L'indépendance belge

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22 februari 1915
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s.n. 1915, 22 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m32n58dp26/
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86eme aanée. No. 45. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Redact^Tu^r^ouse^Tudor Street, E.C. LONDRES( LUNDI 22 FEVRIER 1915. "^wIAper.i A Conservation par le Progrès. 1 ' ' i i ~~r S O M M A I R E. LA SITUATION : Le bombardement des Dardanelles—Raid aérien allemand au-dessus du comté d'Essex—L'offen= sive allemande sur le front oriental—Succès des Alliés du côté d'Ypres—Les pirates allemands — Navires britanniques et neutres coulés—Un incident germano=américain. Suprême effort pour maintenir la paix. Billet parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. A Lokeren. Echos. L'Hôpital de Cambridge. A Louvain. Au Belgian Relief Fund.—G. V. Suggestions.—Clément Philippe. Au Club belge. Nos sportsmen et la guerre. A Flessingue.—Geo. La questions des Brevets.—J. Wetter. L'aéronautique et la guerre.—Armand Variez. — La marine britannique. — Viçtor Baude. Les atrocités allemandes en Belgique. Pro natria. Mariaée. LA SITUATION. I lundi, îvuai. Des opérations navales de la plus haute importance viennent d'avoir lieu daille s Dardanelles. Une escadre anglo-française, composée de douze cuirassés et vingt torpilleurs, a bombardé des forts qui commandent l'entrée du détroit, réduisant au silence tous les forts à l'exception d'un seuL Commencée vendredi matin, l'action s'est poursuivie samedi sans qu'il y ait eu, du côté des Alliés, la moindre pertt en hommes ou en matériel à déplorer. D'après une déclaration du ministre français de la Marine, ce sont les fort; extérieurs du détroit qui ont été mis hors d'usage et bien que le ministre ait déclaré ne rien pouvoir dire de plus à ce sujet, il y alieu de croire que l'action engagée vendredi se poursuivra ces jours-ci. < .. Le but poursuivi par les Alliés semble être de forcer le passage des Dardanel les, de bombarder Constantinople et de rétablir les communications entre la Mé diterranée et la Mer Noire. L'importance qu'il y a, pour les Alliés à rétablir ces communications est énor me, car, par suite de la fermeture de: Dardanelles, des centaines de navire! russes et roumains chargés de blé poui la France et l'Angleterre ont été immobi lisés, et c'est en grande partie à cette im mobilisation qu'il faut attribuer 1; hausse rapide eie la farine et du pain. Les actes de piraterie des Allemand: sur mer se poursuivent. Il est vrai que plusieurs bateaUx on été coulés, mais si on compare le ré sultat matériel obtenu par les Allemand: avec les conséquences politiques qu'i doit infailliblement entraîner, on es obligé de reconnaître qu'il est désas treux pour eux. Le gouvernement hollandais a pro testé par la voie diplomatique, la Nor vège est mécontente au plus haut degri et les Etats-Unis ne cachent pas leu mauvaise humeur à l'égard des pirate: allemands. Des événements graves peuvent s'en suivre d'un moment à l'autre et la perti totale de l'Evelyn que nous relatons plu: loin, pourrait bien faire déborder 1; mesure. Le gouvernement de Wash ington à ordonné une enquête au suje de la destruction de ce navire et 01 estime dans les milieux compéténts qui cet incident aura des suites sérieuses. Les opérations sur terre ont ete assez actives au cours des dernières quarante-huit heures. Sur le front oriental les Allemands ont poussé leur mouvement offensif jusqu'aux bords des rivières Narew et Bobr, qui constituent le secteur Sud de la ligne fortifiée russe allant de V arsovie jusqu'à- Kovno. Un communiqué du grand-duc Nicolas que nous- publions d'autre part, explique très franchement les raisons et l'étendue réelle de. la retraite russe qui est loin d'avoir les conséquences désastreuses proclamées par les bulletins allemands. Les Russes semblent s'être ressaisis déjà et, appuyés sur leur ligne de forteresses, ils livrent aux troupes du général von Hindenburg des contre-attaques très vigoureuses. - Le correspondant du "Times" à Pétro-grad émet l'hypothèse que l'offensive allemande, dans l'extrême nord, pourrait bien n'§tre qu'une "diversion destinée à voiler des opérations " plus importantes " en Galicie. Les Allemands, à en croire les critiques militaires russes, auraient amené six nouveaux corps d'armée dans la région des Carpathes, où des opérations décisives seraient imminentes. Avec les quatre corps signalés en Prusse Orientale, cela