L'indépendance belge

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s.n. 1915, 26 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bf55/
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ifième an*é»< No. 73 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor Hou se, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 26 MARS 1915. ' [REGISTERED AS A „ _ NEWSPAPEE.3 conservation par le progres. Ii cucrnurac; v»i i t ayou, SOMMA IRE. LA SITUATION : Sous=marin allemand coulé.—Vapeur hollandais coulé par 1' "U28." — Escadre allemande sur la côte russe. L'offensive russe dans les Carpathes.—6,000 Autrichiens prisonniers.—Bruit de retraite autrichienne en Bukovine. L'évolution de H'âme allemande.—F. W. Les illusions allemandes !—Camille Roussel. Lettre de Suisse.—Marguerite Gobât. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Dans le Lira-bourg. Faits menus, menus piopos.—Bob. Les tribunaux anglais. Conférence de Lady Lugard. Les concerts.—X. La défense économique de la Belgique.—L. H. LA SITUATION. Vendredi, midi. L'Amirauté annonce qu'elle a d raisons de croire que le sous-marin "T 29" commandé par le fameux capitaii Otto Weddigen, a été coulé avec toi son équipage. Aucun autte détail ) nous est fourni quant aux circonstanc dans lesquelles le sous-marin a été coi lé. Sa dernière victime fut un navire c Çardifï, coulé à proximité des falais de Kascuet et dont l'équipage de S hommes fut ramené à Brixham par vapeur " Botnia," de Bergen. Celui-ci avait été arrêté au cours c son voyage de Rouen à Swansea par sous-marin, qui l'obligea à prendre bord l'équipage du navire coulé. C'est que le capitaine Weddigen fa sait le métier de pirate en gentlema: ce qui lui valut de la part des Angla une considération dont seul le capitaii de 1' " Emden " avait été jusqu'à pr sent honoré. Ce fut le capitaine Weddigen, alo » commandant de I' " U 9," qui coula, 22 septembre, les croiseurs britanniqu ' Hogue," " Cressy " et " Aboukir, et. plus tard, le 16 octobre, le "Hawke. Il reçut, à cette occasion, l'Ordre poi le Mérite et la Croix de Fer. Sa mort privera l'Allemagne d'un ( ses meilleurs capitaines — et ils sont pl tôt rares dans la marine germanique-et débarrassera, les flottes alliées d'un i leurs plus redoutables adversaires. Cette semaine aura été désastreu pour là marine allemande qui, avec 1 deux sous-marins détruits à Hoboke Anvers-, perd trois de ces précieuses ui tés en deux jours. En revanche, les j rates ont attaqué le chalutier françs ' Alprecht," sur qui une torpille f lancée pendant qu'il traversait la Ma e|e. Le projectile passa à quelqu mètres du bateau, qui put se sauv grâce à l'arrivée d'un navire de guer britannique. Le vapeur hollandais " Medea " f moins heureux. Intercepté à hauteur < Beacliy Head par 1' " U 28," il fut co lé après que l'équipage avait été avi de se sauver dans les canots. Cette nouvelle violation du drapes hollandais permettra au gouvernemei néerlandais comme aux autres gouvern méats neutres, de comparer la "m nière teutonne" à celle des Alliés, le quels ont montré jusqu'à ce jour le pli grand souci de la vie et des intérêts cl non-belligérants. La presse hollandaise estime à jus titre que le cas du " Medea" ne lais n-irtiin A fn »• 1 ' o'f-f if n/ln "nriH «-I >-)-i cale" du gouvernement allemand à 1' es garcl des Pays-Bas, et que ce nouvel i J- cident, après ceux du " Batavier" et < te " Zaanstroom," appelle des explic ît tions. L'opinion publique réclame u le satisfaction quelconque, mais étant do as né les sentiments du nouveau représe i- tant diplomatique qui vient d'être acci le dité à La Haye, on peut prédire que 1 3s explications qui seront données au go !8 vernement néerlandais ne satisferont- p le l'amour-propre national. Les opérations dans les Dardanel le n'ont toujours pas été reprises, mais le rapports sur le récent bombardeme à établissent que les dommages occasionr