L'indépendance belge

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03 november 1914
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s.n. 1914, 03 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4dv7c/
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, S'jème année. No. 297. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MARDI, 3 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. L'ALLEMAGNE VA-T-ELLE PROCLAMER L'ANNEXION DE LA BELGIQUE. "7 | La presse américaine s'élève contre la supposition que le gouvernement allemand aurait l'intention d'inviter, dès sa rentrée, le Reichstag à proclamer l'annexion de la Belgique. Jamais en effet on n'aurait assisté à un spectacle plus ignominieux, à un plus flagrant défi à toutes les lois de l'honnêteté. La Belgique obligée par les traités, signés notamment par l'Allemagne, à Idéfendre à tout belligérant le passage ■par son territoire, à exécuté cette obligation. Et c'est là le crime qu'elle ■devrait payer, après des dévastations et des souffrances indicibles, par son annexion finale au pays qui a violé envers elle la foi des traités ! ! Voilà donc la guerre défensive que soutient prétendument l'Allemagne ! Voilà la guerre pour laquelle elle sollicite la sympathie et l'appui moral des nations neutres ! Si celles-ci ne savent pas encore à quoi s'en tenir en ce qui concerne les motifs qui ont inspiré la guerre actuelle, elles le sauront à présent : ces motifs sont une soif inextinguible de conquête, une ambition effrénée, la volonté de dominer finalement le monde entier. Heureusement, l'annexion valable d'un pays ne dépend pas du bon plaisir d'un belligérant. Elle est soumise à certaines règles que le belligérant est obligé de respecter, sous peine de se mettre en dehors du dioit des gens et du concert des nations civilisées. Le passage suivant d'un ouvrage bien connu sur les lois internationales, " International Law," by L. Oppenheim, ,1906, explique quels sont les principes qui régissent l'annexion d'un pays par un autre : " L'assujettissement ne doit pas être confondu avec la conquête, quoiqu'il ne puisse y avoir d'assujettissement sans | conquête. La conquête est la prise de possession du territoire ennemi au moyen de la force militaire. La conquête estache-vée aussitôt que le territoire en question est effectivement occupé. Mais il va de ; soi que la conquête d'une partie de territoire ennemi n'a rien de commun avec l'assujettissement, pareeque l'ennemi .peut fort bien le reconquérir. Même la ? conquête du territoire entier île l'ennemi ne suppose pas nécessairement l'assuje-t tissement. En effet, en premier lieu, dans j une guerre entre plus de deux belligérants, les troupes de l'un d'eux peuvent E évacuer son territoire et opérer leur jonction avec l'armée des Alliés, de manière que la lutte armée continue, quoiquele te-ritoiredel'un des Alliés est complètement 'Conquis. De même, un belligérant, quoiqu'il ait annihilé les forces et conquis | le territoire entier de son adversaire, et de cette manière amené la fin de la lutte armée, peut cependant ne pas exterminer l'Etat ennemi en annexant le territoire j conquis, et peut conclure un traité de | paix avec le chef expulsé ou emprisonne | de 1 Etat vaincu, rétablir le gouverne-| ment de ce dernier et lui restituer son territoire en tout ou en partie. L'assujettissement n'a lieu que lorsqu'un belligérant après avoir annihilé les forces et conquis le territoire de son adversaire, détruit son existence par l'annexion du territoire conquis. L'assujettissement peut donc exactement être défini l'extermination par la guerre de l'un des belligérants' par l'autre par l'annexion du territoire du premier après conquête et a-près extermination des forces ennemies."Tous les auteurs sont d'accord pour dire qu'à défaut d'un traité de paix qui reconnaisse l'annexion du pays occupé, I annexion ne peut être légitimement proclamée que lorsque, pendant un