ferait dix nouveaux corps d'armée que les Allemands auraient, depuis quinze jotirs, jetés sur le front. Sur le front occidental, les Allemands ont subi des pertes sérieuses, notamment dans la région d'Ypres, où les Alliés ont repris une secteur de tranchées ennemies. % En Champagne, les Français, malgré de violentes attaques allemandes, ont maintenu leurs positions. Dans les Vosges on signale des engagements d'une certaine importance sur, la rivière Fecht. En fait d'opérations aériennes il y a lieu de signaler un nouveau raid allemand sur les côtes britanniques. Un aéroplane ennemi, passant à une très grande altitude, a jeté plusieurs bombes du côté de Colchester, Braintree, et Cog-geshall, dans le comté d'Essex. Il n'y a aucune perte en vies humaines à déplorer, et les dégâts matériels sont insignifiants. Quelques cottages seulement ont été endommagés. L'aéroplane a pu s'échapper via Harwich. SUPREME EFFORT POUR MAINTENIR LA PAIX. Qui a voulu la paix r On vient de publier simultanément a Londres et à Paris deux documents historiques des plus intéressants. Ce sont deux lettres échangées entre le roi Georges et le président de la République française. Ces deux lettres montrent à toute évidence quels sentiments pacifiques animaient les deux chefs d'Etat en Grande-Bretagne et» en France. C'est une réponse directe au discours du Kaiser à ses troupes, auxquelles il osait affirmer que la guerre lui avait été imposée. Que l'on rapproche ces deux lettres de la dépêche du Tsar au Kaiser, par laquelle l'empereur de Russie demandait à Guillaume II de lui affirmer ses sentiments pacifiques et de vouloir intervenir près de l'empereur d'Autriche, et l'on ai aiui s ^uuipn.n,in^iiL K.Un \ auitu leu- lit-il une preuve de plus? — que celui ui a voulu cette guerre abominable, es tueries, ces désastres, c'est le kaiser juiUaùme II. Lettres échangées par le président de i République et le roi d'Angleterre !a eille de la déclaration de guerre. Londres, 19 février. Un livre blanc publié aujourd'hui apporte con-e les assertions allemandes, d'après lesquelles , Grande-Bretagne aurait désiré la guerre, une ouvelle preuve irréfragable. Voici ls texte d'une lettre de M. Poincaré au roi eorges : Cher et grand ami, Dans les circonstances graves que tra-erse l'Europe, je crois devoir commum-uer à Votre Majesté les renseignements ue le gouvernement de la République reçus d'Allemagne. Les préparatifs militaires auxquels se vre le gouvernement impérial, notamment dans le voisinage immédiat de la rontière française, prennent chaque aur une intensité et une accélération ouvelles. La France, résolue à faire jusqu'au iout tout ce qui dépendra d'elle pour naintenir la paix, s'est bornée jusqu'ici ux précautions les plus indispensables, rtais il ne semble pas que sa prudence t ça modération ralentissent les disposions de l'Allemagne, loin de là. Nous sommes donc peut-être, malgré a sagesse du gouvernement de la Répu-ilique et le calme de l'opinion à la veil-e des événements les plus redoutables. De toutes les informations qui nous Lrrivent, il résulte que si l'Allemagne ivait la certitude que le gouvernement inglais n'intervînt pas dans un conflit >ù la France serait engagée, la guerre erait inévitable et qu'en revanche, si 'Allemagne avait la certitude que l'En-ente cordiale s'affirmerait, le cas échéant, jusque sur les champs de ba-aille, il y aurait les plus grandes chan-:es pour que la paix ne fût pas troublée, Sans doute, nos accords militaires et îavals laissent entière la liberté du gou-ernement de Votre Majesté, et, dans es lettres échangées en 1912 entre sii ïdward Grey et M. Cambon, l'Angle-erre et la France se sont simplement engagées, l'une vis-à-vis de l'autre, à causer entre elles en cas de tension euro-jéenne et à examiner ensemble s'il n') i pas lieu à une action commune. Mais le caractère d'intimité que le sentiment pubJic a donné dans les deu> nays à l'entente de l'Angleterre et de h France, la confiante avec laquelle no; Jeux gouvernements n'ont pas cessé de :ravailler au maintien de la paix, les sympathies que Votre Majesté a toujours témoignées à la France m'autorisent à lui faire connaître en toute franchise mes impressions, qui sont celles lu gouvernement de la République e' je la France entière. C'est, je crois, du langage et de h conduite du gouvernement anglais que dépendent désormais les dernières pos sibilités de.solution pacifique. Nous avons nous-mêmes, dès le débu de la crise, recommandé à nos alliés une modération dont ils ne se sont pas départis, D'accord