L'indépendance belge

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s.n. 1915, 27 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx0767p/
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S6ème année. No. 175 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNYr BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION • BUREAUX A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON E C u- ÏLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: { 23alf 5 6t LONDRES, MARDI 27 JUILLET 1915. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. > ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRE 11 AN, 52 SHILLINGS. I SOMMAIRE. I,A SITUATION : La bataille pour Varsovie. Résistance victorieuse des Russes. Nouveaux progrès italiens sur le plateau Carsique. 1,600 Autrichiens faits prisonniers. Succès franco-italiens dans l'Adriatique. Succès britannique en Mésopotamie. Les Etats-Unis et l'Allemagne.La réparation des dommages de guerre.—Jules Coucke. Manœuvre manquée.—Maurice Kufferath. En. Italie. Billet Parisien.— Jean Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. Un-ordre du jour du Grand Quartier-Général. British Club for Belgian Soldiers. Les troupes qui partent!—R. T. En Belgique. Lettre du Havre.— Pierre Nodrenge. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Le Fait du Jour. Le 21 juillet. Echos, et;. LA SITUATION. Mardi, midi. tort de considérer uniquement comme Le passage de la Xarew par d'impor- une diversion. tants groupes allemands est confirmé Aux dernières nouvelles, de source maintenant par le communiqué officiel officielle russe, les attaques allemandes russe. Mais dçjà le bulletin de Berlin an- de Tukhum vers Shlok, sur le golfe de nonce une nouvelle trouée opérée sur le Riga, ont été repoussées par le feu des même front, au-dessus d'Ostroleka. Le batteries des côtes. critique du "Xovoïé Vremya" n'attache Sur le front occidental, il n'y a rien à qu'une importance relative à ces succès, signaler à l'exception de duels d'artillerie tout à fait locaux, étant donné que seule en Artois, dans le Bois le Prêtre et dans l'infanterie teutonne a, jusqu'ici,- passé les Vosges. Sur le front italien, les la rivière, l'artillerie restant sur la rive troupes du général Cadorna ont rem- droite. Peut-être la nature particulière du pqrté de nouveaux succès. Sur le front terrain, presque totalement dépourvu de de l'Isonzo, après une préparation routes, entre la Xarew et le Bug, est- d'artillerie, l'infanterie s'est avancée à elle pour quelque chose dans cette omis- la baïonnette, expulsant les Autrichiens sion, peut-être les Allemands redoutent- des positions qu'ils occupaient dans les ils une contre-attaque russe qui les obli- bois du plateau du Carso. géra de repasser hâtivement sur l'autre Sur l'aile droite de ce même front, les rive ; toujours est-il que les milieux mi- Italiens progressèrent également, et la litaires russes envisagent l'avance aile- lutte y fut particulièrement acharnée, mande dans ce secteur avec une grande une même position changeant de mains sérénité. On fait remarquer, d'ailleurs, plusieurs fois. Les Autrichiens utili- que Varsovie n'est menacée par le nord sèrent également des gaz asphyxiants, que lorsque le Bug aura été franchi. mais les Italiens, profitant des Le haut commandement russe consi- leçons des Alliés sur le front occidental dère toujours le front sud comme le plus étaient pourvus de masques protecteurs important, et c'est entre la Vistule et le et laissèrent'passer la vague meurtrière Bug inférieur qu'il .attend le coup de sans broncher. La journée, comme les bélier dont les Allemands se promettent précédentes, se termine-à l'avantage des de si grands résultats. Italiens qui avaient conquis plusieurs Or, dans ce secteur, l'offensive aile- positions ennemies et avaient fait 1,600 mande est arrêtée sauf dans la région de prisonniers. Grubicszow-Woislawice-Gorodlo, où le Les troupes britanniques qui opèrent combat se poursuit avec des hauts et des en Mésopotamie ont remporté un noubas. Jusqu'à samedi les Russes y veau succès. avaient repoussé victorieusement toutes Les troupes turco-arabes qui avaient les attaques ennemies, mais le dernier attaqué dernièrement Basra, la base bulletin de Berlin parle d'un succès dans d'opérations anglaises dans le Golfe ces parages où près de 1,500 officiers et Persique et avaient été battues