L'indépendance belge

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09 februari 1914
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s.n. 1914, 09 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kp5r/
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:iO Centimesl Eli BEL.SIQU6 ET A PARIS ——^— lî 85' ANNÉE Lundi 9 février 1S14 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17. rue des Sables, itruxeiles SUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : EDITION QUOTIDIENNE 6ÎLCIQUE. In an 23 fr. ouais ID fr. 3 mois, 5 ff. lUXtMBOORGEGr.-Oj - 23 fr. » 5 fr. - 8fr. EIRAMGER » 48 fr. » 22 fr. » Bfc ÉDITION HEBDOMADAIRE iliiternïtioaiie s) d'Outra-marl iO PAGES, PAÉXlSSANT LE MERCREDI L!o an » **2» lranc» BU wok 1 i'rancs L'INDÉPENDANCE X° 40 Lundi 9 février 1914 Les annonces sont reçues t A BRUXELLES : aux bureaux du jou' àhK A. PARIS : 11, place de la Bourse, à LONDRES : chez MM. Johu-P Jones & G3, o® Snoir Hill, I, G.; à l'Agence flavas, n° 4fi& Cneapsxde EU G. ; et chez Ncyroud & Fila, fM. »«« 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrownZ Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez Kijgh & Van ûitmar, Rokia. 2 Jk ROTTERDAM ; même iirroe, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et & SUISSE, aux Agences de la àlaLon Rudolf Moss^ ÏV ITALIE : chez MM« Iiaasenstein & Vogler, à Milas» Turin et Rome. #£iEW«YOR& : T,B, Browoe. Ltd, it East42ûa Sti-eeS# BELGE «■bois édiuohs P.ia josb. — ses pages SOSSSETiOTÛIî *AE as PEOCKÎB Édition du soir Aujourd'hui : tz BLOC, DES BALKANS, par Roland Je Marès. La question des îles et la frontière d'Albanie. — Lue note officielle allemande. — La décision des puissances. — L'attribution dus i les. En Suéde. — La défense nationale. — Dans les deux Chambres. Au Mexique. — Les Américains prisonniers. — Es-ministre relâché. — Arresta lions. Au Portugal. — Solution de la crise. — Le cabinet Machado. En Allemagne. — La garnison de Sav-eme. En Turquie. — L'aocond anglo-turc. Lettre d'Italie. En France. — Arrestation d'un espion allemand. — L'affaire Poutiloîf. Ea Belgique. — Le débat Renkin-Brifaut. Chronique mondaine. L'Expiation. Une mystification d'autrefois. Images actuelles. Les Lettres et les Arts. Revue des Revues. Vient de paraître... Informations financières et industrielle^. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Revue hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (fi" page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée i 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêchés suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES. S lévrier L.E Bloc des Balkans Les conversations .que M. Yenizelos et M. Paehitçh eurent à Saint-Péters bourg et le fait que le président di conseil des ministres de Grèce et le président, du conseil des ministres d< Serbie doivent se rencontrer encore l Bukarest, où se trouve également lt prince héritier de Grèce, ne laisses! aucun douté sur le caractère des ef loris tentés actuellement pour resserrei davantage encore les liens étroits qu: unissent la Grèce, la Serbie et la Rou manie et pour orienter la politique balkanique dans le sens de la reconstitution de l'alliance qui fut victorieuse de la Turquie. Il est logique que le Grèce, la Serbie et' la Roumanie entendent veiller au maintien de l'équilibre établi, par le traité de Bukarest et qu'elles soient résolues à considérer comm( les atteignant collectivement toute menace dirigée par d'autres puissances contre l'une d'elles, car il ne peut faire doute pour, aucun esprit sérieux que ces trois nations subiraient fatalement le contre-coup de la défaite que pourrait subir une d'elles soit dans la mei Egée soit en Macédoine. Un retour de la' puissance ottomane en Europe, sui la rive droite de la Maritza; une