L'indépendance belge

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19 oktober 1917
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s.n. 1917, 19 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qj77s7k109/
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jSètne année. No 24? L' INDEPENDANCE IrOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: CENTIMES (HOLLANDE": 5 CENTS) ■ mUTNISÏRATION ET REDACTION: „ ^BÇREAU â PARIS: Idane SW, HIGH HOLBORN. w.c.1. "• PLACE DB I;A B0™®' ■ TELEPHONE : HOLBORN 17*3-4 TELEPH.i j £38.75 Y VENDREDI 19 OCTOBRE 1917. -f 3 mois, 9 shillings. ") e A j. ■_ abonnements ; -! a mois, 17 shillings. ^conservation par le progres. En vente à Londres a 3 h. le jeudi 18 octobre. ( 1 an 32 shillings. J LA SITUATION Jeudi, midi. Lvlin annonce que la dernière résiste offerte par les Russes dans l'île Li n été vaincue et que l'île est en-tituient aux mains des Allemands. L communiqué de Pétrograd confirme tttôt qu'il n'infirme la version de l'ad-f-aire et reconnaît que les communica-Upar terre entre les îles d'Oesel et de L sont complètement interrompues, itroupes russes qui défendaient le môle [tant de trait "d'union entre les deux ê afaùt été refoulées par l'ennemi. Le si la garnison du fort de Tserel Stinuait la résistance, nous n'en sau-ns pius rien, puisque la garnison est bée, pa-r terre comme fia'' mer, du but du monde. L communiqué de nos alliés parle d'un eadnouglït allemand qui aurait tou-é une mine dans les parages de l'île )esel et on a des raisons de croire que navire de guerre a sombré par la suite, ji télégramme de Copenhague annon-|t que des cadavres de marins alle-bds ont été repêchés à la côte-sembfce-tconfirmer cette version, à moins qu'il fisse là d'une victime 'des sous-marihs , < ou russes f|ui, en ce mont, sont certainement actifs dans ces iages. jnant aux grosses unités de la flotte H de la Baltique, elles 11e donnent tours pas signe de vie, et c'est avec une taiue stupéfaction qu'on apprend, par : dépêche de Helsingfors arrivée via ickhotlm, qu'une délégation de socia-Ites extrémistes est arrivée dans la cable finlandaise, chargée, prétendû-mt, (b proposer au Sénat finlandais de ,'!re possession de la flotte de la Balle! Le Sénat aurait refusé, déclarant la Finlande ne disposait pas des vais-îs nécessaires pour assurer l'appro-tmnement de cette flotte en vivres et munitions, et qu'au surplus la Fin-de n'était pas un pays libre tant elle était occupée par des trdupes ses. Sur quoi les délégués auraient pis d'intervenir à Pétrograd en vue Retrait immédiat des troupes d'occu-Eon russes ! Sous avouons ne rien comprendre à nouveau rébus russe, et les manigances ■ extrémistes ressemblent, à s'y mé-Indre, à un acte de haute-trahison, car fcst impossible d'imaginer qtle le gou-Bnement russe soit au courant de rïé-Rationg dont le résultat serait de Iais- 11 !a -Russie sans défense sur mer. Il est pérer'que île gouvernement de Pé-rad ne tardera pas à donnèr les estions qu'appelle cette information itionnelle (transmise par les Central >6 défection de la flotte russe de la lue aurait une répercussion oonsi-'le, en ce moment surtout, où les M'ts entre la Suède et la Grande-Bre-îsont arrivés à un point de tension selon la tournure que prendront les talents, pourrait éventuellement en-^ «r une rupture diplomatique. Ifette tension provient du fait de la par les autorités britanniques à 1 (Canada), de sacs de corresponds suspects venant de Stockholm. Isacs en question si trouvent en ce à 1 ambassade britannique à ■'wgton, et le ministre'de Suède, M. ■"greri, refuse d'accéder à la demande ■«salliéade procéder, en présence des P" es britanniques, à l'ouverture de ■ e ministre déclare que sa di- ■ r 6 rePresentant diplomatique lui ■ii ti ' ?rer ^ cette formalité. ■ îeorie il a raison, mais en pra- ■ 1 a tort. Si la