aux forts turcs sont des plus'sérieu i- D'autre part, le danger des mines aur; a, diminué, beaucoup de ces engins aya is dérivé à la suite de la tempête. îe II y a lieu de signaler que le " Ga é- lois," endommagé lors de l'attaque § nérale de l'autre jour, a été rempla rs par le " Jauréguiberry." Le " Gauloi le devra passer en câle sèche pour être i 8-s paré. " La flotte allemande de la Baltique n " fait qu'une apparition fugitive sur ir côte russe au sud de Libau. Jalouse d lauriers des " baby killers " qui opéi le rent à Scarborougli, une escadre al 11- mande comprenant sept cuirassés — vingt-huit torpilleurs, a bombardé pl le sieurs villages russes de la côte de Coi; lande, puis, voulant éviter toute renco se tre avec une escadre russe, a braveme es rebroussé chemin pour aller se mettre u- l'abri en eaux sûres. li- Des opérations militaires de la pl >i- haute importance se poursuivent dans : .is Carpathes, où les Russes sont parvem rt après une bataille sanglante, au cor il- de laquelle ils firent près de 6,000 p es soniers, à déloger l'ennemi de positio er très fortes dans la région de la pas re de Lupkow. Il faut voir dans cette 1 goureuse offensive, prévue et prédi it d'ailleurs, les premiers effets de la redt le tion de Przemysl. u- L'heure de la retraite générale d sé troupes austro-allemandes dans le si a sonné, et si les informations de sour u italienne, parlant de l'évacuation de ît Bukovine par les Autrichier e- ne sont pas eucore confirmées officiel: i- ment, elles sont vraisemblables, et le s- confirmation peut être attendue av is confiance. 3S Sur le front occidental il n'y a < qu'une série de contre-attaques allema be des en Champagne, en Argonne, et ai se Eparges, lesquelles ont toutes été i i T1A11CCOÛC L'EVOLUTION DE L'AME ALLEMANDE. Aujourd'hui que j'analyse nies impr sions d'Allemagne, pays où je fis de f quents séjours, je voudrais m'expliq l'attentat monstrueux de fourberie et cruauté dont nous sommes, pauv Belges, les victimes. J'ai voulu tout d'abord me rallier à thèse de Maeterlinck: "Le peuple a mand est de qualité inférieure, incapa de dépasser un certain degré de civili tion." Cette appréciation me soulage rœur, mais décidément ne -suffit pas ma raison. Bien que jeune encore, îv je pas connu là-bas des coins heure et perclus" où se retrouvent encore nie s'appelle Diiner, Mozart ou Goet charmes de la vieille Allemagne à la simple, aux mœurs désuètes? Est parce que la Kultur allemande est teinte de "mégalofolie," que la civili tion germanique n'existe pas? que le j nio s'appeilc Durer, Mozart ou Gœtl es- n'est-il pas d'essence germanique? L ré- mouvements scientifique, industrii Jcr commercial allemands durant 'e demi fje siècle, sont-cc des chimères? Alors qui l'intelligence allemande existe do res bien? Pour être sincère vis-à-vis de m< même je dois m'avouer qu'elle exirte. la Oui, el'é existe, c'était une force pu lie- santé sinon aimable ; mais une natio ble comme un individu, tout inte.lligen sa- qu'elle soit, est sujette à la maladie, c le l'Allemagne était un grand corps sai ; -j aujourd'hui intoxiqué d'un redoutai: ai- poison : !c prussianisme. ux Ce poison, l'Allemagne le respi les d'abord à contre-cœur, par petit ne, bouffées, savamment dosées, elle y pi vie goût, la tête lui tourna et nous voyo -ce aujourd'hui cette belle intelligence d at- voyée se débattant dans une crise teri sa- ble, sorte de delirium qui veut to abattre, tout saccager ; l'écume at le, lèvres l'Allemagne, de bonne foi, v< partout des ennemis, elle crie qu'c l'attaque comme le fou furieux à qi l'on veut passer la camisole de fore Plus tard, bien plus tard, lorsque raison lui sera revenue, lorsqu'on li rappellera sa fièvre chaude, l'Ail magne dira : "Est-ce possible, est-i moi qui ai fait tout cela?" Longue sera la guérison comme loi g-ue fut la maladie, car le prussianisn et non le militarisme, qui n'en est