L'indépendance belge

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23 november 1918
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s.n. 1918, 23 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fh77/
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89e année L'INDÉPENDANCE N© 277 V CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ■ _ ...mu,™* f ROYAUME-UNI;:1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15'CENTIMES l HOLLANDE. CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: U. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 23 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 22 novembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLINGS . (l AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. Les Belges étaient, en droit de croire, après la signature de l'armistice, qu'ils avaient enfin atteint la fin de leur calvaire. Ils avaient compté sans les Allemands. Ces derniers, avant de quitter nos villes, ont voulu se signaler par de nouveaux exploits et, sous prétexte de ne pas livrer leurs munitions, les ont fait sauter dans nos gares, que celles-ci soient en pleine agglomération ou non. C'est ainsi que les gares du Midi, du Nord et de Schaerbeek, pour ne parler que de Bruxelles, ont été complètement anéanties par des explosions qui démolirent des rues entières et firent d'innombrables victimes, parmi la paisible population bruxelloise. Un télégramme Reuter nous apprend que les mêmes faits se sont reproduits dans les régions du nord-est de la Belgique et que le déplacement d'air causé par les déflagrations a arraché des portes et brisé des vitres, jusqu'en Hollande! Des voyageurs arrivés à Maestricht disent que les explosions ont causé partout des dégâts considérables. Commentant la destruction des gares de Bruxelles, 1' "Homme Libre" demande que l'Allemagne soit sévèrement punie pour ces nouveaux actes de sauvagerie. Nous pensons, en effet, que les Alliés devront exiger des dédommagements spéciaux ayant un caractère punitif, le châtiment devant être proportionné à l'étendue des crimes inqualifiables que constituent ces derniers attentats. Aussi bien, les multiples notes du Dr Soif, demandant un allégement des conditions de l'armistice resteront lettre morte. Telles qu'elles sont, ces conditions sont d'ailleurs encore trop larges pour un peuple dont la conduite fut toujours si barbare. C'est l'esprit dans lequel est oonçu la réponse du maréchal au ministre «h» ■ctffairrw éfer«jagprc^ allemand. A propos de ces notes successives, 1' "Echo de Paris" fait observer que les méthodes allemandes sont toujours les^mêmes; sous prétexte de discuter l'armistice, elles discutent la paix. Le maréchal Foch leur a donné la seule réponse que pouvaient 'leur réserver les gouvernements alliés, faisant connaître aux Allemands que nous maintenons fermement les conditions de la capitulation qui nous garantissent l'impuissance. de l'Allemagne de reprendre encore les armes et que nous ne pouvons accepter • aucune nouvelle discussion à ce sujet. Le "Pays" se demande, d'autre part, si l'Entente ne regrettera pas un "jour d'avoir été trop modérée dans ses clauses d'armistice, etaprès les actes de banditisme commis par les hordes barbares à Bruxelles et ailleurs, nous partageons complètement les craintes du journal radical français. Entretemps, les armées alliées continuent leu-r marche vers l'Allemagne. Nos troupes avaient atteint hier la ligne Arendonck-Moll ouest- de Diest et est de Louvain; le dernier communiqué du G.Q.G belge annonce qu'environ 2,500 prisonniers de guerre alliés ont été recueillis par nos soldats dans la région de t Bruxelles. De leur côté, les 2e et 4e armées britanniques ont traversé les "mornes plaines" de Waterloo et se trouvaient hier soir sur la ligne Wavré, Gembloux; elles entreront vraisemblablement aujourd'hui dans Namur, atteignant ainsi la Meuse et nos forts de la défense de l'est. Les troupes américaines ont progressé dans le Grand-Duché de Luxembourg et étaient arrivées hier soir à . Vichten, Mersch,Schuttrange,Rentgen et Katten-hofen. Dans l'après-midi, la 3e armée américaine a traversé la ville de Luxembourg, où elle a ete 1 objtet de manifestations