L'indépendance belge

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s.n. 1915, 29 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5wh7f/
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S6èmc année. No. 75 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY J930. LONDRES, LUNDI 29 MARS 1915. [KEGISTERED AS A NEWSPAPEB.3 Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Important succès français en Basse=AIsace. —Progrès russes dans les Carpathes Occidentales.— La flotte russe de la Mer Noire bombarde les forts du Bosphore.—Navires de commerce attaqués par les sous-ma* rins allemands. Les faussaires et les documents.—Maurice Kufferatli. On parle de paix... méfiance!—Camille Roussel. Lettre des Etats-Unis—Victor Yseux. Billet Parisien.—Jean-Bernard. République Argentine à Buenos=Ayres.—Henri de Schuttere. La Chambre de Commerce belge. Lettre du front.—X.X. Sa Majesté la Reine d'Angleterre et nos braves mitrailleurs belges àl a gare de Victoria.—M. D. P. Etc. LA SITUATION. Lundi, midi. Sur les deux fronts, les opérations, au eours des dernières quarante-huit heures, ont été favorables aux Alliés. Sur le front occidental, les Français ont occupé définitivement le sommet de Hartmannsweilerkopf, dont la possession était nécessaire pour mener à bonne fin le mouvement débordant qu'exécute en ce moment l'aile droite française dans la Basse-Alsace. Des maintenant, Mulhouse est à la merci des Français, qui, par la prise du fameux col, transformé par les Allemands en une véritable forteresse, ont donné une preuve éclatante de l'ascendant qu'ils ont, depuis quelque temps déjà, pris sur l'ennemi. Le bulletin allemand avoue d'ailleurs ce revers qui aura des conséquences dont nous serons à même de nous rendre compte avant longtemps. Les Français ont également progressé Ml les hauts de Meusç et aux, Eparges Vu l'imminence de l'offensive générale sur le front occidental, il est intéressant de signaler les chiffres publiés par le gouvernement français relatifs aux troupes nouvelles, que l'Allemagne pourra, à son avis, mettre en ligne cette année. Le total serait de deux millions dont 800,000 disponibles présentement, 500,000 à partir du mois prochain et le restant entre avril et décembre. L'Allemagne perdant en moyenne 260,000 hommes par mois,elle n'aura pas suffisamment de troupes nouvelles pour remplir les vides. Il lui faudra donc avoir recours à des formations nouvelles supplémentaires si elle veut maintenir ses effectifs actuels au complet. Sur le front oriental, les Russes ont fait de nouveaux et sérieux progrès dans la direction de Bartfeld, en Hongrie, et ils sont maintenant en possession de la partie occidentale de la chaîne des Carpathes.Du côté de Baligrod, au nord de la passe de Lupkow, ils ont occupé des hauteurs .fortifiées pour la défense desquelles les Autrichiens avaient envoyé d'importants renforts qui, pourtant, arrivèrent trop tard. Du côté de Munkaes-Stryi, plus à l'est, toutes les attaques de l'ennemi furent repoussées. En Bukovine, les troupes autrichiennes, qui avaient été retirées de la ligne 'fyurin-Czernowitz, ont été remplacées par des troupes fraîches, ce qui indique* que l'ennemi est décidé à défendre le ter-vain avec opiniâtreté. Les Russes reçoivent des renforts con- tinuels des régions du Caucase et de l'Oural. Le Pruth, dont les deux rives sent inondées, constitue un obstacle sérieux et empêche les Russes d'avancer. De toutes parts nous arrivent maintenant des témoignages, qui prouvent que les Allemands commencent à se rendre compte de la situation véritable, et leur confiance dans le succès final diminue. Le roi de Bavière en est à constater que jusqu'à présent ses troupes n'ont pas été vaincues. Le professeur Vogt, dans le " Taeglische Rundschau," confesse qu'on s'est trompé en Allemagne sur la valeur de l'armée russe, sur la résistance économique et la puissance