L'indépendance belge

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02 januari 1917
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s.n. 1917, 02 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3tt26/
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SSème année No 2 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY HH7W lui CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : © CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : rUDOR HOUSE, TUDOE ST.. LONDON, E.C. n' £i Ui, L,A BOUhhJ^ TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH, : j 23S_75m MARDI 2 JANVIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le lundi 1 j&nv. ABONNEMENTS IIMOÎS! 17 IfflLMNGS. 1 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, il AN, 32 SHILLINGS, j LA SITUATION. Lundi, midi. La réponse des Alliés à la Noie allemande sur la paix a été communiquée .-amedi par le gouvernement français, au nom des Puissances Alliées, à l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris. Comme c'était à prévoir, les Alliés refusent nettement de prendre en considération une proposition qui manque de consistance autant que de sincérité et qui n'avait d'autre but que de créer des dissentiments parmi les Alliés, d'influencer les Neutres, d'encourager la résistance du peuple allemand et de [ "justifier" les nouveaux crimes que lies ennemis méditent. Dans leur réponse las Puissances Alliées s'élèvent avec indignation contre la tentative allemande de rejeter sur elles la responsabilité de la guerre' et, dans un réquisitoire aussi serré qu'accablant, elle émanèrent les preuves nombreuses et irréfutables établissant la préméditation du crime allemand. De même, elles repoussent la prétention de nos ennemis cîe traiter les Alliés en vaincus en s'appuyant sur une carte de guerre qui, d'ailleurs, ne tient aucun compte de la perte des colonies allemandes et de la maîtrise des mers dont jouissent les Alliés malgré l'activité des sous-marins allemands. En rappelant que c'est l'Allemagne qui s'opposa au désarmement propeso à la ^Conférence de La Haye et que* .c'est elle qui repoussa les tentatives britannique, française et. russe en vus d'éviter la guerre présente, les Alliés rappellent aux Allemands et au neutres que seul l'empire germanique est responsable du , 'ataclysme déchaîné de gaieté de cœur sur le monde. Ce rappel était, nécessaire comme pré-! liminaire à la demande de "sanotions, f de réparations et de garanties" de la r part des Alliés pour les "innombrables outrages commis par nos ennemis tant contre les belligérants que contre les neutres." , En continuant de se faire, comme elles n'ont cessé do l'être depuis le début de la guerre, les champions du droit, les Puissances alliées, remémorent aux neutres que cette guerre est aussi bien la leur que la nôtre et qu'en réalité nous nous i battons pour eux aussi bien que pour nous. Enfin les Alliés attirent l'attention sur le sort tragique qui a frappé la Belgique, ".respectueuse de sa neutralité et de ses traités," et à laquelle l'Allemagne, depuis deux ans et demi, inflige les pires tortures morales après l'avoir ruinée matériellement. La Belgique, dit la note en terminant, ne demandait, avant la guerre, qu'à vivre en paix avec tous ses voisins, et son Roi et son gouvernement n'ont qu'un but : voir rétablir la paix et le droit. Mais ils ne veulent que d' "une paix qui assure à la Belgique de légitimes réparations, ainsi que des garanties et sécurités pour l'avenir."' Ces garanties apparaissent surtout nécessaires depuis la publication du mémoire. secret adopté par la Ligue Navale /'allemande (7 juin 1916) et qui, transmis ' au Chancelier de. l'Empire et au Conseil Fédéral, dévoile les projets" secrets des fexpansionuisbes allemands. C'est la Belgique qui faisait, en graii- o~»—— de partie, les frais de ce mémoire, et elle y était représentée comme étant "la clé de l'avenir de l'Allemagne." Nos. voisins, jetant le masque, avouent sans ambages que le port d'Anvers et la côte de Flandre leur sont nécessaires, tant pour tenir en échec la France que pour menacer la Grande-Bretagne, dont la suprématie sur rner reste le grand obstacle à la réalisation des rêves d'hégémonie allemands. A l'heure où les Puissances