L'indépendance belge

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29 januari 1914
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s.n. 1914, 29 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3tp4q/
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iO Centimes! EN BELGIQUE ET A PARIS *-< 85' ANNEE Jeudi 29 janvier 1914 administration et rédaction 1 V rue des Sables, Kruxelle» BUREAU) PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : felTIOX QUOTIDIENNE BELSiQUE. Un an 20 fr. S mois 13 fr. 3 mais, S fr. [UIEÏMUIlEOj » 28 fr ■■> .5 fr. » 8lr. tmilKll ;' » 43 Ir. - 22 fr. 12 If. BITION HEBDOMADAIRE llniirnatiooiii «l d'Cutra-mirl » fies, paraissant le mercredi Un trauci Six ISf t'rauck L'INDÉPENDANCE »» »o Jeudi 29 janvier 1914 Les annonces sont reçues 5 A BRUXELLES : aux bureaux du jou* aai» A paris î il, place de la Bourse, à LONDRES s che2 MM, Joh#-Fv Jones & Çp, oo ^ Sno'w Bill, K. C.; à f Agence Havas, n° 412» Cheapside E. C. ; et chez Neyroud & Fila, LtdL Zloj 14-48, Queen Victoria Street, et T. B. Brownew Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. St AMSTERDAM : chez Nijgh&Vau Ditmar, Roldn, 8m & ROTTERDAM : même îirme, Wynhaven, 443. ■Mi ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et EBS SUISSE, aur Agences de la Maison Rudolf Mosse^ j)i ITALIE : chez Mil. Haasenstein & Vogler, à Milap Turin et Rome, df&sjï&W- \ OR K. : T,B. Browne, Ltd, I, East42nd Strecfc# ÏHQIS ÉDïZXûSS EAE. JùEB. — SIS PASE3 BELGE C OiïSEBXAXSùB CAS IE SBOGKÈ Édition du matin ^aujourd'hui : Revue politiqie. LA QUESTIÔB DES ILES ET LA FRONTIERE D'AUBANIE. — La note anglaise.En Allemagne. — Càse de gouvernemenl en Alsace. Un Angleterre. — Déportation de meneurs grévistes, En Chine. — Le réseau franoo-belgo-russe. En Grèce. — Complot contre M. Venizelos. A Haïti. — ^'insurrection s'étend. Au Portugal. — La crise. Lettre de Tirquie. Notes du Jnir, par J.-B. En France, — Le Congrès socialiste. — 1-8 Maison .vrupp en Russie. — Chez les mineurs. En Belgique. — Le discours de M. Masson. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses da nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui on; paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 28 janvier Revue Politique On est à peu prie fix.é maintenant sui le sens de la, seconde note que le Fo-reiga Office vient d'adresser aux ^uis-&ances de la Triplioe, en réplique am observations qu'elles présentèrent ai sujet aes propositions relatives aux île: de la mer Egée-et aux frontières gréco albanaises. On sait que la Triplice — en l'espèce surtout l'Italie — a lait, tou ©n se ralliant au principe de la remise à la Grèce des îles qu'elle occupe effec tivementi certaines réserves. Elle i rvoulu lier la question des îles à la ques tion albanaise en stipulant que l'attribution des îles à la Grèce ne pourrai! devenir définitive que si le gouverne ment d'Athènes prenait l'eng'agemen de mettre un terme aux troubles dans l'Epire albanaise. Or, il est évident que 'la Grèce ne peut être rendue responsa M® de l'agitation des populations épiro tes, grecques d'origine, que les puissan ces incorporent de force dans l'Etat al banais. Cette agitation n'est pas provo quée par la Grèce, ni oncouragée pai elle. Il est certain que la seule manière de déterminer un apaisement si néoe-s saire à l'Albanie, c'est d'assurer à ce: populations grecques des garanties con tre la tyrannie albanaise. Cela dépene des puissances et non de la Grèce, ab solument étrangère à la création factici que constitue l'Albanie indépendante C'est ce que le Foreigm Office a fait ob server dans sa réponse à. l'Allemagne à l'Italie et à l'Autriche-Hongrie en di sant que les puissances ne peuvent exi ger de la Grèce d'autre engagement qu< eelvi de n'encourager aucune résistance à l'exécution des volontés de l'Europe La note anglaise porte sur un autrf point très important : celui do