revanche, de la Bulgarie en Macédoine, toute nouvelle gutrre, enfin, pouvant entraîner un remaniement de la situatior territoriale acquise comporterait poiu la. Roumanie, la Grèce et la Serbie les plus graves inconvénients. Elles on! donc le devoir pour la bonne ' sauvegarde de l'intérêt général autant que pour la sauvegarde de leurs propres intérêts de s'appliquer du meilleur de leurs énergies à prévenir une telle guerre et à opposer la puissance réelle de leur coalition à toutes les combinaisons factices par lesquelles on pourrai! chercher à modifier violemment l'étal de choses établi en conclusion logique de la dernière campagne dans les Balkans.Au point de vue général et quand on ne considère que lès intérêts européens, il est certain que l'étroite entente gréco-serbo-roumaine est hautement désirable.: D'abord, elle ne peut avoii qu'un but essentiellement pacifique et ne constituer qu'une assurance précieuse contre toute nouvelle aventure, puisque sa raison d'être serait la consolidation de la situation existante; ensuite. elle aurait naturellement, poui effet de dégager les Etats balkaniques de toute emprise des grandes influen-ec-s étrangères et de leur assurer leui pleine liberté d'action dans le domaine international. Isolées, n'agissant que par leurs propres moyens, la Roumanie. la Bulgarie, la Serbie et la Grèce ne seront jamais que des « clientes * de l'une ou l'autre influence européenne; elles n'existeront qu'à l'état d'in-truments plus ou moins puissants ans mains des gouvernements des grandes nations qui s'en serviront pour poursuivre plus facilement des buts égoïstes. Cela est. si vrai que la diplomatie austro-hongroise a mis tout en œuvre pour désagréger le bloc balkanique qu: s'était formé "contre !a Turquie et qu: s'était donné pour programme la réalisation de la formule : « les Balkans aux peuples balkaniques ■». Il ast, très vrai que la Russie favorisa la constitution de ce bloc dans i'intention évidents d'arrêter la poussée austro-hongroise 8. travers ia péninsule, mais l'intérêt général russe se conciliait parfaitemen en cela avec les intérêts des petites na tions balkaniques et ce sont ceiles-c qui tiraient en fin de compte les avan tages les plus certains de cette politi que. Ce qui doit fixer l'opinion suir c point, c'est qu'il a suffi de souligne certains indices favorables à la recon stitution de l'alliance balkanique pou éveiller aussitôt toutes les défiances i Vienne et pour, voir la presse officieus austro-hongroise combattre âpremen cette conception. Il suffit pourtant d'examiner froide ment les choses pour se convaincre qu l'alliance des Etats balkaniques est 1; seule solution ferme du problème qu la dernière guerre a posé de façon s angoissante. Le grand péril peiur toute les nations chrétiennes des Balkans c'est le retour offensif des Turcs. Li Turquie ne peut plus exister que com me puissance asiatique. L'Asie-Mineur est le domaine naturel des Turcs et i convient d'empêcher que leur influeno néfaste pèse encore d'une manière oi de l'autre sur l'ensemble de la politi que européenne. Les Turcs, au sur plus, ont une grande tâche à accompli: en Asie-Mineure s'ils veulent réelle ment donner un caractère moderne i ce qui subsiste de leur Empire et ei l'aire un pays de haute civilisation. S'ils ne réussissent pas à mener rapi dement cette tâche à bonne fin, l'Asie Mineure n'échappera pas à la tutelle européenne. Tout homme politique ot toman conscient des ressoure^s et di l'avenir de son pays doit reconnaître que la sauvegarde et la mise en vâ-leui de la Turquie puissance asiatique es la seule lâche immédiate des dirigeant; ottomans. Malheureusement, les élé meints qui dominent actuellement ; Constantinople sont les mêmes qu< ceux dont la politique révolutionnaire pratiquée par l'intermédiaire