L'indépendance belge

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s.n. 1918, 26 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0dz7d/
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CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS - rrnTOn-MmiiTi-in i ni mm wi nnium nui— m ■ iiimiumiiii nu n mi —- ..»■—. —. — . imimiihwii «ri iiihhh !■ mm— wjb.i i« — mu ainwni mm m m i un " il i n mu iiumiimiiiiiii i iii hum ■ , m iBnimmin il - nwi».iw__u_ j il i .m » ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: VENDREDI! 26 AVRIL 1918 • f 3 MOIS. 9 SHILLINGS It'DOl' HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. . ABONNEMENTS J 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le jeudi <s5 avrsl (j AN- 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. L'arrêt momentané dans les opérations le grand style a été rompu mardi après-nidi par un bombardement croissant de a plus grande partie du front de bataille, tant en Flandre et en Artois qu'en Picardie. Le feu roulant des grosses pièces ennemies atteignit une terrifiante' intensité, dans la soirée, en des points divers et notamment dans les secteurs au nord et au nord-est- de Bailleul, au nord de Béthune, dans la vallée de la Scarpe et dans les régions de l'Ancre et de la Somme jusqu'à la Côte 82, au sud de ce dernier fleuve. De puissantes attaques se sont développées dans la soirée aux environs de Dra-ncutre, au nord-est de Bailleul, mais toutes ont été repoussées par les Français, qui se battaient avec un élan remarquable. L'artillerie alliée, coopérant à l'action, a infligé des pertes sévères à l'ennemi. Les troupes britanniques ont, de leur côté, exécuté des opérations locales fruc-tueuses dans le voisinage de Meteren et à l'est de la forêt de Nieppe; elles ont également repoussé une attaque contre leurs nouvelles positions à l'est de Ro-becq, faisant ici 84 prisonniers. A la, suite d'une opération secondaire, nos alliés . ont repris l'avant-poste que l'ennemi avait capturé le 22 avril dernier, au nord-ouest de Festu-bert ; la garnison de ce poste a offert une résistance opiniâtre qui lui a valu des pertes sensibles; nos alliés en ont eu néanmoins raison et ont capturé des prisonniers ainsi que quatre mitrailleuses. Une puissante attaque allemande a été lancée mardi soir au nord-ouest d'Albert, dans la région du bois d'Aveluy; toutefois, les premières vagues d'assaut - ont été dispersées par un feu nourri d'il) fanterie et de mitrailleuses, et les assaillants ont- dû se retirer, renonçant posr le moment à renouveler leur avance dans ce secteur. Mais l'effort principal de l'ennemi devait se porter, ainsi que nous l'aviois prévu, sur le front menaçant directement Amiens. De oe côté l'artillerie teutonne prolongea son martellement pendant toute la nuit, et, à 6 h. 30 du matin, les colonnes d'assaut s'élancèrent à l'attaque en vagues très denses, depuis un point au nord d'Albert jusqu'au point de suture des forces britanniques et françaises. Toutes les tentatives ennemies se heurtèrent à l'admirable résistance des Tommies, qui repoussèrent les assaillants en leur infligeant des pertes sanglantes. Plus tard dans la matinée, les Allemands renouvelèrent leurs attaques avec des forces plus grandes. Celles-ci furent repoussées sur les deux flancs, mais parvinrent a progresser dans le centre vers Vil-ler.=-Bretonneux, où le combat, d'une rare violence, se prolongea toute la journée. L'ennemi est actuellement dans le village, mais la lutte continue sans relâche. Une autre attaque, au nord d'Albert a été repoussèe victorieusement, l'ennemi abandonnant des prisonniers aux tnains de nos alliés. Dans ces secteurs quatre divisions allemande?, dont une division de la Garde impériale, sont aux prises avec les valeureux Tommies et ont pour objectif immédiat de dépasser Villers Bretonneux et de' s'établir sur la route de Cachy à Fcuillov. Le fait le plus intéressant de la journée est la première apparition dans les combats des chars d'assaut allemands (tanks), qui ont été en action en un certain point entre Cachy et Han-. gard. La lutte s'est développée également-sur tout le front au sud de Villers Bretonneux, gagnant le front français jusqu'à la côte 82. Mercredi dès 5 h. du matin, après une préparation d'artillerie qui dura toute la nuit et à laquelle les batteries françaises répliquèrent