L'indépendance belge

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22 december 1916
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s.n. 1916, 22 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68636/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI î ONE PENNY CONTINENT : (5 CENTIMES CHOLLANDE ; 6 CENTS) i .■■ ■« »» ADMINISTRATION ET HEI5 ACTION : BUREAU â PARIS ! ^ M ET rfc s oo fT^KTC H/l KS13 ET 4ûif^ (i îmm -,—tt t tvm? a rCDOP HO'JSE. TUDOfi ST.. LONDON,. E.C. U. PLACE DE I,A BOURSE VENDREDI 22 DECEMBRE 1916. 4BOXHEMEHTS MOll' 17 SHILLING^ 1 CONSERVATION P4B LE PROGRÈS, TECEPHOBE: CITY 3960. TELEPH.: j 238-75. en vente à Londres à 3 It. le jeudi 21 dec. IÏan VsSkgI j LA A SITUATION. Jeudi, midi. Les Allemands, après l'insuccès d leur contre-offensive sur la rive droit de la Meuse, n'ont pas renouvelé leu tentative et semblent accepter le fai •Accompli. Ils se consolent de leur échec devar erdira par l'avance continue de leur armées on. Roumanie. C'est au sud d Braïla que nos ennemis essayent en. c moment de frapper ùm nouveau coup. L'armée du Danube, c'est-à-dire cell qui est sous le commandement direct d général Mackansen est signalée à Pi) lita (à 40 kilomètres au sud du port roi main), mais l'année de l'ouest (9e corp d'ànmée), qui doit participer au mouvt ment convergent dont Braila est le cer tre, ne trouve arrêtée, momçntanémen 1 dans le secteur de Rimnic-Buzeu. Le fait le plus intéressant de 3a situa lion nouvelle est que les Russes, ir sensiblement, ont pris la place des Roi «Tains et qu'ils ont permis à l'armée d nos Alliés de se retirer derrière les ligne du Sereth, où elle est en train de s vegrouper et d'être rééquipée. Seul parmi les généraux roumains, l général Averescu, à la tète de plusieui divisions, reste chargé de la défense c] la Moldavie méridionale, la Moldavi septentrionale étant défendue par un armée russe commandée par le génér; Letchinsky. D'autre part, le .général Scherb; tcheft déferfd le Secteur de la Bukovin et sou anmée opère en liaison avec cel du général Letchinsky. L'année .roi «naine du général Averescu est déjà rferr placée, ou suir le point de l'être, pa celle du général Broussidoff qui aura 'supporter le choc principail de l'ennem Le déploiement des forces russes ir dique que Pétrograd a suivi .avec atter tion le développement des événement en Roumanie et n'a jamais perdu de vu les dangers que pouvait comporter l'i; sue malheureuse de l'avoaturc .roumaine Derrière le,s Roumains, le maréchî Hindenburg vise, et a toujours vise les Russes, et pour les stratèges aik mands, Bucarest n'a été, ne devait êtr qu'une étape sur la route d'Odessa Mais nos amis russes veillent, et si Hin denburg se laisse tenter par l'appât, pourrait lui en cuire. A part quelques actions locales sur 1 front russe et uni succès des troupes d général Snxuts dans l'Est - Africak il n'y a rien à signaler des autres théâ très des opérations. Les difficultés avec la Grèce ne son pas terminées. Le gouvernement d'.4 thènes dont tous les actes sont dictés orj peut en être certain, par Berlin, s'es soumis, momentanément, aux damai: des des Alliés et a commencé le trans fert de troupes qui, s'il se poursuit nor maternent, doit occuper trois semaines Mais, à l'affût de prétextes pouvant h permettre de sie soustraire à l'exécutio <!e ses engagements, le gouvernemen du roi Constantin menace d'arrêter 1 déplacement des troupes "si les Allié tolèrent l'occupation des îles par les V* nizélistes !" Athènes déclare que ces faits consti tuent