L'indépendance belge

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22 februari 1917
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s.n. 1917, 22 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6nz71/
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SSème aimée. No 46 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOK HOUSE. TUDOR ST.. LONDON, E. TELEPHONE; CITY 3960. 11. PLACE DE LA BOURSE BUREAU A PARIS • TES.EPH:! 311-57 ^ JEUDI 22 FEVRIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 21 fev. (3 MOIS. 9 SHILLINGS. > _ _ . ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. (■ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN. 32 SHILLINGS, j LA SITUATION. Mercredi, midi. Le Comité présidé par Lord Balfour of Burleigh, chargé d'étudier la question de la politique économique future de l'Empire, vient de faire parvenir au Président du Conseil le texte des résolutions qu'il a adoptées, ainsi qu'un me-morandum-exposé des motifs expliquant les raisons qui l'ont amené à préconiser l'adoption d'une politique nouvelle qui rompt nettement avec le passé. En effet, le Comité se prononce, sans réserve, en faveur du principe des tarifs préférentiels pour les pays de l'Empire et de la conclusion de traités de commerce avec les Puissances alliées et neutres. Le Comité, composé de libre-échangistes et de protectionnistes, éclairés par l'expérience acquise pendant la guer. rc, estime que "des mesures spéciales ; doivent être prises en vue de stimuler la production des vivres, des matières premières, et des produits manufacturés dans l'Empire, partout où le développement de la production est possible et économiquement désirable pour la sécurité et le bien-être de l'Empire." Dans ce but, il "recommande au gouvernement de déclarer son adhésion ai, principe préférentiel en faveur des produits des Dominions, pour le cas où des droits d'entrée seraient introduits maintenant ou plus tard sur les produits importés dans le Royaume-Uni." Enfin, dans sa troisième résolution, le Comité estime "qu'il est nécessaire; de prendre en considération, le plus tôt possible, comme constituant un des moyens pour atteindre le but précité, l'extension de la liste des produits de l'Empire qui devraient bénéficier de l'exemption ou de la réduction, et qui • pourraient former la base de traités de Commerce à conclure avec les Puis.sa'i-es Alliées et neutres." Dans l'exposé des motifs, le Comité explique que ces résolutions lui ont été suggérées "par le désir de maintenir l'unité et de consolider les ressources de ("Empire britannique." Il n'y est fait aucune allusion aux \ ceux exprimés par la Conférence de Paris, le Comité n'ayant eu à envisager la question qu'au point de vue purement britannique, mais les résolutions adoptées constituent en réalité les grandes lignes du programme que la Conférence Impériale aura à discuter incessamment, et à laquelle assistera également, comme nous venons de l'apprendre, M. Hughes, Premier Ministre d'Australie, qui est, comme on sait, un des plus chauds partisans des résolutions de la Conférence de Paris. Dès que la Conférence Impériale se sera prononcée définitivement sur la ligne de conduite à suivre, les Puissances alliées pourront enfin jeter les bases du futur régime économique interallié appelé à contrebalancer les effets de la Ligue économique de l'Europe Centrale, et ce n'est qu'à partir de ce moment-là que nos industriels et commerçants pourront, en connaissance de cause, se préparer en vue de la lutte économique qui, nécessairement, suivra la guerre. En somme, les résolutions adoptées par le comité de lord Balfour sont le premier pas fait en vue de l'alliance économique entre les Alliés qui, elle-même, n'est possible qu'à la condition que les Alliés soient indépendants, économiquement, des Puissances Centrales. Pour cela il est essentiel que les Alliés disposent des matières premières indispensables à leur industrie et ne soient plus tributaires de l'Allemagne pour certains produits manufacturés, comme ce fut le cas avant la guerre. De toutes façons, l'adoption des résolutions à l'unanimité des membres composant le Comité, prouve que les leçons de la guerre n'ont pas été perdues et que nous pouvons espérer voir la victoire militaire des Alliés sur les Puissances Centrales