments en un feu rouant." La seule action d'infanterie qui it suivi ces bombardements fut une ten-ative de raid allemande dans le secteur 'e Lombartzyde. Elle resta sans résultat. Dans la région d'Epéhy et au sùd-est e Gavrelle, des troupes anglaises et écossaises exécutèrent des raids dans les lignes allemandes, ramenant plusieurs prisonniers. Dans la forêt d'Apremont (Argonne), les Allemands passèrent à l'attaque et réussirent à prendre pied momentanément dans les lignes avancées de nos alliés. Une contre-attaque rétablit aussitôt la situation. Dans la région de Verdun, l'artillerie est de nouveau plus active, particulièrement du côté du Bois des Carrières et au nord de la Côte 344. Sur le Plateau de Bainsizza, nos alliés italiens repoussèrent quatre attaques autrichiennes déclanchées dans l'espoir de reprendre le terrain perd.u la veille, mais les sacrifices autrichiens ont été en vain,. Les troupes du général Cadorna n'ont pas bronché et ont fait" 73 prisonniers.Bien de particulier n'est signalé du front balkanique, à part un assez violent duel d'artillerie dans la vallée du Yardar. Sur le front russe tout est calme et aucun communiqué n'a été publié' par Pé-trograd.M. Keren&kv, après avoir pris le haut commandement des armées russes, s'est rendu sur le front et s'est établi, dit un télégramme de Copenhague, au quartier général, où se tiendront, paraît-il, toutes les conférences gouvernementales. Les affaires courantes seront dirigées de Pé-trograd sous la direction du délégué de M. Kerensky. Le général Kaledin a donné sa démission de hetman des cosaques, les généraux Denikin, Erdelli et Markoff, arrêtés, ont été dirigés sur Pé-trograd et le général Alexajer s'est suicidé à la suite d'un entretien avec M. Kerensky. Quant aux troupes du général Korniloff, envoyées contre la capitale, elles ont été ramenées sur le front. Ainsi la tempête s'est apaisée et tout rentre dans l'ordre. A Odessa, à Kiefi et à Kherson tout est tranquille, et il n'y a que la flotte de la Baltique, dont les équipages ont exécuté quelques officiers, qui fasse ombre au tableau. M. Kerensky, ' dans un télégramme énergique, dit aux : coupables que sous prétexte de sauvegarder la Révolution ils désorganisent la flotte en diminuant sa valeur combative. L'affaire Luxburg fait long feu. L'in- ' dignation en Argentine est loin de se calmer et le diplomate-espion est repoussé comme indésirable par toutes les républiques sud-américaines encore neutres. En Suède, des meetings de protestation contre la diplomatie secrète ont eu lieu, mais on attend toujours des excuses officielles allemandes à Stockholm. La reponse de l'Allemagne à la note du Pape a ete remise au nonce à Munich samedi soir, et celle des Alliés ne le sera que lorsque -celle des Puissances Centrales sera arrivée à Rome. La presse allemande, entretemps, discute de prétendues offres de paix britanniques qui n'ont jamais été faites, mais qui permettent au gouvernement de Berlin de familiariser la population avec l'idée de concessions nécessaires à faire aux Alliés. Quant à la réponse du Président Wil-son à la note du Pape, elle a produit l'effet voulu en Allemagne. Le Kaiser,'qui sent son trône chanceler, fulmine contre i 1- "insolence du Président, qui essaie de séparer le peuple allemand de son gouvernement et du Kaiser." Le maréchal Hindenburg vient, lui aussi, à la rescousse et prétend — est-ce par ironie ou histoire d'aider à souffler ; le chaud et le froid — que le Président ! Wilson a réussi à unir plus étroitement le peuple allemand qui, espère-t-il, le : prouvera... en souscrivant au septième 1 emprunt de guerre allemand. Nous est ■ avis que cet emprunt ne sera guère traité • qu'à la Bourse des "pieds humides," ■ pour employer l'argot financier. 