des actes de sédition intolérable et exige la restitution des îles ! Cett demande est d'autant plus effrontée qu les îles se sont jointes de leur propre pt ment d'Athènes s'efforce également le d'obtenir un adoucissement du blocus, te dont les effets commencent à se faire j,r sentir dans toute la Grèce. it lï est à espérer que .tes Alliés qui n'ont toujours pas obtenu satisfaction U pour le ilâcha assassinat de Leurs soldats -s rappelleront au roi Constantin que nous le disposons des moyens nécessaires pour ;c Ha faire fléchir. Entretemps les preuves de la mauvaise foi qui anime nos enne-;c mis se multiplient. L'arrestation des lu Vénizt.list'cs se poursuit et on a des rai-r_ sons de croire que de nombreux Cretois, j_ arrêtés à Athènes, eut été tués. On dit js que le roi Constantin étudie te moyen g- de rejoindre les troupes germamc-bul-i- gares en se frayant uni chemin avec son t, armés à travers l'Albanie. Les Allemands annoncent aujourd'hui :i- que c'est un ,6a leurs sous-marins, qui, î- à hauteur de Lisbonne, coula, le 26 no-.1- v ombre, le cuirassé français "Suffncn" le qui fut perdu -erps et bien ;s La dernière liste des victimes des pisé r.ates allemands comprend deux vapeurs britanniques, un japonais et ,un -norvé-lc giem d'un tonnage global de près de rs 13,000 tonnes ! le T.a réponse de M. Lloyid George à ie l'offre die paix allemande, quoique pré-1C vue par le- ton/ de la presse britannique, al a jeté le désarroi dans le camp de nos ennemis. a" Certains articles de journaux débor-IC dent de rage, et quelques-uns de nos fa-te rouolies confrères teutons ne peuvent se L1- faire à l'idée que les Alliés aient l'audace n- de résister à la demande allemande îr d'arrêter les frais. D'autres, plus an-à xieux de découvrir dans le texte du dis-i. cours ministériel un point qui les i-1 autorise à espérer un rapprochement, i- estiment que certains passages du dis-ts cours laissent la porte ouverte à des ie pourparlers nouveaux capables de rap-s- pro -Jie.r les deux groupes de belligérants. e. qu il ca sv>ii, la" but des Aîlê- al mands est atteint. On parte de la paix s, qui leur est si chère tout à coup, ils s'y s- accrochent et les préliminaires actuels 'c ne sont que des coups de sonde destinés à connaître les vues de feurs adversai-res. L'Allemagne fera bientôt, on peut 'i en être convaincu, de nouvelles propositions, tenues prêtes pour la circon-'e stance, et si M. de Bethmannr-Hollweg u s'est refusé jusqu'ici à tes faire coninaî-_*> tre au Reichstag, d y .a gros à parier i_ que certaines personnalités, hors d'Allemagne, sont dans le secret. Xos enne-^ mis ont beau jouer au matamore, nous connaissons les points faibles de leur s> cuirasse. Tous leurs succès militaires ne st peuvent empêcher que la mortalité, due > à la mauvaise alimentation, augmente s- dans des proportions inquiétantes et que r- bientôt nos ennemis perdront autant s. d'hommes des suites de maladies qu'ils , jî en perdent sur les champs de bataille, 'il On nous apprend en dernière heure, it ma:s la nouvelle n'est pas encore offi-le cielle, que le président Wïlson aurait ts adressé aux belligérants une note per-1- sonnelle, les invitant à formuler les bases sur lesquelles ils seraient prêts à enta-i- mer des négociations de paix. ;s ^ Il ne s'agirait, dans l'occurrence, ni Le d'une offre de paix ni d'une médiation, ie le désir de M. Wilson étant uniquement -é de connaître les vues des deux partis en les dailjqaiajiokst Les BELGES RÉDUITS à l'ESCLAVAfil LC3 ULiliUlnJ Tous nous avons protesté lors