L'indépendance belge

1168 0
18 november 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 18 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z42x46/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L' INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI î 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS Ttf^OR1 H™UJe°TUDOR®°ATc N4' r pur^n/r LUNDI 18 NOVEMBRE 1918 P MOIS. 9 SHILLINGS Utf. UOUbt,, iCDOB ST.. B.C. 4. 1,, PLACE DE LA BOURSE * r- . ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE! CITY 3960 ^ TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le samedi 16 novembre h AN> 32 SHILLINGS • ' ~ l" " " ' i ' ■ T T & kl T A 3**r* ir *®v T I nno rminmn nrn^lioinn anfra r\lr> r» inn_ ! r ■— — m—i—■ —n—i—i n i i mi m im» ■ i LA SITUATION Vi** J*';, Samedi midi. * * * .... La politique * La République paraît se consolider en Allemagne. On n'y signale plus de troubles. Le Parti du Centre, qui a son importance, a réclamé .l'égalité des droits pour chaque parti et la remise à l'œuvre pour rétablir l'ordre et l'administration dans l'Etat. Le parti National-Libéral a lancé aussi un appel dans lequel il promet de coopérer à l'établissement d'un gouvernement sincèrement démocratique. . Il est donc probable que des élections auront lieu sous peu pour établir une Convention Nationale. L'ex-Kaiser est en* liberté chez son atjii le comte Bentinck. Le gouvernement hollandais a admis que, ayant abdiqué, il n'était plus soldat — donc ne devait pa's être 'interné... bien qu'on le signale portant toujours l'habit militaire. Quant au Kronprinz, comme pour lui il n'y avait pas de doute il a été "emprisonné" au château de Swalmen, appartenant à un de ses amis,, le comte Wolff-Metternich. Les nombreux malheureux .qui ont été déportés, tenues en cellule et maltraités de toutes les façons par ordre des autorités militaires allemandes que représentaient le Kaiser et son rejeton, se demandent si les Alliés n'exigeront pas un autre traitement pour les organisateurs de la guerre, un traitement correspondant à leurs crimes de lèse-humanité. La situation parait grave en Hollande. Les volontaires du Landsturm ont été appelés sous les armes. La cavalerie occupe les abords des m >n. >stères à- La ' Haye. Elle patrouille aussi à Açnster- dam, où des trbubles sont à craindre. ^ ' Le mouvement est conduit par Troel-stra, qui, on s'en souvient, a été conféré en Suisse avéc les Bolshévistes. Le ministre van Beerenbrouck a pu annoncer qu'il avait reçu de Washington l'avis que la commission hollandaise avait pu se mettre d'accord avpc la Convention générale économique et il en résultera une p'rompte répartition des stocks des produits alimentaires qui*existent, ce qui apportera une grande amélioration à la situation pénible actuelle. Ce qui n'a pas empêché les socialistes députés à la Seconde Chambre de faire appel à la révolution et de demander l'abdication de la Reine. Il est clair' qu'il y a un mot d'ordre donné, et que des soulèvements sont à craindre un peu partout, et à ce point de vue l'émeute militaire qui s'est produite à Bruxelles, et que nous^relatons d'autre part, est bien ce que les Allemands pourraient imaginer et réaliser de plus profitable pour eux! Il est cependant à croire que les Belges n'oublieront pas de sitôt— ceux qui ont souffert sauront se Souvenir. L'armistice L'exécution des conditions de l'armistice se poursuit toujouus normalement. L'ennemi se soumet sans trop de mauvaise grâce aux clauses relatives à l'évacuation des territoires envahis et à la reddition du matériel de guerre et autre. En réalité, les difficultés qui ont donné lieu à l'avertissement du maréchal Foch étaient dues à un soulèvement des soldats allemands contre leurs supérieurs, et si nos populations ont eu à en souffrir, ce n'est généralement que par ricochet. On lira plus loin à ce> Sujet