l'évacua tion du Dodécanèse par l'Italie. En ré ponse à la première proposition an glaise, les puissances de la Triplice avaient fait observer que la date et les conditions de l'évacuation des îles pai l'Italie seraient fixées par les deux si gnataires du traité de l^ausanne confor mément aux stipulations de ce traité CeU revenait, en somme, à abandonne! la question de la restitution des îles è la Turquie aux seules convenances des cabinets de Constantinople et de Rome. Or, il n'est pas possible d'admettre que la question soit ainsi posée, car le problème des îles occupées par les Italiens est un problème international, d'intérêt européen, au même titre que celui des îles occupées par la Grèce. En effet, la Conférence des ambassadeurs, qui siégea a Londres l'automne dernier, a posé en principe que le régime des îles de la mer Egée ne sera pas normal aussi longtemps qu'une puissance européenne occupera une seule de ces îles. ^n fait, l'Italie sait fort bien qu'elle devra évacuer le Dodécanèse, niais elle prétexte d'on ne sait trop quelle inobservation d6s clauses du traité de Lausanne par la Turquie pour essayer d'obtenir des compensations financières el économiques. 11 est évident que la Turquie ne peut être rendue responsable de ce que la lutte continue en Lybie entre les Arabes et les troupes italiennes, car tous les officiers et soldats turcs ont été rappelés; mais, à Rome, on veul tenir la Porte responsable de cette situation de fait en Tripolitaine, afin d'avoir des arguments pour ne consentir à l'évacuation du Dodécanèse que contre certains dédommagements. IVIta-lie, dit-on, a droit à des compensations pour les pertes subies en hommes et ci argent — et les organes officieux italiens ne cachent pas qu'elle escompte qu'on lui accordera une place convena ble sur le littoral oriental de la Médi terranée. Il s'agirait, en somme, de ls coueessioa d'Adalij, Que le cabinet d< Rome veuille arracher cela à la Porte — et régler directement avec elle cette question délicate — on le conçoit, mais les puissances ont certainement à examiner cette question, car, à la base de toute leur action dans les affaires d'Orient, elles ont maintenu ce principe qu'aucune d'entre elles ne pourrait chercher un avantage territorial quelconque dans le remaniement de la carte de l'Orient européen. Quoi qu'il en soit, les puissances ne tarderont plus guère à notifier officiellement à la Turquie et à la Grèce leur décision dans la question des îles. Cette notification s'imgose dans le plus bref délai si l'on veut couper court h l'agitation gue l'on prépare en Turquie contre la cession de Chio et de Mitylène à la Grèce, agitation encouragée ouvertement par les Jeunes-Turcs au pouvoir et qui tend à mettre la Turquie dans l'impossibilité de se résoudre à cette solution sans tenter une fois de plus la fortune des armes. Il ne faut pas que l'on permette à la Porte de traîner les choses en longueur et d'atteindre l'époque où le dreadnought récemment acquis pourrait être mis en ligne pour exercer une pression définitive sur la Grèce; il ne faut pas surtout que l'on laisse s'accréditer à Constantinople l'opinion que la Turquie pourra méconnaître impunément la volonté de l'Europe et violer, au besoin, ses engagements, comme elle le fit lors de la reprise d'An-drinopl-e, sans que l'Europe s'en émeuve autrement. Si les Turcs n'ont pas l'impression très nette que les puissances sont résolues à. faire respecter leurs décisions au besoin par la force, ils seront tentés de se jeter dans une nouvelle aventure et d'attaquer la Grèce, au risque même de déchaîner une guerre générale, car ils sont naturellement portés, malgré la médiocrité de leurs ressources, à chercher au dehors une diversion violente à la grave situation intérieure dans laquelle ils se débattent. La liiesiscn dés lies et Sa frontière d'kibanâe La note anglaise Londres,'mardi, 27 janvier. 