énergi-quement, les Allemands dirigèrent une serie d'attaques déterminées »ntre Han--gard en Santerre, la région et le bois de Senecat, jusqu'au sud' de l'Avre. La bataille qui se poursuivit toute la journée et qui dure toujours, fut particulièrement âpre dans la région de Han-gard. Après de multiples assauts, les uns plus furieux que les autres, l'ennemi parvint à prendre pied dans les bois au nord de Hangard ainsi qu'aux confins orientaux du village, lequel est désespérément défendu par les troupes françaises.La lutte ne fut pas inoins violente dans la région de Hailles. Plusieurs assauts ennemis dirigés contre la colline située à l'est de ce village furent dispersés i ' -par le feu des batteries françaises et par i des contre-attaques. Plus au sud les Allemands échouèrent également dans ; leurs tentatives contre le bois de Sene- - cat et la côte 82, positions qui restent i entièrement aux mains de nos Alliés. La première journée de la quatrième î phase de la grande offensive germanique s se clôture donc par un bilan plutôt i mince: L'occupation contestée de ! Villers Bretonneux et une légère } avance vers Hangard au prix de nou-1 veaux et très sanglants sacrifices. Il est J évident que les Teutons ne négligeront rien pour atteindre leur but, et le prix " du sang ne les arrête pas d'autant plus " qu'ils sont dès à présent assurés du eon-3 cou'rs des troupes autrichiennes. La " presse de l'empire dualiste confirme eu " effet l'envoi de divisions austro-hon- - groises sur le front occidental; nous en 1 signalions hier la présence à Anvers et à Gand. Et les journaux de Vienne et de ■ Budapest, conscients de l'impopularité " que rencontrera une telle décision parmi u la majeure partie de la population de ^ l'empire danubien, s'empressent d'im-3 primer (jue la raison de cet envoi se trouve dans le fait que des troupes italiennes se trouvent en Picardie et qu'il ' faut combattre les Italiens partout où on ' peut les rencontrer. Ce prétexte falla-J cieux cachant mal le marché conclu entre Berlin et Vienne, ne fera pas de dupes. } Sur le reste du front occidtental rien à 3 signaler en dehors d'une fructueuse opé-1 ration de reconnaissance française dans le Bois d'Avocourt et un duel d'artillerie . plutôt vif sur la rive droite de la Meuse. Les Austro-Allemands ont montré une certaine activité sur le front méridional. ; .Dans le bassin d'Asiago des éclaireurs u britanniques, ont refoulé des détache-rttents ennemis qtri tentaient de se porter devant leurs lignes à Canove. Plus tard _ des groupes ennemis avançant vers le 5 mont Kaberlaba ont été mis en déroute par l'infanterie italienne. D'autres détachements autrichiens s'approchant des lignes italiennes au sud de Stoccaredo ont été attaqués et dispersés à coup de grenades. Il en a été de même dans le district d'Alano. ' L'activité combattive continue à être très grande sur le front macédonien sur j. lequel la journée de mardi a été marquée par une série de nouveaux succès pour les troupes alliées. A l'ouest de ^ Doiran les' Britanniques ont exécuté un s important et fructueux coup de main dans les lignes bulgares. Dans la région s à l'ouest des lacs une colonne mobile s française opérant au nord de Doiran -i rejeté l'ennemi de la ligne des hauteurs qui dominent à droite la vallée de la Vrba et a capturé deux villages. Enfin, s dans la bouche de la Tcherna, sur le front serbe, plusieurs attaques lancées par les Bulgares dans le but de reprendre l'ouvrage qui leur a été arraché le 21 . avril dernier ont été repoussées. Un communiqué allemand signale que 3 lés troupes du général von der Goltz ont pris les jonctions de chemins de fer de _ Hyvinge et de Rùhimâki, et ont, fait 3 leur jonction avec les Gardes Blancs fin-. landais au nord de Lahti. Il annonce _ également que les forces austro-alle-t mandes ont atteint Simferropol, sur la V voie ferrée de Sébastopol, continuant j ainsi leur invasion de la Crimée. * • 1 * Les nouvelles officielles de Hollande 1 font défaut, mais il semble que l'on y " considère la situation comme grave. Dans sa mentalité brutale, l'Allemagne t exige que la Hollande tolère le transport * par son territoire de matériaux de - guerre: ce qui serait la violation de.'sa 1 neutralité. Avec raison la Hollande ré-î siste et l'Allemagne lui répond une fois 3 de plus: Nécessité ne connaît pas de