L'INDEPENDANCE CONSERVATION R1P ï GTR ' LE NUMÉRojœ°™~àS PAR LE PROGRES MJP JPLJ1 "f J ^jyp ^ hollande e cents ADMINISTRATION ET REDACTION : TCTDOR ïïOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311.^7 et 23S-75 VENDREDI 30 AOUT 19f8 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 29 août i i {3 MOIS. 9 SHILLINGS 6 MOIS. 17 SHILLINGS î AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi midi. ^ rapidité de là retraite allemande- et [ de l'avance des Alliés a encore été accentuée, au cours de ces 4ernières quarante-[ huit heures, sur la presque totalité du [ iront de bataille, les progrès les plus f brillants ayant été réalisés par lalre armée française, qui en une journée a côu-I vert une étape de 10 kilomètres. Entre l'Aisne et l'Oise, les divisions de l'armée Mangin, avec la coopération des unités américaines—qui y sont incorpo-! rées depuis le début de la contre-offen-f sive entre la Marne et l'Aisne—a conti-I nué sa pression au nord-ouest de Sois-sons, où elle, se trouve en face de positions très accidentées, formées p.ar j les hauteurs que couvre la forêt de Coucy. Les Américains ont repoussé ! plusieurs contre-attaques violentes dans I la région de Juvigny, et nos alliés, sur [ toute cette partie du front* d'attaque, ont ! légèrement avancé leur ligne. Le long de l'Ailette et de l'Oise, jusqu'à Sem-! pigny, l'activité s'est bèrné à une lutte ! d'artillerie parfois violente. Sur la gauche de la 10e armée fran-( çaisè, les unités du général Humbert ont [ repris leur marche en avant en conjonction avec la Ire armée française, et ont établi une solide tête de pont au nord de | l'Oise, à l'hauteur de Pont l'Evêque, qui est entre nos mains, tout en resserrant I letau qui encercle Noyon, en s'emparant de Suzoy, de Vaucherelles et de [ Porqu^rkjourt, au nord de cette ville. L'armée du général Debeney, après | avoir occupé Roye, s'est rapidement por-tee en avant sur tout son front d'attaque | et a capturé Chaulnes, qui fut si long-f temps maintenu par l'ennemi contre les assauts répétés des divisions du général Ravvlinson. Roye et Chaulnes perdus et Xoyon sérieusement menacé, les Alle-[ tnands, privés des principaux piliers de leur défense, ont précipité leur rnouve-! ment rétrograde sur la Somme, et dans S une manœuvre habilement: conduite, sont ! parvenus à refranchir le fleuve Sans être ' trop éprouvés, bien que poursuivis de près par les remarquables légions de la Ire armée française. Celles-ci occupent à présent les hauteurs sur la rive gauche ' de la Somme depuis Cizancourt jusqu'à Xesle, et de cette localité le bord occidental du canal du Nord, jusqu'aux en-! virons de Noyon, où s'opère leur liaison f avec la 3e armée française. Depuis' mardi ces vaillantes troupes ; ont repris plus de quarante villages et - capturé un matériel de guerre innombrable, parmi lequel trois longs trains abandonnés, abondamment chargés d'armes et de munitions. Malgré la rapidité de leur avance, nos alliés n'ont pris que cinq cents prisonniers, ce qui prouve que les Allemands ont tout fa"it pour sauver le plus d'hommes possible, leurs réserves en "matériel humain" étaht particulièrement indigentes. Pendant que l'armée Debeney bondissait à la poursuite de l'adversaire entre Chaulnes et Noyon, les Australiens pressaient vigoureusement l'ennemi au sud de la Somme et dépassèrent la ligne Fresne - Herbecourt, et livrèrent de sanglants combats pour le passage du fleuve à Péronne et à Brie, cette dernière localité se trouvant vraisemblablement en nos mains à l'heure présente. Au nord de la Somme les troupes britanniques ont capturé Hardecourt et Curlu iprès de vifs combats, et ont avancé dans la direction de Maurepas. \u sud de Bapaume l'ennemi offre toujours une résistance désespérée dans le i bois de Delville, ainsi qu'au nord de tOr*. : Fiers et de Tillois. Il a même regagné , t quelque terrain de ce côté, mais il est ( - peu probable qu'iL compté prolonger ( - longtemps sa défense de ce côté. La î ville de Bapaume, qui un moment fut | s évacuée par les Allemands, et dans la- - quelle des patrouilles de cavalerie