avec le gouvernemen royal et conformément aux dernière: suggestions de Sir Edward Grey, nou: continuerons à agir dans le même sens. Mais, si tous les efforts de conciliatior partent du même côté et si PAllemagni et l'Autriche peuvent spéculer sur l'abs tention de l'Angleterre,-les exigences d< ccord deviendra impossible entre h lussie et elle. J'ai la conviction profonde qu'à l'heur ctuelle, plus l'Angleterre, la France e a Russie donneront une forte impres ion d'unité dans leur action diplomati jue, plus il sera encore permis d' :ompter sur la conservation de la paix. Votre Majesté voudra bien excuse ine démarche qui n'est inspirée qu >ar le désir de voir l'équilibre européei léfinitivement raffermi. Je prie Votre Majesté de croire à me ientiments les plus cordiaux. R. POINCARE. Voici la réponse du roi: Buckingham Palace, 1er août 1914. Cher et grand ami, J'apprécie on ne peut plus hautemen es sentiments qui vous portèrent n'écrire dans un esprit si cordial et s imical, et je vous suis reconnaissar i'avoirexposé vos vues si complètemer :t si franchement. Vous pouvez être assuré que la situe ion actuelle de l'Europe est pour me ine cause de beaucoup d'anxiété et d >réoccupation et je suis heureux à 1 >ensée que nos deux gouvernements or ravaillé ensemble si amicalement pou âcher de trouver une solution pacifiqu lux questions à résoudre. Ce serait pour moi une source de re die satisfaction si nos efforts comb lés aboutissaient à un succès, et je n este pas sans espoir que les terrible événements qui semblent si proche >ourront être empêchés. J'admire le sang-froid dont vous et vc :re gouvernement faites preuve en vot gardant de prendre à la frontière des m< sures militaires exagérées et d'adopté ine attitude susceptible le moins d nonde d'être interprétée comme ur irovocation. Je fais personnellement tous mes e orts afin de trouver quelque solutio jui permette en tous cas d'ajourner le jpérations militaires actives et de lai: ser aux Puissances le temps de discute ;ntre elles avec calme. J'ai l'intention c joursuivre ces efforts sans relâche tai ju'il restera un espèir de règlement am :al. Quant à l'attitude de mon pays, le événements changent si rapidemei ju'il est difficile de prévoir ce qui se pa sera ; mais vous pouvez être assuré qi non gouvernement continuera de disci :er franchement et librement avec A Jambon, tous les points de nature à il :éresser les deux nations. Croyez-moi, Monsieur le présiden -te., GEORGES, Roi Empereur. BILLET PARISIEN. p a c La famille imperiale. p r Quand Guillaume II épousa par f amour la princesse Augusta, fille du Duc p de SchlesWig-Holstein, prince beso- 1' gneux et sans autorité, un des fonctionnaires de la Cour disait, avec cette bru- 1 talité allemande depuis longtemps célèbre : — "Elle est pauvre et besogneuse, g Ou'est-ce que cela nous fait ; pourvu r qu'elle vêle bien, qu'elle fasse beaucoup d'enfants et qu'elle soit bonne nour- j' rice? " De ce mariage, sont nés sept enfants, t six garçons et une fille, mariée au Duc de Brunswick qui est, cela paraît 1 maintenant certain, le dévaliseur du e château de la baronne de Baye. On s avait, à tort semble-t-il, attribué ce cam- j briolage princier au Kronprinz dont c nous avons parle dans un précèdent c "Billet Parisien." c Voici le nom des sept enfants du f Kaiser : Kronprinz Wilhelm, prince c Guillaume (1882), le prince Eitel-Fré- f déric (1883), le prince Adalbert (1884), le prince Auguste (1887), les princes s Oscar et Joachim et la princesse Vie- e toria-Louise. t Guillaume II, qui fut elevé à l'anglaise avec douceur et bonté, a adopté pour ses r enfants, les vieilles habitudes de la f famille Hohenzollern et, de l'aveu même t de l'écrivain allemand Kaussmanri, c l'empereur corrigeait souvent ses c enfants "à coups de rotin." C'était le c océdé déjà employé au temps du : and Frédéric. ; De très bonne heure, ces enfants im-riaux ont été habitués aux exercices litaires et l'aîné, le Kronprinz, leur isait faire l'exercice en guise de jeu ndant les récréations, leur enseignant maniement des armes et le fameux >arademarsch. " Quand, par hasard, mpereur se montrait, l'aîné comman- : it : —- "A vos rangs, fixe !" Et les princes se raidissaient, s'alitaient et prenaient la position règle-ïntaire.D'ailleurs, peu d'effusion publique et, ïine aujourd'hui, quand ils rencontrent père, ils se mettent encore dans la >sition réglementaire et saluent mili-irement.Ils ont été élevés dans le goût de :pargne poussé à l'excès. Quand ils aient plus jeunes, comme on nourris-it