les scènes qui se sont produites à Bruxelles dès la veille de la signature de l'armistice, montrant nettement que le Haut Commandement Allemand avait perdu une grosse partie de^son autorité et qu'il était forcé de signer sa renonciation à la lutte. Il semble bien qu'aujourd'hui l'état des esprits dans les armées vaincues s'est considérablement amélioré et qu'à peu d'exceptions près, les événements ont repris leur cours sans trop de heurts. Aussi bien peut-on . s'attendre à ce que les résultats prévus par la Conférence de Guise soient obtenus plus rapidement qu'il n'avait été espéré. La région de Briey a été complètement évacuée et les troupes allemandes sont déjà bien au-delà de la terre de France, à part quelques détachements ennemis qui se trouvent encore toujours aux. environs de Givet, sur la frontière franco-belge ; encore ceux-ci battent-ils in retraite ; les soldats allemands refusant de prendre le chemin de leur pays sont internés. Les Français et les Américains sont arrivés dans la zone avancée des forts défensifs de Metz et ont occupé ces ouvrages. Ils seront devant Metz demain et feront leur entrée soletinelle dans cette ville lundi. Suivant une dépêche envoyée par le G.Q.G. be'ge au gouvernement militaire ennemi d'Anvers et quartier général allemand, ainsi qu'au commandant de la 4e armée allemande, notre vaillante armée a reçu l'ordre de marcher sur Anvers hier matin et a traversé le pont de Burcht, à l'ouest de notre grande métropole dans l'après-midi. Il .est donc permis de croire qu'en ce moment Anvers est entièrement évacuée par l'adversaire et que le drapeau belge flotte à nouveau dans la ville du Brabo. Nous sommes sans nouvelles précises en ce qui concerne la libération de Bruxelles. Il se peut néanmoins que l'agglomération bruxelloise lit dès à présent délivrée de Ja présence des Allemands, qj.ii se .sont 1' f<çs entre eux, à des luttes meurtrières, mais on nous annonce que l'entrée du Roi et de nos troupes victo-, rie ises ne s'y fera que demain. Encore cette information est-elle sujette à caution, car, suivant certains journaux, cet événement solennel aurait été remis au 21 ou 22 novembre, pour des raisons d'organisation. La première entrevue entre les plénipo-té;:,iaires allemands et les délégués ds l'Amirauté britannique a eu lieu hier après-midi au large de Rosyth. La dépu-talion allemande était composé de sept me mbres, dont trois appartenant au conseil des marins et soldats de )a flotte germanique ét quatre représentant le conseil du peuple. Parmi ces derniers se trouve le contre-amiral Meurer, qui commandait l'escadre ennemie lors de la ba--taiiîe dans le golte de Riga. L;i conférence n'a pas encore, pensons-nous, donné tous ses résultats et nous en reparlerons lorsque l'Amirauté publiera son rapport sur le développement de cette entrevue. Le commandant britannique à Con-stantinople a pris des dispositions pour la reddition de tous les bateaux déteçus par les Allemands dans la Mer Noire. On avait craint, à un certain moment, que cette opération n'aurait pu se réaliser sans violence, mais il est à présent, pour ainsi dire, certain qu'aucun conflit ne se produira et que la reddition se fera sans la moindre difficulté. Il apparaît clairement que la situation à l'intérieur de ce qui fut le vaste et puissant empire germanique ne permettra-pas, avant longtemps à ce pays de s'opposer à l'accomplissement passif et résigné de ses nouvelles obligations. Des télégrammes de Berlin signalent que le calme renaît j^eu à peu en Allemagne. L'état de siège à Berlin a été supprimé et la Censure a été âbolie. Seule la démobilisation donnerait encore auei. !U-es anxiétés. Un grarid nombre de soldats reviennent déjà du front et tous,les efforts sont faits pour leur donner une aide temporaire et leur faciliter le retour dafis leurs foyers. La tâche du gouvernement