L'indépendance belge

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14 augustus 1915
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s.n. 1915, 14 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48q6x/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT! 15 CENTÎME8 ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREA-CX '% .. , 3 MOIS, 9 SHILLINGS. , TUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON, E.C. U. -LACE DE LA. BOLRSE LONDRES, SAMEDI 14 AOUT 1915. ABONNEMENTS : 16 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ; 238-75. ' Il AN, 32 SHILLINGS. ) SOMMAIRE. LA SITUATION : Résistance énergique des Russes sur tout le front oriental. En France rien à^signaler. En Italie pas de change* ment. Un sous=marin autrichien coulé. Raid de Zeppelins. Négo= dations à Sofia. t LA SITUATION. Samedi, midi. Sur le front russe les armées du Tzar continuent avec avantage leur contre-attaque contre les troupes cie Hinden-burg et approchent de Vilkomir au nord-est de Grodno. Cette dernière forteresse est attaquée avec violence par les Allemands et leur résiste énergiquement. Entre Lomza et Lukof on ne signale une avance des Austro-Allemands qu'à Sied-lce, au nord de Lukof, ce qui était pré-\u. Les corps d'armée de Mackensen continuent leur marche vers Vlodava, et l'on ne signale rien de.spécial vers Yla-dimir-Yolynski.Les Allemands disent bien avoir fait 6,000 prisonniers entre la Narew et le Bug, mais sans préciser d'endroit. En France, attaque des Allemands contre le château de Carleul repoussée. Nouvel assaut infructueux contre les tranchées de Bénarville-Vienne-le-Châ-teau en Argon ne. Dans la région de Nieuport, attaque allemande repousséc par l'artillerie française.Sur le front italien, les Autrichiens, après une violente canonnade contre les positions italiennes au col de Lina, s'élancèrent, mais furent vite repoussés. Dans la région de l'Isonzo, de sérieuses démonstrations autrichiennes furent repoussées sur les éperons du Sleme et du Alerzli (Monte Nero), ainsi que sur les hauteurs de PI a va, récemment occupées par les Italiens. Sur le plateau du Carso, une attaque dé nuit autrichienne, durant une tempête, n'eut aucun résultat. La flotte autrichienne a bombardé le littoral italien et détruit divers usines et dépôts, ainsi que la voie ferrée à Mol-fetta, San Spirito et à Bari. , Un sous-marin autrichien, 1' "U 3," a été coulé. Les sous-marins allemands continuent leurs tristes exploits et ont coulé cinq steamers, dont un norvégien et en outre une barque de pêche. Dans un raid nouveau sur la côte est anglaise des Zeppelins ont assassiné quatre hommes et deux femmes et blessé trois hommes, onze femmes et neuf enfants.• • * Une publication qui vient à point, c'est celle du mémoire secret remis au chancelier de l'Empire par diverses ligues d'agriculteurs et d'industriels allemands.Elle fait, en effet, connaître quelles sont les volontés de cette nation allemande grisée d'orgueil. Nous reviendrons en détail sur ces désiderata allemands qui n'envisag-ent rien moins que la confiscation des bassins de minerai de l'est de la France et des bassins houillers du Nord et du Pas de Calais, sans compter l'annexion des provinces baltiques de la Russie, la vassalité de la Belgique, un empire colonial satisfaisant pleinement les intérêts économiques allemands et par-dessus tout une forte indemnité de guerre. Voilà les Alliés prévenus. Il n'est toutefois pas à regretter de voir ainsi s'étaler les appétits allemands et ce document ne sera sûrement pas perdu de vue dans les négociations qui se poursuivent entre les Alliés et les Etats balkaniques. Le programme des bulgares a été nettement formulé par M. Ghénadieff dans son interview avec notre correspondant.Il était difficile de se former une opinion sur cet homme d'Etat bulgare: les uns l'avaient représenté comme l'ami des Turcs, les autres le considéraient comme tout dévoué à l'idée d'une intervention en faveur des Alliés. Très habile, très politique, très avisé, très cultivé, connaissant l'histoire et ses leçons, M. Ghénadieff est le Bulgare, simplement. Son programme est net, et ce programme a été confirmé par M. Rados-lavof au correspondant de la Presse Associée