britan- - nique ont déjà fait des- incursions, a été de nouveau pourvue de troupes enne- 3 mies. L'arrivée de divisions fraiches s dans cette cité en ruines, n'a évidem- - ment d'autre but que de ralentir la ! - marche de nos armées et de permettre - ainsi à l'état-major teuton de remettre - en état de défense les lignes fortifiées qui 2 servirent de base à son offensive du prin-r temps dernier. Ces lignes, et notam-e ment celle d'Hindenburg, ont déjà été é sérieusement écornées, en plusieurs en-s droits au nord de Bapaume, où, maigre r les efforts obstinés des bataillons du t prince Rupprecht de Bavière, des unités l canadiennes et écossaises, appartenait à - la Ire armée britannique, sous les ordres e du général sir H. Horne, ont pouSsé leur ligne jusqu'aux limites de Haucourt, d? - Reruy et de Boiry-Nôtre-Dame, bien au t delà de cette base. Au nord de la Sr arpe - les Canadiens, qui avancèrent au delà du t Bois Vert, ont été vivement contre-atta-e qués, et ont cédé de ce côté quelques ce.n-ii taines de mètres de terrain, dans le l ut t de se soustraire à un feu meurtrier de » ; j i - - trailleuses qui les prenait d'enfilade ; mais e ils se sont emparés de PelVes et de Plou- vain, immédiatement au sud de ce bois, s Au sud de la Scarpe les troupes britan- - niques ont encore augftienté leurs gains e entre cette rivière et la Sensée, et ont - enfin occupé Croisilles, qui avait résiste s jusqu'à présent à leurs assauts. Toute il cette partie du front offre un intérêt tout t particulier, et comporte les contingences IvS» pi AS brillantes, tout permettant de e croire que l'ennemi, malgré ses efforts :- désespérés et furieux, ne parviendra plus s à se cramponner à sa ligne défensive de it Quéant à Drocourt. e En Flandre, les troupes du général e Plumer ont exécuté une brillante opéra-a tion locale des deux côtés de la route it de Neuf-Berquin à Estaires, avancé ë leur ligne sur un front d'environ six kilo-à mètres, et fait un certain nombre de pri-i- sonniers. Plus au sud, au cours d'une i- action similaire, la ligne britannique a r. également été avancée au nord de Locon. s Sur le reste du front occidental aucune ■t opération importante ne s'est produite, l- en dehors d'une tentative déterminée de i- la part de l'ennemi, de retraverser la s Vesle, entre Bazoches et Fismettes. Cet e audacieux retour offensif n'a été que de e courte durée, les vaillantes troupes du e général Pershing ayant rapidement brise :r l'élan de l'adversaire. :s En Italie, l'artillerie alliée a exécuté i- des tirs de concentration contre des colonnes en marche et des centres d'acti-;- vite ennemis, dans la vallée de la Laga-e rina, sur le plateau d'Asiago, et sur le ;- mont Asolone. Il y a eu aussi des r - n-u contres de patrouilles assez importantes it dans la vallée de la Posina et dans le val i- d'Assa. e En Albanie, les Autrichiens'semblent ;, avoir modéré leur intentions agressives i- et on ne signale qu'une escarmouche plus e ou moins vive au sud de la Semeni inférieure, au .cours de laquelle la "cavalerie i- italienne a refoulé des détachements en-:t nemis et fait des prisonniers: it En Sibérie, nos alliés ont pris, sur le .. front d'Ussuri, une brillante revanche i- sur les troupes bolshévistes, qui, atta-e quées avec décision, ont été refoulées sur ie une distance de plus de neuf kilomètres. | OPÉRATIONS AÉRIENNES ; L'activité britannique Mardi il y a eu de nombreux combats aériens sur le front britannique. Neuf appareils et deux ballons captifs ennemis ont été détruits et cinq aéroplanes allemands mis hors combat. Un avion eclaireur allemand a également été .détruit par le feu de l'artillerie spéciale. [ Les aviateurs britanniques ont jeté 22 tonnes de bombes durant la journée, Les raids sur le Rhin Le 26 août dernier s'est tenue à Francfort une réunion à laquelle assistaient les représentants des villes et les dis- : tocts de l'Allemagne occidentale et méridionale, sur l'invitation des- autorités ■ Municipales de Saarbriicken. Le colonel .. .J —J^im m - { Thomsen, chef de l'état-major des forces f aériennes, et le major von