1 oPEsanons «ebienses Stuttgart bombardé Le communiqué de Paris d'hier soir annonce qu'au cours de la journée de dimanche quatre aéroplanes allemands et un ballon d'observation ont été abattus par les pilotes français, et que six autres appareils ennemis ont été descendus par les batteries anti-aériennes. De plus, six aéroplanes allemands ont été sérieusement endommagés et sont tombés dans leurs lignes. Les escadrilles dq bombardement françaises se sont mon trées particulièrement actives dans la journée et la nuit de 'dimanche. De nombreux raids ont été exécutés par elles, et 15 tonnes de bombes ont été jetées sur des établissements ennemis, |y compris les casernes et les usines de munitions de Stuttgart (à 215 k. de Nancy), l'aérodrome de Colmar, les magasins d'approvisionnement de Logelbach, les établissements militaires au sud de Metz, la gare de Thionville, les usines de munitions de Uekingen (au nord de Metz), et la gare jde Saarburg (à 64 k. à l'est de Nancy). Raids britanniques Au cours des intervalles dé beau temps, les aviateurs ennemis ont été ac tifs, étant de nouveau favorisés par un fort vent d'ouest. Dans la matinée ils ont jeté 50 bombes derrière les lignes britanniques, faisant de légers dégâts. Les aéroplanes britanniques ont jeté 143 bombes sur un aérodrome allemand et sur des baraquements ennemis, tout en tirant des milliers de cartouches à l'aide de leurs mitrailleuses sur divers objectifs, et notamment sur un corps d'infanterie allemand d'où moins 2,000 hommes, lequel i'ut attaqué et dispersé d'une altitude d'à peine trente-cinq mètres. Six aéroplanes allemands ont été abattus et quatre autres ont été forcés d'atterrir en mauvais état. De plus, un appareil ennemi a été abattu dans les lignes britanniques par le feu des batteries anti-aériennes. Huit appareils britanniques ne sont pas rentrés. Un destroyer allemand touché Les aviateurs de la marine britannique ont exécuté un raid,le 15 septembre, sur les navires ennemis entre Ostende et Blankenberghe. Des bombes ont été jetées sur des destroyers et sur des ;ha lutiers ou des pêche-mines. Un grand destroyer a été atteint par le milieu, et un, peut-être deux, chalutiers faisant partie d'un groupe de quatre, ont été coulés. Dans la soirée, au cours d'une pa trouille, un hydroplane britannique a été attaqué par deux hydroplanes qui, attaquées à leur tour par des aéroplanes d'escorte britanniques, furent l'un abattu en flammes et l'autre chassé vers un destroyer ennemi. Le 16 septembre vers 10 h. du matin une patrouille britannique a attaqué une formation d'appareils allemands et 'en a détruit un si non deux. AUX CHAMBRES FRANÇAISES La politique de M. Painkvé — La propagande allemande — L'affaire Turmel La session parlementaire française, qui s'ouvre aujourd'hui, commencera vraisemblablement par la liquidation d'un certain nombre de questions d'une extrême importance. M. Painlevé, dans sa déclaration ministérielle, doit présenter une formule donnant satisfaction au parlement et au pays. Connaissant l'énergie, la'sincérité, la clarté et droiture de caractère du nouveau président du Conseil, il 11e serait pas étonnant du tout que M. Painlevé développe dans sa déclaration la manière dont il entend faire usage de ces qualités dans la poursuite de sa politique, laquelle, si elle correspond aux désirs du pays, doit être résumée dans cette . phrase : "Tout pour et parla victoire." Bien qu'il y ait de nombreux champs d'activité, dans lesquelles l'énergie du gouvernement pourrait être Utilement employée, il est devenu d'une urgente nécessité que l'affaire Turmel soit mise au clair. Venant après la révélation des affaires du "Bonnet Rouge" et de Bolo-pacha, le cas de M. Turmel a non seulement jeté des doutes dans l'opinion publique quant à l'efficacité de la politique anti-allemande, mais il a également porté atteinte à la confiance déjà ébranlée du peuple dans le système parlementaire. La sincérité, la droiture et le bon sens de la politique du cabinet Painlevé seront, dans une certaine mesure, jugés par sa déclaration des intentions du gouvernement au sujet de la propagande allemande en France et par les "actes qui suivront cette déclaration.