complétée par une victoire économique.I! est vrai que l'idée de "punir" l'Allemagne, militairement ou économiquement, va à l'encontre des sentiments de certains pacifistes qui font preuve d'une incompréhensible indulgence à l'égard des Allemands, malgré leurs crimes et malgré leur volonté de domination mondiale maintes et maintes fois exprimée. MM. Ponsonby, Snowden et Ramsay MacDonald, qui constituent les chefs du groupe pacifiste britannique, ont expos-hier, aux Communes, leurs vues à ce sujet. M. Ponsonby, l'auteur de "Demo-cracy and Diplomacy," a reproché à son pays, "entré en guerre pour la protection des petites nations, de sembler vouloir la poursuivre pour l'extension de vastes empires" (allusion à Constanti-nople) ; M. Snowden s'alarme à l'idée de voir la guerre se prolonger, ce qui rendra de plus en plus difficile une conclusion de paix "satisfaisante pour tous." M. Snowden estime que les conditions de paix devraient comporter, au minimum, la restauration complète de la Belgique et du territoire français conquis ainsi que des compensations adéquates, et M. Ramsay Macdonald s'est déclaré d'accord avec son collègue pour critiquer la Note de Paix des Alliés, qui a eu pour résultat, selon lui, d'unir l'Allemagne contre nous. M. Bonar Law, rencontrant ces arguments, a déclaré, aux applaudissements de la Chambre, qu'il ne peut concevoir d'autre paix que celle obtenue par la lutte ; que la machine militaire allemande doit être brisée ; que la paix allemande était basée sur la victoire militaire qui laisserait intacte cette machine et permettrait le renouvellement des horreurs actuelles', que la Grande-Bre-tagne ne luttait pas pour la conquête de nouveaux territoires ou d'une victoire glorieuse; mais qu'il fallait que l'Allemagne apprenne que des crimes comme ceux qu'elle commettait ne "payaient" pas ; qu'il s'agissait d'une question de vie et de mort, et que les hommes d'Etat responsables avaient pour devoir de veiller à ce que le sang versé ne le soit ' pas en vain. M. Bonar Law a également été applaudi chaleureusement lorsqu'il a fait allusion aux Etats-Unis, qui ont reconnu à leur tour que les crimes de nos ennemis ont atteint un point qui compromet tous les fruits de' la civilisation. Le TAUX de L'INTÉRÊT HYPOTHÉCAIRE APRÈS la GUERRE. ■ « ■»-« il. Dans la propriété immobilière. L'élévation du taux de l'intérêt joue également un grand rôle dans les autres branches de l'activité économique, mais ;! ne'sera nulle part aussi important que dans la propriété immobilière, à cause de la grande disproportion existant entre le capital personnel et le capital de crédit. En effet, le propriétaire d'un immeuble de 300,000 mark qui dispose personnellement de 30,000 mark peut déjà être considéré comme un propriétaire solide. Une élévation du taux de l'intérêt de i p-c. signifie pour le propriétaire classique des grandes villes l'absorption complète de l'excédent entre le revenu de son immeuble et les intérêts des créances hypothécaires grevant cet immeuble, et dans de nombreux cas un déficit notable. Dans le cas bien entendu où il s'agit d une utilisation normale de l'immeuble telle qu'elle n'est même plus possible de Pos jours. Dans ce cas la situation du débiteur moins solide lésera fortement les intérêts des titulaires des créances hypothécaires de 2e et 3e rang et entraîne pour cette catégorie de capitalistes des pertes notables.Il est malheureux de constater que dans ce système de " Real Kredit " les droits légitimement acquis des créanciers postérieurs au premier rang, peuvent être affaiblis ou même détruits, sans leur faute et sans qu'ils aient un droit d'opposition, par suite d'un changement intervenu dans les conditions entre le propriétaire de l'immeuble et le titulaire de l'hypothèque de premier rang. D'après ce qui a été déclaré à l'assemblée de la Tempelhofer Feld A.G. susmentionnée, on peut inférer que dans les cercles d'affaires que la dite société représente, on a l'intention de tâcher d'obtenir un moratorium pour les hypothèques suivantes au premier rang hypothécaire (fur die nachstellige Hypo-theken).Si l'on en arrivait à réaliser ~eUe me sure, elle aurait pour conséquence de miner la sécurité de ces créances hypothécaires (par suite de l'élévation du taux d'intérêt de la première hypothèque) et qu'ensuite on