c rafftes allemandes dans le nord de France. A cette époque nous prédisio que cette traite des blancs en France serait que le commencement d'exéc tion d'un nouveau mode d'exploitatk au profit de l'occupant, de toutes les r< sources du territoire sous le joug Tyran. Leur plan découle toujours du imêa système, depuis longtemps percé à jot Dès leur pénétration sur notre sol, ont fait désarmer tous les Belges, point que pas un vieux pistolet, pas u arme de panoplie ne restait ! Alors, ces lâches se sont rués sur n femmes et nos enfants qu'ils ont m; tvriscs, sous l'œil affolé des pères, c maris et des frères rendus inoffensifs. \ous saurons plus exactement api la guerre le nombre énorme de ceux q ont été assassinés pour avoir tenté défendre des femmes et des enfants i nocents, et nous pourrons élever un m nument du Devoir sur la tombe des i nombrables femmes qui ont préfé l'cgorgement au déshonneur. Le jws terrorisé et désarme a e UUOa I JUOMLAYiMII -»-o- *—> es suite été livré aux instincts rapaces la la soldatesque teutonne. Leurs band us ont dévalisé nos maisons et nos ch: ne mières ; leurs grands \oleurs ont f ,u_ main-basse sur notre industrie et sur t. banques. 11 ne restait plus rien à nos malheure -s" compatriotes, entretenus par la char publique. La difficulté et la peine de vivre da ne un pays livré aux sauvages étaient < ir. core accrues de l'angoisse de l'ave iis pour ces opprimés à qui les nouvel arrivent rares et tronquées, qui te ne ont un père, un mari, un fils ou un frt à la bataille. os Et ce sacrifice que tous ces Belp >r- courageux faisaient à la patrie, ils le f es saient depuis plus de deux ans, fié: ment, sans plainte, accomplissant si es plement leur devoir que les vrais Belg "i comprennent si bien et dont un si 1 de exemple leur est donné par leur Roi. n- Un nouveau, nous ne pouvons, héla o dire un dernier raffinement de cruai n- vient de leur être imposé par notre « te nemi. Des milliers de Belges vienne d'être arrachés à leurs femmes et à Ici n- enfants désormais abandonnés à la fa ■ taisic de la brutq qui vit avec eux e même chez eux. lit ces bons patriotes, qui se laissaien mourir de faim plutôt que travailler ci Belgique pour les Allemands, sont en traînés de force dans cette Allemagni dont nous connaissons l'hospitalité pou les prisonniers militaires et civils. Là sous les yeux du Boche et sous les coups on les obligera à un travail qui, non seu tentent épargnera la main-d'œuvre aile mande, mais servira directement contri les fils de ces malheureux qui, eux, com battent pour la patrie. Il ne sert de rien d'en appeler à l'hu manité de ces sauvages, pas plus qu'; la pitié des neutres impuissants ou troi intéressés. Qu'attendons-nous pou- empêcher 1, crime coœmenoé de .-c consommer plu complètement? On nous parle de plu sieurs dizaines de nuîîe Belges arrêtés Attendons-nous que^ tous les homme: restés en Belgique soient expatriés? Et ceux qu'on nous rendra après 1: guerre, dans quel état tes aura-t-oi mis? Il est temps, nous semble-t-il, d'atté t la guerre. Ce ne sont plus des hommes que nous combattons, c'est la pire nacc t de faurve; et jamais on n'a songé à atta-i quer une panthère avec des gants de - boxe ! Or, à part les incursions en Alle-r magne dos avions allés détruisant des > fabriques et des dépôts de munitions, à ' part la rareté de certains produits ali-" mentaires, les Allemands ne souffrent pas assez de la guerre. ' Plus de quartier à ceux qui se sont rendus coupables de tous tes crimes imaginables contre l'humanité, qui assassinent, qui volent et qui martyri-1 sent. N 'attendons pas la fin d a la guerre , pour leur montrer la haine que leur con-5 duite infâme a fait germer en nous, et faisons leur payer leurs crimes dès i maintenant ! 