L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: KiACE^DE^I A^OrrRSH MERCREDI 18 JUILLET 1917 < 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 5, DANE STB., HIGH HOLBOBN, W.C.l. U* PLACI1 ,Vî 1 R IWtKV/KtUI la JUItLtl 1»1/. ABONNEMENTS: 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.! { 238-7 5. E" Ve"te Londres à 3 h. le mardi 17 juillet. \ i AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mardi, miai. Les contre-attaques austro-allemandes L sur la Lomnica sont restées infructueuses I et nos alliés maintiennent partout leurs i positions. Sur un point, au nord-est de Kalusz, f les forces russes, quoiqu'inférieures «=n nombre et ayant perdu leur colonel, mis ■ hors de combat, non seulement refoulèrent l'ennemi en lui infligeant des pertes cruelles, mais firent des prisonniers et capturèrent des mitrailleuses. La tête de : _pont sur la rive gauche de la Lomnica reste en possession de nos Alliés. Dans le secteur Landestreu-Ldziany-Krasna (rive droite do la Lomnica), la lutte a continué toute la journée. Les Autrichiens, expulsés du village deLdzia-i nv, se trouvèrent un moment dans une situation très critique, mais l'arrivée de ' réserves fraîches les sauva d'un désastre. Les Russes, dont les pertes en officiers sont très sévères, furent contraints d'abandonner le village et se retranchèrent : à quelque distance de là. Dans le courant de la journée de dimanche, nos alliés ont fait près de neuf cents prisonniers, ce qui porte le total pour la première quinzaine de juillet à 834 officiers et 35,809 hommes. Le butin fait par les armées révolutionnaires au cours de leur glorieuse offensive comprend 93 canons, 28 mortiers de tranchée, 403 mitrailleuses, 45 lance-bombes, 43 lance-mines, 3 projecteurs de flammes, 2 aéroplanes et une grande quantité d'objets d'équipement et de matériel du i génie. Sur le front caucasien, au sud de Tré-bizonde, trois attaques turques furent repoussées, et sur la frontière turco-per-sane l'avance des troupes ottomanes a été arrêtée. Le communiqué de Berlin mentionne une lutte assez vive à Riga et au sud df Dvinsk, mais Pétrograd n'a pas considéré les opérations dans ce secteur comme suffisamment importantes pour justifier une mention spéciale. Nos alliés s'attendent cependant à une recrudescence de l'activité sur le front nord, et le correspondant du "Times" à Pétrograd signale l'amélioration de l'esprit des troupes russes dans cette région, où la propagande des extrémistes avait causé les plus grands ravages. Mais, comme le général Broussiloff l'a déclaré au cours de son entrevue avec M. Vandervelde, l'armée russe a fait sa maladie et se trouve maintenant en pleine convalescence. L'armée révolutionnaire est aussi nombreuse qu'avant et elle est infiniment mieux équipée et armée. "La Révolution russe, a dit le général, possède la force de jeunesse qui lui permettra de vaincre tous les obstacles; nous veillons Hercule dans son berceau ; pour le moment il est occupé à étrangler les serpents et ce n'est que lorsqu'il aura achevé cette tâche qu'il pourra commencer ses travaux." Les serpents auxquels le général fait allusion sont évidemment les complots qui se trament de tous les côtés contre la jeune Révolution et «es chefs. Car les extrémistes n'ont pas encore désarmé et les espions et agents allemands sont plus actifs que jamais. Leur dernier complot vise M. Ke-rensky, l'inspirateur de la jeune armée révolutionnaire, et il a été nécessaire de recommander au personnel des chemins de fer do faire preuve de la plus grande vigilance, un attentat contre le ministre de la guerre (reparti pour le front) ayant été découvert. Mais M. Kerensky n'est pas seulement rame de 1 armée, u est également; un aes s principaux organisateurs du nouveau ré-3 