Centrales, exténuées par leur gigantesque mais inutile efi'ort, voudraient imposer au monde "leur paix" (qui ne serait qu'une étape aVant une guerre nou-•velie et rapprochée)'? il est nécessaire de rappeler aux Belges les convoitises dont ils sont l'objet afin de les mettre en garde contre les dangers d'une paix prématurée.On connaît aujourd'hui le texte de la réponse de l'Espagne à la note du Président Wilson. Le gouvernement espagnol déclare lie pas vouloir appuyer "en ce moment" la proposition présidentielle, les Puissances Centrales désirant que les termes de paix scient concertés entre les belligérants seuls. Entretemps, des Américains bien informés affirment que la république étoilée est sur le point d'entrer en guerre contre l'Allemagne, à propos des crimes des sous-marins et que la Note du Président Wilson n'avait d'autre btit que d'amener l'Allemagne à afficher publiquement sa mauvais© foi. Nous ne demandons pas mieux que de le croire, mais il nous faudra pouir cela des preuves plus palpables que celles que nous avons sous les yeux. Quant aux sous-marins allemands, ils ont réussi à couler, dans la Méditerranée, le cuirassé français "Gaulois" dont* l'équipage, grâce à l'admirable sang-froid, a été sauvé à l'exception de quatre hommes. Dix autres navires, tous marchands, figurent, au tableau de chasse des pirates allemands. Berlin annonce de nouveaux succès sur le front roumain et affirme que les troupes rusr.es qui couvraient les approches de Braila ont été obligées de battre en retraite. Il semble que nos Alliés occupent à présent la ligne Cincea-Gur-gueti qui n'est distante de Braïla que de seize à trente-cinq kilomètres et qui, au nord de Gurgueti, rejoint la ligne du Sereth que l'ennemi, en ce moment, s'efforce de tourner par les deux flancs. Simultanément avec l'avance au sud de Braïla les Allemands annoncent l'éva-cuaticn complète de la Dobroudja par les troupes russo-roumaines. S'il eu est ainsi, la retraite russe au sud de Braïla. peutêtreconsddéréeco.mm© faisant partie du plan de nos Alliés de s® retirer graduellement, et tout en combattant, jusqu'au Sereth qui constitue une ligne défensive naturelle extrêmement puissante. Dans la région de Bininic les Russes ont livré une série de combats heureux qui les ont rendus maîtres d'une série de villages qu'ils avaient dû évacuer les jours précédents. Dans la Moldavie méridionale, nos amis ont remporté un succès local et ont fait un assez grand nombre de prisonniers. HOMMAGE À ÉMILE VERHAEREN depuis le mort du grand poète, écho 'de tous vos corn patriotes, nous avons à diverses reprises salué sa mémoire et rendu hommage à son nom. Aujourd'hui premier de l'an 1917, nous tenons à dire encore tout ce quù le monde entier avait d'admiration pour ses vastes, ses nobles et puissantes expressions p /cliques et son admirable patriotisme. I oici un article qui nous vient d'Egypte envoyé par l'un de nos meilleurs littérateurs, M. Firmin van de n Bosch, et qui traduit éloqucm-raçnt les sentiments de tous. IN MEMORIAM. Je voudrais, après tant d'autres, apporter—de loin—apporter mon hommage à une tombe si tragiquement et si brutalement ouverte et où vient de disparaître une incomparable force nationale.Le génie de Yerhacren, avant d'appartenir à l'univers, appartient à la Belgique ; il est né de notre terre ; il se développa dans notre atmosphère; il s'a- — limenta d'énergie et de rêve à ce grand pusse belge où l'héroïsme de Commu-hiers s'allia -au mysticisme des Primitifs. Jamais il ne perdit le contact avec la race dont il est issu, et l'ambiance de nos cités et de nos paysages était nécessaire à son inspiration. Paris accueilliL Yerhaercn et F étranger de fêta comme un des premiers poètes de ce temps, mais il demeura obstinément de robuste et nerveux gars de Flandre, humant avec volupté les fo 'tes senteurs du sol patrial et les }eux juvénile,ment éblouis par la lumière de chez nous. Aux jours heureux de la Belgique, il était notre orgueil—haut beffroi granitique debout ,au lointain de nos plaines comme l'affirmation magnifique de notre, personnalité nationale. Aux jours douloureux de ia Belgique, i; fut notre réconfort quand les poids de l'infortune pesait trop lourdement sur nos épaules, nous allions vers lui, vers son œuvre—église