11 est nécessaire de préciser les poitit3 toueliésjia:' Jja. dennière^note de Sir Edward Grey envoyée vendredi soir en réponse à la note des trois puissances de la Triple-Alliance. Le gouvernement britannique prend acle des déclarations des trois puissances qui acceptent l'attribution définitive à la Grèce des lias de la mer Egée occupées par les trompes grecques, à l'exception de Embros,. Tenedos et Castello-Reg-gio, à la condition que la Grèce ait évacué le 18 janvier le territoire attribué à l'Albanie et que le gouvernement hellénique ait s pris l'engagement de faire cesser toute ré- • sistance contre l'ordre de choses établi en • Albanie par les puissances. Sir Edward Grey fait remarquer à ce su- - jet que la date du 18 mentionnée par les • puissances est déjà passée et propose de la • remplacer soit par une nouvelle date, soit • par un terme plus vague, pair exemple : le - plus tût possible. Quant à demander au ; gouvernement hellénique de prendre l'en- • gagement de faire cesser toue résistance ' sur la frontière gréco-albanaise, Sir Ed- • ward Grey fait observer qu'il serait excee-> sif de rendre le gouvernement hellénique • responsable des troubles éventuels sur les ■ causes desquelles il ne pourrait avoir au-. cun contrôle. Le gouvernement anglais propose donc [ de remplacer la rédaction des puissances [ de la Triple-Alliance par une autre rédae-' tion aux termes de laquelle, par exemple, j le gouvernement hellénique s'engagerait à ' n'encourager d'aucune façon, ni directe, ni indirecte, une résistance quelconque à l'or-. (Ire de choses établi. t Si cet ordre d'idées est adopté par les | puissances, le gouvernement britannique , acceptera de son cûté que l'attribution dé-. finitive à la Grèce des îles en question ne prenne,effet qu'après l'accompùssement de la condition imposée à la Grèce dans le ■ sens indiqué ci-dessus. La note anglaise passe ensuite à la question des îles do la mer Egée occupées par l'Italie. Élie prend acte de la déclaration du gouvernement italien concernant la remise du Dodécanèse à la Turquie h une daie et à des conditions qui feront l'objet d'un arrangement direct enlre l'italia et la Turquie, conformément au traité de Lausanne. Sir Edward Grey fait observer, sous une forme d'ailleurs très courtoise et très amicale, que la situation ne sera pas normale tant qu'une des grandes puissances occupera des lies de la mer Eg'ée. Il fait également observer que le traité de Lausanne, en Ce qui touche la restitution de ces Iles, concerne principalement l'Italie et la Turquie, il ne faut pas cepen dant oublier que les puissances ont un intérêt dans le sort de ces iles, puisque con-fojménient à leur entente du mois d'août dernier, c'est à elies toutes qu'il appartient de prendre une -décision' sur leur destination finale. En dernier lieu, Sir Edward Grey propose que dis déclarations soient faites à Athènes et à Constantinople. dans le sens indiqué ci-dessi's, à la condition toutefois qu'il soit bien compris que les puissances devront s'entendre entre elles pour arrêter les mesures qui, en cas de besoin, feraient respecter leurs décisions par les parties intéressées. Sir Edward Grey n'a introduit dans sa réponse à la Triple-Alliance aucune autre : question que celles mentionnées ci-dessus. Il ne fait notamment aucune allusion 1 une modification quelconque de la frontière gréco-albanaise, qu'on affirme avoir été ■ demandée gar M. Venizelos. "il serait in exact toutefois de conclure que le voyage du premier ministre de Grèce ne saurai! avoir aucun résultat. On considère comme probable que les puissances de la Triple-Alliance accepte ront les propositions anglaises et que notification de la solution adoptée par toutes las grandes puissances sera prochainement laite à Constantinople et ù Athènes. 