financière de la Russie et sur l'attitude du parti révolutionnaire.Un neutre revenant d'Allemagne raconte dans le "Times" que dans les milieux éclairés la vérité se fait jour, et que rares sont ceux qui croient encore à la victoire. D'autre part il est question aux Etats-Unis d'une paix prochaine, les belligérants ne pouvant plus, après l'été, supporter, au point de vue financier le poids écrasant de la guerre. Certains banquiers, intéressés à placer les bons du trésor allemand émis à New-York, Philadelphie et Chicago, répandent le bruit, provenant d'informations privées, que la guerre serait terminée endéans les trente jours ! Autant dire que les Allemands déposeront les armes. Pour notre part, nous ne voyons là qu'une habile mise en scène de spéculateurs financiers, pour qui le poker n'a plus de secret. Les opérations navales se résument, du côté allemand, à quelques nouvelles attaques contre des navires de commerce. Le vapeur " Vosges " fut coulé, samedi; dans la Manche par un sous-marin; qu: tira sur lui une vingtaine de coups df canon. Par contre, un vapeur de la ligne Rot-terdam-Harwich, invité par un sous-marin à stopper, passa outre et attaquf le sous-marin, qui plongea, mais semble avoir été gravement atteint. En dernière heure on nous signale plusieurs autre; rencontres à proximité de la côte néerlandaise.Les opérations dans les Dardanelles n'ont été reprises que partiellement di côté de l'Egée. Le dragage des mines se poursuit sous la protection des navires df guerre et les aviateurs ont pu reprendre leurs observations. La flotte russe cle la Mer Noire parti cipe dès maintenant aux opérations et >: bombardé efficacement, dimanche, le: forts du côté du Bosphore. LES FAUSSAIRES ET LES DOCUMEN fS. Je reçois d'un aimable corespondant la lettre que voici : '' Permettez-moi d'ajouter un mot à v«tre excellent article sur les faussaires "boches " : " S'il est acquis qu'à certains moments les Etats-majors anglais et belge ont envisagé l'hypothèse (alors gratuite) où l'Allemagne envahirait notre pays, il est fort probable (et cela, ces fourbes n'auront garde de l'avouer) que. le gouvernement allemand a de même, dû s'entretenir avec notre ministère de la Guerre, des mesures que la Belgique, de concert avec l'Allemagne, aurait prises dans l'hypothèse où la France aurait envahi notre territoire. " Mais ces entretiens n'étaient dans l'un et l'autre cas que de pures conversations, sans aucune Sanction, que les Puissances garantes de notre neutralitt avaient le droit et le devoir d'entamei de temps à autre avec nous, en raisor même de la garantie de neutralité à laquelle elles s'étaient engagées. " Cette garantie n'était pas théorique comme on l'a vu. Pour qu'elle fût effective chacun des garants devait avoir ur plan préconçu, concerté avec nous. Or connaît celui des bandits, lâches e assassins ! " Agréez, monsieur, avec mes félicitations pour votre lumineuse argumenta tion, mes salutations distinguées. " M. VAN DER MÈYLEN." L'observation est parfaitement justi et elle m'agrée d'autant plus que ;< l'avais formulée dans l'article que, dè: le 18 octobre dernier, je consacrais dan: le "Journal de Genève" aux docu ments truqués que venait de révéler 'a " Norddeutscher Zeitung." Le rédacteur des communiqués de notre ministre 'des Affaires Etrangères ne s'est pas aperçu un seul instant, que la dépêche du baron Greindl révélée en même temps que le document Ducarne par les reptiles de Berlin, mettait à néant toute la machination de ceux-ci en attestant la parfaite correction de notre diplomatie, son profond souci d'observer en toute 'oyauté ses devoirs de Puissance neutre. Notre ministre à Berlin, dans la pièce en question qui date de 1911, expose én effet l'autre point de vue, celui d'une agression possible par la frontière française du Nord, soit du côté du Luxembourg, Soit du côté de la vallée de Sambre et