loi. - En même temps l'Allemagne masse 3 des corps de cavalerie le long de la fron- - tière hollandaise et, notamment, du côté 5 du Wesel ; elle a ainsi des arguments ir-i résistibles. En réalité, l'Allemagne ne doute pas - qu'elle va l'emporter sur les Alliés-à - l'ouest et elle saisirait avec empressement 3 une occasion d'envahir la Hollande. Elle i détiendrait ainsi un gage de plus avant ! la discussion de la paix. Il y a quatre 3 ans déjà que l'Allemagne émettait l'avis - que l'annexion de la Belgique devait - comporter celle de la Hollande. Convaincus qu'ils tiendront la Belgique, les } Allemands se mettent en mesure de tenir 3 aussi la Hollande. C'était prévu, mais s voilà pourtant qui doit ouvrir les yeux s à pas mal de Hollandais- SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les pertes allemandes Comme exemples des pertes énormes subies par -les Ail imands dans leurs attaques dans la région de Bailleul et de Gi-venchy, on s&it qi'e lé 22e régiment de la 117e division fût réduit à 250 hommes. Des officiers allemands capturés de la 12e division disent que l'avance était impossible contre notre feu d'artillerie et de mitrailleuses, :t que leur division ne parvint pas du tout à avancer. Un officier britantiique raconta qu'il tira lui-même 300 cartouches de fusil et qu'il • était certain d'avoir tué ou blessé au moins 300 Allemands, parce qu'il était impossible de manquer un seul coup, et il est bien possible qu'il en ait atteint en réalité davantage. — "Times." SUR LE FRONT BELGE Ordre du jour du général Gillain à nos troupes A la suite du brillant succès du 17 avril, le lieutenant-général Gillain, chef cle l'état-major général belge, a adressé le 23 avril, au nom du Roi, la proclamation suivante aux troupes belges : "Soldats! En octobre 1914, le Roi a dit: "Il vous appartient, par la ténacité et par la bravoure dont vous avez donné tant de preuves, de soutenir la réputation de vos armes. Notre honneur national est engagé." - "Vous avez répondu à l'appel de votre Roi par une défense opiniâtre et victorieuse des positions désormais historiques de l'Yser. Le nom Belge y est glorifié. Vous avez conservé intactes toutes les position's où le Roi vous a placés, de la mer au nord d'Ypres. "Malgré les î-'-centes tentatives des troupes d'élite de l'ennemi, vous avez fc-eim devant Nie-v-, -jrt, Reigervliet. Dix-mu de et Merckém. "Depuis un mois, l'ennemi a entrepris la plus grande de ses offensives sur la Somme et la Lys. Il a lancé d'incessantes attaques. Il vient de heurter de front nos 3e et 4e divisions d'armée. Arrêté par la ténacité de la Division de Namur, il dut reculer sous la poussée victorieuse des valeureuses troupes de Liège. "Soldats,! Le Roi compte sur vous. Vous vous montrerez dignes de vos frères dont la résistance indomptable au joug de l'envahisseur fait l'admiration du monde entier. 1 "L'Yser doit rester l'obstacle infranchissable contre lequel viendront se briser les assauts de nos ennemis." OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Le gouvernement britannique a décidé de modifier la forme des communications laites hebdomadairement à la presse au sujet des pertes de navires marchands britanniques et alliés du fait de la guerre sous-marine ou d'autres risques maritimes. Désormais, les pertes mensuelles seront traduites, en tonnes brutes, et seront publiées le 21 de chaque mois. Les pertes de la marine marchande britannique pendant le mois de mars 1918 ont été de 216,003 tonnes, celles des marines marchandes alliées et neutres de 165,628 tonnes, soit au total 381,631 tonnes, contre 254,303, plus 134,119, soit 388,422 tonnes pour le mois de février 1918. Nous publions ci-après les pertes trimestrielles sùbies par les marines marchandes britanniques, alliés et neutres depuis le 1er Janvier 1917 : 1917, 1er trimestre : Grande-Bretagne, 911,840 tonnes; Alliés et neutres, 707,533. Total, 1,619,373 tonnes. 2e trimestre : Grande - Bretagne, 1,361,870; Alliés et neutres, 875,064. Total, 2,236,934 tonnes. 3e trimestre : Grande - Bretagne, 952,928; Alliés et neutres, 541,535. Total, 1,494,473 tonnes. 4e trimestre : Grande - Bretagne, 782,889 ; Alliés et neutres, 489,954 Total, 1,272,843 tonnes. 