de nos gloires et de nos songes, où les voix ardentes et douces des souvenirs nous conviaient à i l'c-poir ! ; Le martyre de la patrie atteignit Ver-' haercn en plein cœur; il le frappa duna l'âme de son âme, dans les sources mêmes de son art. Je le rencontrai, dans les dunes désertes de La Panne, quelques jours .après î l'invasion... Ah! la colère du lion traîtreusement blessé ! Il mâchonnait avec une rageuse amertume les noms de ses 1 admirateurs allemands, de ses amis de - là-bas, et il disait : "Ceux-là je ne les ' connais plus; mais l'Allemagne continuera à exister .pour moi, et ce sera pour la haïr et la haïr activement"... 1 En cet homme si foncièrement bon un " autre homme était né, sous le coup de : l'injustice, l'homme des revanches pour 3 la splendeur du verbe "contre le fléau " dont il faut se défendre pour que la vie - haute ne périsse point sur la terre." Et Yerhacren mit son génie au service " de son pays crucifié. .11 écrivit et il parla. J II se fit auprès des neutres le répondant : éloquent de notre loyauté. Les lanières " frémissantes de sa p1-ose cinglèrent les " visages des assassins et des incendiaires. Il fut chez nos réfugies le semeur des pa-» rôles qui soutiennent et encouragent ; et - pour l'exaltation de nos soldats il rnéla le 1 flot torrentiel des images prestigieuses } au cours gris de l'Yscr! Son dernier , geste fut un geste d'apostolat patrioti-5 que: il est mort au sortir d'une confé-s rence à Rouen, où, une fois de plus, il venait de clamer son amour pour la Bol- - gique. et la foi en sa destinée ! s La barbarie allemande a pu détruire s l'église de Louvain, à,l'ombre de laquelle 5 Yerhaeren. se fiança à la muse, et abattre - le beffroi d'Ypres que Yerhacren a glo- > ri fié. Mais l'œuvre de Yerhaeren—église de nos rêves et beffroi de nos espoirs—défie , les obus ! I Au milieu de l'universel carnage et de , l'universelle destruction elle est "ce qui ne meurt .pas !" Mais quelle tristesse de penser que ' Yerhaeren ne sera pus là, au jour de la J victoire, pour chanter, sur le lyre d'or, '' le "Te Dcum" de l:i libération de la Pati.ê .' Même le dernier vœu du poète ne peut être tout de suite exaucé : , Escaut ! Sauvage et bel Escaut, Tout l'incendie ' De ma fennelle endurante et brandie, 5 Tu l'as épanoui ! Aussi s Le jour que m'abattra le sort, - C'est dans ton sol, c'est sur tes bords Qu'on cachera mon corps, > Pour te sentir, même à travers la mort, encor ! 1 La terre hospitalière de France a reçu 1 provisoirement la dépouille mortelle de Verhaeren. Mais que l'ombre du glo- • rieux enfant de la Belgique soit ras-5 s urée : Une aube luira où l'armée triomphale de Liège et de l'Yser escortera le ■* grand soldat de l'idée en sa demeure dernière au bord1 de cet Escaut qui lui i donna "les plus belles idées" qui "ré- > chauffèrent son front," qui lui "a pétri > le corps" et "exalté l'âme," et dont les - flots "ont .ameuté de leur rvtfime, ses > vers!" FIRMIN VAN DE.Y BOSCH. Le Caire, 3 décembre. AUX CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES. , Le conseil communal de Bruxelles a tenu à rendre hommage, lui aussi, au chantre de son pays, à l'auteur des "Flamandes" et de "Ceux de Liéfce." Voici comment parle de cette émouvante cérémonie un journal de la capitale. Nous regrettons de ne pouvoir donner dans toute son ampleur le discourt éloquent, parti du cœur, de M. Maurice Lemonnier : I M. Lemonnier se lève, tous les conseillers sont debout : — Messieurs, le sort qui, depuis tant de mois, s'est acharné sur notre patrie, n'a pas réussi à ébranler notre foi dans l'avenir. Un nouveau deuil nous accable aujourd'hui : Emile Verhaeren est mort ! Nous sommes atteints dans l'une de nos gloires les plus pures, et sa disparition sera ressentie dans le monde entier." M. Lemonnier a peine à contenir son 1 émotion... [.es cœurs battent plus vile, i Des yeux se \oilent... — Nul n'était plus patriote qu'Emile ! Verhaeren. Il a, en des strophes magni- • tiques, chanté 3c sol natal. Depuis Victor ; Hugo, aucun plus grand poète n'était ; apparu..." M. Lemonnier rappelle qu'à l'Hôtel , de Ville de Bruxelles Verhaeren s'est un : jqur fait entendre, jour inoubliable. ■ Son langage imagé, son enthousiasme ; que jamais aucun pessimisme ne brida, ■ sa fougue, le tumulte de ses mots, la • force exaltante qu'il communiquait à i tous—en quelques phrases sobres, mais vraies, bien pensées, M. Lemonnier re- ■ dit cela, comme la mort banale et stu- > pide du beau pocte qui, sans peur, at tendait la Mort debout, tel un géant que • rien ne peut abattre... t — La Belgique perd eu Yerhaeren son enfant le plus illustre, le monde un de ses- plus grands poètes... Yerhaeren a prôné j î'a nécessité de l'effort. Je vous propose, Messieurs, d'élever, .après la guerre, un monument à Verhaeren." | De toutes parts, des "très bien !" ré- t pétés ratifient—avec quelle émotion !