d'un clut sans responsabilité, a préparé îes désas très où sombra la puissance ottomani et l'on sait de reste que les Jeunes Turcs rêvent volontiers d'une restaura tion de cette puissance, sinon sur le bases qu'elle avait jadis en Europe, di moins sur des bases suffisantes pou que la Turquie compte encore comim puissance européenne et puisse s'assu rer la prépondérance dans les Balkans C'est ce qui explique qu'à propos de li solution que les puissances entenden donner au problème des îles de la me: Egée, on envisage à Gonstantinopli l'éventualité d'une guerre de revanche contre la Grèce. Si cette éventualité devait se produire, les Turcs ne pour raient agir qu'avec- la complicité de: Bulgares, puisqu'il n'y a plus de frontières turco-grecques communes. Poui atteindre les positions grecques, les ar mées ottomanes devraient pouvoii franchir les plaines de la Thrace occi dentale occupées par les Bulgares e ceux-ci devraient donc se prêter à cette tactique, soit en laissant passer les Turcs, soit en coopérant même ave< eux dans l'espoir de reprendre au? Grecs Kavalla et même Salonique. L'ai liance turco-buigare, eju'on dit avoii été préparée à Constantinople par le gé néral Savoff, ne pourrait avoir d'autre base ou d'autre but que cela. Cette alliance constituerait une du perie sans nom pour la Bulgarie, car i serait vraiment par trop naïf de sup poser un seul instant que la Turquie si contenterait dans une guerre victo rieuse de reprendre simplement certai nés îles à la Grèce — ce qui lui. serai d'ailleurs impossible avec les forces na vales dont elle dispose actuellement — en abandonnant à la Bulgarie oe qu'elli pourrait reprendre à la Grèce sur 1< Continent. Les Turcs profiteraient iogi quement de toute victoire en élarg.issan leur place en Europe même — et ils ne pourraient le faire qu'aux dépens de: Bulgares, qui devraient abandonner k rive droite de la Maritza, comme ils on dû abandonner la Thrace orientale e Andrinopls. Même si on leur assurai une compensation en Macédoine et sui la mer Egée, les Bulgares se trouve raient dupés par une telle solution, cai l'avenir pour eux est à l'est, vers -An drinople. L'alliance turco-bulgare es donc une idée qui a pu naître à Sofk sous l'empire des rancunes que la se conde guerre balkanique laissa subsister, mais cette idée ne résiste pas ai plus élémentaire examen — sans compter que, cette alliance réalisée, il n'es' certainement pas prouvé que la Tur quie et la Bulgarie unies auraient rai-son de la Grèce, de la Serbie et de 1e Rewmanie. alliées. L'expérience de le seconde guerre balkanique tend, ai: contraire, à faire admettre qu'un conflit se produisant dans ces conditions ne pourrait que marquer la fin de la Bulgarie et de la Turquie. Qu'on le veuille ou non, il n'y a donc pas d'autre issue pour les Bulgares que leur loyal ralliement à l'alliance balka nique reconstituée. Ce ralliement com porterait naturellement l'admission dé finitive par eux de la situation créée par le traité, de Bukarest, mais il n'es: nullement impossible que la Serbie ed la Grèce consentent à faire des concessions appréciables, notamment en ce qui concerne le régime à établir poui les Bulgares résidant dans les région; annexées à la Grèce et à la Serbie. Ce; concessions devraient évidemment trouver une contre-partie da.ns les garanties de sincérité et de stabilité que la Bulgarie fournirait à ses adversaires d'hier. Sans doute, l'idée d'une entente ferme avec la Roumanie, la Grèce et la Serbie doit encore choquer les esprits à Sofia, parce que les cruelles déceptions éprou vées datent d'hier et que toutes les bles sures ne sont pas cicatricées, mais on j viendra par prudentes étapes. Il n'est pas possible flue l'on n'y vienne £ast « moins de sacrifier délibérément tout l'avenir du peuple bulgare- 