gime. Dans une récente allocution à une i délégation des paysans de l'Ukraine, le ministre a laissé entendre que le régime , futur de la Russie nouvelle sera celui i d'une République Fédérative et que "la s voie vers une existence autonome dans - une famille de peuples fraternels était s ouverte aux populations de l'Ukraine." t Ces paroles ont été prononcées égale-3 ment à l'adresse des Finlandais, qui mon-i trent des velléités d'indépendance incompatibles avec la charte constitution- - nelle qui lie cette province à la Russie, i Mais ce sont là des questions politiques 3 qui s'arrangeront assez facilement par la - suite, vu l'esprit qui anime le Gouver-b nement Provisoire. 3 Plus sérieuse pour le moment et plus . pressante surtout est la crise industrielle 3 qui risque de paralyser bientôt la vie - économique chez nos alliés. t II est à espérer, dans l'intérêt supérieur de nos alliés, que les pourparlers - entre le gouvernement et les délégués ou-E vriers aboutissent rapidement. 1 Plus complète sera l'unité chez nos i alliés, plus grande sera la déconvenue des Empires Centraux, qui avaient es- - compté une Russie paralysée et qui se 3 trouvent en présence d'une Russie régé- - aérée. , Le tournant dangereux de la crise russe - est passé, mais la crise allemande ne fait S que commencer et la situation militaire i n'est pas de nature à faciliter la solution. En Champagne, les troupes du Kron- - prinz ont été incapables de reprendre les t positions perdues dans le secteur de Mo- - ronvillers ; les assauts furieux de l'en-'i nemi ne sont pas parvenus à déloger les Français, qui restent maîtres du terrain e conquis tant au Mont Te'ton qu'au Mont p'Haut. Dans ce dernier secteur, les Alle- - mands avaient reconquis une partie des s positions perdues, mais ils furent obligés r de l'abandonner de nouveau. L'ennemi est, de ce chef, privé des derniers obser-3 vatoires qu'il possédait dans cette ré-t gion, et le Kronprinz a un échec de plus i à son actif. A titre de vengeance, 1,600 obus ont , été lancés sur Reims ! Le communiqué britannique mentionne une légère avance au nord-est de Mes-i sines, des raids britanniques exécutés ! avec succès du côté d'Oppy et à l'est de i Vermelles, ainsi que des raids allemands i repoussés dans la région de Fontaine-les-■ Croisilles et d'Armentières. Berlin annonce trois attaques britan-; niques infructueuses exécutées dans le secteur de Lombartzyde et une recrudes- - cence du bombardement entre l'Yser et la i Lys, ainsi qu'entre le Canal de La Bassée - et la Scarpe. Le communiqué belge dit que l'activité i de l'artillerie allemande a diminué. Quant aux aviateurs britanniques, ils ont lancé encore plusieurs tonnes d'explosifs sur les usines Solvay à Zeebrugge, i sur les voies et établissements de chemin de fer à Ostende, Middelkerke et Thou-, rout, ainsi que sur des colonnes et voies de garage de Lichtervelde. Nos amis italiens, dans une action assez chaude sur le Carso, ont fait une incursion dans la troisième ligne autrichienne du côté de Versic, détruisant les positions ennemies et ramenant 275 prisonniers, dont 11 officiers. Un communiqué britannique signale un raid fructueux exécuté par nos alliés sur le front de Palestine (Gaza), et les Autrichiens annoncent le bombardement, par un de leurs sous-marins, du port italien de Derna (côte de la Cvrénaïque). iw-twjLviisai.y.'. jm.u mjuuiuiMUiJkiiiMUJwg——reactw LA GDERRf EUROPEENNE i _— \ m LE FROUT OCCIDENTAL ] La guerre en Alsace t Bâle. ( R.