— ] les paroles de M. Lemonnier. j Il est donc entendu, par là, que c'est j le collège échevinal de la capitale qui ( prend l'initiative de l'érection d'un monument au poète des "Débâcles" et j des "Flambeaux Noirs," des "Villages i illusoires" et des "Campagnes halluci- ? nées," au chantre des "Aubes," de la t "Multiple Splendeur" et des "Heures 1 claires," à l'auteur du "Cloître" et de ! "Philippe II," à "Notre Yerhacren," < enfin, à nous seuls, Belges ! 1 . ( AU BRÉSIL. c Notre correspondant de Rio de | Janeiro à la date de 2 décembre nous t écrit, et rien ne prouve plus que cette i lettre, la grande répercussion qu'à { produit dans le monde entier la mort i de l'illustre poète : ^ Lors de la mort de Sienkiewicz, la c Ligue Brésilienne pour les Alliés a lancé c un vote traduisant la peine que ressen- ' taient non seulement les membres de la ligue, mais tous les Brésiliens, de la ', perte du grand patriote et auteur polo- l nais. Avant-hier, ayant- appris la mort de notre illustre Verhaeren, la Ligue pour les Alliés a envoyé à S. E. M. A. Del- c coigne, ministre de Belgique à Rio de 1 Janeiro, le télégramme suivant : "Sous le coup d'une profonde émo- c tion, et en proie à une vive douleur cau-' sce par la mort prématurée et terrible du 1 grand patriote et du g'rand esprit que * %-t J:\rn!'<* Yç-'îaerea.-flo&s -k, *s-piio».\ ^ Monsieur le Ministre, d'accepter per- c sonnellement et de bien vouloir trans- 1 mettre à votre grand Souverain la part que nous prenons au deuil de l'héroïque c et loyal peuple belge, si constamment éprouvé ces derniers temps. "Veuillez aussi être l'interprète des ^ sentiments de la plus décisive réproba- § tion, malheureusement impuissante, de s tous les membres de la Ligue Brésilienne pour les Alliés, contre les révoltants ac- F tes pratiqués par les Allemands en Bel- c gique, dont ils prétendent réduire les c habitants à la plus dure servitude, et qui x soulèvent la plus profonde indignation ^ de tout être civilisé." A ce télégramme notre ministre a ré- l pondu : J "Rio de Janeiro, 29 novembre 1916. ( "Monsieur le Président, j "J'ai eu l'honneur de recevoir votre I télég'ramme de ce jour et me fais un devoir de transmettre au gouvernement du Roi l'expression des condoléances que la Ligue Brésilienne pour les Alliés veut bien m'adresser à l'occasion de la mort tragique du poète Emile Verhaeren, comme celle de la réprobation dont elle flétrit,fes honteuses menées des Allemands en Belgique. "Soyez certain que mon Auguste Souverain sera vivement touché, comme le seront tous mes compatriotes, de cette nouvelle manifestation de la pensée généreuse qui guide votre institution, et ' veuillez vous faire auprès de nos amis de la ligue, l'interprète personnel de gratitude."Je saisis avec empressement cette occasion de vous offrir, Monsieur le président, les nouvelles assurances de mes sentiments dévoués. (s.) Adhémar Dclcoigne." Dernièrement encore, la Ligue Brésilienne pour les Alliées a adressé un vibrant appel au gouvernement brésilien pour que celui-ci intervienne auprès des Allemands, afin de faire cesser la dépor-ation en masse de nos compatriotes. A. VAN DER SLUIS. .A MAISON DE VERHAEREN. Dans un article sur Verhaeren qu'j >ublié notre collaborateur Louis Piérard lans la " Westminster Gazette," de ..ondres, l'idée est lancée d'une comnié-noration de Yerhaeren qui, sans doute, alliera les suffrages des artistes et des ■envahis. "Le poète, dit notre collaborateur, jossédaiten Hainaut, près de Quiévrain, in petit ermitage délicieux, cette rnai-on du "Caillau qui bique," où tant d'ar-istes et de poètes sont venus chercher a parole de réconfort. Je