11 n'y a que la Turquie et que Tés grandes puissances poursuivant dans les Balkans des buts égoïstes qui pourront le regretter, mais là où l'on n'envisage que l'intérêt des peuples ayant prouvé leurs capacités à se gouverner eux-mêmes et où l'on estime que toute nation1 consciente de sa mission civilisatrice constitue nn© force qui doit pouvoir s'affirmer pleinement pour le plus grand bien de toute l'humanité agissante, l'alliance balkanique reconstituée sous les auspices de la Roumanie apparaît comme l'épilogue le plus heureux qu'on puisse donner au sombre drame' qui s'est déroulé dans l'Orient européen. ROLAND DE MARÈS. LA QUESTION DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE Note officieuse allemande Berlin, samedi, 7 février. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » s'exprime ainsi dans sa revue de la semaine : Des déclarations identiques relatives à l'évacuation de l'Albanie et dos lies vont être remises par les grandes puissances à Athènes et il Constantinople. La remise en sera effectuée ces joure-ci dès que l'accord sera complètement réalisé en ce qui concerne tous les détails du texte. Le règlement de la question touchant le sou-ve-. rain d'Albanie a fait entretemps cei-tains progrès. L'Ajuitriche-Hongrie et l'Italie smt disposées à consentir au prince de Wied une avance de 10 millions à valoir sur l'emprunt albanais, emprunt que les autres grandes puissances se sont -déclaréos d'aïuitre part prêtes à garantir. On est en droit d« penser que le prince considère maintenant comme remplies en substance les conditions mises par lui à l'acceptation j de la fâche qui lui est dévolue t-n Albanie. Le prince de Wied, à ce qu'on prétend, pense partir dimanche soir pour Rome. Le prince se propose ensuite de faire une visât® à Vienne. La députation albanaise, à la tête de laquelle se trouve Essad pacha, serait reçue- à Neuwied par le prince. Les ■préparatifs terminés, rien ne s'oppose plus au départ du prince pour l'Albanie, (a) Les décisions des puissances Rome, samedi, 7 février. On confirme que les. représentants do l'Italie à Gonstaiatinople et à Athènes ont. reçu le 5 février des instructions leur enjoignant de communiquer les décisions des puissances aux gouvernements turc et grec aussitôt que d®s instructions analo-ques seront parvenues aux représentants des autres puissances. (a) L'attribution de Chio et de Mitylène à la Grèce Constantinople, samedi, 7 février. Les chefs des missions étrangères, ài l'exoeption du représentant de la Russie, ont reçu des instructions en vue de. la remise de la note des puissances signifiant à la Porte l'attribution à la Grèce de Chio et de. Mitylène. La date de cette- remise n'a pas encore été fixée. (c) tavelles de l'Étranger ALLEMAGNE La garnison de Saveme Strasbourg, samedi, 7 février, La « St-rasburger Post » putblie une information de Saveme d'après laquelle la garnison serait renforcée le lct octobre 1914 par im détachement d'artillerie. D'après une information parvenue ioi hier, les autorités militaires auraient renoncé définitivement à ce renforcement de la garnison. A ce su-jet l'on apprend de source compétente que pour des raisons tmaitaires impérieuses on a envisagé te choix d'unie autre localité pour la deuxième section du Si" d'artillerie de campagne. (a) ANGLETERRE Attentat suffragiste Londres, samedi, 7 février. Une grande villa inoccupée située dons le comté d'Inverness a été détruite par un incendie. On croit que l'attentat doit être attribué aux suffragettes. (c) ARGENTINE La crise Buenos-Ayres, samedi, 7 février. L'état de santé de M. Pena est toujours précaire. Le Sénat discutera aujourd'hui sa demande d'un nouveau congé illimité. On persiste à affirmer que les ministres présenteront leur démission à M. de la Plaza aussitôt après le