5 Les moyens ne nous manquent pas pour leur faire expier, dans leur peuple, i te mai qu'ils ont fait et prévenir celui i qu'ils s'apprêtent à faire. Et qu'on cesse de s'arrêter à des considérations - humanitaires pour une race qui n'a rien 15 1 • AT CDirn C T T T C TT L'ÉLOQUENTE PROTESTATION DE LA VILLE DE BRUXELLES. ie JL* JLSJ. A. f os —r Voici l'éloquente et admirai protestation des honorables échevi s~ da la ville de Bruxelles contre les d ce portations. C'est un document hist £je rique prouvant avec quel courage quelle dignité nos cdiles savent défe dre les intérêts de leurs administré I Et après cette mise au point des m j. sures prises par l'occupant, plus q, • jamais apparaît nettement le cara I ière d'esclavage et de servitu, qu'elles présentent et qui les condat t's nent devant le. monde civilisé. lê- Proionde émotion, ûx Vile de Bruxelles, Xo 16, 7838. ' y Bruxelles, 3e 17 novembre 1916. cjs Excellence, le.s Un avis de M. te Gouverneur ail a!~ mand, lieutenant-général Hurt, ai bourgmestres du Grand Bruxelles et « ,0" Brabant, publié aujourd'hui, annon ,n" que l'autorité allemande a décidé la d eS" portation en Allemagne des ouvrie ai_ chômeurs. 'er Cet avis cause une profonde émoti< ^1- parmi nos concitoyens. >e- Le sentiment public considère cet us déportation comme l'établissement < ur Belgique d'un régime d'esclavage, ne Vous comprendrez sans peine à qi ue point semblable mesure, qui plonge da: rte la douleur tant de familles, porte attein ne à cet amour de la liberté individuelle, nt Ce profond sentiment de dignité qui for ds depuis des siècles, l'orgueil et la gra deur morale du peuple belge tout entic Le pouvoir occupant fait observer q 3}" l'inactioini à /laquelle sont réduits i ïl(: grandi nombre de travailleurs est t îr" grettubïe. ;es Qui le sait mieux que nous? -a~ Qui le sait mieux cjue notre vaillar population ouvrière, laquelle de to 111 temps, s'est honorée pjr l'ardeur l'opiniâtreté de sonfabeur? nt Nos ouvriers ne demandent qu'à cn livrer à leurs .occupations accoutumée Notre population s'est toujours d — tinguée par le culte de la justice et < droit. En matière politique, comme r matière internationale, elle a toujou \ comipté eue Je droit demeurerait sa sa 4* i vegarde. L'article 43 de la Convention de de Haye porte que l'occupant respecter its sauf empêchement absolu, les lois ■ u- vigueur dans le pays occupé, iit Parmi les lois eni vigueur en Bel^ °s que; il m'en est point de plus précieu et de plus sacrée que celle qui garan à tout citoyen belge sa liberté perso rte nette, se manifestant, notamment, da: le domaine du travail. ns Rien ne nous paraît justifier, en moment, une atteinte à cette loi. es Les causes du chômage, us Sont-ils responsable du chômage q ,re leur est imposé? Est-ce leur faute si tes matières pr eS mières, si tes machines ont été réqui: û- tionnées, s'il n'y a presque plus de ch e- vaux, si les transports sont entrave n- si 800,000 mètres de rails des chemi: es de fer vicinaux ont été enlevés? ici Invoquera-t-on des charges de bienfaisance publique? s ! Elles sont lourdes, évidemment, ma té elles ne grèvent en rien 1e pouvoir o n- cupant, qui n'a pas dû intervenir po nt soulager la misère générale, rs C'est le Comité National de Secou u- et d'Alimentation et l'initiative uriv ■ —» le qui aident