—Après de longues semaines de si- ; lence, le canon d'Alsace se fait de nou- c veau entendre à Bâle. On perçoit par ] moments l'écho d'une canonnade assez j vive. , Les "Basler Nachrichten" remarquent à propos de ce réveil du front d'Alsace . que le commandement du groupe d'armée allemand opérant en Haute-Alsace fait naturellement ce qui est nécessaire, sur le front, et derrière le front, pour é mener la guerre avec succès et pour être armé et prêt vis-à-vis de toutes les éven- <3 tualités. Il n'est pas besoin d'observer 11 que ces travaux ne sont pas particuliers ^ à un seul secteur du front, mais qu'ils sont exécutés pareillement derrière tous les secteurs, puisque chaque chef d'ar- c niée est responsable de l'état de prépa- p ration de son secteur. y A propos des préparatifs qui se font d actuellement en Haute-Alsace, il se con- d jrme que les cinq ponts de bateaux jetés < sur le Rhin, dont il a été question, exis- j tent bel et bien. Un de ces bateaux relie 1 la rive badoise à la rive alsacienne près 1 d'Istein, le second près de Rheinwiller, 1 le troisième près de Bellingen, le qua- ' trième près de Homburg et le cinquième ' est prêt à être jeté en un point quelconque.Mais, du point de vue militaire, un pont privé de bonnes voies d'accès est sans utilité. Aussi les Allemands ont-ils aussi construit des deux côtés du Rhin de solides routes menant à chacun des nouveaux ponts. D'autre part, les routes seules ne suffisent pas non plus. C'est pourquoi les Allemands construisent en 3e moment une nouvelle ligne de chemin de fer dirigée vers le front du Rhin, et une seconde voie ferrée partant de Mulhouse vers le sud et parallèle à la première, mais se trouvant une dizaine de kilomètres derrière le front. Les troupes vont et viennent. On signale la présence d'un état-major d'officiers supérieurs tantôt à Saint-Apolli- ' naire, près de Yolkensburg, tantôt à Sierenz, tantôt au château de Blotzheim. ' —"'Gazette de Lausanne." ^ c OPÉRATIONS NMALES —.— f Un raid sur Tripoli Un communiqué officiel autrichien annonce qu'un sous-marin a bombardé i ^ .e 8 juin, les établissements militaires le Dern (sur la côte tripolitaine). Un sous-marin bombardé 1 Un hydroplane appartenant à la base ( le Brest au cours d'une reconnaissance i observa, samedi dernier, un bateau à i roiles en train de couler, et près de lui i m sous-marin submergé. L'hydroplane jeta des bombes sur le sous-marin qui lisparut. ( Steamer américain coulé ; Le steamer américain "Grâce " a été < joulé par un sous-marin. Trois hommes j do l'équipage ont été tués et cinq hom . nés blessés. OPERfiTSOIS AERIENNES LA DEFENSE DE LONDRES Avertissement à la sirène T Le secrétaire du département de l'in- c iérieur annonce qu'on se propose de j aire aujourd'hui, mercredi, des essais!] l'avertissement à l'aide de sirènes dans j e centre de Londres. Divers types de c sirènes seront employés, afin de savoir ( juel est le meilleur pour avertir éven-tellement le public de l'approche de 'orces aériennes hostiles. L'expérience j ;e fera entre midi et midi trente, prèj lu pont de Blackfriars, du côté méri- j lional de la Tamise. Trois genres de iirènes seront employés et chaque essai c îomprendra une série de brefs coups de sifflet avec une durée totale d'une ^ ninute. Après une minute d'intervalle, € me autre série de coups de sifflet se c era entendre, chacun des essais devant ^ ignifier "Prenez un abri" et "Tout va r ien," c'est-à-dire que le danger est d nenaçant, et qu'il a cessé de l'être. ( a Grand raid en Flandre ^ Dans la nuit du 15 au 16. juillet, plu- t ieurs tonnes de bombes ont été jetées p >ar le R.N.A.S. sur les objectifs sui- a •ants : Anciennes usines Solvay (N.d.l.r. f —actuellement occupées par une firme ,Demande) ; jonctions de chemins de fer n t voies de garage à Ostende; voies de h ■arage et dépôts de chemins de fer à -liddelkerke; jonction de chemins de fer Thourout et convois automobiles et oies de garage à Lichtervelde. Tous les ppareils britanniques sont rentrés. — B Linirauté. L'aviateur