L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kj87/
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L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes HOLLANDE....... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: LUNDI 22 JUSILLET 1918 > f3MOIS, TDDOR HOUSE TUDOR'ST.. E.C. 4 U. PLACE DE LA BOURSE fcwiw. « .. Z! . € ' ' **" ABONNEMENTS • 6 MOIS. 17 SHlMlîS' > TELEPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le S mecli 20 juillet Aîî 32 SHILLINGS « 211 3LQ1» ' j f87e ANNIVERSAIRE de la NAISSANCE du B ROYAUME DE BELGIQUE ® Vision Blanche A notre Reine. 0 ma Reine aux blancheurs de cygne et de mouette, Un cantique a jailli de l'extase muette Où mon coeur se perdait ! Laisse-moi l'égrener aux c«rdes de ma lyre Et que le chant conçu dan mon ardent délire Ait ton rythme secret ! 0 Reine des pâleurs harmonieuses et fines, Blanche comme un rayon descendu des collines De nos sables mouvants, Tu portais dans les plis de ta mante soyeuse Tout l'Idéal humain que, ïoyale semeuse, „ || Tu semais en passant ! Rose parmi les lys de ta robe de neige. Tu t'effeuillais pour tous durant le long cortège || En sourires confiants! Et pour avoir compris le sens de ton sourire, Reine de notre terre héroïq-ie et martyre, Mon coeur est tout vibranî ! Tu avais enfermé ta blonc* che(velure, Afin que sous la coifîe aux blancheurs d£ voilure i Quelque chose nous vînt s Gardant l'air du pays, le souffle dé nos brises ! OlTeineen coilfc blanche et jamais plus exquise, 1 Etoile des lointains Ô 4* . . 'i<_ L'r Attendrissant pour nous le noble mot de Reine Qui nous semblait altier ! Je t'aime pour ton rêve idéal et mystique De tendre vers nos Christs tes mains de Véro nique Et leur douce pitié ! 0 Reine de blancheur, ô mouettte de Rêve, Tu as repris ton vol vers le sable des grèves Où tonnent les combats! Tu passas près de nous comme une aube sereine Mais ceux qui vont mourir ont besoin de la Reine, Retourne à nos soldats! MARGUERITE DE VILLERS. Londres, le 10 juillet 1918. -> WUd. jjn vent je vict0ire s'élève, souffle et déploie les étendards des Alliés. Avoc UimajNew b^TsW6 #"*1- Nous entrevoyons la délivrance de la Patrie et la rentrée au foyer ! Belges nous étions libres et libres nous resterons ! VIVE LA BELGIQUE VIVE LE ROI! VIVENT NOS BRAVES INDOMPTABLE ! VIVE LA REINE ! SOLDAIS ! LE 21 JUILLET 1831 (D'APRÈS UN TÉMOIN OCULAIRE) Ce fut un beau et heureux jour pour la Belgique que celui du 21 juillet 1831. Le soleil était resplendissant, et, dès l'aurore, une loule immense se porta à la porte de Laeken et sur la place Royale. Les rues étaient jonchées de fleurs, les maisons tapissées de verdure et de guirlandes, le drapeau de la patrie flottait à toutes les croisées.- Le cortège partit de Laeken, et à midi il arriva sur la place Royale.' Les lanciers, les cuirassiers, la garde civique, lus volontaires et les blessés de septembre précédaient et suivaient le prince à cheval. Sur une plate-forme élevée, décorée avec splendeur des emblèmes nationaux et royaux et de médaillons portant les noms de Bruxelles, Liège, Ber-chem, Waelhem, Lierre, Namur, Lou-vain, Venloo, Léopold était attendu par le Régent, les membres du Congrès, les diverses autorités et les députations provinciales. A l'arrivée du prince sur la place, le congrès se leva, et le peuple salua son Roi de ses applaudissements et de ses acclamations. Les cris de joie, le son des cloches, le bruit des tambours et des musiques militaires, le tonnerre de l'artillerie et l'enthousiasme universel formèrent, dans ce moment, un des plus émouvants spectacles. Léopold s'étant assis sur le fauteuil qui avait été préparé pour lui, entre le Régent et le président du Congrès, ce dernier lui'adressa l'allocution suivante: Sire, nous sommes réunis en ce moment pour reçevoir le serment exigé du Roi par le pacte constitutionnel, avant qu'il prenne possession du trône. Mais, avant tout, Votre Majesté permettra que le Régent dépose entre les mains du Congrès les pouvoirs dont il était investi." Puis le Régent parla à son tour, et dans un long discours il exposa la situation de son gouvernement, les mesures prises, les obstacles surmontés, le changement du ministère, et les négociations qui avaient heureusefnent abouti à consolider par l'élection du Roi, l'état mal assuré de la question belge. " Avouons, messieurs, dit-il en terminant, que notre entreprise a été facilitée par les excellentes qualités de notre peuple, de ce peuple soumis aux lois, docile à l'autorité de ses chefs, jaloux de ses droits, détestant tout esclavage, courageux sur le champ de