à Shaiba, soldats russes furent faits prisonniers. s'étaient enfuis à travers le désert et Devant Varsovie, il n'y a toujours pas s'étaient finalement arrêtés à Xasiryeh, de changement, et les Allemands se tieri- où elles occupaient de fortes positions, nent à une respectable distance de la Mais une expédition britannique fut puissante ligne du Blonie. L'n de leurs orgnisée contre elles et Xasiryeh vient aviateurs a ceperidant essayé de détruire, d'être prise. Le corps expéditionnaire a au moyen de bombes, le pont sur la Vis- capturé une dizaine de canons et plu- tule, mais il ne réussit qu'à blesser quel- sieurs centaines de prisonniers. Les ques passants. pertes turques en tués et blessés ont été Signalons, à propos de Varsovie, qu'à considérables. en croire des informations de source al- Dans l'Adriatique, les forces navales lemande, deux gros canons destinés aux italiennes ont occupé l'île de Pelagosa, troupes opérant devant la capitale de la située entre les îles Tremiti et l'île de Pologne auraient passé par Lodz. Lagosta, sur la côte dalmate. Le critique militaire du "Times," exa- En même temps on annonce qu'un minant la situation sur le théâtre orien- contre-torpilleur français a détruit 'a tal des opérations, attire l'attention sur base de sous-marins autrichienne établie les projets orgueilleux que semble pour- à l'île de Lagosta. Le câble reliant suivre l'état-major allemand, qui ne vise l'île avec la côte a été coupé et la gar- pas seulement la prise de Varsovie, mais nison autrichienne décimée. nourrit l'espoir de couper la retraite aux Les sous-marins allemands, après une armée russes qui se battent avec tant longue période d'inactivité, font de nou- d'ardeur dans l'immense triangle polo- veau parler d'eux. Leurs plus récentes nais. L'éminent critique voit dans les victimes est le vapeur américain "Lee- opérations allemandes en Courlande, où lanaw," torpillé à hauteur dés îles Ork- l'activité de nos ennemis ne cesse de ney dimanche dernier, et le "Grange- grandir, un danger sérieux qu'on aurait wood" torpi'lé dans la Mer du'Xord. LA RÉPARATION DES DOMMAGES DE GUERRE. La guerre a fait dans notre pays, et II reste un troisième groupe de sinis-fera encore sans doute, d'innombrables très: ce sont'ceux qui ont souffert dans victimes. Il y a, en premier lieu, les in- leurs biens, qui ont éprouvé des dom-valides, les éclopés, les mutilés, les hors- mages matériels résultant de faits de combat, en faveur desquels Destrée et guerre. Il n'est pas possible de s'en Royer ont mené campagne ici même, in- désintéresser, et il serait utile de résistant pour qu'on veille à la rééducation' connaître dès à présent le Trincipc de professionnelle des uns, pour qu'on four- leur droit à une indemnité. Cela ne Va nisse aux autres un emploi approprié à pas de soi, contrairement à ce que i'on leur état physique, pour qu'on assure à pourrait croire, et je n'ignore pas ies tous un sort honorable et digne qui mette objections d'ordre juridique que le pro-à l'abri du besoin ces serviteurs d'élite bième soulève. Si l'on s'en tient à la du pays qui auront contribué à nous con- rigueur du précepte,les risques de guerre server une patrie, et qu'àcc titre on peut constituent par excellence le cas. fortuit appeler les créanciers privilégiés de la «u le fait du Prince dégageant l'Etat de Belgique. toute responsabilité. Mais l'équité, sinon Il y a une seconde catégorie de vie- la raison, se refuse à admettre une solu-times : elle comprend les veuves et les tion aussi exorbitante, surtout en pre-orphclins de ceux qui ont versé Vur sang sence de l'étendue du désastre qui frappe pour le salut de la nation. En les dotant certaines contrées du pays—notamment largement de la pen «on qui leur est due, la Flandre-Occidentale qui saigne de l'Etat ne fera qu'acquitter une dette sa- toutes ses plaies avec Vpres, Dixmude crée en même temps qu'il remplira un et Xieuport ruinées, les trois villes sœurs devoir de stricte piété envers nos morts chantées^par Verhaeren"dont les habi-glorieux. tants ont du fuir sous une trombe d'obus, abandonnant leurs foyers détruits errant à l'aventure sans feu ni lieu su les routes douloureuses de l'exil. 11 es des infortunes particulièrement poi gnantes : ce sont celles qui atteignen toute une région et frappent des collec tivités entières. Il serait profondémen injuste que les victimes d'un