qu'il levier, date du jour où par spoliation u Hohenzollern créa le duché de Prusse " Quant au peuple prussien c'est u mythe : ceci en réponse aux "Profe soren" qui nous contestent, à noi Belges, une nationalité propre. Toi ■_ au plus a-t-il existé dans le haut moyei u_ âge une peuplade sarmate apparente jtl aux Huns et qui errait dans les plaim a_ marécageuses de la Mazurie, c'était l< ,ie Borusses, mais, je le répète, la natiç n_ prussienne n'existe pas. On e n_ Prussien par conquête, on est Prussie d'étiquette, on est Prussien comn e9 sujet des Hohenzollern, on n'est p; u, Prussien comme citoyen d'une nation as La création d'un peuple prussien c'e une légende moderne destinée à jeter c es l'éclat sur cet état hybride, s'enflant es travers les siècles de la dépouille de si nfc voisins, ce corps difforme dont Sadov. és marque le terme de la croissance. t. Il aurait pu sembler alors que l'an lit bition des Hohenzollern fût satisfait* nfc non pas. A ces roitelets achetant ui couronne en 1701, il fallut l'empire c u- 1871. Le rêve était-il atteint? Non pa; ;é- à ces empereurs d'Allemagne il falli cê l'empire du monde, ce fut 1914. 5'" Cette élévation progressive quati ,£>" fois séculaire, ces rêves grandiosi jusqu'ici réalisés sont l'œuvre d'un tr. vail leilt, patient, journalier. Qu'a-t-la donc fallu pour que les rustres c ®s Niémen glacial conquièrent l'Ail e- magne pas à pas jusqu'au-delà du Rh: e~ ensoleillé? De toute la famille ail mande le Borusse était le plus pauvr u" le plus mal loti, le moins civilisé, ma r" il était patient, endurant, tenace. I n" Brandebourgêois fut le digne maît; nï d'un tel valet, il sut merveilleusemei a manier cette machine humaine, docil facile à nôurir, prolifique, toujou us prête à se battre, à encaisser des couj es du maître comme de l'ennemi, Bon g; ls> mal gré, de conquête en conquête l'Ail *s magne toute entière passa dans î'ei rl* grenage prussien, Rhénans, Han ns vriens, Bavarois n'avaient pour leu ;se maîtres que dédain et mépris, les fi n~ de la vieille Allemagne policée ne se so t;e mirent pas moins aux tribus faméliqu< du nord, qui, sous le couvert de l'h bit d'officier ou de fonctionnaire, v es naient se chauffer et s'engraisser dai ic' les riches contrées de l'Ouest. " Drar 06 nach osten " était la devise des Er 'a pereurs romains d'occident. "Drar 1S' nach Westen " fut celle beaucoup ph e" profitable des rois de Prusse. I,r Est-ce à croire qu'il y ait encore dei ec Allemagnes : la prussienne et l'alternai de? Non, ces temps sont révolus. Actuc ÎT1 lement une thèse, pareille n'a pu germi n" que dans le cerveau d'intellectuels d'or lx gine latine qui, honteux de voir des coi e' frères, dont ils admirent le talent, : confondre dans une nation usant aujou m d'hui ses forces à la régression de tout li notre civilisation, ont essayé de sélec î. donner ces savants, ces littérateurs, ce a artistes, et de les séparer du vulgui li pecus brutal et inconscient. Illusion dar gereuse ! Non, il n'y a pas deux Aile :e magnes, du nord au sud, de l'est l'ouest, la nation est unanime dans s i- ruée dévastatrice. L'Allemagne le pn ie clame, hautement, le manifeste des G n intellectuels, l'attitude des socialistt n combattant l'idéal démocratique auron espérons-le, les yeux aux moins pri n venus : le nord règne sans conteste, < 5. les fils du Rhin, de la Souabe, de ! ls Saxe, de la Franconie, ces fils de l'ai tienne Allemagne glorieuse, sont fiei j. aujourd'hui d'être à la remorque de ceu ;e qui, il y a un siècle à peine, étaient h >s serfs de hobereaux sabreurs et illettré; .s Le prussianisme fut donc une arme ri n doutable dans la main des Hohenzolleri D'essence uniquement militaire ju n qu'au commencement du XlXme sièci' |e cette machine de guerre subit une tran IS formation lorsque le peuple, malgré toi les efforts, devint autre chose qu'une re t source d'impôts. j1 Comme le prussianisme