11 semble que la pensée générale est gu'i] convient d'agir le plus promptement possible, ainsi que l'indique la note suivante, communiquée aux journaux : « 11 est probable que les puissances ne tarderont pas à donner leur consentement au projet anglais de rédaction des .communications destinées à faire connaître à Athènes. et è Constantinople les décisions des puissances. Toutefois,. il est également, probable que la Triplice recommandera la fixation d'une date j>our l'évacuation de l'Albanie par la Grèce.. » (a) La note anglaise et les puissances Vienne, mercredi, 28 janvier; Le .« Neue .Wiener Tageblatl » déclare que la réponse anglaise à Ta note identique remise à Londres le 1-i janvier par les ambassadeurs des puissances de la Triplice est, d'une manière générale,, conforme ù l'attitude de la Triple-Alliance. Le gouvernement austro-hongrois n'a pas encore pris définitivement position au sujet do la nouvelle note de Sir Edward Grèy, car les puissances de la Triple-Alliance veulent marcher d'accord dans cette question comme dans la précédente. La première impression produite par la note anglaise est favorable, et on la considère comme tout i fait de nature à accentuer l'hommage rendu ici depuis le commencement de la crise it la manière loyale et objective dont l'Angleterre traite la question balkanique. Rome, mercredi, 28 janvier. On attendait avec une certaine impatience la note anglaise en réponse à la Triplice, notamment en ce ^ui concerne le sorl du Dodécanèse. Avec une unanimité qu'or juge impressionnante, les journaux estiment que le sort des lies occupées par l'Italie ne dépend que do l'exécution stricte des clauses du traité de Lausanne.C'est au près de la Turquie que devrait donc s'exercer l'action des puissances et surtout l'influence de Sir Edward Grey. La question des lies est celle qui semble intéresser le plus l'opinion publique- en Italie.Le « Messsagero » remarque qu'il n'os pas question dans'la note anglaise de rectification do la frontière de l'Epine dont les journaux ont fait la base d'un accord it-alo grec. (a). •** * Le « Jeune Tumc », organe officieux, dans un article de fond sur la question das lies, s'attache à démontrer les avantagej de pourparlers directs avec la Grèce ei prenant pour base de ces pourparlers l£ concession de la totalité ou de la majeure partie du Dodécanèse. (b) -, * » A propos de la Banque albanaise, M Luzzatti écrit' dans le « Corriere dell£ Sera » : Pfas l'Albanie sera in-teniationa Usée, plus la tranquillité sera grande, (h tavelles de l'Étranger ALLEMAGNE Crise de gouvernement en Alsace-Lorraine • Cologne, mardi, 27 janvier. D'après une information de la « Gazette de Cologne » le bruit court à Berlin que là retraite prochaine, du comte de. Wedel, Statthalter d'Alsace-Lorraine, et du baron Zorn de Bu-lach, secrétaire d'Etat ne ferait plus de doute à l'heure actuelle. (a) Le salut mondial Estimant que c'est servir des intérêt; nationaux que d'aider au développemen des intérêts . ele l'humanité, il vient de si fonder à Berlin un Comité de salut mon dial qui vise à la constitution d'une fédéra tion des Etats avec cour de justice interna tionale obligatoire, .excluant toute guefre la convocation d'un parlement mondia pour la sauvega:de législative des intérêt; généraux de l'humanité. Le programma comporte également la reconnaissance par les Etats et les communes,, du droi à un travail rémunérateur, l'élévation d< la science comme religion mondiale de l'a venir, etc. Le comité adresse un appel à tous ceu: qui voudraient l'aider eians son œuvre, soi par voie de propagande, soit par aid< financière, en échange de quoi ils seron nommés membres de la Ligue de l'aristo cratie humanitaire, créée par le comité. Tout envoi de ce genre sera signal-dans le u Journal Mondial », l'organe di comité, dont le président es't le Dr Ed. Loe wenthal, à Berlin, 7, Togostrasse. (a) ANGLETERRE LE MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AFRIQUE DU SUI Déportation de meneurs