laps de temps d'une certaine durée, l'envahisseur a eu la possession indisputée du territoire ennemi, et que la soumission de la population démontre que celle-ci a accepté en fait ie joug de son conquérant.Est-il nécessaire de montrer qu'aucune de ces conditions n'existe dans les circonstances actuelles? Ce n'est que depuis trois semaines qu'à la suite de la prise d'Anvers, les armées allemandes se sont répandues dans les deux Flandres, et vers la frontière hollandaise. Xon seulement l*Sccupation de la Belgique n'est pas complète, non seulement elle est disputée, mais la marche actuelle des armées alliées montre celles-ci refoulant les armées allemandes des positions qu'elles ont occupées récemment. Non seulement l'armée belge existe, mais elle inflige à l'ennemi des coups terribles. Le monde entier rend hommage à son héroïsme, et à celui de son Roi. E)t les alliés de la Belgique, la Grande Bretagne, la France, et la Russie, ont inscrit comme premier article à leur programme, la délivrance complète de la Belgique ! Et elles combattront jusqu'à leur dernier homme pour que ce résultat soit obtenu. Non seulement les Belges n'acceptent pas le joug des Allemands, mais ils témoignent de la manière la plus énergique l'horreur qu'ils éprouvent pour eux, à la suite de l'agression et des cruautés dont ils se sont rendus coupables.Et c'est dans ces conditions que l'Allemagne songerait sérieusement à proclamer l'annexion de la Belgique ! Allons-donc ! M. NOTES DU JOUR. Que l'esprit d'intrigue politique est donc une vilaine chose. Bordeaux, le 29 octobre. A l'heure grave où nous sommes, où tout l'effort du pays doit être tendu vers le but unique de défense nationale, où tant des gens font le sacrifice de leur vie et de leurs intérêts pour seconder les efforts admirables de nos soldats, il y a des parlementaires qu'il vaut mieux ne pas nommer qui continuent leurs petites combinaisons de couloir. Ils trouvent qu'on se passe trop d'eux et que le pays les oublie. Remis à leur place par les événements, ils craignent qu'on ne s'aperçoive qu'ils ne comptent pas dans le superbe mouvement de défense nationale. Alors ils se réunissent à Paris et en province, tantôt dans une mairie parisienne, tantôt dans les bureaux du Palais Bourbon, ou bien encore dans une salle de restaurant de Bordeaux, proche des Allées de Turny, et ils discutent longuement, quoi? La question de savoir si le gouvernement ne doit pas légalement réunir le Parlement: à quelle époque et à quel endroit : à Paris ou à Bordeaux? Ils préfèrent presque tous Paris, parce-qu'ils déclarent que là il leur sera plus facile de renverser le Cabinet, s'ils en ont envie. Et ils ne cachent pas qu'ils ont cette envie. Que le Parlement doive être convoqué, cela ne semble pas faire l'ombre d'un doute, et cela pour trois motifs. Les Chambres doivent voter le budget de 1915 ou un certain nombre de douzièmes provisoires... En suite, l'article 1er de la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 est impératif et exige que le Parlement se réunisse chaque année le deuxième mardi de janvier. Enfin, on doit procéder dans la première quinzaine de janvier au renouvellement des sénateurs de 31 départements. Il est indispensable d'ajourner ces élections, ce qui ne peut être fait que par une loi. Pour tout cela, deux courtes séances, d'une heure chacune, suffiraient. Dans la première on pourrait voter six douzièmes provisoires par exemple et retarder les élections sénatoriales. Ceci pourrait avoir lieu en novembre. Quant à la scéance constitutionnelle du deuxième mardi de janvier 1915, elle consisterait en la nomination du bureau et le Parlement s'ajournerait sine die jusqu'à la fin de la guerre. C'est ce que conseille le bon sens et ce qu'ordonne le patriotisme le plus simple. Mais où réunir le Parlement? A Paris, disent ceux qui ne seraient pas fâchés, en dépit des événements, de provoquer une crise gouvernementale, qui la désirent, la