Keller, com- 1 mandant de la défense aérienne intérieu- 1 re, assistaient également à cette réunion. Après avoir entendu un rapport du pre- ] mier magistrat de Fribourg, toutes les c questions relatives à la protection de la < population contre les attaques aériennes ( ont été examinées et, suivant la "Kôl- < nische Zeitung," un vif échange de vues - O 7 O eut lieu. Une. longue résolution demandant i entre autres choses, l'adoption rapide d'une loi impériale donnant un droit lé- i gai à uneiarge indemnité pour les dom- 1 mages causés par les aviateurs ennemis, s a été votée à l'unanimité. Un comité ( permanent a été constitué pour résou- < dre toutes les questions relatives aux ré- i sultats attaaues aériennes; des i représentants de Saarbrucwen, Co- s; ' logne, Francfort-sur-Main, Mann- r: heim, Kaiserslautern, Metz, Stuttgart, du district de Fribourg, et le comman- c' dant de la défense aérienne intérieure c' en font partie. g LES EVENEMENTS EN RUSSIE ' Les Alliés avancent d'Arkhangel b Il est officiellement annoncé que les forces expéditionnaires alliées à Ark- d hangel sont entrées en contact avec les c gardes rouges s.ur le front russe et qu les ont dispersé une flottille fluviale bol- 2 shéviste. Plusieurs villages de la côte p méridionale de la mer Blanche sont ré- b duits à la famine et leur détresse s'étend de jour en jour, davantage. Les habi- t tants implorent l'assistance des Alliés. Les diplomates alliés à Moscou c Un télégramme de Moscou à la ' Rheinisch Westfâlische Zeitung" dit e que, alors que les membres du corps di- a plomatique de l'Entente ont été mis en liberté, les membres des missions mili- n taires alliées -sont toujours maintenus- ^ aux arrêts, malgré toutes les démarches ^ faites par les représentants neutres pou? 0 : obtenir leur libération! Le même jour- c, nal apprend que le sieur Litvinoff, ci-. devant chargé d'affaires du'"gouverne- c . ment"? bolshéviste à Londres, est attendu pour le début de septembre à Mos- ]. . cou, où il sera nommé'commissaire pour „ ; les affaires étrangères i n Les Japonais renforcent les troupes de ^ * Semenoff 0 Iî est officiellement annoncé qu'une partie du détachement du général Fujii 1 est arrivée à la gare Mandchourie (sur v la frontière sibérienne), le 22 août dernier. Les troupes du général Semenoff a ont refoulé l'ennemi et occupé la ligne frontière au nord d1 la gare Mand- ® chouviè U) 11 août, xjes résidents japo- ° nais et chinois et les troupes tchéco-slo- ; vaques et chinoises ont fait une chaleu- 1 reus© réception aux troupes japonaiies. I Le trône de .Finlande Le "Lokal Anzeiger" apprend que le j; , duc Adolphe-Frédéric de Meôklemburg- c [ Schwerin a retiré sa candidature au t trône de Finlande. j v r ; RATIONNEMENT OU CHARBON J -o. ^ A la demande de nos lecteurs nous re-produisons l'ensemble des prescriptions j relatives au rationnement du oombusti-ble et de la lumière pour les maisons particulières, appartements, etc., dans les comtés de Gloucestershire, Oiford- j shire, Northamptonshire, Cambridge- ^ shire, Norfolà, et tous les comtés situés g au sud de ceux-ci : (1) L'ordre s'applique au charbon de j toute espèce, au gaz, et à l'électricité em- ^ ployés pour le chauffage, la cuisine, l'éclairage ou dans tout autre but. (2) Les quantités de charbon, gaz et électricité allouées pour le combustible f et la lumière sont indiquées dans un c petit tableau qui figure dans la circulaire ^ ' F.H.F. 1 B., qu'on peut se -procurer chez tous les marchands de charbon. La , ' première colonne du tableau indique le 5 nombre de chambres occupées, la 2e la . ' quantité de combustible (exprimée en * tonnes) allouée pour l'année, la 3e et la j î 4e colonne la quantité de gaz ou d'élec- - tricité allouée pour l'année, la pre-mièré exprimée en "pieds cubes," la se- -j ? conde en unités B.T. ; Il est à remarquer qu'un supplément j " d'une tonne de combustible est alloué , r lorsque le nombre de personnes résidant ] habituellement dans la maison, l'appar- ! tement, ou le logement séparé dépasse ; 3 six. Ce supplément n'est accordé que s . lorsque le nombre des