d^lomatie ou plus ■tenent "certaine diplomatie" est dis- créditée au point de ne plus inspirer cc fiance à qui que ce soit, c'est la faute a Allemands, qui ont ravalé leurs amb sades et légations au rôle d'officines d' pionnage, où se tramaient les compl les plus infâmes et où étaient maehii les crimes les plus odieux contre la ■ et la propriété. Après les révélations M. Lansing et les constatations officiel des Alliés, il est incompréhensible qu' ^ivernemjnt c(ui se respecte tolère 1 jcore un diplomate allemand dans s entourage. Quant au gouvernement suédois", il peut franchement- s'étonner de la sus' 'cion dont la correspondance suédoise l'objet, après les incidents de Bu en Ayres, et il est logique que les neutr ■compromis par l'Allemagne, soient in tés par les Alliés à leur donner des gars Ities qui, jadis, étaient considérées co une superflues. Ce 11e sont là, en somme, que des 1 tilles et seule la peur du Teuton pe expliquer des susceptibilités qui seraic Imieux placés s'il s'agissait d'acter forfaits quotidiens commis par nos eni linis. 'Mais enfin, la peur du Teuton s'< plique et elle excuse bien des choses. Puisque les Alliés ne veulent pas app quer aux.neutres le système allemand, ne leur reste qu'à détruire la puissai militaire allemande, qui fait un dern: èffort pour briser le cercle de fer et de f qui l'étreint. En Flandre, l'ennemi se sait battu, les soldats allemands, même les officie faits prisonniers l'avouent. La certitude* d'être ^battus a fait < rieusement baisser le'moral du sol ci allemand, qui désobéit fréquemment ordres de ses chefs, et 011 vient d'appré dre qu'il s'est formé dans l'armée al mande, une ligue de la paix qui e mande, paraît-il, d'abandonner une lu sans espoir. Là aussi la faillite du sous-marin co: mençe à être admise, et les chiffres de semaine dernière: douze bateaux de pl de 1,600 tonnes coulés et six de moins 1,600 tonnes, sont en-dessous de moyenne. ' D'ailleurs, les dirigeants alleman abandonnent également, petit à pet l'espoir de voir les Alliés vaincus par séas.-marin. Ils se préparent aux granc bSrailles aériennes qui, plus que prol: blement, caractériseront et précipitera la fin de la guerre; mais à c« point vue ils sont sérieusement handicapés, l'intervention américaine dans ce c maine promet d'être décisive. Dès à présent, la population des vil! allemandes de l'ouest reçoit un avai goût de ce qui l'attend, car depuis hi les Anglais ont commencé les raids de 1 présailles, et c'est Sarrebruck qui a t choisie comme première victime. D'à très suivront sans doute, et les Françf continuent de rendre visite, presque qu tidiennement, à l'un ou l'autre cent allemand derrière le front. Menée simultanément sur terre, s mer et-.flans les airs, la guerre ne pour se prolonger bien longtemps et les Al'. mands s'apprêtent à obtenir les 0011c tions les meilleures tant que leurs armé sont encore en état de soutenir la luti Dans la coulisse, ils s'efforcent de s parer les Alliés en semant la méfiance e tre eux. Les révélations du "Matin" soi: à ce point de vue, des plus significative et prouvent que nos ennemis ont essay à trois reprises déjà, tant à Bétrogri qu'à Londres et à Paris, d'entraîner l'i ou l'autre des alliés, à signer une pa séparée. C'est bon signe, et il n'y a qu'à pe sister quelque temps encore pour voir Teuton s'avouer vaincu. r 111111 m mi 11 m 11 ■ 1 |i ma mm iibwih i ■ mi I BEBE EI8R0PEENNI pR LES FRONTS RUSSES |0esel aux mains des Allemands ■ d'n"'^ C^U commu"iq«é russe qu ■ esel est entièrement aux main ■ eniands. Les troupes qui gar in ont?