• m m L'affaire Turmel se développe lentement. Hier, le député des Côtes du Nord a assisté à une conférence tenue à la Chambre, et à laquelle ont pris part M. Deschanel, président de la Chambre, ainsi que les questeurs de 3ette assemblée. A l'issue de cette réunion, au cours dé" laquelle M. Turmel fut expressément prié de faire connaître l'origine des Fr. 27,000 en billefc suisses' trouvés' dans son casier au vestiaire de la Chambre — et non dans le pupitre de son banc, comme on nous l'a fait dire hier—ainsi que les noms des firmes par l'intermédiaire desquelles il a reçu cette somme, le député, dans une lettre au Président de la Chambre, a déclaré qu'il avait reçu cet argent de la Banque Fédérale Suisse, en paiement d'une consultation au sujet des questions fiscales en France. Cette explication en ajoute une autre à celles déjà nombreuses que M. Turmel a fournies -dans ses interviews à la presse française. Au cours d'enquêtes ouvertes officieusement sur le càs de M. Turmel, on a découvert une correspondance relative à des transactions pour la vente de plusieurs milliers de têtes de bétail, qui ont eu lieu l'année dernière par l'intermédiaire d'une firme neutre; il semble-îait que le bétail, objet des transactions, était destiné au ravitaillement de l'Allemagne. Le ministre de la Justice a ordonné l'ouverture d'une enquête officielle. LE MARTYROLO8E BELGE La traite des blancs continue Les Allemands n'ont pas renoncé à la déportation des ouvriers belges. Après avoir montré un semblant de déférence aux protestations de divers Etats neutres, ils se sont efforcés à faire revivre l'esclavage, sous une autre forme. En février' dernier, le Kaiser avait-solennellement promis que les hommes qui avaient été déportés par erreur (c'est-à-dire, ceux qui étaient employés régulièrement au moment de leur déportation) seraient renvoyés dans leurs foyers. Toutefois, quelques groupes seulement de ces travailleurs furent rapatriés, la plupart étant complètement exténués et complètement incapables de faire encore la moindre besogne. De nouvelles représentations furent faites à Berlin, et, enfin, il fut officiellement annoncé que tout homme qui ne consentait pas à rester volontairement en Allemagne serait libre de rentrer en Belgique avant le 15 juin. La plus grande pression fut dès lors exercée sur les hommes afin de les convaincre de signer un engagement de rester en Allemagne. Finalement un certain nombre de ceux qui résistèrent aux promesses et aux menaces furent renvoyés dans leur pays. Mais les Allemands 11'entendaient pas se priver de leurs services. On conta même à certains d'entre eux qu'ils partaient seulement en congé. Ceux qui crurent qu'ils étaient entièrement libérés se rendirent rapidement compte de leur erreur. Les hommes qui rentrèrent dans le district de Mons, zone des armées, furent forcés de travailler soit aux chemins de fer, soit à tout autre ouvrage militaire, .sous peine d'être renvoyés en Allemagne après un bref repos. Le gouvernement belge a reçu des détails complets concernant le cas de 48 ouvriers ^de la région de Mons (Quaregnon, Saint-Ghislain, Cuesmes, Frameries, etc.), lequel peut être cité en exemple typique de ce qui s'est produit chaque mois dans les autres parties du pays, au sujet des déportés "rapatriés." La plupart de ces ouvriers revinrent en avril et au commencement de mai. Ils furent rappelés deux ou trois semaines plus tard, quelques-uns quittant la Belgique avant le 30 juin, soit quinze jours après la date fixée par le gouvernement allemand pour la libération du dernier déporté. Presque tous ces* hommes avaient trouvé du travail à leur retour, mais, de nouveau, aucune distinction 11e fut faite entre 'es employés et les chômeurs. Quelques hommes furent pris dans les charbonnages où ils travaillaient, d'autres fùrent enlevés des corps auxiliaires dans lesquels ils avaient été incorporés de force. Sept d'entre eux, épuisés par leur premier séjour dans les camps-prisons allemands, s'ét'aient trouvés trop malades pour reprendre leur besogne habituelle; ils furent néanmoins repris par leurs patrons. 