nos chômeurs involontair ris et qui sont décidés à poursuivre le é- œuvre de solidarité. o- Puisque la population belge ne et tend pas à être secourue par l'occupai: n- n'est-il pas légitime de la laisser lib s. d'apprécier dans quelles conditions il 1 e- est permis et possible de se livrer ; ie travail? c- On ne peut qu'éprouver le-plus pr la fond respect pour un refus de travj ti' qu'inspirent uniquement un noble p trio.tisme et spécialement la volonté i ne pas fournir directement ou indirect ment une aide à l'ennemi. Il est certain que te travail que l'< veut imposer à nos compatriotes a po but exclusivement de fortifier 1'"Ailem e" gne économiquement et même militair IX ment. Cette circonstance fait apparx te tre plus nettement encore le caractè ce d'esclavage et de servitude que présen é- la mesure dont sont menacés nos co rs citoyens. Notre population n'a. pas cessé de su 'n porter avec calme, avec résignatio avec dignité, tes cruelles épreuves < te la guerre actuelle. -n Cette disposition d'esprit ne pouv; qu'être affermie par les déclarations < e' l'autorité aiitemande an début même d hostilités. te à La proclamation de M. von der Goli it, M. te gouverneur-général baron v< n- der Goltz disait dans sa proclamatû r. du 2 septembre 1914: -ie "Les citoyens belges désirant vaqu m paisiblement à leurs occupations n'o a- rien à craindre de la part des troupes < des autorités allemandes. Autant q faire se pourra, te commerce devra êt te repris, tes usines devront recommenc ut à travailler, les moissons être rentrée ^ "Citoyens belges, "Je ne demande à personne de reni sc ses sentiments patriotiques, mais j'i 's' tends die vous tous une soumission! r; s" sonnable et une obéissance absolue v: ll à-vis du gouvernement général. "Je. vous invite à lui montrer de în confiance et à lui prêter votre concour 1 h J'adresse cette invitation spécialeme u" aux fonctionnaires de l'Etat, des Coi j mimes, qui sont restés à leur post " Plus vous donnerez suite à cet ap.pi plus vous servirez votre Patrie." Dains toutes tes églises du pays, s l'invitation du) cardinal Mercier, il a é ;l" annoncé au mois d'octobre 1914 que ? s.c 1e gouverneur d'Anvens, général Huen -!t avait autorisé te cardinal Mercier n" faire cn son nom et à communiquer ns la population, la déclaration suivant avec l'approbation du gouverneur-gén cc ral baron von der Goltz : "Les jeunes gens n'ont point à cr.ai dre d'être emmenés en Allemagne, sc uj pour y être employés dans l'armée, sc pour y être employés à des travai e_ forcés." ;1" Avis caractéristiques. c Est-il besoin de rappeler encore " ' texte des avis suivants, placardés sur 1 1S murs de Bruxelles? la "Bruxelles, te .19 février 1915. "Quiconque ayant fait partie de is garde-civique, rentré de l'étranger c- Bruxelles et agglomération, ne sera p -tr traité comme prisonnier de guerre, mû pourra, y résider eu toute liberté s'il sou rs crit à l'obligation de ne plus prend _'C 1r^ Sirmc.î rnntrr 1'A!lfmaon;> t-w-Mirlo :s cette guerre ni d'entreprendre aucun :e acte hostile à la cause allemande, i- "Le Gouverneur, le (s.) von Kraewel, général major." , * ■>: t- * :s "Bruxelles, 1e 17 mars 1915. _a "En vertu de l'ordre du gouvernf-ment général cn Belgique_, des 13 et 19 rt février 1915, il est ordonné .par la présente que tous les sujets mâles de natio-it lïalité belge, nés de 1892 à 1897 inclus :s et domiciliés à Bruxelles, Anderlecht, û Auderghem, Etterbèc-k, Forest, Ixelles, i- Jettc-Saint-Pierré", Koekelberg, Laeken, Molenbeek Saint-Jean, Schacrbeek, e Saint-Josse-ten-Noode, Saint-fAilles, Uc-v- cle, Watcrmael Boitsfort et \Volu'\ve ;t Saint-Lambert, soient mi» sous te con-,s trôle par le bureau de déclaration, Deutsches Meldeant Gross-Briis.se!, rue s du Méridien 10, et auquel tes communes nommées ci-haut ont communiqué tous • tes noms des sujets mâles nés de 1892 à !' 