1918, 1er trimestre : Grande-Bretagne, 687,576; Alliés et neutres, 435,934. Total, 1,123,510 tonnes. "Soit en tout depuis le 1er janvier 1917 : Grande-Bretagne, 4,697,113 tonnes ; Alliés et neutres, 3,050,020. Total, 7,747,133 tonnes. Larrivée et le départ des navires marchands de toute nationalité et de plus de 500 tonnes (non compris les bateaux locaux et dé pêche) dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois de mars, affectaient un total de 7,'295,620 tonnes, contre 6,326,955 tonnes le mois précédent.L'ATTAQUE D'OSTENDE ET DE ZEEBRUGGE Les dommages L'Amirauté britannique publie le communiqué suivant : A la suite de nos opérions contre la côte ennemie, des vols d'observations ont été faits par nos aviateurs, qui ont également jeté des bombes. L'observation fut difficile à cause des nuages, et nos machines furent forcées de descendre jusqu'à 15 mètres. Une rupture nette d'une vingtaine de mètres a été observée dans le môle de Zeebrugge à son extrémité intérieure. A Ostehde un objet coulé a été aperçu entre les estacades, bloquant la plus grande partie du chenal. De nombreuses bombes ont été lancées sur des objectifs à terre. Le communiqué allemand Le communiqué allemand dit : Dans la nuit du 22 au 23 une entreprise des forces navales britanniques, conçue sur un vaste plan et projetée sans égard pour les sacrifices, a été mise en échec. Après un violent bombardement venant de la mer, de petits croiseurs, escortés de nombreux destroyers et bateaux à moteur, sous' le couvert d'un voile de brouillard artificiel poussa en avant dans la direction d'Ostende et Zeebrugge, jusque tout près de la côte, avec l'intention de détruire les écluses et les travaux du port. D'après les déclarations des prisonniers, un détachement de quatre compagnies de " Royal Marines" devait occuper le môle de Zeebrugge par un coup de main, afin d'en détruire toute la strupture, ainsi que les canons et le matériel- -de guerre qui; s'y trow-ai' • *-les navires se trouvant dans le port. Seulement quarante de ces hommes parvinrent à débarquer ; ils tombèrent entre nos mains, les uns vivants, les autres morts. Sur le mur étroit du môle les deux partis ont combattu avec la plus grande vigueur. Des forces navales anglaises qui participèrent à l'attaque, les petits croiseurs " Virginia " (? " Iphigenia "), " ïntre-pid," " Sirius " et deux autres de construction similaire, mais dont le nom est inconnu, furent coulés près de la côte. De plus, trois destroyers et un nombre considérable de bateaux à moteurs, munis de torpilles, furent coulés par notre feu d'artillerie. Quelques hommes seulement de leurs équipages purent être sauvés par nous. En dehors du dommage causé au môle par une torpille, nos travaux du port et nos batteries de côtes n'ont pas subi de dommages. De nos forces navales, seul un torpilleur a subi un dommage du caractère le plus léger. Nos pe;rtes sont légères." Ce communiqué allemand est manifestement inexact, ainsi que le montrent les récits d'officiers et marins qui ont pris part à l'expédition. Ceux-ci sont bien plus catégoriques que les récits officiels britanniques sur les résultats de l'opération.Avec les scooters Le correspondent du " Times " a entendu le récit suivant d'un jeune officier appartenant à un scooter. (Le scooter est un petit bateau à moteur muni de torpilles.) C'était hier, dit le jeune officier, mon anniversaire, et c'est le plus bel anniversaire que j'ai jamais eu. Nos scooters pénétrèrent dans le chenal de Zeebrugge, après que 1' " Iphigénie " et un autre des croiseurs, remplis de ciment, en eussen.t rompu la chaine et déblayé 1» chemin pour nous. Des fusées éclairantes éclairaient le ciel et transformait en clarté l'obscurité de la nuit. Nous en étions enchantés, car nous ni savions pas exactement où nous nous trouvions. Un réflecteur fut dirigé sur moi, mais il n'-é-tat guère puissant, et ne me causa par d'ennui. Mon bateau rencontra le "Brus-sels," le steamer du Great Eastern, que commandait le capitaine Fryatt, et que les Allemands avaient amené depuis longtemps à Zeebrugge, et j'ai lancé une torpille en plein dans ce navire. D'autres officiers déclarent que les deux croiseurs que l'on a fait sauter arrivèrent droit à l'embouchure du Canal de Bruges, et qu'il faudra des mois pour rendre le passage libre. Sur le môle Le combat sur le môle était comme un combat sur un île, car l'accès vers la digue avait été coupé par la destruction du pilotes au moyen du vieux sous-marin, employé à