bataille, ferme dans ses résolutions, modéré dans la prospérité, resté pur et innocent de tout défit pendant les peines et les fatigues de plusieurs mois de révolution ; de ce peuple, enfin, qui récompensera toujours par son amour et son dévouement les bienfaits d'un gouvernement sage et civilisé. C'est avec une entière assurance que ie confie le sort de ce peuple à un prince dont le noble caractère et les vertus privées sont pour nous un gage certain de celles qu'il apportera sur le trône. Messieurs, je vous remets l'autorité dont vous m'aviez revêtu." Alors M. de Gerlache remercia le Régent (M. Surlet de Chokier) par quelques mots prononcés au nom du Congrès; puis M. Vilain XIIII lut la Constitution au Roi et M. Nôthomb lui présenta la formule du serment que Léopold répéta d'une voix haute et ferme. Aussitôt le trône fut découvert, et le président, s'àdressant au Roi, lui dit avec un accent solennel: "Sire, montez sur le trône !" Le Roi répondit au baron Surlet de Chokier par un discours concis, mais de nature à produire une profonde impression. A .ses yeux l'acte solennel qui venait de s'accomplir achevait l'édifice social commencé par le peuple et ses représentants. La constitution était l'œuvre du peuple, elle offrait donc une base" solide pour la sûreté et la stabilité de l'ordre. S'il ne s'était pas rendu plus tôt au milieu des Belges, ce n'avait été que pour faire disparaître les obstacles qui s'opposaient à l'acceptation du trône. Il était touché des démonstrations affectueuses dont il avait été l'objet depuis qu'il avait mis le pied sur le territoire belge, et ces démonstrations étaient pour son cœur la révélation du vœu du pays et des devoirs qu'il lui imposait. Il espérait que le peuple belge, réputé pour son bon sens et sa longanimité, ne susciterait pas d'embarras au gouvernement, et que, par sa modération, il rendrait moins graves les difficultés inhérentes à la situation indécise de l'Europe. Belge par élection, il le serait également dans sa politique et son gouvernement. Après tant de maux soufferts, il relèverait le commerce et l'industrie. U maintiendrait des relations amicales avec les Puissances et les gouvernements. Il ferait enfin tout ce que la sage raison et les idées de progrès lui 'conseilleraient comme étant le plus avantageux à la prospérité, de l'Etat. " Messieurs, ajouta-t-il, je n'ai accepté la couronne qui m'a été offerte que pour accomplir une œuvre noble et utile, celle de raffermir les institutions d'un peuple généreux et de maintenir son indépendance. Mon cœur ne connaît d'autre ambition que celle de vous voir heureux. Mais, dans ce moment solennel, je dois vous exprimer un de mes désirs les plus ardents. Puisse ce jour éteindre toutes les haines, étouffer toutes les inimitiés, et que la seule pensée des Belges soit celle d'une sincère et loyale union! Messieurs, j'espère être pour la Belgique un gage de paix et de réconciliation, mais les prévisions humaines ne sont pas infaillibles. Si, malgré tous les sacrifices pour conserver la paix, nous étions menacés de' la guerre, je n'hésiterais pas à en appeler au courage du peuple belge, et j'espère qu'il se rallierait tout entier à son chef pour la défense du pays et de l'indépendance nationale." Après avoir prononcé ces paroles, le Roi descendit du trône et se rendit à pied à son palais, escorté par le Congrès et par toutes les autorités. Procès-verbal de. l'inauguration de Léopold 1er, Roi des Belges A une heure, le Congrès national de ia Belgique se réunit sous la présidence de M. de Gerlache. S.M. le Roi des Belges et M. le Régent de la Belgique, baron Erasme Surlet de Chokier, se sont rendus dans le sein de l'assemblée. M. le Régent dépose les pouvoirs qui lui ont été confiés par le Congrès. Le président donne acte à M. le Régent de sa déclaration. Le président fait donner lecture de la Constitution décrétée par le Congrès National le 7 février 1831. S.Kï. le Roi prête le serment suivant: " Jé jure d'observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire. " Le président donne acte à S.M. de sa prestation de serment. En foi de quoi a été dressé le présent procès-verbal, signé par S. M. le Roi, par M. le Régent, le président, les vice-prédents et les secrétaires du Congrès. Bruxelles, le 21 juillet 1831. LEOPOLD. E. SURLET DE CHOKIER. Le Président du Congrès : E. de Gerlache. Les Vice-Présidents : Raikem, Destouvelles. Les Secrétaires membres du Congrès : Liedts, Nothomb,Vtè Vilain XIIII, H. de Brouckère.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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