grévistes Le Cap, mardi, 27 janvier. Le gouvernement sud-africain a pronon cé la déportation contre dix chefs travail listes ou membres du comité exécutif tra vaiiliste. Ceux-ci seront- conduits aujour-d'h ,: sous bonne escorte du Tràhsvaal ai Natal et seront embarqués le soir h bore d'un navire h distination de l'Angleterre Celui-ci né fera escale nulle part. Le voya ge durera un mois. Cette mesure a été prisi en conformité de la loi sur l'état de siège Des indemnités seront demandées poui eux aux Chambres. Des mesures seron prises également pour, empêcher le retou: des. révoltés dans le sud de l'Afrique, (a) Le Cap, mercredi, 28 janvier.- Le plu'i grand seciret est gardé sur ta dé portation ele dix chefs travaillistes. Accompagnés d'une forte escore, ils sont airivés du Transvaal à Durban, amenés par un train spécial qui est allé directement jusqu'à 1'embaroadàre. Les dix chefs travaillistes ont été conduits eiirect-ement à bord du vapeur « U-nigeni », qui a appareillé aussitôt. L'incident est encore complètement ignoré dans le .sud-africain. (a) La grève des charbonniers Londres, mercredi, 28 janvier. La grève des porteurs de charbon est presque terminée. De nombreux ouvriers ont déjà repris ou, reprennent le travail. Le président du syndicat des porteurs de charbon a déclaré que les ouvriers ont re>-pris le travail dans les maisons où les patrons oint accordé ce qui leur était demandé et que plusieurs autres paîtrons ont consenti aujourd'hui des augmentations de salaires. (b) BULGARIE Protestations Sofia, mercredij 28 janvier. Le gouvernement a remis aux légations des grandes puissances une note circonstanciée exposant une série d'actes accomplis, dit la note, au cours de la guerre peu1 les. troupes helléniques et protestant contre un certain nombre de violations de la Convention de Genève de 19ÛG, relative à l'amélioration du sort des malades et des blessés dans les armées de campagne, et du règlement sur les lois ' et coutumes de la guerre sur terre. (b) — On mande de Sofia : Le Roi a. reçu le général russe Hoknsen et l'a retenu à déjeuner. U lui a conféré la grand'eroix de l'Ordre national du Mérite militaire. (b) CHINE Le réseau îerré franco-belgo-russe Pékin, mardi, 27 janvier. B'n accord préliminaire a été signé le 21 janvier par le ministre des communications pour la construction d'une voie ferrée, allant de Yunaii-Fou .vers Chung-King-Fou. C'est une ligne de la plus haute importance stratégique, destinée à relier diverses voies ferrées et grâce à laquelle les Français, les Belges et les Russes auront entre eux i rnmer.se réseau de 4,000 milles. Les Français vont commencer prochainement les travaux de la section du chemin de fei allant de Kuei-Cho-Fou dans la direction de <£hang-Tu. (a) ESPAGNE — Le traité d'arbitrage anglo-espagnol, qui expire le 27 janvier, a été prorogé de cinq années. (a) ETATS-UNIS Le canal de Panama Washington, mardi 27 janvier. Le président Wilson a signé une ordon nance d'après laquelle le gouvernement permanent du canal de Panama fonction liera à partir du 1" avriL Le colonel Goet hais, ingénieur-constructeur du canal, es nommé premier gouverneur civil. Certains membres de la commission ex térieure laissent entendre qu'au cours de la conférence qui a eu lieu hier entre 1-a commission et le président Wilson, celui ci s'est déclaré contre l'exemption des droits de péage accordée aux caboteurs américains traversant le canal de Panama, (a) Le yacht de M. Vanderbilt échoué Londres, mardi, 27 janvier. Selon une dépêche par télégraphie sans fil le yacht « Warrior », appartenant à M Vanderbilt, s'est échoué dalns la région di cap Guatra, près de Savatrella, sur la côte de Colombie. U se trouve dans une situa tion dangereuse. Parmi les hôtes de M. Vanderbilt se trouvent le duc et la duchés se. de Manchester et lord Faleoner. Une dépêche ultérieure de Panama an nonce que le vapeur « Frutera » a sauve M. Vanderbilt et ses hôtes et les a déposé: à borel du steamer « Almirante », en par tance pour New-York. Le yacht est tou jours échoué. L'équipage est resté à bord. La position du bâtiment parait assez sûre, (a) GRECE Complot contre M. Venizelos On mande d'Athènes à « Excelsior > qu'on aurait découvert à Saint-Pétersbours un complot bulgare contre la vie de M. Ve niielos. (a) HAÏTI Extension de l'insurrection Fuite du Président Washington, mardi, 27 janvier. L'insurrection s'étend rapidement dan; la République d'Haïti. Elle ne rencontre dt résistance que dans le sud. Même à Port au-Prince, la situation du gouvememenl paraît compromise. Celui-ci aurait sam doute quitté le pouvoir sans les division: qui affaiblissent le parti révolutionnaire Le navire américain u Montana » et lt croiseur allemand « Veneta » viennent d'arriver à Port-au-Prince. Le u Condé », qu croise actuellement sur les côtes mexicai nés, a reçu l'ordre de se rendre à Port au-Prince au premier appel du ministre di France. Le gouverneur de Port-au-Prince a dé ciaré la mise en état de blocus du Cap Haï tien, centre de la révolution. Le corps diplomatique à Port-au-Princi a nommé une commission de salut public pour prendre les affaires en mains au ca: où le président Oreste abdiquerait. Le croiseur allemand « Bremen » est ar Irivé à Port-au-Prince. L'n télégramme complémentaire annon ce que la révolution se propage dans li •nord. Toute la population de Port-de-Pai: et des Gonaïves est soulevée. Les rebelle sont maîtres de Copen. Un télégramme el Port-au-Prince dit que le président Orest et sa femme se sont réfugiés à bord d croiseur allemand « Veneta ». Des comba ont commencé à l'intérieur de la ville. De marins allemands et américains ont été di barqués. (a) .Washington, mercredi, 28 janvier. Le cuirassé n South Carolina » a re; l'ordre de quitter Guantanaan-o el de se re: dre à toute vapeur à Port-au-Prince, po-y assurer la sécurité de la vie et des biei des étrangers. Le cuirassé devra arrive ce soir à Haïti. (a) Port au Prince, mercredi, 28 janvier. Les établissements français de Port a Prince sont gardés par des marins améi cains. Le bâtiment français « Condé », qui est la Vera-Cruz, a reçu l'ordre de se nenda immédiatement à Port au Prince. Plusieui navires américains sont également en roi te peiuc la même destination. (bj PORTUGAL La crise Lisbonne, mardi, 27 janvier. Le président de la République a confér hier son- avec le président d-u Sénat, pui avec le président de la Chambre. Il a reç ensuite les chefs des partis politiques, (a) ■—On annonce la mort à Lisbonne de -N Eduardo Vilaca, ancien ministre. (b) RUSSIE — Le tribunal criminel de Saint-Péler; bourg a condamné, pour crime de haut trahison, l'avocat Sclinitkof'f à six ans d travaux forcés et le greffier Verchoff à di ans de la même peine. (a) SUISSE La crise financière dans le Tessin Berne, mardi, 27 janvier. Les journaux suisôes donnerait les détai suivants sur l'arrestation d-e -M Stofi'i président de la Banque Nationale du Te sin, et sur celle de M. Bacilieri, directei de la même banque : M. Stoffel avait déclaré il y a quelqu jours à un journaliste que le capital-aotioi de la banque n'existait déjà plus en 1890 que les pertes dés ce moment étaient bii supérieures au c-apiial-actions. Cette décl ration fut très commentée et l'autorité j diciaire voulut s'assurer de son exaclitud En conséquence, M. Stoffel fut interrogé c'est è la suite de cet interrogatoire qu'il été ■ incarcéré. M. Bicilieri a été égaieme: arrêté, après avoir été entendu par le ju: d'instruction. On s'attend à de nouvel! arrestations pour aujourd'hui. Les mei bres du conseil d'administration et las i viseurs de la banejue sont soumis à ui étroite surveillance. Les journaux ajoutent que l'ambassade de Chine à Saint-Pétersbourg, qui vie chaque année passer ses vacances à Lug no ,avait déposé à la