enthousiastes de la part de la population, qui avait abondamment pavoisé seé maisons et les bâtiments publics en l'honneur de ses libérateurs. Précédant ses troupes, le général Per-shing a rendu visite à la Grande-Duchesse de Luxembourg et adressé à la po pulation luxembourgeoise une proclamation lui annonçant que le- passage des troupes américaines à travers le territoire du Grand-Duché était nécessaire et qu'il garantissait la discipline et la bienveillance de ses hommes envers elle. Suivant un télégramme de Paris, les troupes françaises prendront définitivement possession de Colmar aujourd'hui, sous la conduite du général Castelnau. U est possible qu'à cette occasion ce grand soldat, qui contribua si largement à la victoire, sera promu au grade de maréchal de France.' Sur les autres fronts, les troupes alliées ont également avancé en territoire ennemi. Une dépêche de Vienne nous apprend, en effet, que le général Henry est entré hier dans Budapest, à la tête d'une division française de l'armée d'Orient. Le général Henry s'entendra avec le gouvernement hongrois pour les détails de l'occupation par trois divisions d'armée de la région de Budapest. \ On annonce d'autre part que des troupes françaises ont pris hier possession de Constantinople. ( C'est hier que la flotte de haute mer allemande s'est officiellement rendue à l'amiral sir David Beatty, représentant les Alliés, au large du Firth of Forth. C'est la première fois dans l'histoire qu'une grand flotté se rend à un ennemi victorieux sans avoir combattu. Souvent de puissantes armées ont été réduites à la capitulation; souvent des flottes "formidables ont été dispersées et anéanties. Jamais une puissance maritime de l'importance de l'Allemagne n'a baissé pavillon sans avoir tiré un coup de canon. Cette reddition était une des conditions essentielles de l'armistice, et l'empire germanique a dû l'accepter sous peine d'assister à la des- trucitÀrm (âo. .«ac. of ■>. I*Àr jhijftftfrii. ment de ses territoires. Les navires allemands seront conduits aujourd'hui au Scapa Flow, où ils resteront internés jusqu'au moment où le traité de paix aura décidé de leur sort. Une seconde réception de sous-marins" a été faite hier. Le Roi George a prononcé hier, à la Chambre des Lords, un discours à l'occasion de la dissolution du Parlement, qui a siégé pendant huit années. Dans oe-tte adresse, le Roi a dit qu'il avait confiance dans l'esprit d'unité de la nation, esprit qui lui avait permis de surmonter les périls de la guerre et qui ne fera pas déf aut à la tâche non moins ardue devant établir dans l'ordre et la liberté le bien-être commun de son peuple. Suivant des nouvelles de source néerlandaise, on croit fermement en Hollande que le Kaiser est en communication continuelle avec l'Allemagne. Un poste de T.S.F. est installé dans le château où il est soi-disant interné, et des aéroplanes allemands traversent continuellement la frontière pour aller jeter des messages dans la cour du dit château. Les Alliés ne peuvent évidemment admettre toutes ces atteintes sciemment portées et tolérées par les autorités néerlandaises à la stricte neutralité des Pays-Bas, et tous sont d'accord pour que l'auteur responsable de l'effroyable effusion de sang qui s'est prolongée pendant plus de quatre ans en Europe, soit plus sévèrement puni que par une problématique déchéance impériale. A ce propos, le doyen de.la Faculté de droit de Paris a été consulté par le,gouvernement français afin de savoir si une demande d'extradition de Guillaume II serait conforme au droit international. Etant donné la complexité et la gravité de la question, le doyen a demandé quelque temps afin de pouvoir donner une réponse réfléchie. U serait déplorable que des lois puissent protéger les criminels contre la jus^e vindicte de ses victimes ;• aussi bien avons-nous confiance, l'heure du châtiment sonnera tôt ou tard pour le dernier des Ho-henzollern et ses oomplices. ll3S SOUVZRAIWSA ANVERS ~ ^n, commandant la deuxième division d'ar-(D'un témoin oculairt.) m^e ^ dernière qui passa l'Escaut er Anvers, 19 novembre 1918. 