chambres occuf>ées . ne dépasse pas 12. ] Lorsque le gaz et l'électricité sont em- ] - ployés concurremment à l'éclairage, 15 s consommateur peut prendre une partie ^ i de son allocution en gaz'et une partie en j s électricité, 750 pieds cubes de gaz étaiit - considérés comme équivalent à 1»2 unités ; s B.T. du» tableau et vice-versa' Vingt tonnes de combustible sont le < t maximum -accordé d'après le tableau, s (3) L'occupant d'une maison, appar- s - tement tm logement de plus de 15 cha-m- < - brës peut demander au Local Fuel Over- , seer (contrôleur local du combustible), ; s de faire l'objet d'une évaluation spé- ] - ciale au cas où il estimerait que les quan- - t-ités allouées d'après le «tableau men- I s tionné au paragraphe 2 sont insuffi- : santés et lui occasionneraient une sérieuse privation. (4) Le combustible peut être pris en charbon, en gaz, ou en électricité, au choix du consommateur, d'après les règles suivantes?5 En calculant une tonne de combustible : (a) L'anthracite compte comme combustible de la même manière que le charbon ordinaire. (b) Le coke'compte dans la proportion de 3 tonnes de coke pour deux tonnes de combustible. (c) Les briquettes (ne dépassant pas 2^ lbs. en poids), comptent dans la proportion de 1,000 pour une tonne de combustible.(d) 15,000 pieds cubes de gaz comptent comme une tonne de combustible. (e) 800 unités B.T. (Board of Trade) d'électricité comptent pour une tonne de combustible. La quantité de combustible employée ' en gaz ou électricité doit être calculée au quart de tonne. (5) Les cha«nbres, comptent seulement lorsqu'elles sont garnies de meu- ■' bles et .actuellement occupées: les cham-; bres à coucher meublées mais seulement occasionnellement occupées compteront comme chambres. Les chambres non pourvues de foyer entrent en ligne de compte. Ne comptent pas comme chambres : les laveries (sculleries) non employées comme cuisines,les salles de bain, les "halls" non employés' comme "sitting-rooms," les cabinets de toilette non employés comme chambres à coucher, les offices (mot employé ici non dans le sens de bureau, mais dans le sens français) dépour-! vus de foyers ou poêles, les chambres de débarras, les caves, les serres attenantes : aux maisons et dépendances. , Les chambres dépassant 4000 pieds cubes, 'ou ayaiit une surface, de plancher de 16 pieCs s-ur 20 non compris le» em brasures et baies de fenêtres, comptent pour deux chambres, et celles de plus de 8000 pieds cubes comptent pour trois I chambres. Lorsqu'une maison d'habitation, ap-> partement ou logement doit être inoc- - cupé pendant un mois par an ou davan-1 tage, l'allocation doit être réduite proportionnellement, un mois d'hiver (novembre à avril) comptant pour deux mois d'été (mai à octobre). Quand un i consommateur a plus d'un lieu de résidence. il doit déclarer les périodes d'oc-cupa' ..n de chacun d'eux et demander ses allocations en conséquence. Des al-J locations spéciales seront faites pourijes servantes ou les concierges en ce cas. ! (6) Des allocations additionnelles pour-5 ront être accordées par le Contrôleur local, lorsque ce sera nécessaire pour éviter une privation excessive, dans les cas 5 suivants : (a) La présence de personnes âgées ou 5 infirmes', d'invalides ou de jeunes enfants;(b) L'occupation de chambres séparées par des locataires; ^ (c) L'usage de chambres pour une pro-3 fession ou un travail dans une maison 1 d'habitation ou un bâtiment qui s'y rat-3 tache ; r (d) Travailleurs de jour et de nuit \?i-1 vaut dans la même maison»; 3 (e) Maladie (allocation temporaire sur 1 présentation d'un certificat médical). 