hasar aveugle supportassent seules le poids de désastres d'une guerre acceptée pa l'unanimité du pays, dont le gouverne ment n'a fait qu'interpréter la volont en résistant fièrement aux injonctions d l'Allemagne. Devant une calamit publique sans précédent, nul sans dout ne songera à défendre la rigueur de cett doctrine de l'irresponsabilité de l'Eta dont l'application dans les circor stances actuelles serait d'une in quité flagrante. Elle a d'ai! leurs fléchi déjà à maintes reprises il suffira de rappeler les loi françaises du 27 février et du 14 aoû 1793 et celle de 1871, qui ont réparé dan une mesure p;us ou moins large les pet , tes provenant de faits de guerre, mais e ayant soin d'insister sur le caractère d secours que revêtaient les allocations a1 tribuées aux victimes. La reconnaissanc législative d'un droit dans le chef de sinistrés est une innovation devant la quelle n'a pas reculé le gouvernemen français. C'est sur son initiative, en effel que le Parlement français a proclame en décembre 1914, ay profit des victime de la guerre, "le droit à la réparation de dommages résultant de faits de guerre, et la déclaration gouvernementale don il a été. donné lecture aux Chambres n laisse subsister aucune équivoque "Ainsi, dit-elle, répudiant la forme d secours qui indique la faveur, l'Etat pre clame lui-même 'e droit à la réparatio au profit de ceux qui ont été victimes dans leurs biens, de faits de guerre, et remplira son devoir dans les limites le plus larges que permettront les capacité financières du pays et dans les condition qu'une loi . spéciale déterminera, pou ' é\iter toute injustice et tout arbitraire.' 11 restait à traduire ces principes en u projet de loi que 1e Gouvernement fran •jais.a récemment déposé au Parlemen et dont voici l'économie : Réparation e-accordée pour les dommages causés au meubles et aux immeubles, pouvu qu ces dommages soient matériels, certain et directs; l'octroi de l'indemnité est su bordonné à des conditions de remploi rt pondant à l'affectation des biens détruits "La nation, dit l'Exposé des Motifs, a I devoir — puisque tel est le but qu'èf poursuit—d'exerder une sorte de droi de contrôle et même de droit de suite su les indemnités versées." Enfin, le re cours à la voie judiciaire n'est pas ouver aux réclamants. Des critiques assez vives se sont éle vées au sujet des dérogations au droi commun qui sont inscrites dans le pro jet de loi soumis aux Chambres : la dis position qui prescrit et contrôle Temple spécial de l'indemnité comme celle qu enlève aux tribunaux ordinaires la con naissance des contestations sont particu lièrement discutées. Il ne faut pas oublie cependant que les indemnitaires éven tuels sont investis d un droit nouveau exceptionnel, créé, de toutes pièces pa le législateur et dont celui-ci peut res treindre l'étendue et tracer les limites L'essentiel est que le titre de la créanc des sinistrés se trouve ilégislativemen consacre et ne puisse être refais en ques tion. En l'absence de notre Parlement, n< pourrait-on suggérer au Gouvernemen belge- de décréter un arrêté-loi recon naissant le principe du droit à la répara tion dont les Chambres législative auront à fixer plus tard les modalités Xe sied-il .pas de proclamer dès à préséïi la solidarité de la nation belge tou entière dans le malheur public qui s'aba plus spécialement sur certaines région du .pays mais qui peut, dans l'avenir en atteindre encore d'autres, car nul! n'est assurée d'être à l'abri de ses coups A tout 1-e moins,' une simple déclaratioi révélant les intentions du Gouvernemen répondrait au sentiment général, et se rait de nature à dissiper les inquiétudes à calmer les alarmes, à apaiser les souf franees morales de tous ceux — indus triels, commerçants ou particuliers — que la guerre a gravement lésés dan leurs intérêts matériels et qui sont ei droit d'attendre une parole de réconfor et d'espoir. JULES COUCKE. P.S.