débat. M. de la Plaza re-• manierait le cabinet. (c) — Le ministre de l'instruction publiejue a démissionné. , (a) Le président Pena Buenos-Ayres, samedi, 7 février. Le Sénat a accordé par 12 voix contre 10 à M. Saenz Pena, président de la République, un nouveau congé jusqu'au o0 avril. (al CHINE L'empereur de Chine éduqué en Allemagne De Marseille à la « Presse-Associée » : Le courrier de Chine, arrivé aujourd'hui par la voie de Brindisi, annonce que la princes, se Ivharatchin, de Mongolie, a décidé que son fils, l'empereur de Chine, étudiera à Pékin jusqu'à sa quinzième année, puis se rendra en Allemagne compléter son inslrue-tioru. tn arrangement yieot d'être .conclu a\ec la Ujur impériale, qui supporterait toute la responsabilité de l'éducation de l'empereur de Chine. ESPAGNE Le feu chez M- Dato Séville, samedi, 7 février. Un incundie s'est déclaré à la capitainerie générale dans les appartements du président du conseil, M. Dato. Le feu aurait, croit-on, été allumé par des étincelles venant de l'appareil de chauffage. L'incendie a éclaté pendant le repas qui était exffert par le capitaine générai à M. Dato et à sa famille, ainsi qu'à plusieurs autres invités. Quand les pompiers eurent maîtrisé le feu, las convives se sont mis à table et après le café M. Dato avisa le ministre de l'intérieur par coup de téléphone. Ainsi qu'on Ta dit, le sinistre est dû à des étincelles qui communiquèrent le feu à des tentures placées près d'une cheminée. L'alarme fut donnée par des domestiques de la capitainerie, qui s'empressèrent de combattre immédiatement les progrès du feu, Pendant que des cyclistes allaient prévenir las pompiers. Ceux-ci, secondés par les soldats, se rendirent rapidement maîtres du fléau. Il n'y a eu aucun accident de personne. Les dégâts matériels sont assez importants. Le plafond des appartements de M. r)ato menacerait de s'écrouler. (a GRECE Fiançailles de la princesse Hélène Athènes, samedi, 7 février. La « Nea Imera » dit que lors du voyage que les souverains grecs doivent faire à Londres en avril prochain, les fiançailles -de la princesse Hélène avec ie prince de Galles seront annoncées. (c) HAÏTI LA Kriv OLO'TION Le pillage Port-au-Prince, samedi, 7 février. Le croiseur américain « Nostrille », actuellement mouillé au Cap-Haïtien, vient de débarquer un détachement de marins^ a£in d'arrêter les pillages exercés sur certaines maison' indigènes. Le général Zamor carrivé à Port-au-Prince ■». ia .tête de tes troupes. Une démarche a été faite auprès cLe lui par e doyen du corps diplomatique pour le prier d'employer toute son autorité à faire respecter l'ordre. (c); ITALIE Le mariage civil Rome, samedi, 7 février. L' « Osservafore Romano » publie des protestations de divers évêques italiens et ceHes votées dans les réunions catholiques tenues dans die nombreuses villes contre le projet tendant à faire célébrer le mariage civil avant le mariage religieux, (a) MEXIQUE Les prisonniers américains New-York, samedi, 7 février. Suivant une dépêche de Juarès, les employés du chemin de fer, sujets américains, qui ont été faits prisonnière hier au tunnel de Cumboa par Maximo Catilho, sont sains et saufs. Maxime Catilho exige une rançon avant de les relâcher. (a.) Le ministre relâché Arrestations Mexico, samedi, 7 février. M.-Espanol, ancien ministre de l'instruction publique sous le président Madeiro, a été remis en liberté. La police secrète a arrêté 'de nombreux petits employés et commerçants qui ont été trouvés porteurs de cartes indiquant qu'ils avaient pris part à un complot contre le gouvernement. (a) Voyageurs asphyxiés Londres, dimanche, 8 février. On mande de Juarez ; Six voyageurs américains et quarante mexicains qui étaient dans le train brûlé par les bandits sous le tunnel de Cumhte auraient été asphyxiés.. (a) Le nouveau cabinet Lis&onne, dimanche, S février. Le ministère est constitué. ' M. Cernardino Machado est chargé de la présidence, de l'intérieur et de l'intérim des affaires étrangères; justice : M. Manuel Monteiro; finances : M. Thomas Ca-breira; guerre : général Tereira Eca; marine : M. 