cet effet. L'opinion générale est que les pertes parmi les détachements d'assaut furent moins élevées qu'on ne l'avait craint. Un vif éloge est dû au Commandant Brock, l'inventeur du brouillard artificiel qui donna de si bons résultats : il a malheureusement péri au cours de l'action. Des hommes qui se trouvaient à bord du croiseur " Vindictive " disent qu'il alla se placer le long du mole, tout comme s'il allait se placer le long d'un débarcadère dans un port ami. Et tandis qu'il se trouvait soumis- à un feu terrible de la part des défenses allemandes, la capitaine et les hommes continuèrent à donner les ordres avec un calme parfait. Le navire fut touché à divers reprises,' ses mâts furent brises et son pont démoli, et le navire subit de grands dommages, mais l'équipage se cramponna à sa tâche. Pendant un temps considérable le " Vindictive " resta le long du môle dans ces conditions, et les marins s'étonnent qu'il ait'pu en revenir. " Etes vous sûr que tous les hommes sont à bord?" fut la dernière question du capitaine avant de s'éloigner du bord, et ce n'est que après s'être rendu compte que tous ceux qui étaient dans le possibilité de revenir étaient présents que le " Vindictive " fila à toute vapeur, d'énormes flammes sortant de ses cheminées. L'attaque d'Ostende Des survivants du détachement de débarquement à Ostcnde déclarent être certains d'avoir causé des dommages sérieux à l'ennemi. Ils reconnaissent que leurs propres pertes furent sévères, et disait que le détachement de débarquement reçut une aide efficace d'hydroplanes britanniques lançant des bombes. Le bom-bardems^ t par les batteries allemandes etair si L btëïît, 'tarît à'Zeèbrugge qu à Ostende^'que la plupart des hommes sont surpris de ce que la flotte d'attaque n'ait pas subi plus de dommage. Autres détails Deux officiers ont raconté au 'Times' : Nous étions à bord du " Vindictive " et nous arrivâmes à la position qui nous avait été assignée. Nous nous étions approchés à l'abri de la fumée, produite par tous nos navires, petits- et grands. En fait, un seul nuage s'étendait de Zeebrugge à Ostende. Les Allemands s'y trompèrent complètement pendant tout un temps, mais quand ils découvrirent notre but, les fusées allèrent bon train et nous n'avions plus qu'à aller de l'avant. Nous traversâmes le nuage de fumée, et alors, ce fut l'enfer. Tous nos hommes étaient sur le pont et les Allemands bombardèrent le "Vindictive" pendant 20 minutes; malgré le feu terrible nous accostâmes le long du Môle, mais malheureusement des 14 passerelles qui devaient nous permettre d'atteindre le quai, deux seulement rotaient utilisables, les autres ayant été détruits. 11 fallut se servir des deux qui restaient, bien qu'elles fussent endommagées et branlantes. Sur l'ordre "Royals, en avant ! " nos hommes débarquèrent sur le premier rebord du Môle, mais nous subîmes de lourdes pertes dans cette opération, car le bombardement était terrible. Après cela il fallait encore franchir environ 6 mètres pour atteindre l'ennemi. Indomptés, nous descendîmes à l'aide de cordes et d'échelles de cordes. Trois destroyers se trouvaient de l'autreê côté du Môle et tiraient sur nous à bout portant, tout en déversant sur le môle une masse de maté-lots. Nos hommes chargèrent et arrivèrent près d'un destroyer, dans lequel ils lancèrent une cinquantaine de bombes. » Une violente explosion s'ensuivit; un incendie se déclara et le destroyer se mit à couler. Nous ne pûmes atteindre les deux autres destroyers et nous ne savons ce qu'il advînt de ceux-ci. Le " Vindictive " avait trois howitzers à bord, et trois fois de suite les servants de celui d'avant furent balayés par les batteries de cote; chaque foi d'autres prirent Iegnr place. Mais nous-mêmes nous bombardâmes les Allemands avec nos howitzers, nos pom-poms, etc., leur causant des pertes sensibles. Après avoir mis feu au destroyer, nous nous frayâmes un chemin à la baïonnette sur" le môle et nous capturâmes des canons, après avoir tué un grand nombre, d'Allemands. Enfin la sirène ordonna la retraite; les navires destinés à bloquer le port avaient atteint leur but et notre tâche était terminée. Suite à la 4s tiage 89e année jj0 ■SB* ■eFr'** m1 'juin*, ■w>s*8Ri «ra* «BP sœfa «Barn. WP

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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