—De divers côtés des compatrio tes m'écrivent au sujet de mon demie article: " L'Usine de guerre." Ils nu signalent qu'ils se sont vainement adres sés'à des comités de placement 01 bourses de travail pour réfugiés, en vui de s'enrôler dans les fabriques de muni tions. L'accueil qu'ils y ont reçu n'aurai même pas toujours été empreint de touti la cordialité désirable... Il serait ex trêmement fâcheux de décourager le: bonnes volontés; que l'on, mette donc r au plus tôt les organismes de placement t pour réfugiés en mesure de fournir à -. nos compatriotes tous les renseigne-t ments utiles. Un autre correspondant fait observer t qu'avant d'engager des amateurs-i mécaniciens dépourvus d'éducation tech nique, il faut employer dans les usin de guerre les'professionnels qui, comn lui, se sont enrôlés et attendent Ici tour d'embauchage. Cela est de tou évidence : les spécialistes doivent pass avant les autres, et il y a lieu de croi que cette règle est suivie. J- c- MANŒUVRE MANQUÉE. e é Un procès en diffamation. e . XEUCHATEL, juillet. c Devant le tribunal de police de Xeu-chatel a été jugé, un procès en diffamation, auquel les Allemands atta- _ chaient, semble-t-il, une certaine im- : portance, puisqu'ils avaient mis en s mouvement le Consul-général allemand t de Lausanne, le président du Comité s central de la Croix-Rouge à Berlin, - et la supérieure de la Croix-Rouge a n Wiesbaden. L'origine -du procès est une e lettre publiée dans la "Feuille d'Avis" de - Xeuehatel par Mme Piaget, dans la-e quelle celle-ci, parmi d'autres accusa-s tions trop véridiques d'atrocités com- - mises par les Allemands, rapportait t qu'elle avait entendu raconter dans les 'azarets français que " des sœurs alle-mandes de la Croix-Rouge avaient ino- s culc à des prisonniers français du poison s au lieu de sérum." Mme Piaget est une ' dame de la haute bourgeoisie neuchate- t loise qui de tout temps s'est honorée e -hautement par sa bienfaisance et notam- : ment par son activité depuis la guerre u en faveur des réfugiés belges. Elle avait 1- visité les lazarets d'Evian et de Thonon il et c'est là qu'elle avait recueilli les bruits ., dont elle s'était fait peut-être ivnpru- il demment l'écho. En présence de l'émoi s causé par l'accusation qu'elle avait rap- s portée, elle ne «fit aucune difficulté de le s reconnaître et confessa loyalement r qu'elle n'avait aucune preuve des faits ' allégués à la charge des sœurs alle- 1 mandes de la Croix-Rouge. Le "Corriere - délia Sera" avait, dans l'intervalle, rap-t porté des accusations analogues. t Pourquoi n'a-t-on poursuivi en s calomnie le grand journal italien et e pourquoi la chancellerie allemande a-t-s elle mis en mouvement ses représentants - en Suisse contre une dame des plus - honorables de la Suisse romande? Ah! . voilà ! c'est qVon voulait à Berlin pou-e voir produire un jugement d'un tribunal e suisse, d'un tribunal neutre, attestant la t fausseté des accusations de cruauté por-r tées contre les "sanitaires allemands." - Vous comprenez l'importance qu'aurait t eu un pareil document entre les mains des scribes» berlinois chargés de répandre "la vérité allemande" parmi les t neutres! Avec l'admirable logique qu'ils emploient, ils auraient proclamé triomphalement que toutes les accusations de j cruautés devaient être aussi fausses que j celle-là, et que la pure, la douce Allé-' magne était aussi innocente de tous les crimes qu'on lui reproche que les dames r de la Croix-Rouge allemande de l'abominable procédé dénoncé par Mme Piaget et par le "Corriere délia Sera." 'r Sur les imbéciles—et il y en a de par 1e monde !—ce genre de raisonnement porte toujours ! ; Justice impartiale. t Grâce à la fermeté et à l'indépendance - du jugement du tribunal neuchatelois, les honnêtes agents de la chancellerie -. allemande' n'auront pas obtenu le docu-t ment qu'Ps espéraient lui arracher. Mme . Piaget n'a pas été condamnée pour ca-. lomnie. Le tribunal a déclaré que sous , leur forme impersonnelle et imprécise les j imputations de l'inculpée ne visaient pas t l'activité des sociétés allemandes de la t Croix-Rouge, ni celle de leur président, t ou du comité central, mais seulement 5 celle de quelques sœurs, personnes indé-•terminées, . très vaguement désignées. , Dans ces conditions, il n'y avait pas ) lieu d'accueillir la plainte en calomnie j el diffamation introduite par l'agent consulaire allemand de Lausanne, ni de condamner une honorable citoyenne suisse. Cet acquittement a été accueilli à Xeu-chatel et dans toute la Suisse avec une satisfaction qui s'est manifestée par des milliers de télégrammes, de lettres et de cartes de félicitations adressées à Mme Piaget. Joignons-y les nôtres ! Au cours de ce procès, l'on a entendu quelques témoignages entièrement intéressants. Une jeune Liégeoise, Mlle - Suzanne Terre, réfugiée à Xeuehatel avec