1914, et la première qui repassa le fleuve Le Roi, la Reine, les princes Léopold en 1918), au milieu des acclamations foret Charles firent leur entrée solennelle a midables de la foule énorme, agitant ue> Anvers aujourd'hui, accompagnés des drapelets, des mouchoirs et jetant de.< Généraux Gillain, chef d'état-major- fleurs. La Famille Royale arriva È général Tungbluth, Arnould et Creinde, l'hôtel de ville, où le bourgmestre De du général Rouquerol, de la Mission Vos lui souhaita la bienvenue. Pen Française, de lord Vian, de la Mission dant quatre ans, 'dit-il, les vaillantes anglaise, du capitaine Cresson, de la troupes combattirent oour la liberté de h O chère Patrie. Lp. population anversoise suivit leurs exploits. Elle apprit K-hé-roïsme du Roi et le dévouement de la Reine. Avec nos alliés l'armée belge remporta la plus belle victoire connue dans l'histoire. Le m<?nde admire notie petit pays, qui montra sa grandeur et sa décision dans la défense du droit, uigne des hauts faits de nos aieux, notre population au cœur rempli d'allégresse et de fie.rté nationale est maintenant apimée de l'unique désir de voir la Belgique revivre dans la paix et par son travail assidu se montrant digne de la Famille Royale et déjà glorieuse armée belge." Le Roi répond en félicitant les Anversois de leur fidélité à la cause sacrée de l'indépendance nationale: " Puisse votre ville mondiale regagner bientôt la prospérité d'antan et voir des, milliers de navires entrer dans votre port. " Le Roi, la Reine et les princes paraissent ensuitè au balcon de l'hôtel de ville, où la foule massée sur la Grand' Place leur fait une ovation enthousiaste. Le cortège royal se remet en marche et va à l'avenue des Arts, où une tribune a été construite. Le général Drubbel présente les troupes de la deuxième division, que la population acclame avec enthousiasme. Devant la tribune défilent les 6e, 7e, 16e, 17e, 5e et 15e régiments de ligne, lès mitrailleuses trainées par des chiens, l'artillerie composée de canons de 75, d'obusiers de 105, d'aftillerie lourde de 155, suivies par des ascadrons de lanciers et de cyclistes. Chaque drapeau est salué par des des acclamations des plus vibrantes. Les spectateurs admirent l'allure crâne et la bonne mine de nos soldats. Quand le défilé est terminé le Roi remercie et félicite le général Drubbel et fait jouer la " Brabançonne," la " Marseillaise," le " God Save- the King " et le. " Star-Spangled Banner," au milieu de nouvelles ovations. Après ùn déjeuner chez ie gouverneur de 1;;- province la Famille. ^ a >a "catnedraie, ou eue est reçue par le cardinal Mercier. Le Roi visita avec le c'ardinal la Chapelle, de la Vierge miraculeuse d'Anvers. La Famille Royale quitta la cathédrale et la ville parmi les manifestations enthousiastes.LA SITUATION EN ^SIBERIE Le correspondant du "Times" à Omsk donne des détails peu réjouissants sur la situation sur le front de l'Oural : Le défunt gouvernement sibérien disait avoir mobilisé 250.000 hommes, et le directoire récemment formé se disait en mesure de reprendre tout le front pour permettre aux Tchèques de se reposer. La tentative de mettre ce dernier projet à exécution a eu pour résultat immédiat l'avance des troupes bolshé-vistes en différents points, et les Tchèques furent obligés de reoccuper rapidement leurs positions pour éviter une débâcle.Il y a environ une douzaine de divisions russes au front-.' Toutes ces troupes ont été levées dans les districts de l'Oural et organisées et équipées principale-nient, grâce aux efforts des Tchèques. Le général tchèque Syrovy les com-•mande, et il a obtenu des fonds pour leur entretien en exerçant une pression à Omsk. Mais Omsk n'a rien fait d'autre, si ce n'est procurer -un très petit nombre de détachements, le reste des forces mobilisées étant stationné à Omsk et plus à l'est à travers la Sibérie. Ces forces-sont suffisamment nombreuses pour l'emporter sur les Bolshévistes. et elles sont complètement équipées et prêtes pour entrer en campagne. U y a de grandes quantités de cartouches à Omsk. Et pourtant les Tchèques ne sont pas parvenus jusqu'ici à persuader le gouvernement d'Omsk à envoyer ces troupes au front ni à se séparer des munitions. Les Tchèques et les Russes du front critiquent vivement les politiciens et déclarent nettement, avec des apparences