® r0liant 0esel à 1>île d Son " Se le^'u'el' et les communi ipue-,'1T'r 'a Jiro dofte 'nter c'; £Ri V-, 'menis aériens e I navals continuent. Un témoin oculai ' dit que dans la journée du 12, 1 Dreadnought ennemi s'engagea dajis v champ de mines russe; après l'expl sion qui se produisit, le Dreadnougi se diriger vers la côte; son 'sort ult 3 rieur n'est pas connu. «L On annonce d'autre part que les A . lemands ont essayé cte jeter plusieu - ponts sur la Dvina; ceux-ci ont été ii t-di temenl détruit: par l'artillerie l'uss ,r m âFaieuE ÛBIE^TALE ()1_ Les Belges continuent leur avance ux Un télégramme de Nahungo, daté di iS- 11 octobre, dit qu'au cour des dernière: es_ opérations alliées d'importantes cap Jts tures ont été réalisées, parm ,4S lesquelles, celles de 16 blancs, 51 Askaris, 120 "porteurs, ainsi qui f1 de 2,000 chariots de grains, qui fu j rent faites à Ruponda. l'ne patrouilh un qui est entrée dans Nangano y a trouvi quatre blancs et 41 Askaris et porteur: malades. Les Belges continuent leur avance. Ili ont capturé 20 blancs dans les tranchée: de Mahenge. Les Allemands ont aban 11_ donné un hôpital où 107 blancs dont 9Î -'sl hommes et 235 indigènes se trouvaieni >s" en traitement. Vingt-huit blancs, 3om 14 hommes ont été amenés de la régioi: rl" de la mission de Mahenge. 11- 1 OFERAïiONS NAVALES 'é- * ut Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires mar chauds de toute nationalité et dépa«Sam le" 100 tonnes (non compris les bateaux d< ■x" pêche et locaux), dans les ports >dt Royaume-Uni, pour la semaine finissam le 14 octobre 1917, à 3 heures de l'après ^ midi : lCe «Arrivées, 2.124; départ, 2,094, contrc er 2,519 et 2,632 la semaine précédente. eu Navires marchands britanniques coulés par mines ou par sous-marins : de et: plus de 1,600 tonnes, 12; de moins de l'ss 1,600 tonnes, 6, contre 14 et 2 la semaine jitécédente. ie" Navires marchands britanniques atta-at qués sans succès par soii-'-marins, 5, con-'es tre 3 la semaine précédente^ Bateaux d« n; pêche "britanniques coulés, 1,'contre 3 ]f semaine précédente, le- • « m ttc La statistique hebdomadaire'italienne n_ renseigne pour la semaine finissant h 2^ 14'octobre 1917, 315 entrées et 3-3-S sor-ties, contre 503 et 467 la .semaine précède deiAte- ja Quatre navires marchands italiens de plus de 1,500 tonnes ont été coulés, con-! tre deux de plus de 1,500 tonnes et deuj jt cle moins de 1,500 tonnes la semaine pré-^ cédeijte. ies 111 steamer et un bateau à voilas ita-liens ont été attaqués sans succès, contre nt un et un la semaine précédente. cle La guerre sous-marine et l'Amérique c'^ Un T.S.F. non daté avertissant que °" l'Allemagne considérera prochainement les côtés des Etats-Unis, du Canada, et es de Cuba comme "zones de guerre sous-'t- marine sans restriction," a été accueilli er sans émotion en Amérique. 'e- Les autorités navales disent qu'elles té sont prêtes à f.aire face à toute nouvelle u- entreprise de terrorisation et font relis marquer qu<e, bien que l'Allemagne ait 0- fait de son mieux, pas un seul soldat re américain n'a été atteint dans sa traversée jusqu'en France ou en Grande-Bre- ir tagne. " OPERATIONS AERIENNES [i- t Bombardement de Bruges Les aviateurs de la marine britanni-a_ que ont exécuté, dans la nuit du 15 au j. 16 octobre, un raid sur les docks de s Bruges, sur lesquel de nombreuses ton-/ nés -d'explosifs ont été jetées. id Raid britannique en Allemagne in Les aviateurs du R.F.C. ont exécuté 1- avec succès, un raid de bombardement en territoire allemand. Une usine à r- l'ouest de Saarbruck à envirof^ 64 k. le au delà de la frontière), a été attaquée. De nombreuses bombes y ont été jetées = avec de bons résultats. rc Bombes sur Nancy m Dans la nuit de mardi des aviateurs ln allemands ont violemment bombardé 0_ Nancy. Dix personnes ont été tuées et ^ 40 autres blessées. Le communiqué de Berlin dit que ce raid a été exécuté en e" représailles pour le lancement de bombes sur les villes ouvertes allemandes., Les aviateurs français ont jeté des j bombes sur les établissements militaires de Yolklingen, les gares de Thionville, 's