sa famille, n'a pas hésité à venir raconter comment se sont comportées à Liège certaines infirmières allemandes. Elle a vu ces infirmières occupées au nettoyage de leurs revolvers, car chacune de ces femmes portait deux revolvers. Mlle Terve a vu aussi ces infirmières—douces créatures—menacer de leur revolver les sœurs du couvent où > elle-même se trouvait, et- cela parce que les religieuses refusaient de les se vir. Une autre dame suisse, celle-ci M! Hugucnin, ancienne diaconesse, a e tendu des sœurs de charité allemand se livrer à des imprécations contre d blessés français et manifester des setr ments haineux peu compatibles avec mission de personnes chargées d'ui mission de charité. M. Gustave Borel, étudiant suisse l'Université de Liège et fils de l'honor ble pasteur protestant de Nessônvau a assisté à l'arrivée tumultueuse de l'a mée allemande à Liège. Il a vu, 1 aussi, les infirmières allemandes a 1 œ vre et leur attitude l'a plutôt scandatis Ces dames s'occupaient beaucoup pli des officiers et jeunes sous-lieutenan bien portants, que des blessés belges allemands; elles avaient même pris pk sir à aller danser avec ces fiers char pions de la Kultur tout heureux des d vastatiôns et des deuils répandus dai la pacifique Belgique. Brebis galeuses. Ces témoignages assurément ne pro vent pas que les infirmières allemand1 injectèrent du poison au lieu de seru aux blessés qui leur estaient confié Mais elles attestent que dans le sai troupeau de ces vierges charitables, y avait quelques brebis galeuses, n'est point pour nous surprendre et 1 qui suffit pour expliquer les bruits peu être calomnieux, peut-être véridiqu dont le " Corriere délia Sera " et Mn Piaget avaient cru devoir saisir le p blic : le Kaiser lui-même n'a-t-il p; commis l'infamie de se servir des inve tions de ses propres espions pour acc ser les femmes belges et les prêtres e nos pauvres églises de village d'avo crevé les yeux des blessés allemands de les avoir autrement mutilés encor< S'il y a un procès à faire c'est celui c ce reître couronné et des domestiques c toute catégorie qui le servent, poi toutes les diffamations, pour toutes 1< calomnies, pour tous les mensonge qu'ils ont proférés et qu'attestent ne pas de vagues témoignages mais di pièces officielles, des documents irréci sables qu'ils ont eu l'impudence c signer. Intervention déconcertante. Ce qui est étrange et déconcertant c'e que le comité international de la Croi: Rouge de Genève ait cru devoir inte venir dans cette affaire où il n'était mê ni de près ni de loin. Son président, !\ Ador, proteste contre les propos inji rieux prononcés à l'adresse des infi: mières alleman'des par les témoins que ; viens de citer. A quel titre .et de qu< droit jetfce-t-on de la. sorte la suspicio sur ces témoins hautement honorables Le comité genevois commet même 1 lourde faute de décerner aux infirmière allemandes le certificat de bonne \ ie < mœurs que le tribunal de Neuchati s'était refusé à leur délivrer : "Les t< moignages de reconnaissance que ce dames ont reçus de la part de blesse français, russes, anglais, belges lei permettent de mépriser les injures telle que celles qui ont été proférées par deu témoins à Xeuehatel." On aurait di mandé au ministre allemand à Berne c rédiger la protestation du comité cei tral de la Croix-Rouge qu'il ne l'aura pas autrement formulée. Les affirm; tions des témoins de Xeuehatel sur e qu'ils ont vu, constituent des injure comme étaient pour M. von Romber des injures les récits de M. Fuglisler si ce qu'il a vu à Louvain? Tout ce qi contredit la vérité allemande n'est-il p; injurieux et calomnieux ? On se demande ici ce qui à pu éngagi l'honorable M. Ador à raisonner et parler comme les reptiles ! Quelle mouche l'a piqué? La Croi: Rouge allemande n'avait pas été att; quée à Xeuehatel ; il n'y avait donc pas la défendre. On y a simplement affirir que toutes les infirmières d'Outre-Rh: n'étaient pas des modèles de vertu et c charité. M. Ador soutiendrait-il le coi traire?... Alors! n'eût-il pas mieux fa de se taire et de s'abstenir de fournir d< armes aux scribes chargés à Berne ou Berlin, de répandre la "vérité ail mande"? Cela, ce n'était ni son rôle, celui du comité international de la Croi: Rouge. Trop de zèle neutral ! MAURICE KUFFERATH.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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