de raison, que les troupes et les munitions sont retenues afin de servir des buts politiques en Sibérie. Il est certain qu'il existe en Sibérie des éléments réactionnaires influents et que les forces militaires y soiit etri ployé es • dans un but de réaction Le général Pleshkoff sur la frontière de la Mand-chourie orientale, le général Semenoff en Transbaïkalie et d'autres généraux en d'autres endroits contrôlent les troupes et semblent indépendants de toute auto- l rité. ' La Sibérie commence à ressembler ■ à la Chine, qui est dominée par des chefs ■ militaires qui échappent à tout contrôle , gouvermental. l U est trop tôt pour déclarer que 1< directoire ne peut établir son autorité sur ces ennemis de l'Etat, mais il est certainement nécessaire que les Alliés, s'ils veulent aider le nouveau gouvernement, s'assurent que l'argent et les équipements fournis par eux soient employés à améliorer la situation des troupes qui combattent le Bolshévisme au front et non à fortifier la position des réactionnaires.Les Tchèques, quoique restant au poste en ont assez de la situation. Des représentants des Alliés, qu'ils avaient tout lieu de croire autorisés, les ont encouragés depuis longtemps par la promesse d'une assistance immédiate de la part des Alliés, et pas un seul soldat allié n'est encore apparu sur la scène, pas un seul n'a encore reçu l'ordre de se rendre sur ce front. Entretemps, ils soutiennent les faibles troupes russes actuellement en campagne et tiennent les Bolshévistes en échec, tandis que les troupes russes évitent le service actif. Il y a des dizaines de mille officiers russes en Sibérie, la plupart recherchant des places dans les états-majors, tandis que les régiments au front sont encadrés surtout par des sous-officiers. LA REDDITION DE LA FLOTTE ALLEMANDE Soixante-dix navires de guerre de la flotte allemande — cinq oroiseurs de combat, neuf cuirassés, sept croiseurs légers et quarantè-neuf destroyers —.ont fait leur reddition hier matin au large du Firth of Forth. On signale qu'un destroyer allemand a heurté une mine au cours de sa traversée et a coulé. Avant l'entrée en contact avec les équipages ennemis,. l'amiral Beatty avait porté à la connaissance des officiers et marins britanniques que l'armistice ne mettant pas fin à la guerre, ils avaient à "gitiwsi* LÉXlt? - » . - ■*- — T—* -y officiers et marins allemands, leur conduite, tout en restant courtoise, devant montrer à l'ennemi qu'ils n'avaient pas oublié comment' celle-ci avait fait la guerre. Les bateaux rendus sont les suivants : Dreadnoughts et cuirassés : ' 'Friedrich der Grosse," battant le pavillon du contre-amiral von Reuter, qui commandait toutes les unités ; "K-onig Albert," "Kaiser," "Kronprinz Wilhelm," "Kaiserin," "Bayern," "Markgraf," "Prinz-Regent Luitpold" et "Grosser-Kur-furst."Croiseurs de combat: "Seydlitz," bat-'tant le pavillon du commodore. Taegert; "Derfflinger," "V%n der Tann," "Hin-de'nburg" et "Moltke." Croiseurs légers: "Karlsruhe," battant le pavillon du commodore Harder; "Frankfort," "Emden," "Nurnberg," "Brummer," "Koln" ^t "Bremse." Destroyers : 49 du dernier type des Ire, 2e, 3e, 6e et 7e flottilles. CHANGEMENT DE PRESIDENCE AU BRESIL Le président Wénceslao Braz a transmis ses pouvoirs au vice-président élq, M. Delphim Moreira, le président élu, M. Rodrigues Alvez, étant malade. Le. président en exercice a signé des décrets nommant le nouveau ministère, ainsi composé : MM. Urbano de Santos, ministre de la justice ; Domicio da Gaina, ministre des affaires extérieures ; Afranio de Me'llo Franco, ministre de l'intérieur; Amaro de Cavalcanti, ministre des finances ; vice-amiral Gomes Pereira, ministre de la marine; général Gardoso de Aguiar, ministre de la guerre. M. Pereira de Lima continuera provisoirement à détenir le portefeuille de l'agriculture. NOUVELLES DIVERSES ALLEMAGNE — Le prince Max de Bade qui; aux dernières nouvelles, s'était retiré à Baden-Baden, vient de publier dans le dernier numéro de la revue "Preussische Jahrbiicher" des révélations curieuses sur son passage à la chancellerie d'empire : "La politique que je comptais faire 1 en faveur de la paix, écrit-il, a été dirigée d'u,ne manière définitive par la