envisagerait la possibilité d'exiger le remboursement du paiement de leur créance aux titulaires de ses fastes, qui se composent en majeure partie de petits capitalistes privés, et tout cela à l'inverse des institutions possédant de gros capitaux, et ayant des premières hypothèques auxquelles on abandonnerait complètement l'utilisation 3e la période économique favorable (Hochkonjunctur) ; Cette solution est impossible et irréalisable. Il n'y a qu'un cas dans lequel les suites d'une élévation du taux de l'intérêt esquissée ci-dessus ne se produiraient pas, et, de même, propriétaires et créanciers hypothécaires de rangs suivants ne subiraient pas de dommages par suite de l'élévation de l'intérêt. Ce serait dans le cas où les propriétaires réussiraient à augmenter leurs revenus ■par une élévation du prix des loyers, si toutefois la chose est possible. Dans ce cas, le surplus encaissé par les banques hypothécaires et les compagnies d'assurances ne sera pas produit par les propriétaires, mais par la grande masse des locataires, car il est évident que l'augmentation des charges intensifie l'envie d'augmenter les loyers et la justifierait en quelque sorte. Nous voyons ici clairement le point où l'intérêt des grandes classes va de pair avec l'intérêt des propriétaires dans un règlement de la question hypothécaire. Même si les conditions du marché des loyers après la guerre entraînaient une augmentation générale des loyers, il n'y aurait cependant pas beaucoup à y gagner à la longue pour la propriété immobilière des grandes villes. Celui qui observe les tendances qui se sont manifestées en ces dernières années dans les cercles prédominants au sujet de la question des habitations pourra à peine douter de ce fait : que la période de hausse des loyers, dans l'hypothèse où du moins elle se manifeste, serait suivie d'une baisse au bout de quelques années. Ce sont les tendances qui se manifestent de plus en plus dans le mouvement de développement des maisons ouvrières. Ces deux tendances pourraient, au bout d'un certain temps, nuire à une période éventuelle d'élévation des loyers. La catastrophe qui, en ce cas, menacerait les propriétaires immobiliers dans les grandes villes, pour autant qu'ils auraient été obligés de s'engager pour 10 ans à un taux d'intérêt élevé, est facile à prévoir. En outre, il est incontestable qu'avec une forte élévation du taux de l'intérêt l'hypothèque d'amortissement exigée par ceux que la propriété foncière intéresse serait renvoyée aux calendes grecques parce que les propriétaires seraient tout simplement dans l'impossibilité de payer le taux d'amortissement.Le moratorium. Ce qu'on doit exiger actuellement dans l'intérêt de la propriété foncière indépendamment des mesures de secours visant le paiement des créances telles qu'on en a proposé une période de moratorium dépassant la conclusion de la paix. Il y a des intérêts vitaux pour la communauté de seconder cette proposition, qui seule est à même de préserver de grands dommages les locataires dans les grandes villes et les propriétaires d'hypothèque de rang ultérieur au 1er rang. Il n'y a qu'une catégorie de gens qui auraient un motif de se considérer comme lésée par le traitement de faveur dont bénéficierait la propriété immobilière ; ce sont les propriétaires de terrains à bâtir qui attendent le moment favorable à l'exploitation. Pour les nouveaux immeubles qui devront être construits sur leurs terrains il ne peut évidemment pas être question que les banques hypothécaires fassent des ptêts à un taux inférieur au taux du marché : pour la simple -aison que ces banques elles-mêmes doivent d'abord se procurer des capitaux pour ces nouveaux prêts au moyen de nouvelles émissions d'obligations hypothécaires qui ne peuvent être effectuées qu'à des conditions' résultant de la situation générale du marché monétaire. Les propriétaires de terrains dans les grandes villes ne profiteraient donc point du taux de faveur qui devra être accordé aux propriétaires d'immeubles, ou en tout cas ils n'en profiteraient qu'à concurrence des hypothèques actuellement déjà prises sur ces terrains. Nous voyons ici dans toute son acuité l'opposition d'intérêts qui s'est manifestée déjà si souvent entre la propriété bâtie et la propriété non-bâtie. Les intérêts de ces deux groupes ne