4, Un de ceux-ci, un forgeron, qui souffrait des yeux depuis son retour, avait reçu une besogne facile jusqu'à sa guérison. Il reçut l'ordre de se présenter à la Kom-tnandantur avec son maigre bagage, prêt à partir pour l'Allemagne, et un officier dit à son patron qu'il était rappelé par le directeur d'une usine pour laquelle il avait été forcé de travailler à Bochum (Westphalie). Il semble qu'alors que certains hommes aient été définitivement libérés du travail forcé en Allemagne, d'autres, la plupart ouvriers qualifiés, ne furent relâchés que temporairement, dans le but 'de calmer l'indignation des pays neutres, mais avec l'intention bien arrêtée d'être ramenés quelques semaines plus tard pour satisfaire aux demandes des industriels allemands. Les hommes et leurs patrons belges protestèrent violemment contre ce cruel traitement. Ils montrèrent des certificats affirmant qu'ils avaient été constamment occupés depuis leur retour. On ne les écouta même pas. Plus 3e la moitié ne répondirent pas à l'appel et furent arrachés de force à leur foyer par les gendarmes allemands et traités cruellement s'ils offraient la moindre résistance. Nouvelles exécutions capitales Les "Nouvelles" de Maestricht apprennent que le commissaire-adjoint Lejeune, de Liège, qui avait été condamné à mort, a été fusillé avec d'autres patriotes. On ne connaît pas encore le sort qui a été réservé au bourgmestre de Ha- . mont, également condamné à mort. L'évasion du " Schelde" _ Le "Telegraaf" apprend que l'évasion du "Schelde," baptisé "Scaldis," par les Boches, a mis les autorités allemands d'Anvers dans une grande colère. Elles ont fait arrêter le gardien du bassin d'où partit le "Schelde," ainsi que quelques amis de "Jef," ,1e capitaine du bateau qui contribua à 1a, libération d'un certain nombre de nos compatriotes. De. plus, elles ont renforcé la garde de divers postes sur l'Escaut mesure qui semble plutôt tardive I Cela n'empêche pas les Anversois de se réjouir follement entre eux du bon tour joué par le brave "Jef" au sieur von Falkenhausen. ' LES BOm mOTiES - Meetings de protestation De grands meetings réunis à Stockholm par le parti libéral et le parti du travail ont passé des résolutions condamnant le ministère des affaires étrangères de Suède et demandant le maintien de la neutralité absolue. L'attitude de l'Argentine La déclaration faite par Senor Malina le ministre de l'Argentine en Allemagne, disant que l'action de l'Argentine était exclusivement personnelle au comte Luxhurg, a causé de la surprise et un certain mécontentement à Buenos-Aires où on juge que pareille déclaration était pour le moins inutile. AUTOUR de la GUERRE FRANGE — En vue du congrès national socialiste qui aura lieu à Bordeaux le 6 octobre, l'"Humanité" a commencé une discussion de la politique socialiste qui sera définie dans ses colonnes par toutes les sections du parti. M. Renaudel> dans une préface à la discussion, dit que ceux qui ont été appelés la minorité déclarent maintenant que le temps est venu pour eux de prendre en mains la direction du jDarti. Ceci est une admission nette de la crise qui s'est ouverte au sein du parti au sujet des buts de guerre. Si la minorité parvient à ses fins au congrès de Bordeaux, elle orientera certainement le parti dans la direction de Stockholm. GRANDE-BRETAGNE . — Jusqu'à, nouvel ordre, les lumières devront être voilées à partir de 7 h. 30 du soir (heure de Greenwich). — Le roi fait actuellement une visite prolongée aux divers chantiers de ccae-truction et ateliers de la Clyde. ISèœe unie. No 221

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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