Lapize est tué Lapize, l'ex-champion cycliste, qui p tait aviateur dans- l'armée française, si ient d'être tué au cours d'un combat de uatre aéroplanes français contre 19 v îachines allemandes sur le front occi- ti entai. j Ils renoncent aux Zeppelins g Des informations reçues du lac de u onstance confirment qu'on ne construit lus de dirigeables dans les fameuses a sines de feu le comte Zeppelin à Frie- s: richshafen. L'activité des milliers d 'ouvriers employés dans ces usines e.st u jonsacrée à la construction d'aero-olanes, dont un grand nombre sont 'ivrés chaque semaine. De fréquents essais d'appareils de nouveaux modèles ont lieu, la nuit, au dessus du lac do Constance. LA CRISE AILEHMDE Le Kaiser espère une victoire rapide ! L'Agence Reuter décrit comme suit, l'après des télégrammes bien informés le Hollande, les principales phases du léveloppement de la situation politique m Allemagne : Le dernier chancelier proposa la constitution d'un organisme composé de nembres du Reichstag pour servir d'in-ermédiaire entre le Reichstag et le Gouvernement. La Bavière adopta la proportion de M. Bethmann-Hollweg, qui, cependant, provoqua un mécontentement à tienne. Toutefois, comme la question concernait la politique intérieure alle-nande, l'Autriche ne pouvait intervenir. Quant à la politique de non-annexion, « Kaiser, le Kronprinz, Hindenburg et judendorff étaient opposés à une telle léclaration, mais Bethmann-Hollweg nsista fermement sur ce point, de même [ue la Bavière et l'Autriche. Berlin s'ef-orça alors de convaincre la Bavière et 'Autriche de l'imminence d'une victoire lécisive à la suite de la campagne sous-narine allemande, mais l'Autriche re-usa de modifier sa manière de voir. Le Dr von Bethmann-Hollweg donna ilors sa démission et celle-ci fut accepte par l'empereur ajn'ès, dit-on, une conférence avec le Kronprinz. L'anxiété •ègne en Autriche où l'on craint que le nouveau chancelier ne soit un homme intraitable. La reprise du Reichstag Le "Tageblatt" annonce que le Reichstag sera réouvert jeudi prochain et que e nouveau chancelier y prononcera un iiscours exposant son programme. La îormule de paix sera également discutée lu cours de la première séance. UNE CRISE m TURQUIE Le correspondant du "Times" à Athè-îes, parlant de la formation d'un nou-■eau gouvernement en Turquie, dit [u'Enver Pacha a soumis un long rap-)ort au cabinet au sujet des mesures de-nandées par les conditions actuelles du >ays. On dit que Talaat Pacha est en omplet désaccord avec les conclusions le ce rapport et qu'après de violentes iltercations dans le cabinet, le gouverne-nent a remis sa démission au Sultan, jes Jeunes-Turcs sont actuellement en nauvais termes avec Enver qui, malgré es efïorts des Allemands, pourrait être ixclu du nouveau ministère. Le ton général des informations arri-■ant en Grèce fait supposer que Talaat st maintenant le maître et que l'étoile l'Enver est à son déclin. Rakhmi Bey, le rali de Smyrne, est devenu un person-lage d'importance grandissante; il agit l'une manière presqu'indépendante de ?onstantinople et il est craint par les ermanophiles, car on sait qu'au fond ses entiments sont pro-alliés. L'épidémie de yphus qui avait éclaté à Smyrne est à eu près terminée, en grande partie râce aux mesures énergiques prises par takhmi Bey. Hakki Pacha, dont on parle comme ouveau grand-vizir, passe pour un omme d'un certain caractère. AUTOUR de la PAIX 'rogratrme provisoire de la Conférence de Stockholm Ci le texte de l'invitation qui^ a été ublié pour la Conférence internationale scialiste de Stockhom: "Prolétaires de tous les pays, unissez-ous ! La nécessité de trouver une solu-iôn du conflit a v. induit le Conseil des élégués ouvriers et soldats de Pétro-rad a prendre l'initiative