souhaitent et même la préparent. A Bordeaux, répondent les gens raisonnables que ces intrigues révoltent tout de même et qui pensent qu'à l'heure actuelle, il n'y a qu'un seul devoir, un seul, celui de défendre le pays. " Alors, disent quelques-uns, craignez que les Allemands redescendent vers Paris et viennent troubler les délibérations, si courtes soient-elles, des deux Chambres? " Nullement. Nous sommes persuadés même qu'au moment où les députés et sénateurs seraient convoqués, non seule ment les Allemands n'auront pas brisé les lignes des Alliés, mais qu'ils auront encore été repoussés un peu plus loin. Mais si à ce moment, pour des raisons dont nous ne sommes pas juges, le gouvernement n'a pas quitté Bordeaux, le Parlement a pour devoir élémentaire de venir délibérer — oh ! le plus rapidement possible — à ses côtés. Pour la réunion à Paris, il n'y a aucune bonne raison que le désir de donner satisfaction à ces politiciens incorrigibles qui complotent tous les jours et qui se trouvent trop relégués à l'arrière-plan. Pas plus tard qu'hier, un de ces obscurs représentants d'un département voisin, s'écriaient Allée de Tourny : " A la première séance ils m'entendront; je leur dirai..." — Et notre homme énumé-rait les griefs qu'il se proposait de porter à "a tribune, commérages électoraux potins d'arrondissement, philippiques de petit café... Tout cela est misérable et piteux. Il est nécessaire que tous ces hommes politiques dont les rancunes résuscitent, comprennent que le pays tout entier veut une seule chose : La Lutte et la tension de tout l'effort national pour la Victoire. Tout le reste est méprisable. J. B. AUTOUR DE LA BATAILLE. (De notre envoyé spécial.) Le Train blinde. Est-il un homme dont l'imagination puisse évoquer la formidable bataille qui se déroule de la mer du Nord, à l'extrémité des Vosges! Rien dans l'histoire, n'approche de cette épopée. Depuis quinze jours, deux masses ardentes et tragiques se ruent l'une contre l'autre, et la plume d'un Tennyson serait impuissante à décrire le choc effroyable. La nature elle-même, avec ses plus formidables cataclysmes, ne produit pas un chaos plus grand, et n'ouvre pas un sépulcre plus profond, que cette artillerie innombrable qui depuis des semaines rugit et crache la mitraille. Les artilleurs font un métier cyclo-péen avec une tranquillité que rien n'altéré. j'ai vu, à maintes reprises, les nôtres à l'œuvre, et je vous assure que leur flegme ne le cède en rien à celui de nos amis les Anglais. Je viens de vivre quelques jours parmi ceux qui sont à bord d'un des trains blindés qui furent équipés à Anvers, et armés de canons anglais de 12. Commandé par le capitaine S., assisté du capitaine M., des officiers qui ont le coup d'œil, le sang-froid, la clarté nécessaires, il a fait de la bonne besogne. C'est à West Roosebeke, près de Langemarck, que je l'ai vu pour la première fois à l'œuvre. Il s'agissait de travailler avec les batteries françaises, afin d'arrêter une avancée de l'ennemi. Celui-ci s'était emparé, dans la matinée, de Staden, malgré une résistance héroïque de dragons français. Ces braves avaient chargé dans les rues du village, mais leur effort avait été brisé par des mitrailleuses que les Allemands avaient dissimulées dans un champ de betteraves.Maîtres du village, ils y avaient mis le feu. C'est à eux que les artilleurs du train blindé dédient leurs premiers obus et shrapnels. Quelle musique ! Pour éviter des accidents fâcheux, il faut se boucher les oreilles et ouvrir la bouche. — Garde ta pipe en bouche, ça suffira, me conseil'e mon ami, Fernand Dar-denne, rédacteur au " Peuple," qui s'est engagé dès le début de la guerre et que j'ai eu la joie de retrouver parmi les artilleurs du train blindé. Ceux-ci sous les ordres du capitaine S. . . travaillent avec calme, précision et une rapidité qui ignore la fièvre. Ça no tarde pas à " barder." Les 75 français crachent rageusement sans