Meusei. Or, il est bien évident que ce n'est pas proprio motu que le baron Greindl a évoqué cette hypothèse; qu'il adresse ses observations sur ce point à son gouvernement. Il avait peut être préalablement mis au courant des pourparlers provoqués à Bruxelles par l'Etat-major britannique. Sans rien révéler de ce qu'il savait de ceux-ci, il avait été prié de s'informer à Berlin, et il doit avoir eu des conversations avec les autorités militaires allemandes au sujet d'une violation éventuelle de notre neutralité par des forces françaises. Son rapport au gouvernement n'est pas autre chose que le résumé ou l'écho de ces conversations. N'avions-nous pas le devoir et le droit de" tâter le terrain des deux côtés et de savoir quelles pouvaient être les mesures préconisées éventuellement par l'Etat-major allemand, après avoir été avisé de celles de l'Etat-major britannique? On a, du reste, la mémoire étonnamment courte au département des Affaires Etrangères, -a» îirivre. On- y a oublié d« dire que la démarche anglaise de 1906. encore que toute officieuse, n'avait pas. de la part du cabinet anglais d'alors, un caractère absolument amical à notre égard, qu'elle avait plutôt celui d'une légère pression sur notre gouvernement, lequel, obéissant aux ordres et aux combinaisons électorales de M. Woeste, se refusait obstinément à résoudre la question militaire, malgré les patriotiques e: éloquentes observations, maintes fois renouvelées, de Léopold II. Celui-ci, ai moment de la démarche du colonel Bar nardiston, n'était rien moins que "per sona grata" à Londres. A propos di Congo, comme à propos de la questior militaire, on lui faisait volontiers de; observations ! Tel est le véritable carac ' tère des conversations de 1906 : un gest< 1 d'avertissement, un rappel à l'ordre, n plus ni moins ! Cela est si vrai qu'on er eut bientôt l'impression à Bruxelles. I suffit de rappeler les polémiques qu ' s'élevèrent peu après dans la presse : be1ge avertie, et qui prirent même à ce ' moment un caractère assez aigu. Déj; 1 auparavant, elles avaient été très vives et rien moins qu'amicales lors de 1; guerre des Boers et de la campagne ' organisée contre le Congo. Des propo: acerbes s'échangeaient entre les jour s naux de Londres et de Bruxelles. Plu: tard, l'affaire des forts de Flessingue : machination allemande pour tâter 1 pouls à l'Angleterre, vint fournir m nouvel aliment au dissentiment anglo | belge. Les bonnes relations ne se réta ; Mirent eju'après la mort de Léopold II et encore ! Il fallut bien des démarche: ' avant d'effacer la méfiance qui voilai nos relations avec Londres depuis plu; de dix ans. Toutes ces circonstances démontren clairement que les conversations de 1901 — dont on se plaît à Berlin à tirer part en altérant d'ailleurs les*textes — ni ; sont rien moins que les signes certain: d'une connivence, d'une entente cordial 1 angles-belge qui excuserait l'odieus: ' agression de '1914. C'est tout juste 1 contraire qu'elles attestent. Il est vrai ment regrettable que, dans la récente e ' dernière manifestation de notre gouver 1 nement (1), on n'ait pas cru devoir ser 1 rer de plus près les textes et les fait: ' que n'ignore aucun Belge au œurant d< l'histoire récente, et que son amour di ' pays élève au-dessus des préoccupation " électorales. Si l'on ne pouvait pas par 1er de ce passé récent avec autant d' franchise que nous le faisons ici, un allusion même discrète à la situatioi eût été efficace. Je m'étonne, par exemple, que dan il) Déclaration du Gouvernement naruc d»E ■ "l'Indépendance belso'' du 4 mars 191£ cette fade défense de l'attitude de la Belgique, le rédacteur de la déclaration du gouvernement belge, n'ait pas fait usage de la dépêche de Sir Edward Grey du 13 avril 1913, qu'a fait connaître M. le ministre d'Etat Van den Heuvel dans l'article, très serré celui-là, qu'il vous a donné le 19 décembre dernier. Les