de convoquer ne conférence internationale des socia-stes du monde. Cette proposition a été doptée par les conseils 3e toute la Rus-ie. Son but est d'unir toutes les forces u prolétariat universel afin d'obtenir ne paix sans annexions ni indemnités,' basée sur le droit des peuples de disposer librement d'eux-mêmes. La délégation du Conseil des délégués ouvriers et soldats est assurée de la collaboration du Comité hollando-scandinave. Afin d'assurer la préparation de la Conférence générale, un bureau organisateur a été créé, composé de délégués du Conseil des ouvriers et soldats et du Comité hollando-scandinave. La Conférence sera tenue à Stockholm le 15 août 1917 et les jours suivants et le programme provisoire de la Conférence a été établi com-: me suit : "1. La guerre mondiale et l'internationale."2. Le programme de la paix de l'internationale.*"3. Voies et moyens pour arriver à un arrangement pour la fin rapide de la guerre. "Les organisateurs de la conférence sont convaincus que l'internationale devrait amener tous les partis socialistes et tous les syndicats professionnels à refuser de collaborer en aucun cas avec un gouvernement qui refuserait de faire connaître ses buts de guerre ou qui aurait déclaré que ses buts sont impérialistes ou qui aurait refusé de renoncer à de tels buts. Au cas ou votre organisation désirerait introduire dans l'ordre du jour une question qui n'est pas comprise dans le programme de la conférence, une note annonçant une telle proposition devra être remise au secrétariat avant le 5 août." Dans une déclaration supplémentaire, la délégation du Conseil des délégués ouvriers et soldats regrette qu'il n'ait pas été possible de s'assurer la collaboration du Comité international socialiste de Berne, dans les travaux préliminaires de la Conférence. Lfne conférence à Zimmerwald, au cours de laquelle la question de participafion sera soumise, sera tenue cinq jours avant la réunion de la dite conférence internationale.— Reuter. — AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Une interpellation polonaise au Reichstag a établi que les Allemands ont enlevé de force en Pologne des milliers de femmes et d'hommes qu'ils ont abligés à travailler en Allemagne. ETATS - UNIS — M. Baker, secrétaire d'Etat pour la guerre, annonce que des usines vont être construites immédiatement pour la production du nitrate au moyen de l'air atmosphérique. Le coût des usines sera de 20 millions de francs. FRANGE — A l'occasion du 14 juillet, le président Wilson a envoyé un télégramme de félicitations fraternelles au président Poincaré. GRANDE-BRETAGNE — Le roi désirant changer le nom <;e la maison royale, a convoqué le conseil privé afin de prendre une décision à ce sujet. ITALIE — Les Italiens des classes de 1876 à 1888 exemptés précédemment pour défaut cle taille, ont été appelés à subir un nouvel examen radical. NORVEGE — Un violent incendie a détruit à Trondhjem (Norvège) pour plusieurs millions de marchandises britanniques emmagasinées dans cette ville à destination de la Russie. RUSSIE — Le journaliste socialiste-révolution-aaire M. Schreider, exilé politique, qui a récemment quitté 1 Italie pour rentrer sn Russie, a été élu maire de Pétrograd. — Des prix de famine régnent à Pétrograd, et seuls les ouvriers peuvent s'offrir fruits et légumes; les classes moyennes et les employés du gouvernement ou de commerce ne sauraient se payer ce luxe. Une équipe de 11 ouvriers naçons, non employés à des travaux de guerre, a touché en une semaine 4,738 roubles, ce qui, à des cours normaux, terait environ Fr. 1,100 par tête. Plus il y a de monnaie en circulation, plus, naturellement, son pouvoir d'achat di-ninue. S8lme année. No 168

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