1897. "Il est expressément entendu que la lS gouvernement allemand ne projette ni 11 d'incorporer des sujets belges dans l'ar-, niée allemande, ni de les emmener en ~ Allemagne comme prisonniers pendant la durée de la guerre. "Le Gouverneur, (s.) von Kraewel, général major. Ce que voulait M. von Bissing. " Bruxelles, 1e 22 octobre 1915. :s "A partiridu 1er novembre prochain, r le contrôle exercé jusqu'à présent sur les Belges nés de 1892 à 1897 sera applica--- ble également à tous las hommes belges nés de 1885 à 1898 (y compris ces deux e années). ii "Les soldats (pas tes officiers) de l'an-u cienne garde-civique non active seront libérés du contrôle s'ils sont âgés de »- trente ans accomplis. il "Je répète que le contrôle n'a d'autre ■- but que de permettre de constater la pré~ e sence des personnes inscrites et de les ■- empêcher de quitter h pays. > "On n'a donc nullement l'intention de n les incorporer dans l'année allemande, r ni de les interner comme prisonniers -de i- glierre. "Le Gouverneur-général en Belgique, "Freiherr von Bissing, € "Génér.aloberst." La règlement invoqué. Enfin te règlement concernant tes ci* toyens belges soumis au contrôle nés de ! 1885 à 1898 (Vorschriften fur Melde-è pflichtige Mânnliche Belgier, Geburts-jahr 1885-1898), dont un exemplaire a [j. été remis par l'autorité allemande à tous e les citoyens belges au moment de leur inscription au contrôle allemand (Mel-deamt), et qui forme pour eux contrat, porte : "Il est bien entendu que le gouverne-n ment allemand n'a nuilement l'intention n d'incorperer des Belges dans l'armée allemande, ni de tes interner en AMe-■x magne pendant la durée de la guerre it (paragraphe 6, page 13)... u "Le présent règlement est applicable e aux Belges soumis au contrôle et habi-e tant tes communes suivantes: Bruxelles. ■,x Anderlecht, Auderghem, etc. (comme ci-dessus paragraphe 10.") Peut-on concevoir engagement plus précis, plus net : t "Us ne seront ni incorporés dans l'armée allemande, ni internés en Alle-magne pendant la durée de la guerre ?" 5~ Ces engagements formels ont déterminé un grand nombre de nos concito-3 yens, qui s'étaient réfugiés à l'étranger, '' à rentrer dans Jeun Patrie. it i- Promesses solennelles méconnues. Nous ne pouvions supposer que des !> promesis'es aussi solennelles pourraient être méconnues. ir Nous devions croire que te pouvoir é occupant maintiendrait tes .principes du 1- droit international et respecterait tes î, sentiments d'honneur et de patriotisme à du Peuple belge. à Quelles que soient tes nécessités de la ; guerre, il nous semble impossible que :• l'autorité occupante puisse persévérer dans la voie où elle est entrée et accom-î- plir ainsi un acte qui doit soulever l'é-it motion du monde civilisé tout entier, it Nous vous prions d'agréer, Excel-x lence, l'assurance de notre parfaite considération.Le Collège, (s) SVIaurïc Lemonnier, :s Louis Steens, Emile Jacqmain, Max HaiSet, Jean Pladet. à Pour le Collège, y Le Secrétaire, 's (s) Maurice Vauthier. A Son Excellence le baron von Bissing, e Gouverneur-général en Belgique, it 87cae auaie. No 303

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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