américaine. Il faut à la Bulgarie la limite sud-est, coupant obliquement la Turquie et allant d'Enos, sur la Mer Egée, à Midia, sur la Mer Noire ; c'est un beau morceau comportant An-drinople, Kirk-Kilissé, Lulé-Burgas et Démotika. Mais il faut en outre, à la Bulgarie la partie de la Macédoine qui a été attribuée à la Grèce et qui comprend le port de Ravala. D'après M. Ghénadieff, la limite de la Bulgarie au sud-ouest devrait être le lac Tachynos et la rivière qui s'y jette au nord : la Bulgarie recevrait ainsi, outre le port de Kavala, les villes de Draina, de Seres et de Demirhissar ; c'est-à-dire plus de huit mille kilomètres carrés d'un pays riche, traversé par un chemin de fer. En outre,i M. Radoslavoff et M. Ghénadieff voudraient des garanties immédiates, c'est-à-dire l'occupation de certains points avant que la Bulgarie n'entre en action. Nous ne conseillerons pas, plus tard, aux éducateurs de notre jeunesse de feuilleter les correspondances diplomatiques de 1914-1915 relatives aux affaires balkaniques pour y trouver des modèles d'esprit chevaleresque, des preuves de la reconnaissance des peuples, ni des actes de foi envers le Droit et la Justice. Et l'attitude de la Bulgarie d'aujourd'hui est bien faite pour étonner ceux qui parcouraient la Bulgarie il y a une quinzaine d'années. Toute la population alors était encore sous l'impression de l'heureuse délivrance du joug turc. La reconnaissance envers la Russie se constatait vive de toutes parts et la haine contre le Turc subsistait, violente. Nous nous souvenons des traits de cruauté entendus de mille côtés et surtout du récit d'un vieillard, chef de village bulgare, nous contant l'attaque de sa maison par une bande turque, le pillage, les meurtres, lui-même enchaîné à son frère et jetés tous deux dans une basse-fosse. Le frère, blessé grièvement, mourant deux jours après et lui-même, alimenté par un morceau de pain jeté à distance et restant enchaîné plusieurs jours au cadavre de son frère en décomposition. Celui-là était un Bulgare qui se souvenait des Turcs — il n'aurait pas fallu de longues négociations pour le décider à marcher contre l'ennemi héréditaire, il n'aurait pas demandé de garanties de ceux qui avaient apporté la liberté à la Bulgarie. ca*^—n—'inin^——■ RUSSIE ET DÉMOCRATIE. LE CHANCRE ALLEMAND EN RUSSIE.* Le sujet indiqué en sous-titre paraît à la lueur des événements qui se déroulent en ce moment sous nos yeux, d'un intérêt plus immédiat que la question de la démocratie en Russie. Les deux sujets ont, cependant, un lien intime, car si la Russie apparaît comme un Etat purement autocratique et opposé à tout progrès démocratique, la responsabilité n'en remonte ni à ses peuples, ni souvent même à ses chefs, mais à la seule et même cause : les intrigues allemandes en Russie pour retarder l'émancipation de ce peuple afin d£ le mieux dominer. M. G. de Wesselitzky donne, sous la _ * . " Bussi8 .an,cJ , Democracy ■ The Gfman Canker in Bussia" by G. de Wesselitzky with a préfacé by Henry Cust. — PubHshed for tbe Central Oomimttee for National Patriotic Organisations by William Heinemann, 62, Charing Cross, Ixmdon. rrice : 1 smlliiLa. forme concise d'un volume de moins de cent pages, les renseignements les plus précis sur la question qu'il examine. Nos lecteurs nous sauront gré de leur en donner un aperçu. L'auteur montre l'organisation démocratique des Slaves de Russie dans la période qui a précédé la constitution de ce pays en Etat indépendant. Puis vint l'oppression des boyards et la réduction de la masse de la population en serfs. C'est alors que l'élévation d'un membre de la maison des Romanoffs à la dignité de Tsar vint sauver l'indépendance de la Russie. L'étude de M. de Wesselitzky commence réellement à ce moment.C'est un récit de deux cents ans d'Histoire, pendant lesquels on voit un grand peuple entraîné vers la ruine et se reprenant à temps pour s'orienter vers la puissance, la grandeur et, on peut l'espérer, un bonheur qu'il n'a pas connu encore. Le rôle du traître. Dans ce long drame, c'est l'Allemagne qui va jouer le rôle de traître, et c'est Pierre le Grand qui, ir consciemment, va lui en fournir l'occasion. On connaît les plans grandioses conçus par ce prince