sont solidaires que pour ce qui concerne le désir d'une augmentation du prix des loyers. Et puisque dans chaque augmentation du taux d'intérêt des hypothèques renouvelées" il y a une tendance à augmenter les loyers, laquelle produit une répercussion sur le prix de vente des terrains, on comprend que les spéculateurs de terrains préfèrent une augmentation générale du taux d'intérêt à un taux plus élevé, dont, il est vrai, profiteraient les propriétaires d'immeubles, mais dont eux ne profiteraient que peu ou pas du tout. Ce qu'on redoute! Une différenciation du taux d'intérêt entre les nouveaux emprunts et les anciens emprunts hypothécaires, comme tel serait le cas provoqué par le moratorium ppur les propriétaires d'immeubles hypothéqués, que le présent article a pour objet de faire valoir, rendra les aflaires des propriétaires de terrains d'autant plus difficiles et les obligera à abaisser les prix des lots de terrains. En effet, tout le monde sait que ces prix sont déterminés par lé surplus entre les loyers et les charges d'intérêts des créances grevant ces propriétés à cette époque. C'est cette dépression de prix de la propriété foncière provoquée par la différenciation du taux d'intérêt hypothécaire que redoutent les milieux financiers, dont l'assemblée de la Tempelhofer Feld A. G. s'est fait l'écho. D'où la déclaration symptomatique (programmatische Auszerung), que les propriétaires d'immeubles ne pourraient pas escompter obtenir selon leurs besoins de prêts hypothécaires aux conditions avantageuses d'avant la guerre. En faisant la balance de ce qu'on vient de dire, nous avons du côté du débit : la lésion indéniable des donneurs d'hypothèque consistant en la limitation temporaire de leurs droits à une augmentation d'intérêts. Mais il s'agit ici non d'une perte positive et réelle, mais seulement de la perte d'un extra-bénéfice dont le fait doit être considéré comme étant une suite immédiate de la guerre. La guerre, pour laquelle tant de sacrifices en sang et en biens ont dû être faits, ne peut pas (et sur ce point-là tout le monde est d'accord) devenir un moyen d'enrichissement aussi complètement exempt de difficultés et 3e risques, et cela aux frais de la classe propriétaires d'immeubles, oui est déjà si sévèrement éprouvée! Du côté du crédit, il y a la nécessité impérieuse et pressante de protéger cette classe, qui surveille et protège un nombre imposant de milliards de capital national, contre une mise en danger de son existence, et de lui faciliter l'amortissement graduel do ses dettes. Voilà la grande obligation de l'avenir. En outre, il s'agit d'empêcher que la tendance vers une augmentation générale des loyers ne mette en danger la paix sociale, ne reçoive une impulsion telle qu'il ne s'ensuive un mouvement vers un taux plus élevé de § p.c. Quelle doit donc être la durée du moratorium à accorder à la propriété foncière ? A ce sujet, on peut avoir ces opinions différentes : Opinions différentes. Le nouveau gouverneur de la Prusse Orientale, von Batocki, dans un article du "Tag, " s'est déclaré en faveur d'un terme de 3 à 5 ans après la conclusion de la paix. Le professeur Eberstadt, dans un exposé qu'il a fait devant la commission immobilière, s'est déclaré également en faveur d'un terme de 5 ans. Le rédacteur en chef de la "Bank," devant la même commission, s'est prononcé en faveur d'une combinaison d'un moratorium de 3 à 5 ans, consistant en une limitation de l'intérêt et un abaissement volontaire d'hypothèques verant après le 1er rang et d'un import asfee^ élevé. Il est possible que pour notre époque de vie intense qui a créé des conditions très avantageuses pour la reprise de la capacité d'épargne réduite, un terme moins long soit suffisant. Conclusion.