Maizières-lez-Metz, et Metz-Wolppy, les usines de Hagondange et sur celles de e.' Rombach. A LA CHAMBRE FRANOAfSE Faible "majorité du Cabinet , Les séances publiques et secrète de 1 . Chambre française ont diminué forte . ment l'autorité du cabinet. L'ordre d i jour pur, et simple, voté par 313 voi l'a été contre 200 abstentions. M. Re > naudel avait déclaré qu il ne voterai - pas pour cet ordre du jour parce qu : celui-ci impliquait confiance dans le ; déclarations faites par M. Ribot e: ; séance secrète. La majorité du gouvernement a ét encore plus faible lors d'un, yote à pro pos de l'affaire Daudet-Malvy. M. Delà Ihaye', député royaliste, interpellant 1 'gouvernement, iléclara que trois jour [avant la lecture par M. Painlevé, à 1 Chambre, de la lettre d'accusation d : M. Daudet, M". Painlevé avait conyoqu M. Daudet et M. Maurras à une réu nioii à laquelle assistèrent les ministre cle la justice' et de l'intérieur. Tous le moyens publics ou secrets de poursuivi-une empiété sur les faits allégués pa M. Daudet auraient été examinés ai cours de cette séance et M. Delahay reprocha à M. Painlevé d'avoir, aran nécessité, donné lectura à la Chambr de la lettre cle M. Daudet alors qu'i avait été convenu d'éviter tout déba public.M.Painlevé a clone contre lui ton les amis de M. Daudet et, de plus, ton les républicains farouches qui veulent si tête pour avoir conféré avec "l'insulteu de la République." Plusieurs députés déclarèrent que 1> débat engagé lors de la première séanc-relative à l'affairé Daudet 11e pouvait s< terminer par un simple communiqué à 1: Presse et insistèrent pour la discussio; de l'ordre du jour de M. Delahaye.. M. Painlevé, clans sa réponse, avai déclaré.qu'à la réunion visée par M. De lahaye, il avait insisté auprès de M. Dau det pour qu'il abandonne sa campagne 1 1 informant cle ce que le Gouvernemen ' combattrait toute, polémique de nature i diviser la nation et lui disant qu'il ; avait des moyens légaux de poursuivi'' accusations contre il. Malvy. Mai, M. Daudet soutint énergiquement la vé racité cle ses accusations. M. Painlevé annonça que le Gouver nenicnt désirait retarder le débat jus qu'à ce que les autorités judiciaires aieu fait connaître leur décision et posa à c< 1 sujet la question de confiance. Lé cabine l'emporta par 246 voix contre 189, ce qui donne au Gouvernement une bien fai ble majorité. U11 remaniement ministé riel semble inévitable. REPRESSION DES SCANDALES EN FRANCE L'AFFAIRE B0L0 le rôle du commandant Cavallini Les révélations que M. Sottolana artiste lyrique, ancien baryton cle lj Scala cle Milan, a faites au capitaim Bouchardon, au cours de sa dépositioi cle samedi dernier, ont jeté une lumièn sur un point très important, jusqu'ic demeuré obscur, de l'affaire Bolo. On sait comment, grâce £1 l'intermédiaire d'Abbas Hilmi, l'êx-khédive d'E gypte, von Jagow' avait décidé de met tre à la, disposition de Bolo une somnn mensuelle de deux millions de mark qu: devait servir à alimenter, en France, h propagande défaitiste. On sait également que, pour 11e pa; découvrir directement Bolo, c'est l'Italien Philippo Cavallini qui se charges d'enea-isser trois chèques sur Zurich, Saint-Gall et Fribourg, et de les faire cumuler en une seule valeur tirée sui une banque italienne. * On fît des recherches. Des commissions rogatoires furent envoyées en Italie, mais elles étaient formulées de telle manière que la banque intéressée eut le moyen d'échapper aux investigations. Par suite, on perdait la trace de cei argent et l'on n'avait pas pu encore établir comment Bolo pacha en étaii devenu possesseur. On le sait à présent. C'est Cavallini qui fit opérer un virement de fonds déposés dans la banque italienne sur le Crédit Lyonnais, à Pa ris, et qui vint les toucher à la date dt 1er avril 1915. Le jour même, il allai' les remettre à Bolo, à son