dans le but de moderniser son peuple. Malheureusement, l'exécution de ces plans, tant par lui-même que par ses successeurs, amena l'invasion de la Russie par des masses d'aventuriers étrangers, à la tête desquels se trouvaient les Allemands. Les provinces bal-tiques devinrent bientôt un apanage des barons allemands, et les mariages avec des membres de nombreuses dynasties allemandes donnèrent à la Cour russe une empreinte allemande caractérisée. L'invasion pacifique allemande s'accentua. Les professeurs et les docteurs emboîtèrent le -pas aux princes et aux nobles ets'emparèrent des situations privilégiées. Les choses en arrivèrent au point que l'Académie russe des Sciences devint une institution allemande; tout récemment, elle publiait encore ses travaux exclusivement en allemand. Elle ne fit jamais mystère de son hostilité envers les savants russes et boycottait les plus éminents. Le savant Mendeleyeff, auquel les plus grands honneurs furent rendus en 1894, à Oxford, était membre des académies savantes du monde entier, à ('exclusion de l'Académie russe. On encourageait la fondation d'écoles allemandes, et on opposait restriction sur restriction à l'établissement d'écoles russes. Des Russes d'extraction juive ayant pétitionné il y a une trentaine d'années pour être autorisés à ouvrir des pharmacies à Pétro-grad, les Allemands s'indignèrent de cette tentative "d'empiétement révoltant sur leurs privilèges légitimes " ! Par suite de mariages, une partie considérable de la noblesse russe avait du Sang allemand dans les veines. Il en était de même de la bourgeoisie supérieure. Si la langue de la société de Pétrograd ne devint pas l'Allemand, c'est parce que les princes et nobles du XV 11le siècle parlaient en tre eux en français. Mais ces sympathies françaises n'empêchèrent pas que la Cour et le Gouvernement demeurassent sous .l'influence allemande. Il en était de même de la diplomatie,, de l'armée et de l'administration supérieure. Remplis d'Allemands, ces services publics se recrutaient de préférence parmi les Allemands. Gouverné par les Allemands, l'Empire russe était en fait une Puissance germanique, dont les forces servaient surtout l'Allemagne et le Germanisme.La domination allemande. Cet état de choses atteint son point culminant sous le régime de l'Impératrice Anna (1730-1740), qui confia le pouvoir suprême à son favori allemand, Biron. Celui-ci introduisit un régime de terreur contre les Russes suspects de ne pas aimer d'être gouvernés par les Allemands. Il inventa des tortures inédites pour ces rebelles, et \ut le premier à exiler en masse en Sibérie. Après une période de répit (règne de Catherine 1762-1796), qui semblait plein de promesse pour les patriotes russes, la domination allemande reprit avec plus d'intensité sous ses succeseurs, Paul 1er et Alexandre 1er. Ce dernier sauva la Prusse que Napoléon avait décidé de faire disparaître du nombre des Etats indépendants. Et pendant qu'Alexandre mettait 1 existence de la Russie en danger pour sauver la Prusse, le roi Frédéric Guillaume adressait à Napoléon des" lettres pleines de l'humilité et de la flatterie les plus abjectes, implorant Napoléon de donner à la Prusse les provinces russes de la Baltique ! Sous le règne d'Alexandre 1er, la qualité d'allemand devint plus que jamais le titre le plus sûr aux hommes et aux destinations. Le fameux général Yermaloff répondait à l'Empereur, qui lui demandait quelle récompense il demandait pour ses grands services : "Etre promu Allemand, les récompenses suivront alors d'elles-mêmes "1 En même temps les Allemands empêchaient Alexandre de donner suite à son projet d'apporter une constitution à son peuple. Tout en n'ayant pas des sympathies aussi exclusives pour la Prusse, Nicolas 1er (1825-1855 s'appliqua à favoriser l'introduction de ses méthodes administratives. C'est lui qui donna naissance à la bureaucratie de Pétrograd, mais en la rendant encore plus accablante qu'en Allemagne. Les Allemands furent considérés par lui dans tous les services comme les plus fermes appuis du trône. La confiance de Nicolas 1er dans la supériorité morale des Allemands al lait si loin qu'il annula des jugements des tribunaux russes contre des Allemands