—Quelque longue, que soit cette période de cherté exceptionnelle du crédit par suite de la guerre, notre opinion est que, tenant compte des circonstances pour résoudre ce problème, il faudra avant tout s'inspirer de l'idée suivante : Les conditions exceptionnelles créées par la guerre mondiale n'auront pas cessé d'exister à la conclusion de la psrl.v, par conséquent il faut que l'ère des interventions administratives dans la sphère de l'activité privée qui ont été nécessaires pendant la guerre et qui ont été supportées volontiers par chacun soit prolongée au delà de la date où le chef d'Etat signera la paix, laquelle date n'est économiquement parlant qu'accidentelle et n'amènera pas la cessation des difficultés économiques. L U D WI G- ESC H W E GL. Pour traduction conforme : A. Voch-ten et P. Eraers. Rotterdam, 1er juillet 1916. LA CAMPAGNE EN ITALIE DE M. LORAND, DÉPUTÉ BELGE. •-< Un ami nous communique l'extrait suivant d'une lettre de M. Lorand, le vaillant propagandiste. Il poursuit avec ténacité son énergique campagne dont les résultats ne peuvent manquer d'être considérables pour la cause des Alliés en général et de la Belgique en particulier. Les déportations belges ont produit un grand émoi en Italie. Nous avons pu en saisir l'opinion dès le début par les articles que j'ai faits dans le "Secolo" et le "Messagero"; une conférence de Destrée à Rome, d'autres de moi à Tu: rin, Gènes, Naples; la brochure de M. Van den Heuvel contenant l'appel du cardinal Mercier et ses annexes ; la motion adoptée à l'unanimité par la Chambre sur la proposition de nos amis ; la reproduction dans tous les journaux importants de l'appel des ouvriers belges et de celui de M. Vandervelde ; enfin par les conférences ouvrières de M. Gaspar, dont la dernière vient d'avoir lieu à Rome en présence des autorités et du ministre Bissolati. J'ai pu donner depuis le 1er janvier quinze conférences à ce sujet en Piémont, Lombardie et dans les Pouilles et la Ba-silicate, ces dernières organisées par l'Institut Français de Florence. A Alba (Piémont) le maire avait voulu associer la célébration de l'héroïsme de l'armée belge à celle de l'héroïsme de la division italienne lombardia que son père, le général Govoné, avait commandée à Cus-tozza et à laquelle une médaille d'or vient d'être attribuée pour sa bravoure aux combats de Gorizia. A Lucera (Pouilles), qui élit à la Chambre M. Salandra, lequel nous avait adressé une dépêche la plus chaleureuse, l'évêque et ses chanoines, après être venus nous apporter à la réception, qui avait lieu à l'Hôtel de Ville, l'expression de leur sympathie pour la Belgique, assistaient à la conférence (c'était la première fois qu'on les voyait au théâtre de la ville). Partout, d'ailleurs, dans cette région, le clergé avait pris une part active à l'organisation des conférences, faites sous le patronage des comités d'Assistenza civile, et y assistait au premier rang. A Terlizzi, c'est un abbé qui accompagnait au piano la "Brabançonne" et la "Marseillaise"' chantées par les enfants des écoles. Partout, les théâtres, qui sont fort vastes dans ces régions, étaient bondés. A Ta» rente, un vaste auditoire d'officiers dî terre et de mer italiens, français et anglais, l'amiral en tête. A Leccé, deu* mille auditeurs, partout des drapeaux alliés à profusion, au premier rang le drapeau belge, le portrait du roi Albert et d'interminables ovations pour la "Brabançonne," sous une pluie de petits papiers multicolores avec l'inscription : "Viva l'éroico Belgio!" La conférence de M. Luchaire, directeur de l'Institut français de Florence, préconise surtout l'alliance franco-ital:> belge pendant et après la guerre; la mienfie raconte le triple martyre de la Belgique (viol de la neutralité, atrocités allemandes, déportations), l'unanimité dans la résistance, la défense de Liège, d'Anvers, la bataille de l'Yser et finit par un exposé des raisons qui rendent la victoire mathématiquement certaine; héroïsme de la France, qui, à elle seule, a repoussé l'invasion allemande; résolution libre et consciente de l'Italie, qui u dépassé dans cette guerre tout ce qu'attendaient d'elle ses amis les plus enthousiastes ; ressources inépuisables de la Russie invincible, qui a toujours fini par manger ses envahisseurs et les digérer; formidable puissance de l'Angleterre, qui a toujours fini par vaincre dans toutes les luttes qu'elle a entreprises, et qui sait qu'elle lutte ici pour son existence, qui a su à la fois maintenir toute son activité industrielle et commerciale, garder la maîtriée absolue des mers, réduire l'Allemagne à la famine par le blocus, créer une armée magnifique d j six millions d'hommes, dépenser jusqu'ici pejur la guerre 100 milliards en or (don) 25 prêtés à ses alliés) et qui pourra

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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