conversations de 1906 sont anciennes ; elles avaient eu lieu sous un règne qui a pris fin. Elles constituaient si peu une convention ou une entente liant de quelque façon que ce fût, la Belgique, qu'aussitôt après l'avènement du Roi Albert, l'Etat-Major anglais crut devoir y revenir et tâter de nouveau le terrain. C'est ce qui motive et explique la démarche du lieutenant-colonel Bridges auprès du chef de l'Etat-Major belge, le général Jungbluth, en 1912 ou 1911; on sait qu'il existe une courte relation dans les dossiers volés à Bruxelles. C'est la deuxième pièce publiée par les officiers allemands et sur laquelle roule la polémique de la presse reptilienne. Dans cette pièce, il n'est pas un seul instant question du document Ducarne ni du prétendu arrangement de 1906. Le lieutenant-colonel Bridges n'en parle pas : le général Jungbluth ne le rappelle pas. C'est la preuve que la conversation de 1906 n'avait aucune portée effective ! "Le gouvernement britannique, dit cette fois l'officier anglais, lors des derniers événements (l'affaire d'Agadir ou le congrès d'Algérie?) aurait débarqué immédiatement en Belgique 160,000 hommes même si la Belgique n'avait pas demandé de secours. — Mais, objecte le général Jungbluth, il faudrait pour cela notre consentement.; — L'attaché militaire anglais répond qu'il le sait, mais que, comme nous ne sommes pas à même d'emjpêcher les Allemands de passer chez nous, l'Angleterre aurait débarqué ses troupes en Belgique en tout état de cause." Propos de soldat, qui met en joie les faussaires et les bandits de Berlin ! Vous voyez bien, CTient-ils en chœur, : l'Angleterre eût, le cas échéant, violé la ■ neutralité belge tout comme l'a fail l'Allemagne et pour les mêmes raisons ! • Donc, nous voilà justifiés ! i Halte-là ! Le propos du lieutenant- colonel Bridges n'engageait que lui-même. Le gouvernement britannique ne pensait pas du tout de la même façon. La preuve c'est qu'à une démarche interrogative du gouvernement belge, Sir Edward Grey répond de la façon la plus explicite, la plus affirmative, la plus claire, la plus dénuée d'embages en ces termes : L© ministre de Belgique m'a déclaré qu'il avait été question en Angleterre — mais il ne dit pas où — du débarquement de troupes anglaises en Belgique pour prévenir l'envoi possible de troupes allemandes vers la France à travers la Belgique.Notre gouvernement ne sera pas le premier a» se livrer à une telle violation; je ne crois pas, non plus, qu'aucun gouvernement anglais serait le premier à agir ainsi; en outre, l'opinion publique anglaise ne l'approuverait jamais! Ce que nous avons eu à examiner, et c'est là une question quelque peu embarrassante, c'est de savoir ce qui serait désirable et nécessaire de faire, en notre quatité de Puissance garante de la neutralité belge, dans le cas où cette neutralité serait violée par n'importe quelle Puissance. (Dépêcha d'avril 1913 de sir Edward Grey au ministre anglais à Bruxelles.) C'est net, précis, formel. Le point de vue anglais est déterminé avec la plus parfaite clarté, la plus absolue loyauté, et ce point de vue est : le respect absolu des pactes internationaux.-Cette pièce capitale démontre avec la force la plus éclatante non seulement la correction de l'Angleterre, la loyauté de son attitude après le 4 août, mais elle est de plus une preuve irréfutable de la correction et de la loyauté de la Belgique, de la radicale inanité des accusations fondées sur le document Ducarne par les immondes faussaires de Berlin. Voilà le document qu'il eût fallu reproduire, qu'il est temps encore de répandre et de faire connaître ! Car, — c'est bien là la loyauté allemande — pas ira journal allemand ne l'a reproduit, pas un journal suisse ! Aucune instruction n'a été donnée à nos représentants à l'étranger pour qu'il fût reproduit, expliqué, commenté et propagé. C'est déplorable ! En politique et en diplomatie, les déclarations sur l'honneur sont sans portée et font sourire. Si Bethmann-Hollweg et Jagow ne . sont pas forts, œ n'est pas une raison pour nous montrer encore plus maladroits et plus malhabiles qu'eux ! MAURICE KUFFERATH. ON PARLE DE PAIX...MEFIANCE ! i » * « .1 Lundi.