1 Autres cas à soumettre au Contrôleur 1 local. Ces allocations ne peuvent être accordées qu'à bon escient et da,ns une limite' très restreinte, si les approvisionnements de charbon le permettent. Des \ formules de demande (F.H.F. 6) peu-3 vent être obtenues chez le contrôleur ^ local à cet effet. (7) Des évaluations spéciales pourront e être faites sur demande dans les cas 6 suivants; s (a) Propriétés dont le possesseur fournit du chauffage ou de l'éèlairage à ses - locataires, domestiques ou ouvriers. ^ (b) Blocs d'appartements où le pro-e priétaire ou le directeur fournit tout ou 1 partie du chauffage ou de l'éclairage, t (c) Groupes de maisons, cottages, etc., s administrés en commun. (d) Maisons d'habitation occupées en e commun par plusieurs ménages. (e) Maisons d'habitation louées à de^- - sous locataires par contrats séparés (ne - concerne pas les locataires ordinaires). Loisqu'il y a des services en com-, mun, une évaluation unique sera requise - par le contrôleur local. La personne qui entreprend la fourni- - ture de combustible ou de lumière en - pareils cas sera dans l'obligation d'ap provisionner chaque locataire, sous-locataire, domestique ou autre occupant conformément au montant prévu pour eux dans l'évaluation unique. (A suivre.) MISSION TRAVAILLISTE AMERICAIN EN EUROPE M. Samuel Gompers, président de 'a Fédération américaine du travail, est arrivé hier en Angleterre avec d'autres délégués des travailleurs organisés d'Amérique auprès des travailleurs de Grande-Bretagne, de France et d'Italie. Ils se sont refusés à l'interview. Arrivés à Londres, M. Gompers a publié la déclaration suivante : La mission a pour objet de rencontrer les représentants dès partis réellement ouvriers de Grande-Bretagne, de France et d'Italie. Nous tenterons de recueillir le point de vue qu'ils nous présenteront et nous leur présenterons, évidemment, le notre. Nous sommes immuablement déterminés à soutenir notre république et nos alliés jusqu'à ce que nous ayons remporté la victoire. Telle est l'expression unanime des travailleurs organisés des Etats-U^is, et elle représente l'oi«s-nion du peuple des Etats-Unis. Il ne peut y avoir aucun fchangement dans cette politique claire et nette. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Les plénipotentiaires russes et allemands ont signé, mardi au ministère des affaires étrangères de Berlin, trois traités supplémentaires au traité de Brest-Litovsk, comprenant un traité ' financier et un traité concernant les lois civiles. FRANCE — Le nfiinistre de la marine dément I l'information disant que le lieutenant | Schweiger, l'homme qui coula le "Lusi- tania," a été capturé. Cet officier, as-sure-t-il, est moVt depuis longtemps. Les Britanniques l'ont enterré en septembre 1917. GRANDE-BRETAGNE — Un télégramme dé Copenhague signale que l'exportation du beurre danois vers l'Angleterre, recommencera la semaine prochaine. MEXIQUE — Une sentinelle américaine ayant tenté d'empêcher un Mexicain de franchir illégalement la frontière, une escarmouche s'eu est suivie, au cours de laquelle les Mexicains perdirent 100r tués i et 200 blessés. U y a aussi un certain nombre de pertes américaines. SUEDE — Des fugitifs finlandais venant des Iles Aaland août arrivés la semaine dernière en Suède, ayant fait la traversée dans le but d'éviter le service militaire obligatoire en Finlande. : DERNiRFHEÏÏRE —i «s» Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 6 du matin. Nos troupes au sud de la Somme ont maintenu leur pression au cours de la > "nuit et avancent vers l'est. Au nord de la Somme, jusqu'au voi-5 sinage de Fontaine-les-Croisilles, la nuit a été relativement calme sur le 'front de combat. |. Dans le secteur de la Scarpe, l'ennemi 3 a livré de violentes contre-attaques hier soir et durant la nuit à l'est et au sud- - est de Vis-en-Artois, ^ l'est de Boire, et 3 dans le voisinage de Gavrelle. Ces attaques ont été repoussées avec pertes par . l'ennemi après de violents combats. Au cours de la nuit les postes avancés établis par nous à l'ouest de l'Oppy ont été retirés légèrement à la suite d'at-i taques ennemies répétées. Le nombre de prisonniers capturés - par nous depuis le 21 dépasse 26,000. î Dans la même période nous avons aussi pris plus de cent canons. Dans les récents combats au nord et au ï sud de la Somme, les Tanks ont pris une part active dans toutes les occasions pos- - sibles et rendu des services appréciables i en coopération avec l'infanterie et les - autres armes. gge année Mo 204

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