'l'herese Rodriguez ; travaux publics : M. Achille Gonsalves; colonies : M. Coneeiro Costa; instruction publique : M. Almeida Lima. (a.) PAYS-BAS A la Cour d'arbitrage de La Haye Sofia, samedi, 7 février. M. Ghenadieff, ancien ministre des affaires étrangères, et M. Stancioff, ministre de Bulgarie à Paris, ont été nommés memtoes permanents de la Cour d'arbitrage de L.a Haye. (c) — Le journal « Het Vaderiand » apprend que le cuirassé <c Kortenaar » va faire des préparatifs pour partir dans le plus bref délai pour le Mexique en vue des complications pouvant se produire dans ce pavs. (c) PORTUGAL / La crise Lisbonne, samedi, 7 février. M. Bernardino Macliaelo a accepté ia mission de former le cabinet avec des éléments conciliateurs, pris en dehors des partis, et des éléments représentant les groupes politiques. (c) Lisbonne; samedi, 7 février. Les chefs de l'Union républicaine, c'est- V lire MM. D'Almeida et Camacho, ayant pris connaissance de la liste des personnages à qui M. Bernardino Machado avait l'intention de s'adresser pour former ie cabinet, se sont déclarés absolu ment opposés à une telle combinaison (a) ROUMANIE Le prince-héritier de Grèce à Bukaresl Bukarest, samedi, 7 février. Le Diadoque a déjeuné à là légation de Grèce, en compagnie de M. Venizelos. Ce dernier' a été reçu dans la soirée en au. dience par le Roi. Un dîner intime a eu liei au Palais royal ea son honneur. On annonce pour lundi l'arrivée de M. Pachitch. (a) SUÈDE LA DEFtiWSE NATIONALE Le discours du Roi critiqué Stockholm, samedi, 7 février. La séance des Chambres, dont l'ordre diu jour portait entre autres choses le projet concernant la liste civile du Roi, a pris une tournure orageuse. A la deuxième Chambre, le chef du part socialiste, M. Branting, prend le premier la parole. Il déclare que lui et son part ont l'intention, ,en manière de protestation de voter oontre le projet. M. Branting soumet ensuite le discours prononcé hier pajr le Roi à une critique extrêmement violente. Il le traite de « dis cours déplacé ». Le président interrompt l'orateur et l'in vite ù modérer ses expressions. Lo chef des libéraux, \f. Eden, relève ensuite, au milieu d'une vive approbatioi de son parti, les points anticonstditution nais du discours du Roi à la manifesta tion des paysans. Le chef de ,1a droite, M. Lindmann, dé ciare qu'il considère comme injuste dt m'Stte-e en catase ta personne du Reà. Enfin le ministre d'Etat, M. Staaf, prent la parole et fait savoir1 que les membres du gauvemiemeint ont été reçus officielle ment en audience par le Roi dans la ma tinée. Ils étaient allés lui exiprimer les très sérieuses inquiétudes que leur a causées •la situation présente ainsi que les raisons les motivant. Comme les ministras ont fait également au Roi, des représentations importantes, M.. Staaf aura de nouvelles comimuœica-[ tions à faire,. mais il ne se voit pas ei ' mesure de les. présenter pour le moment. De toutes façons, dans quelques jours, te question sera entièrement écladrcie. Ira deuxième Chambre a adopté ensuite i le projet par 137 voix contre 57. Les socialistes ont voté contre. e * * Durant la discussion, un orateur a relevé divers bruits et commentaires faux parus ces temps derniers dans la presse et relatifs à la politique extérieure de la Suède. Le ministre des affaires étrangères a exprimé ses regrets <le la mise en circulation de ces bruits, mais il estime qu'ils ne méritent aucune émotion excessive. Les gouvernements d'Europe savent parfaitement bien que les mesures de défense de 'a Suède ont un caractère pacifique. La politique de la Suède est et restera une politique de neutralité, libre ,indépendante et basée sur les intérêts de la Suède. Elle n'est garantie par aucun Etat et repose sur le respect que la Suède pourra obtenir bientôt d'elle-même, ainsi que l'espère le ministre grâce au perfectionnement de ses moyens de défense. (a) ** * A la première Chambre d'adoption du projet a .