l'hiver les animaux des fermes im-riales avec des glands, les princes :cupaient leurs vacances à ramasser s fruits qu'ils revendaient pour quelles marks au Maître de la Vénerie, isant concurrence aux enfants pauvres ii apportaient des boisseaux de glands mr quelques pfennigs. L'éducation de ces enfants a été très ignée ; ils parlent toutes les langqes ropéennes et le français à la perfec-)n. j La parcimonie de l'empereur s'est i anifestés dans la manière dont ses en- ; nts ont toujours été vêtus; les cos-mes étaient généralement achetés à ! s prix peu élevés dans des magasins : confection ; quand un accroc se pro- : lisait, on le réparait dans la lingerie i du palais et les vieux costumes étaient: retaillés, les vêtements des plus grands; servant aux plus petits une fois remis à neuf ou à peu près. Nous avons déjà dessiné, rapidement, le portrait du Kronprinz. Le second fils, le prince Eitel, "qui, a écrit M. Hanotaux, naufragea un joui? dans des histoires suspectes "—pour de pareils faits que le comte d'Eulenbourg fut chassé de la cour et jeté en prison—■, le prince EiteJ s'en tira à moins, il ne perdit que sa réputation. — "Celui-là, disait un jour le Kronprinz à son père, "c'est le chéri de votre cœur." En ex:tobre, le prince Eitel séjourna au château de Vivier, à Choisy-le-Bac, près de Compiègne. En partant il laissa piquée sur la porte du salon, une lettre où il regrettait de n'avoir pas rencontré le propriétaire alors qu'il lui "faisait l'honneur de visiter son domaine." Il n'ajoutait pas que, pour compléter cet honneur, il avait fait charger deux fourgons de meubles anciens qu'il avait emportés, sans oublier l^rgenterie. Au début de la guerre, il commandait un régiment ; depuis, il a été promu chef de la première brigade d'infanterie de la garde. . Le troisième, Adalbert, a passé à un moment pour mort, à la suite d'une grave blessure. Il se trouvait en Alsace au début des opérations. Une dame de la Croix-Rouge, qui assista à l'arrivée des Allemands, raconte qu'elle vit l'incendie de qua'tre-vingt-quatre maisons. Elle vit aussi des soldats allemands fusiller une femme et son nouveau-né. Le prince Adalbert disait à ses soldats : — "Frappez fort et faites des exemples."Au mois de juillet, quelques jours avant la déclaration de la guerre, ce prince se trouvait à Paris avec son oncle Henri de Prusse; ils visitaient tranquillement Paris et partirent une semaine, à peine, avant l'Ultimatum à la Serbie. Nous dirons demain quelques mots des trois autres. TEAN-BERNARD. A LUKliKIilN. {D'un correspondant.) Lokeren est sous 'a garde aujourd'hui ie 500 soldats de la Landsturm. Mais ;ette garnison augmente ou diminue suivant les événements. Que de troupiers teutons vont au front ou en retiennent ! Avant leur départ, règle générale, ils se livrent à de véritables argies et lorsqu'ils sortent des cafés, ivres-morts, ils manquent totalement de respect envers les femmes, se conduisant comme de véritables soudards. Avant de braver les balles des Alliés ils prennent suivant leur mot un acompte sur la vie. C'est le ventre décidément qui les tient ! Lokeren, se trouvant à proximité de Gand, comme toutes les villes de la Flandre Orientale, est l'objet de mesures militaires spéciales. Des fonctionnaires gardent les carrefours, baïonnette au canon, et exigent des passants qu'ils montrent leurs passeports. Pendant une trajet de vingt minutes j'ai dû hier l'exhiber trois fois. Rien de plus vexant. Ah ! si nous ne connaissions que cet ennui, mais nous souffrons aussi de la faim et du manque de combustible. Les enfants malades meurent faute de lait et de matières réconfortantes, ce qui désole l'exce'lent docteur Persoons, le député libéral de l'arrondissement. Courageux et dévoué il donne ses soins à ses concitoyens, au mépris de tout repos. Mais tout lui fait défaut ; les médicaments ont été réquisitionnés pour le service des armées, les vivres manquent et aussi les vêtements chauds, le bon foyer allumé, etc... Les Allemands s'inc'inant devant sa philanthropie, lui ont permis d'utiliser sa bicyclette, autorisation donnée à lui seul l Les habitants se plaignent d'être prives de leur cheval d acier " d'autant plus que les trams ne circulent plus qu'une fois par jour, tous les ponts ayant été détruits, comme vous le savez, par le génie belge. Le vicinal de Safe-laere s'arrête actuellement au Hand. Quant aux trains, les militaires seuls s'en servent. Que de fois ils nous sont arrivés remplis de cadavres, s'éloignant,

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