Banque cantonal qu'il prenait pour un établissement officie une somme de 200,000 francs. La banq avait c (inverti cette somme en obligation L'ambassadeur aurait adressé une prote tation au Conseil fédéral do Suisse, (a) TURQUIE Les Grecs participeront aux élection! Constantinople, mardi, 27 janvier. Le patriarche œcuménique a transm: des instructions aux paroisses de Consta. tinopie afin que les Grecs prennent pa aux élections. Ainsi le gouvernement c toman donne satisfaction aux réclarnatio; du patriarche au sujet de la suppressie du boycotage. (a) — Le « Berliner Tageblatt » annonce qi le lieutenant-colonel Soclernstein est nor mé directeur de l'école de Constantinopl (a) — On annonce que le comité Union Progrès vient d'acheter le journal « 1 nine », dont il veut faire un organe sp cialement unioniste. (b) J ga (De notre correspondant) La Russie et la Turquie. — Les îles i l'Egée. — La question de l'emprunt Paris. CONSTANTINOPLE, le 21 janvie Mes prévisions quant à la nécessi pour les unionistes au pouvoir de eséet uans 1'alïaire des pouvoirs au génér Liman von Sauciers ainsi que oans question des réiormes est-anatoliennc se sont réalisées pius tôt que je ne croyais. L'on a beau déienure jalous ment l'indépendance de la Jeune-Tu quie, il y a des moments où céder e: une vertu, car la continuation de la i sistance en présence d'une puissan-comme la Russie eut pu précipiter i granels dangers en Asie, Les membr principaux du cabinet Saïd Halim p chu l'ont compris et Berlin se prêta, lui aussi à une transaction utile au poi de vue allemand, le général von Sande nommé tout à coup général de caval rie prussien puis maréchal ottoman quitté le 1" corps d'armée de Constan nople pour n'être plus qu'inspecteur s itérai de l'armée ottomane et ^les écoi militaires, comme jadis von der Goll Mais les apparences sont troinpeus et je demeure convaincu, quant à me qu'avec la collaboration de la nouvel mission allemanele,. Enver pacha, s reste en fonctions, achèvera de germ niser l'armés dont il est l'administr teur en temps de paix afin qu'en tern de guerre cet instrument plus ou moii parfait puisse se dresser contre la Russie, l'ennemie héréditaire des Turca, en même teirjps que les phalanges allemandes sur le Niémen. C'est un rôle sur lequel l'on est tacitement d'accord. Autrement, l'Allemagne ne se serait pas souciée du tout d'instruire et de foi-mer des contingents comme ceux qui défileront sous l'œil de Liman pacha. Si elle se consacre à cette œuvre comme la général français Eydoux se consacre à l'instruction de l'armée hellénique, c'est qu'elle se promet d'en tirer un profit epielconque, un profit visant en pre-mien lieu la Russie, sa grande voisine de l'est. De cela personne ne dout-ei Aussi convient-il de suivre l'activité de la mission militaire allemande selon ce que la fera l'entente de fond existant entre elle et Enver pacha ou tout autre chef turc ayant les mêmes idées que lui et non point des pouvoirs théoriques pouvant varier du jour au lendemain. Lw ma'n pacha et ses subordonnés alle-i mands n'ont pas besoin par exemple dej prendre le commandement des fortifications du Bosphore pour prescrire les renforcements de la défense obstructw ve dont on pourrait s'émouvoir à Saintr Pétersbourg. Une seule inspection sur place suffirait pour cela. La satisfaction obtenue par la Russie est donc, avant tout, une satisfaction de principe, ellei est plus platonique que réelle. Mais son triomphe est visible et c'est beaucoup. Le reste dépendra de la collaboration effective qui s'établira entre le ministère! de la guerre ottoman et la mission alle-< mande. Là, la Russie ne pourra rien faire,; même - si l'on s'avance sur ce terrain. On le sait bien ici. Aussi a-lron pu transiger sans compromettre le but que l'on se propose d'atteindre. Toute autre est) la solution obtenue pour les six Vi* l^yets iest-anatoliens, solution équivalant, en