me rappelle a première visite que j'y fis voici près le cjuinze ans. Je me revois, traversant e bois d'Angre, Je cœur battant, fran-hissant la tonnelle sur un pont bran-ant, montant le petit sentier cjui serpen-e parmi les sapinières et apercevant tout i coup la petite maison fleurie de ;'ycincs où le poète a écrit les meilleurs le ses livres. Je revois la chambre de ravail, les murs tapissés de tableaux, le livres jaunes et verts. Cette maison, I faut que, plus tard, nous la cotiserions pieusement dans l'état où elle es! t qu'elle devienne un lieu de pèlerinage omrne les Charmettes, la maison de Bal-ac, celle de Goethe à "\Vcimar ou de rarl}lc à Chelsea." k LA MEMOIRE DE YERHAEREN Dans le courant de ce mois M. Carlo Jten, qui a su populariser le " Cloître" lans plusieurs pays, et fut l'un des ad-nirateurs les plus passionnés du génie le Verhaeren, donnera un récital uni-[uement consacré à ce grand poète. Et 'on entendra les plus beaux poèmes du naître: "La Mer," "Le Matin," et urtout, " Le Sonneur," son chef-d'œu-;r_ç, L'qyçfttijçnt, tragà&li.'.P«dU.C?..'a èU!f.p ,'émoiion et de vés.'ve avec un senti-nent poignant. Verhaeren a égalé en 'écrivant les plus illustres génies et en épit des années il reste d'actualité. N'est-ce pas l'incendie d'un clocher et i chute d'une cloche en présence du ieux sonneur désespéré? Depuis la u.erre, que de fois cette scène tragique 'est produite?... La date du récital Verhaeren sera fixée roohainement. et permettra à tous ceux ui gardent la tristesse de sa mort d'ar-lamer ses plus nobles pensées et ses ers 'les plus lumineux et les plus virants.II MADAME ÉMILE VERHAEREN e voulais vous offrir une palme superbe !omme on en doit offrir à l'épouse d'un roi, lais je n'ai pu tresser que cette simple gerbe >ans laquelle, pourtant, j'ai mis le mieux de moi. HOMMAGE. 0 vous, Muse du grand Poète ! Miroir où sa belle âme aimait à s'admirer, Qui fâtes, de sa gloire si complète, Le plus beau de tous ses lauriers ! Vous, la source où son pur génie Altéré de chants et de vérités, Venait puiser la ferveur de sa poésie Toute de force et de clarté. Vous, enfin, Ame humblement belle ! Tabernacle d'amour et de bonté Où son esprit recueillait l'étincelle D'un verbe éclatant de beauté ! Vous, la lyre, et lui, le poète ! ! Vous, l'harmonie, et lui, le magicien .x Qui, dans votre grand cœur, cherchant le sieurs Entendait une voix secrète, I Vous, sa reine, et lui, votre roi ! ! Vous, l'inspiratrice des " Heures claires " ! Tous deux unis dans la même prière Pour marcher dans la même voie, C'est vous que le monde aime en lui, , Et c'est lui que le monde admire en vous ! 1 Mais si la mort a ravi a l"t;'e époux, Son âme, en vous, dBelgre et luit. formai^- ADAM. EMiMBWIJIl IIIIIMIII'IIIM———i LETTRE BU VATICAN H (De noire correspondant.) Avant la Noël. Rome, décembre. Depuis les premiers jours de décembre 3a curie romaine est en liesse, malgré les lois ecclésiastiques qui pou : le saint temps de l'Avent prescrivent aux fidèles le recueillement, la mortification, les jeûnes et abstinences, pour se préparer à la grands fête ■chrétienne de \oël. La création des cardinaux implique toute une série de cérémonies compliquées, îriéticuleuf amène divisées et aussi très généreusement payées. La tradition: romaine le \eut ainsi et elle s'impose tout spécialement lorsqu'au bout de chaque cérémonie, grande ou petite, il y a distribution de largesses ious Uutes les formes, i La première cérémonie consiste à recevoir 'e bi'let annonçant au nouveau cardinal sa création en consistoire. 11 le reçoit entouré de prélats et d'amis. Us sont à trois à porter le billet, deux eoelésiastiques et un laïque. Pour avoir fait cette corvée, le cardinal est obligé de ieiur dormer à son tour des billets de banque et de subir ensuite pendant deux heures environ une réception avec félicitations. Un autre billet arrive, c'est l'annonce que le Pape daignera tel joui", à telle heure, imposer la barrette rouge au nouveau cardinal, et le porteur de ce billet reçoit aussi son pourboire selon le tarif. Pourboires et chapeaux. (. est la veille du Consistoire public qu'a lieu cette cérémonie. Les cardinaux

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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