de-^ mande d'armistice que j'ai trouvée toute préparée quand je suis arrivé à Berlin. > J'eus l'impression que c'était une faute grave d'empêcher la premières démarche du nouveau gouvernement pour la paix. Je proposai à mon tour que le gouverne- -ment commençât par établir un programme de paix détaillé d'où il ressortait clairement aux yeux du monde l'identité de nos principes avec ceux du Président Wilson et qui montrait que nous étions disposés à consentir à ces principes des sacrifices nationaux pénibles. Mais les autorités militaires me répondirent qu'elles n'avaient pas le temps d'attendre l'effet d'une pareille manifestation."La situation sur le front -occidental exigeait qu'une demande d'armistice fût formulée dans les vingt-quatre heures. Si je ne voulais pas la faire, l'ancien gouvernement la ferait. Là-dessus, je me disposai à former un nouveau gouvernement et à signer en son nom la demande d'armistice devenue inévitable. Huit jours plus tard, les mêmes autorités militaires ihe firent savoir qu'elles s'étaient trompées dans leur estimation de la situation militaire au 1er octobre." Le prince Max de Bade décrit ensuite les conséquences de la demande d'armis-tioe et il explique pourquoi sa politique s'est finalement effondrée: "On était en train, écrit-il, d'évincer complètement les gouvernements de coulisse. Au premier conflit qui éclata avec lui, Ludendorf céda; au deuxième il donna sa démission et la question de il'abdication posée par .le Président Wilson se présenta alors. L'Empereur était au courant de tout. Une décision prise de sa propre initiative pouvait épargner à l'empire des convulsions graves, mais il ne faut pas mal interpréter les hésitations de l'Empereur. Certaines influences agissaient auprès de lui pour le persuader que son abdication serait le signal de la-dissolution." ETATS-UNIS .péti&m d'Amé-réparation dans la question du S cilles-wig, le président a déclaré ne pas douter que la voix des habitants de ce pays ne soit entendue; non seulement l'Amérique a-t-il dit, mais tous les peuples qtd ont actuellement un sens nouveau de la justice doivent s'unir pour réparer un grief dont le maintien serait en opposition avec les principes pour ie?qneJs uua vingtaine de nations combattent actuel- © , lement. FRANCE '— Le "Matin" annonce que le Roi George et la Reine Mary viendront à Paris à la fin de novembre ; le Roi Albert et la Reine Elisabeth y arriveront au com-mèncement de décembre. — Au cours d'une conversation avec le nouveau bureau du comité exécutif «du parti radical-socialiste, M. Clemenceau a déclaré qu'il estimait que le pays devait être consulté aussitôt que ce sera possible et que les listes -électorales devaient être mises à jour au plus tôt. GRANDE-BRETAGNE — Le transatlantique "Campania," de la Compagnie Cunard, a réoemment coulé durant une tempête à la sliite d'une collision avec un cuirassé. Pendant plusieurs' années le "Campania" avait battu tous le» records pour la traversée rapide de l'Atlantique. — Lorîl Cave a déclaré à la Chambre des Lords que lorsque la paix sera conclue on avait l'intention de renvoyer dans leur pays un grand nombre d'Allemands internés en Grande-Bretagne. A fin de permettre l'exécution de cette mesure, le gouvernement a élaboré un projet de loi donnant au ministère de l'Intérieur en temps de paix le même pouvoir d'expulsion qu'en temps de guerre. — M. W. Long, répondant à une question posé à' la Chambre des Communes au sujet de l'attitude du gouvernement dans la question de l'avenir des colonies allemandes, a déclaré que le gouvernement donnerait, tout son appui aux demandes des. dominions britanniques. M. Lloyd George, a-t-il ajouté, a''tout connaître ces intentions aux délégués alliés à Paris. PAYS-BAS — La crainte d'une révolution en Hollande semble avoir disparu. L'attitude ferme du gouvernement, jointe peut-être à la crainte de se* voir refuser des approvisionnements de l'Entente, a eu un effet calmant. La Reine a été l'objet ces jours-ci de témoignages d'affection de toutes les classes de la population, étant acclamée partout ou elle s'est montrée.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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