été accompagnée d'un court débat, durant lequel! M. Kvarnzelius, élu parti du gouvernement, a exprimé l'avis de ce parti au sujet de l'obligation du Roo de demander conseil aux • conseillers responsables d'après la Constitution. Les députés Steffer, et Lutsblad (Goten-buirg) ont représenté le point de vue socialiste.Puis le chef de la droite, M. Trygger, a défendu le droit du Roi de s'exprimca vis-à-vis du peuple sur des questions d'une grande importance. Le ministre des affaires étrangères e1 queiepias autres orateurs ont pris encore la parole. Après quoi on a procédé au vole. Le projet a été adopté par 110 voix contre 14.. TURQUIE L'accord anglo-turc Constantinople, samedi, 7 février. On a publié aujourd'hui un iradé impérial sanctionnant l'aocord ang^o-turc para, phé à Londres par Sir Edward Grey et Hakki pacha. (a) Lettre d'Italie (De notre correspondant.! Le Congrès radical. — Les ministres radicaux sur la sellette. — Un vote de blâme contre les ministres, t— Situation grave en cas de crise ministérielle. ROME, 3 février. La majorité du congrès radical qui siège à Rome depuis trois jours a émis, hier, un vote qui pourrait bien avoir un contre-coup sérieux dans les sphères du pouvoir. Souffrez que je vous explique d'abord sommairement l'objet du débat qui a abouti à ce vote. Le parti radical est assez puissant et assez populaire. Il a des traditions sincèrement démocratiques et presque révolutionnaires, et il compte dans ses rangs des personnalités de grande envergure et surtout de très bons orateurs. Au début de sa carrière il était surtout dirigé par des républicains de>-mestiqués comme feu Agostino Ber-tani qui, désabusés par la stérilité de la propagande subversive, entraient dans le camp constitutionnel d'un pas timide et en portant, dans ce camp, leur tempérament et tout, le bagage d'idées avancées qui était compatible avec le. loyalisme dynastique., lie pro gramme radical était donc un programme de progrès indéfini et surtout de laïcisme intransigeant. Dans la question des relations de l'Etat aveo l'Eglise, ce programme, affirmait la suprématie absolue des pouvoirs politiques.Pendant très longtemps et même pendant un assez grand nombre d'années après l'avènement de la gauche au pouvoir, le parti radical était resté un parti d'opposition. Après la mort de Bertani, la direction du parti passa dans les mains de Felice Cavallotti, fit da.. un congrès demeuré célèbre, fit voter le « Patto di Roma » qui était un programme presque révolutionnaire et tant que la direction resta dans le» mains de Cavallotti le parti arriva plusieurs fois jusqu'au seuil du pouvoir sans iainais y parvenir. Cavallotti se prêtait à toutes les concessions, acceptait toutes les compromissions qui pouvaient conduire son parti au gouvernement, mais, lorsque l'heure sonnait, où il fallait franchir'1# Rubicon, les scrupules qui sommeillaient au fond de la conscience du poète révolutionnaire se réveillaient et les combinaisons ébauchées échouaient. Après la mort tragique de Cavallotti, les éléments dirigeants du parti radical orientèrent leur action dans un sens plus résolu vers le pouvoir. Déjà, dans le cabinet, présidé par M. Luzzatti, le parti eut une représentation, mais c'est surtout dans le ministère que pré-sido actuellement M. Giolitti que la parti radical est parvenu à occuper une situation qui dépasse de