convaincus de fraudes, parce que, "étant des Allemands, ils ne pouvaient pas s'être rendus coupables de pareils méfaits" ! Pas de politique nationale. La diplomatie surtout était dénationalisée et germanisée. L'effort fait par la Grande Catherine pour pratiquer une politique nationale était sévèrement blâmé. La tentative d'agir indépendamment de l'Autriche et de la Prusse était ^considérée par Nicolas 1er comme constituant une trahison de 1'"Europe" I Toute critique de la politique autrichienne ou prussienne était défendue tant dans la presse que dans les livres d'Histoire. L'éloge des Puissances germaniques était seul permis ! L'influence exclusive de la Prusse en Russie connut son apogée en 1855, à la suite de la guerre de Crimée. La puissance de la Russie devint à partir de ce jour un satellite de la Prusse, considérée par Nicolas comme son seul ami ! Alexandre II (1855-1881), libéral dans le sens le plus pur et le plus élevé, aimant par-dessus tout la Russie, libérateur des serfs, n'en tomba pas moins dans le travers de ses prédécesseurs: de croire à la mission civilisatrice supérieur^ de l'Allemagne et l'amitié des Hohenzollern. Sa politique extérieure était guidée par ses sympathies allemandes, par son respect et sa confiance absolue dans son oncle maternel Guil-laumejer de Prussè, et par l'influence qu'exerçait Bismarck sur lui et sur son chancelier Gortchakoff. Cette influence permit à la Prusse de réaliser les trois grandes étapes—conquête du Sehles-wig-Holstein, diminution de l'Autriche ep 1866, Unification de l'Allemagne sous l'hégémonie de la Prusse à la suite de la guerre de 1870-1871—qui ne furent pas moins fatales à la Russie qu'à l'Europe en général. La restauration dé l'Empire germanique devait être accompagnée de la reprise de ses prétentions historiques à la suprématie universelle, comme héritier de l'Empiré Romain. La faute d'Alexandre II. Loin de prévoir la diminution qui devait en résulter pour son pays, Alexandre II se réjouit des succès de la Prusse, et ce fut lui qui, par la menace d'une guerre, empêcha l'Autriche de venir au secours de la France. Il en fut bien récompensé lors de la guerre russo-turque. Ce n'est pas un des chapitres les moins attrayants de l'ouvrage de M. de Wesselitzky que celui où il montre la Rus^ poussée par Bismarck vers cette gué® par la promesse de son appui — qu'il promettait en même temps à l'Autriche — et continuant à cet honnête courtier la plus entière confiance jusqu'aux pourparlers de paix, qui finirent en ce chef-d'œuvre de la diplomatie bismarckienne : l'Autriche définitivement orientée vers l'Orient, essayant de dominer la presqu'île balkanique, devenue l'adversaire irréconciliable de la Russie et, par conséquent, dépendant exclusivement de l'appui de l'Allemagne et obligée de suivre sa direction ! Et cependant, Alexandre II ne voulut pas, jusqu'à la fin, douter de l'honorabilité des procédés dont les Allemands avaient usé dans cette affaire, quoique l'Allemagne avait conclu une alliance avec l'Autriche contre lui ! Guillaume 1er se rendait compte de l'immoralité de la politique suivie par son ministre. Il écrivit à Bismarck que la conclusion d'une alliance dirigée contre Alexandre II, après tout ce que celui-ci avait fait pour l'Allemagne, était " manifestement déshonorante." Cependant, il passa outre. L'auteur a appris d'un haut dignitaire de la Cour de Berlin le vrai motif du consentement de l'empereur Guillaume à l'alliance contre la Russie. Bismarck obtint son consentement en citant le mot de Frédéric II : "Nous, rois de Prusse, nous sacrifions à l'Etat non seulement notre vie, mais même notre honneur." Après cela, il ne restait à l'Empereur qu'à s'incliner; c'est ce qu'il fit ! ÎSous examinerons dans un autre article la situation de la Russie vis-à-vis de l'Allemagne sous Alexandre III et sous le Tsar actuel. M. ■B—BB—S—HtiWiHIIIIILMIBB—3BBB——P—IW III III H III" LETTRE D'AUSTRALIE. Sydney, juillet 1915. Je constate par les journaux belges qui me parviennent ici avec un gros mois de retard que l'on se plaint parfois à Londres, où au Hâvre de n'être pas renseigné immédiatement comme en temps de paix Sur les événements du jour et les faits de guerre : Que diraient ces