domicile, 17, rue de Phalsbourg. La chaîne, qui semblait brisée en deux tronçons, étrangers l'un à l'autre, ll se renoue ; le maillon intermédiaire est " trouvé. L'AFFAIRE TUBMEL Une lettre de M. Turmel t Le député des Côtes du Nord a adres-e sé au juge d'instruction M. Gilbert une s lettre dans laquelle il proteste contre i son arrestation et contre celle de sa "'pauvre femme, coupable cle ne vivre i qu'à son foyer et d'avoir déclaré qu'elle _ ne connaissait pas ses affaires.'' M. _ Turmel poursuit en demandant que son e accusateur (le juge Gilbert) apporte en-s fin- ses accusations et le requiert de !e ^ convoquer pour lui, dire "quelle opéra-e tion de commerce" il aurait fait avec i l'ennemi. Mme Turmel proteste s Mme Turmel . a écrit une lettre au ' s procureur- général pour annoncer qu'elle 3 refuserait cFentrer encore dans le cabi-i' net de M. Gilbert si elle 11e reçoit pas 1 "lés égards que tout juge doit à une d femme, même accusée." s Sa demandé de mise en liberté pro-e visoire, introduite par Mme Turmel, a 1 été rejetée. La défense ne fera pas op-t position à cette ordonnance. ' L'AFFAIRE DU "BONNET ROUGE" ( Sur commission rogatoire- du capi-, taine Bouchardon, le capitaine Mays-sière, du parquet militaire cle Marseille, a entendu M. Denys Bourdet, directeur du "Soleil du Midi." Almereyda, on le sait, s'était rendu à Marseille, l'an dernier, clans le but d'y fonder "Le l . Bonnet Rouge Marseillais. La mort d'Almereyda t Le magistrat instructeur a terminé - son* enquête sur les circonstances qui - ont entraîné la mort d'Almereyda, di-, recteur du ''Bonnet Rouge," et a trouvé [ que les allégations de la veuve et des , amis du défunt concluant à l'assassinat, . étaient dénuées dè fondements.' Â0T0UR de la GUERRE BULGARIE — Le Sobranié sest réuni en session extraordinaire, et M. Radoslavoff a lu L le discours du trône ; celui-ci fait allu-' sion à la visite du Kaiser comme une " preuve de l'alliance indissoluble avec l'Allemagne, et dit que "si la démarche du Pape est rejetée par nos ennemis, ils en porteront a responsabilité." — La "Weser Zeitung" publie un article disant que l'objet de la visite du | Kaiser à Sofia était d'encourager les Bulgares à attaquer l'armée du général Sarrail, avec Salonique comme appât. On s'attend, dit ce journal, à une déclaration de guerre de la part de la Grèce ; en ce cas les Bulgares prendraient probablement l'offensive et en cas de suc- w , cès,~ Salonique serait leur décompense. 1 G K A N D F - B B K T A G N E ■— On sait que dest réformes électo-1 raies comportant une extension de suf-; frage ont été récemment votées par la 1 législature; elles comportent aussi un remaniement des circonscriptions ; un ' débat a eu lieu hier à la Chambre des " Communes sur ce point de savoir?si, • alors que l'extension du droit cle suf-> frage s'applique sans contredit à l'Irlande, ^il faut aussi y remanier les circonscriptions. L'Ulster est en faveur des remaniements ; les Nationalistes y ; sont hostiles. On attendra vraisembla- ■ blement les résultats de la convention . irlandaise avant de prendre une décision à ce sujet. : — Le président de la République por-' tugaise est arrivé hier soir à Londres. U a été reçu à la gare Victoria par lord 1 Kenyon, au nom du Roi George, MM. Lloyd George, Balfour, et sir Arthur ■ Walsh. PAYS-BAS — Le gouvernement néerlandais a en- ■» voyé une longue réponse aux abjections britanniques au sujet du transit, via la Hollande, de sable, de gravier,- et de déchets de métaux, envoyés d'Allemagne en Belgique. Le gouvernement néer- ■ landais y affirme qu'il 11e fera cesser ce s transit que lorsque le gouvernement bri- • tannique pourra prouver que ces maté- l riaux sont employés à des travaux de : guerre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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