beaucoup la proportion des forces dont il dispose à la Chambre. Ce phénomène semble anormal, cependant il a sa raison d'être parcô quen faisant au parti radical une part en apparence trop belle, M. Giolitti a surtout voui,u empêcher une concentration des gauches qui, ayant précis sèment sa base dans le parti radical» l'aurait empêché de gouverner ou l'aurait forcé à gouverner dans un sen9 trop favorable aux idées extrêmes. Au fond, c'étaient donc les radicaux qui étaient les maîtres de la situation, rnaia ils n'avaient pas conscience de cet avantage, car ils subissaient trop docilement, au gré de leur parti, l'infiuencô de M. Giolitti, qui les forçait à subir son inspiration et à mettre, chaque jour, beaucoup d'eau dans leur vin. Cette attitude avait déjà provoqué une impression de vif mécontentement dans les rangs du parti radical, qui, vivant en dehors de l'atmosphère mi* nistérielle, ne se rendait pas compta des exigences auxquelles croyaient obéir les ministres sortis de ses rangs et voyait son prestige et sa popularité diminuer chaque jour aux yeux du pays. La question soulevée par M. Coman» dini, du groupe républicain, est venue mettre le comble à ce dissentiment A Toccasion de la discussion de l'adresse en réponse au discours do la Couronne, M.Comandini proposa une motion portant que la Chambre devait introduire dans l'adresse une déclaration invitant le gouvernement à proposer une loi en faveur du divorce. Cette motion avait) pour objet de mettre les ministres radicaux au pied du mur, mais elle n'avait aucune chance d'être adoptée par une Chambre dont plus des deux cinquièmes ont été élus avec l'appui des catholiques. 11 s'agissait de savoir si M. Giolitti était le prisonnier de la) majorité liée au Vatican par des accords secrets et si les ministres radicaux étaient vraiment,à leur tour,les pri-sonniers de M. Giolitti. Le coup orga» nisé par M. Comandini a porté. Les ministres radicaux ont voté avec M. Giolitti contre le divorce et ont, ainsi" répudié 1e laïcisme qui est un des points les plus essentiels de l'évangile radical. Une vive agitation s'est produite, dans le monde radical, à la suite de ce vote et un grand nombre de sections ont demandé la convocation du congrès où devait être jugée, la conduite des ministres qu'on accusait d'avoir trahi le. parti auquel ils devaient leur influence et dont ils n'étaient que les mandataires au pouvoir. Les débats ont duré trois jours et ont été très orageux. Deux tendances se sont manifestées dès la première séance, l'une intransigeante et inflexible, l'autre marquant au contraire une disposition à l'indulgence et la possibilité, de voir les ministres incriminés bénéficier d'un verdict atténué tout au moins par les circonstances atténuantes. Cette dernière tendance a succombé et l'autre a été sanctionnée par une majorité de 190 voix contre 130. La défaite ne pouvait être plus complète.Qu'arrivera-t-il maintenant ? On dit que les ministres condamnés moralement par ce vote ont l'intention de n'en tenir aucun compte et de rester au pouvoir où ils ne représentent plus que leur désir de garder leur portefeuille. Si, cependant, après mûre réflexion, ils se décidaient à s'incliner devant le verdict de leur parti et à démissionner, la crise qui en résulterait serait des plus graves, car M. Giolitti se trouverait en présence de la concentration des gauches qu'il avait su éviter jusqu'ici en faisant bon ménage avec les radicaux. Quant au parti radical, il est difficile de prévoir les conséquences de la scission qui vient de se produire dans ses rangs et, qui a suscité des passions ot engendré des haines, personnelles dont, les traces ne s'effaceront pas de sitôt. SILVIO.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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