aurait tenu lf . corps il lui fallut saisir l'esprit; ce fi l'école où l'enfant s'imprégna d'un n; 'b tionalisme farouche et étroit, ce fi a l'exaltation systématique d'une dynast qui, pour beaucoup d'Allemands lei v était étrangère, ce fut l'Université qi prôna l'incontestable supériorité du pe< ie pie élu de Dieu, ce fut le prêche qui ei ;n seigna que Dieu lui-même présidait au 3 ' destinées de l'Allemagne. La mentalité latine a peine à conc voir un tel enseignement, mais q "e connaît l'Allemagne sait -la grande na :s veté qui est le fond du caractère ge i- main ; alors que nous avons la tendant il anarchique par excès du- libre ex; u men, l'Allemand peut être convainc s- par ordre supérieur, si bien que poi n lui, penser sans ordres c'est penser e ï- désordre ; le prussianisme trouva 2, donc là un terrain merveilleusement f; is vorable à son développement. Est-< -e à dire que cette œuvre se soit accompl 'c sans heurt ! Non, la génération q it avait respiré le grand air de la Révi s, lution et de l'Empire fut toujours- i 's élément hostile au prussianisme mên )s modernisé, mais le temps eut raison c 'é ces révoltés latents. e- Les vieilles générations disparues, i- Kultur eut le champ libre, les jeune > qu'elles fussent du nord ou du sud, fi "s rent façonnées dans le même moul ls l'Allemagne croyait s'être ressaisi' j- elle était prête pour la conquête c ;s monde. a- Pourquoi pas? le prussianisme ayai e- conquis l'Allemagne, qui l'empêchera is donc de recréer le monde à son image g Le monde ne serait-il pas mieux o i- donné, .donc plus heureux, sous le scej g tre de cette dynastiî: glorieuse et obscur, is dont les aïeux statufiés encombrei l'Unter den Linden? Cette race sans p; x reille doit être le palladium du glob i- comme elle est déjà celui de l'Allemagr 1- et le Hohenzollern, modifiant à se îr avantage la conception médiévale c i- l'Empire, ne voit déjà plus sur l'un i- vers qu'un Dieu et qu'un Emperei ;e régnant de pair sur le monde en extasi r- F. W. LES ILLUSIONS ALLEMANDES Les Allemands font l'eloge de leur supériorité morale.-K Les procès de guerre.—Gomme usuel. il, cr Vendredi.—Les Alliés, ont quelqi )i, raisons d'être satisfaits : les dépêcl" ne aujourd'hui ne signalent que des faits )i- nature à donner une bonne impressic Sous-rnarin allemand coulé en mer, s- succès partiels sur terre. n, Le raid dé nos " hommes de l'air," te vol vers Anvers et Hobpken, et t, bombes jetées sur les sous-marins n, construction là-bas, constituent un s le mirable fait de guerre.. Que de choses nouvelles, depuis i ra acclamations enthousiastes dont B es riot fut l'objet lors dé sa traversée 'it la Manche ! Et pourtant comme cet évéi is ment est peu éloigné de nous encore ! é- C'est alors que l'attention des natio "i- s'éveilla... Et, une fois encore, l'Ai ut magne s'empara de l'engin nouveau, îx elle, qui avait été inférieure "omme te lit jours, au " geste " latin, ne pense qi es en faire un instrument de guerre le ph es perfectionné... de A. ce propos il est intéressant de coi 'n. naître l'opinion que la "Gazette de Ci et logne," le journal officiel allemani donne... sur les Allemands, eux-mêmes ce elle fait un grand éloge de la "supérior es té " et de l'éducation allemandes : el en déclare qu'ils sont bien supérieurs au d- Anglais... Cette affirmation évoque de sing'i es lières visions... lé- L'éducation allemande ! Ne voit-c de aussitôt apparaître sur le " miroir d le- souvenir " des hommes lourds, grossiei ... souvent, et dont l'amour pour la bière ns gonflé les traits... le- —Prosit! Prosit ! c'est le mot qu'i el préfèrent, car ils le disent le verre à 1 >u- main. .'