discontinuer. Il y a des batteries à droite et à gauche, et elles font, elles aussi, du beau travail. Car des cavaliers, envoyés en éclaireurs viennent nous confirmer que notre tir à produit d'heureux résultats.Il s'agit à présent, pour nous, d'arroser des troupes de la landsturm qui poussent une pointe en avant de Staden. — Il semble bien que leur moral n'est jpas très bon et quelque obus bien placés, les mettraient certainement en déroute, explique une estafette. La position repérée, le tir recommence. Sur 'a route, les paysans qui fuyent leurs villages ravagés par la mitraille et par l'incendie s'arrêtent un instant, regardent hébétés, le prodigieux spectacle des batteries en action, des mouvements de troupes, puis, reprennent leur douloureux calvaire. Les pauvres gens ! Dans quel état retrouveront ils, le foyer abandonné à regret, à la dernière minute, alors qèe la situation n'était plus tenable. L'ennemi a reçu des renforts, les échelons de' batteries françaises rétrogradent. De les voir défiler l'une après l'autre, comme à la parade, cela donne une belle impression de puissance et de sûreté. Les hommes, les chevaux, les caissons, et les pièces bien emboîtées, ne font qu'un. Tout ça roule admirablement à travers des chemins défoncés. Les batteries ne vont d'ailleurs pas loin et bientôt, de nouveau, elles sont en action. Nos 12 mêlent leur voix puissante à celle plus sourde des 75. Nos obus doivent faire de jolis pâtés dans les rangs ennemis. De nouveau, le vacarme devient étourdissant; des mitrailleuses s'étant mises de la partie. Et, pour brocher sur le tout, une fusillade très vive crépite, pas bien loin de nous. — Capitaine, avertit un des artilleurs, voilà les shrapnels qui arrivent... En effet, quelques projectiles éclatent à quelques centaines de mètres, dépouillant des arbres de leur somptueuse parure d'automne. Ca n'émeut pas nos artilleurs, ils en ont vu bien d'autres. Et ils continuent paisiblement leur besogne. — Pièce 1 à 4,500 mètres, pièce 2 et 3 à 4,200 ! Feu ! Boum ! Bzzzzz La réponse part à l'adresse des Boches, dont les clameurs se perçoivent faiblement dans le lointain.A droite, un escadron de cuirassiers s'ébranle et fonce au galop dans la direction de l'ennemi. Cela devient admirable.Toutes nos batteries continuent à faucher. Les avants-trains des 75 sont là prêts à être accrochés, au cas où il faudrait encore rétrograder, les conducteurs bien droits sur leurs chevaux. Ce n'est plus qu'une gerbe de feu qui, sans arrêt, sort de toutes les bouches. On n'entend plus rien, on tire sans relâche, et je suis sûr que l'on fait de la bonne besogne. Même si les Allemands avancent, c'est au prix d'un saccage inouïe de vies humaines. Les rues des villages qu'ils occupent sont encombrées de cadavres. En tactique, comme en jurisprudence, ils ont une prédilection pour la méthode brusque. Qu'importe les vagues humanités, pourvu que le but soit atteint? Le jour, où, avec le train blindé, j'assistai à leurs efforts désespérés, ils gagnèrent un peu de terrain. Mais au prix de quels sacrifices et pour combien de temps? Le lendemain, les Alliés, qui avaient reçu du renfort, prenaient l'offensive et obligeaient les Teutons à rétrograder à leur tour. Le train blindé, sa besogne terminée, sa provision de projectiles épuisées, était rentré à Ypres. Dans la nuit, il partait pour X... C'est à regret que je me suis séparé des artilleurs,qui sont à bord de ce "croiseur de terre." Pendant les quelques jours que j'ai vécu parmi eux, officiers, chefs et soldats, j'ai pu les voir maintes fois à l'œuvre, forts par la volonté, le cœur cuirassé d'une ardente vaillance. Au milieu des dangers, ils gardent le sourire, et ils plaisantent. Lisez plutôt cette parodie du sonnet d'Arvers, rimée au son du canon, par mon camarade Jan Van de Veghel : Le Train blindé. Ce train a son secret, ces canons leur mystère, Nul ne sait dans quel but ce train la fut conçu. Ira-t-il par le