impatients si, comme nous, i's recevaient pour toute pâture au milieu de la prose locale de laconiques cablograrn-meS qui nous distillent parcimonieusement des nouvelles soigneusement dosées. Depuis quinze jours il ne filtre plus aucune nouvelle jusqu'ici: généralement c'est assez mauvais signe. Nous devrons attendre comme de coutume pour être mis au courant de la situation exacte qu'un succès quelconque ait compensé un échec partiel. Cette politique d'autruche n'est pas très appréciée ici et l'on trouve en général qu'un peuple •qui sait donner son sang et an or pour la cause commune est capable de supporter d'un cœur égal les bonnes et les mauvais nouvelles. En ce moment on prépare activement la formation d'un nouveau contingent et je vous prie de croire que c'est ici le meilleur de la jeunesse qui s'enrôle dans les ràngs du corps expéditionnaire. L'Australie toute entière a conscience qu'elle ne combat pas dans cette guerre pour la mère patrie seulement, mais pour son existence propre en tant que libre fédération. Loin des scènes terribles des' combats actuels, à l'abri des incursions aériennes, n'ayant pas à redouter l'invasion, le Commonwealth se lève tout entier parce qu'il sent qu'il perdrait plus par la défaite des Alliés que le Royaume-Uni lui-même : Nous avons la profonde certitude de l'impossibilité de cette défaite. Mais la nécessité de contribuer' à la victoire s'impose à nous parce que nous savons que le succès des Teutons i «îtrainerait leur mainmise sur notre continent, et sans doute la perte de notre self-governmcnt. Ici on prend toujours grand intérêt aux malheurs de la Belgique. Le Belgian Relief Fund a atteint ces derniers jours le total de 516,200 livres sterling, et les souscriptions continuent à rentrer sur la base de 1,000 livres par jour. J'ai, pour ma part, réuni cent livres à peu près en douze semaines, et cela n'est pas mal pour une initiative isôlée.Toutefois, depuis que nos troupes se couvrent de gloire aux Dardanelles, l'attention publique se concentre tout naturellement sur cette partie du théâtre des. opérations et, pour faire pendant à la journée belge dont je vous ai parlé récemment, il se prépare à Sydney une journée australienne, dont les résultats dépasseront encore ceux du Belgian Day. Le produit en sera consacré à l'amélioration du sort de nos blessés. L'effort financier produit par notre population, réduite pourtant, aura été certainement colossal et, cependant, il faut noter qu'ipi comme partout le coût de la vie augmente jour par jour, pourrait-on dire. Cela n'empêche pas d'ailleurs le Gouvernement du Commonwealth de mettre sur pied en ce moment un projet d'emprunt de guerre de 20 millions de li-ves sterling. Et, sans doute, cet emprunt sera couvert en quelques jours. On s'occupe aussi avec une activité fiévreuse de l'organisation effective de fabriques de munitions de guerre. L'Australie veut être à même financièrement, industriellement et militairement de tenir sa mise dans le grand feu de la guerre actuelle et elle y réussira de maîtresse façon. C'est ainsi qu'une des plus jeunes nations du globe aura mobilisé toutes ses ressources matérielles et morales pou-venir ranger sa bannière étoilée aux côtés des vieux étendards des peuples aînés d'occident. H. S. QUE VEUT-ON OBTENIR PAR LES ARMES? ^ Réponse de M. Edouard Bernstein, membre du Reichstag allemand. Je n'exige rien du "succès des armes" ans la guerre actuelle, car cette guerre st une guerre impérialiste, au moins oUr une des Puissances alliées et pour le loc des Puissances du centre. ; une guer-3 qui ne vise point une idée de justice, n principe supérieur pour le règlement es relations internationales, mais qui la présomption de restreindre la liber té des peuples selon les fins et les intérêts des gouvernants et de régler les relations des peuples d'après l'utilité des Etats. Etant socialiste, j'ai sur les intérêts populaires des opinions foncièrement différentes des op:n:ons des gouvernants. Je n'exige donc rien diï succès des armes et ce que je désire est entièrement indépendant de la victoire ou paraît mè- S6ème année. No. 191

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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