l'ait, à un contrôle européen,, puisque les différends pouveuit surgin entre les valis (gouverneurs géné-< raux) des deux groupes de vilayets et les inspecteurs généraux étrangers nomméa 1 par la Porte (avec l'agrément des Puis^ sances) seront réglés par le pouvoir central ottoman et par les six ambassadeurs. Les pouvoirs de ces inspecteurs - seront, d'ailleurs, énormes. lis suspen-, dront de leurs fonctions, révexjueront ou feront mettre en jugement les gouverneurs, lés juges, en un mot tousi l«s fonctionnaires des deux groupes dt* ■ vilayets aussi haut placés qu'ils soient. 1 Les valis eux-mêmes seront sous leui; | coupe, aucune mesure décidée par eux: ; ne pouvant s'exécuter sans l'adhésion 1 des terribles personnages imposés pari les Puissances et qui, s'ils ne marchent | pas droit, eux valis, pourront les maten 1 en tout et pour tout. Le rôle de vali,: . dans ces conditions, sera même assez difficile à cause de sa nullité effective et il paraîtra ridicule aux satrapes de l'ancien régime. Mais il faudra s'en con-1 tenter Enfin, la' question de la propor-. tionnalité entre musulmans et chrétiens à l'assemblée générale qui serai , instituée pour chaque groupe de vilayets a été résolue provisoirement en faveur do l'égalité absolue pour les deux vilayets' de Van et de Bitlis, où les Arméniens sont les plus nombreux et où ils auront à la dite assemblée générale un délégué de leur nation pour chaque délégué ■ musulman (turc ou kurde). Plus tard, quand le recensement de toute la population sera fait dans des coiv diiions parfaites de sincérité (sous l'œil des inspecteurs généraux à créer), la Russie et les autres puissances ne se refuseront pas, espère-t-on, à admettre une représentation proportionnelle des : populations musulmane et chrétienne dans les six vilayets des deux groupes, prétention raisonnable par elle-même eï qui, en dehors de Bitlis et do Vain, assurera, croit-on, une majorité musuU t mane. Tel quel, le projet de réformes satis-. fait les Arméniens d'ici qui y voient un grand pas vers l'amélioration du sort de leurs frères est-anatollens. 1 Certes, ils auraient voulu obtenir davantage. Mais cela n'esta évidemment, pas possible pour le moment et, devant la constatation que c'est l'effort le plus sérieux qui, dépuis le traité de Berlin, ait été tenté en leur faveur, ils se taisent et se montrent reconnaissants en-i vers les Puissances, envers la Russie) ! surtout. Quant au cabinet Saïd IIalim pacha, il s'efforce de cacher autant que possi-; ble les concessions qu'il a faites sur ce" i chapitre des réformes, dans la crainte ■ où il est que ces concessions ne soient l considérées comme des atteintes portées i ù. l'indépendance du pays et, dans œtte pensée, il a interdit aux journaux turcs J d'exposer ou de commenter le résultat • des négociations qui se sont poursuivies • avec M. de Giers. t C'est là une précaution inutile car, - tôt ou tard, l'on verra la nouvelle orga-s nisation est-anatolienne. Mais il faut-' ménager le sentiment public et l'émou-! voir par gradations pour ne point pro- - voquer des éclats dangereux à l'heure t actuelle. t • 11 en sera sans doute ainsi dans i'af-; faire des îles de l'Egée, dont la cession - à la Grèce est combattue aussi énergi-i quement que quand on connut la déci- - sion des puissances de la Triple-Allian- - ce en ce qui concerne Chio et Mételin. ; Le langage de certains membres du ca- • binet Saïd Halim pacha est, ici, pleine-: ment d'accord avec la presse turque qui , ne cesse de répéter que Mételin, Chio et î même Samothrace et Lemnos sont, abso-I lunient nécessaires à la défense du dé- - troit des Dardanelles et de l'Anatolie oc- - cidenlale et que la Turquie ne les lâchera ; pas, dut-elle risquer dans une guerre ; sou existence comme Etat. La nouvelle

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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