monde? Hélas! je dois le taire, Car celui qui l'a fait n'en a jamais rien su. Le train dans ses voyages a perdu deux portières ! C'est l'œuvre du Fatum, et non pas des obus ; Car, de ces Allemands qui infestent la terre N'ayant rien démandé... nous n'avons rien reçu. , Et pour nous, quoique Dieu nous ait fait le cœur tendre, Nous parcourons les bourgs très étonnés d'entendre, Les vivats, les bravos soulevés sur nos pas, Et du haut des blindages à nos postes fidèles, Nous pensons... e'ntendant crier les jouvencelles : "Où sont donc ces héros"... Nous ne comprenons pas. Moi, je comprend et ie ne puis détacher ma pensée de tous ceux qui sont à la ligne de feu. Et du fond mystérieux de l'histoire, du fond des espaces silencieux où dorment les siècles morts, il me semble entendre la voix des ancêtres qui luttèrent et moururent pour la patrie, murmurer : "Ceux de 1914 sont dignes de nous !" NIC BAR. AU CONGO. Notre succès contre les Allemands. C'est un succès très sérieux que nos troupes ont remporté, au Congo, contre les Allemands. L'action s'est passé, on le sait, à l'extrême pointe nord du lac Kivu, a Kisse-gnié. Cette station, avec d'autres territoires, avait été cédée en 1910 à l'Allemagne à la suite d'une convention qui nous avait valu l'île de Kwidjivi, dans le lac Kivu. Les Allemands s'étaient empressés de fortifier Kissegnié, mais ils n'avaient pas eu le temps d'achever les travaux, et nos troupes ont emporte ia position après un combat très sérieux, qui nous a fait perdre notamrpent deux officiers. Les troupes belges étaient commandées par le commandant Henri. Le commandant Renard poussa également une offensive au nord du Tanganyka et au sud du lac. C'est la colonne du commandant Declercq qui agit. Nos forces au Congo sont, rappelons-le, loin d'être négligeable, et notre outillage n'est pas à dédaigner. C'est grâce au fort de Shinkakassa que le Panther, de fameuse mémoire, ne put remonter le fleuve et bombarder Borna, et fut ensuite coulée près de Banana par un croiseur anglais. Nos troupes comptent 18,000 hommes environ d'activé— la réserve est importante—dont 12,000 réguliers et 6,000 hommes de police. En temps de paix, on compte un blanc par soixante-quinze hommes, mais en temps de guerre la proportion est portée à un blanc pour 50 noirs. Il reste quatre compagnies cyclistes disposant chacune d'un fusil mitrailleuse. Notre armée dispose aussi d'une vingtaine de canons de montagne démontables. Les troupes qui ont combattu représentaient une force de 2,500 hommes environ. LETTRE DU HAVRE 29 octobre. J'ai pris de la monnaie dans mon gousset, pour régler une consommation, et, tout en causant, j'ai regardé ce que j'avais dans le creux de la main. C'é' tait de l'histoire en bronze, en nickel, en argent, de l'histoire, parfaitement. Il y avait des " gros sous," en cuivre, datant de 1855, avec l'effigie de Napoléon III et d'autres, montrant, avec la date de 1914, la figure droite et sévère de la République au bonnet phrygien. Il y avait une petite pièce d'argent de dix sous, avec la même République semant dans la gloire du soleil. Il y avait encore une République de 1891, avec un visage fermé, crispé, la "lèvre mince et courte, le regard perdu comme en un songe intérieur. Il y avait aussi un penny de 1897, montrant, sous le sceptre entouré de voiles, la reine Victoria. Et je regardais aussi des " nickels" belges, et une pièce de deux francs avec le portrait trop neuf du Roi Albert. Sans doute, depuis quinze jours, cela s'est présenté maintes fois, et j'ai payé de menues empletes en billets belges, en monnaies anglaises, sans y prendre garde, sans que personne parût hésiter un instant. C'est une grande consolation d'ailleurs dans les temps où nous vivons que cette faculté d'adaptation. Autour de moi, des messieurs très corrects portent un petit bonnet écos-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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