—" On parle de paix"... Une ; phrase qui est sur toutes les lèvres et | dans tous les journaux aujourd'hui, j L'optimiste s'écrie, le visage réjoui : ; join: : — Ça marche ! ça marche ! : Le sceptique murmure : 1 — Méfiance ! méfiance ! ' Il faut, croyons-nous, être " Middle-, matiste " (un souvenir à Edmond ; Picard) en l'occurrence. Les agents de . l'Allemagne nous ont habitués à 3 un manque absolu de sincérité, et quand , on les entend parler, vaguement, par - sous-entendu, de la paix, on est en droit 1 de se demander : — La paix? Ces gens-là tâchent de produire une diversion et espèrent que ; l'action militaire des Alliés pourrait t mollir, grâce à cette diversion ! Les s " Herr Dernburg " ne nous donnent aucune confiance. t II ne faut donc pas que l'opinion pu-> blique se laisse aller à croire à la pos-i sibilité de paix actuellement. ; Certes, lorsque les cercles financiers s aux Etats-Unis parlent de la paix néces-; saire, comme les dépêches nous I'ap-; prennent ce matin, cela est de nature à ^ donner bon espoir—mais de l'espoir, - seulement, pour un avenir encore loin-t tain. Chez les Américains les paroles . telles que celles prononcées par Herr . Dernburg peuvent avoir de l'influence ^ —mais chez les Alliés?... ; Ce qui paraît le plus sérieux dans i les dépêches du jour c'est le résultat des 3 démarches faites par un ami de Président . Wilson, le colonel House, lequel ayant ; été visiter les capitales des belligérants, ; afin de voir "comment soufflait le j vent," en ce qui concerne la paix, a été contraint, après un séjour à Berlin, de s constater que sa mission était sans espoir.3 Mais auel est l'état des esprits, à Ber lin? Ainsi que nous l'avons constaté dé« jà, le " ton " a complètement changé, et il n'y a plus de menaces dans la bouche des Teutons. A ce sujet, un article publié ce matin, par le " Times," est très intéressant. Il est fait par un témoin impartial, qui revient d'Allcma-gne:" La vérité, dit-il, est que la dangereux se position dans laquelle l'Empire allemand se trouve actuellement commence à pénétrer, lentement, très lentement, l'esprit du grand quartier-général, des chefs d'industrie, des personnalités officielles, etc... L'idée d'une victoire absolue est passéé... Les Allemands disent à présent: " Nous devons vaincre," et non plus " Nous vaincrons." Un fait, qui est de nature à produire de l'étonnement, et qui est rapporté par l'observateur en question, c'est que les Français jouissent, là-bas, d'une certaine... popularité ! Pourquoi? Parce que les Germains espèrent obtenir une paix séparée de* la France ! Us voudraient diviser pour régner ! Le principe est vieux., comme Machiavel. Et c'est pourquoi i! ne peut plus servir. Certains, dans le pays du militarisme, disent : — La guerre peut être très longue. Nous ne demandons pas mieux. Cela créera des chances de voir la division se produire chez nos adversaires... Autre fait curieux, rapporté par 1e Times" ; c'est que, seul, le Kaiser continue à jouir de la popularité : généraux et diplomates sont honnis: "Ail! si nous avions eu un Joffre! " disent les Berlinois. Le Kronprinz est également fort peu estimé. Sa conduite durant la guerre et ses échecs sur les champs de bataille ont produit une pénible impression—même sur les Germains ! Quoiqu'il en soit, les divers éléments moraux révélés aujourd'hui prouvent qu'il ne faut pas prendre au sérieux les faits relatifs à la paix... " Méfions-nous!" C'est l'état d'esprit le meilleur, CAMILLE ROUSSEL.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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