à Mais, en somaiej cela serait peu gra\ e s'ils n'ajoutaient la prétention à leur - grossièreté. U est évident que toutes les s races ne peuvent avoir des qualités es-n sentielles de distinction, et que, jamais, - un Allemand ne fera bon ménage avec un Anglais. C'est précisément pourquoi à il est nécessaire de laisser les aspirations; a de chaque race se développer librement, >- mais à condition que chacun reste chez) 3 soi... •s C'est ce que les Allemands ne veulenti t, pas. i- —Je veux absolument éclabousse^ ;t mes voisins avec la mousse de ma bière 1 a hurlent-ils... i- C'est pour cela .qu'il faut, dans l'inte* s rêt de tous, enfermer ces gens-là dans x leur cave... pardon, entre leurs fron-:s tières. s. Nous sommes convaincus, d'ailleurs^ î- qu'après la guerre l'union n'existera 1. plus entre les différents petits Etats de ;- l'Empire — et que des divisions néces* 2, saires s'accompliront... s- En attendant, les affirmations de ]n is "Gazette de Cologne" sont de nature à! s- faire rire. Et ce n'est pas sans joie que les Belges voient se mesurer, aujour» :s d'hui, l'ironie anglaise avec la lourde it prétention allemande. Hier matin, par i- exemple, le "Times" publiait un article it à ce sujet — et, vraiment, le froid sou-ie rire de mépris que les lignes du journal ir anglais produisent à l'égard de l'Alle-li mand est mérité — et suggestif, i- Il n'y a que les Allemands eux-mêmes i- qui ne comprendront pas., x Leurs illusions? Lisez l'interview du "Herr baron von Richthofen," publiée f1 par "l'Exho de Paris." L'entrevue re-monte, il est vrai, au mois de janvier, l" mais elle est d'autant plus succulente... :e — L'Allemagne demande la paix à la l" France, dit en substance le "Herr" en ;U question ; nous nous annexerons la Bel-!r gique et nous rendrons aux Français p quelques 10,000 Alsaciens de race, mais nous garderons Metz... î" Magnifique! Les illusions du "Herr,'' :e sont-elles encore aussi vivaces aujour-'e d'hui? Mais ce qui nous frappe dans tout ceci, c'est l'incompréhension du Gouverne-11 ment allemand. Il sait ce que les Alsa-. le tiens "de race" lui ont coûté, et, au* 'e jourd'hui, il veut s'adjoindre les Belges* Il ne se doute pas des joies qu'il se mc-a nagerait.Et, en admettant même qu'il 5> réuussisse (supposition qu'il ne fait plus J- lui-même aujourd'hui) il se placerait dans une situation de guerre continuelle* u En Belgique occupée, malheureuse'» lt ment, quelques personnalités tiennent, inconsciemment, le jeu que les Aile-, mands ont préparé. C'est ainsi que ?e r_ président de la Chambre de Commerce <£ > prononcé les malheureuses paroles sui-« ., vantes, à la Bourse de Bruxelles : lt Tous ont pensé avec vous que, si les réfugiés j civils de Londres et d'Amsterdam, fuyant devant les bombes et les incendies, avaient droit à no* -î sympathies émues, à notre pitié et notre respect, 10 il ne pouvait en être ainsi des déserteurs civils ^ de nos citçs et de nos campagnes épargnées, députés et sénateurs, bourgmestres et écliôvins, conseillers communaux et provinciaux, magis* i- trats et notaires qui ont fait bon marché de leur» Ir mandats, de leur charges et de leurs fonctions! (Longs applaudissements.) Nous ne discuterons pas. Mais chacun est d'avis, parmi ceusf * qui savent, que les députés et sénateurs y qui ont refusé de vivre sous le talon aile- • mand rendent de grands services—• d'inoubliables services—à la Belgique, - à l'étranger... La vanité injustifiée de quelques Belges restés en Belgique est fort appréciée par la presse allemande, qui fait 13 chorus avec eux... Cela montre de quel côté est la.vérité, CAMILLE ROUSSEL. " 1, ====== LETTRE DE SUISSE. Les grands blesses. j. (De notre correspondant.) Tandis que le défilé des infortunés n habitants des départements de France u envahis par l'ennemi continue—on en •s annonce encore 30,000—les grandes vic-a times de la guerre, les invalides, ceux qui plus jamais ne pourront reprendre (s de service pour la patrie, passent sur a notre territoire. Dans la nuit de jeudi, 4 mars, les deux premiers convois de e blessés sont arrivés eu Suisse, i<'uu ve-

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