socialiste a- été largement facilitée par le fait que tous les fonctionnaires de l'ancien régime sont restés à leur poste et continuent docilement leurs fonctions sous leurs jgouveaux maitres. Les six ministres ont signé un décret d'armistice 1 en faveur des prisonniers politiques. î D'autre part, les assurances ouvrières, < suspendues pendant la guerre, ont été ré- ] tablies et la promisse de la journée de -huit heures, avec des garanties contre le 1 chômage, qui se réaliserait à partir du < 1er janvier prochain, a eu pour effet de tranquilliser les classes ouvrières. L'as- • suçance que des facilités de ravitaillement ont été obtenues a également calmé l'anxiété générale. ( Suivant le " Vo'rwaerts, " le gouver- j nement songe à accorder le suffirage uni- < versel pur et simple, non seulement aux < hommes, mais également aux femmes, pour l'élection de cette assemblée, qu'il £ désire voir élire à brève échéance. ] Toutefois, les préoccupations politi- ] ques ne font pas perdre de vue la crainte i de voir se réveiller les désordres par suite 1 de manque de vivres. Aussi M. Soif, qui i reste secrétaire d'Etat pour les affaires < étrangères, a adressée une nouvelle Nota ( au Président Wilson, disant que" les " conditions accablantes de l'armistice < rendent la situation alimentaire de l'Aile- j magne pôur ainsi dire insupportable. Le < péril de l'anarchie ne peut-être évité que < par une aide rapide. " Il sollicite ensuite J ' » . '( '.entiaires américains et allemands pour 4 discuter " comment l'aide magnanime ; de l'Amérique pourrait sauver à temps ■ notre Patrie (l'Allemagne)) des pires i éventualités." : Ce cri de détresse est évidemment poussé pour amener les Etats-Unis à : faire supprimer du traité d'armistice les : clauses maintenant le blocus de l'Alle-- magne. C'est, pensons-nous, une perte i de temps, l'Amérique étant aussi bien que les Alliés d'accord sur la nécessité de garder des garanties sur l'observance absolue de la Convention de Guise. Au demeurant, le blocus n»'empêchera pas l'Amérique de secourir les populations menacées de famine. A. cet effet, M. Hoover, contrôleur de l'alimentation américaine, s'embarquera aujourd'hui pour l'Europe. Il compte étuclier sur place le problème du ravitaillement des populations du nord de la France, de la Belgique, des empires du Centre et de l'Europe orientale. Une autre visite' américaine est attendue en Europe. C'est celle du président Wilson en personne. Le grand homme d'Etat américain d ':sire assister à la conférence de la paix, et en vue de son arrivée le conseil municipale de Paris a désigné une députation spéciale chargée de recevoir M. Wilson à son arrivée en France. Cette jdémarche semble vouloir 'faire confirmer qti? la conférence de la paix se tiendra à Versailles. Nous répétons à ce sujet que malgré les considérations historiques qui pourraient militer en faveur du choix de cette localité, pour siège de cette conférence, celle-ci, de l'avis de tous lés Belges, devrait se tenir à Bruxelles ou dans toute autre ville de la Belgique meurtrie pour" la grande cause de la justice et de la liberté. LA HEVOLUTIC* A BSUXUliL Le début de la révolte Dès le matin,, dimanche dernier, l'atmosphère fit présager un dramatique ; changement dans la situation; toutefois, aucune mutinerie ne se produisit; mais . dans le début de l'aprè-midi les mani- ' festations révolutionnaires débutèrent. I À côté de 'la gare du Nord, sur le rond-point de la plac© Rogier, de nombreux soldats allemands s'assemblèrent et bien- ' tôt ils se formèrent en procession. Tous 1 sans armes ils s'éloignèrent, et par rangs ' de dix à douze ils se mirent en marche. > Bientôt des rangs dés soldats sortirent ; des drapeaux rouges et l'on vit même ] quelques révoltés tenir dès drapeaux français. Les Bruxellois ne pouvaient en croire leurs yeux. Sortis enfin de leur stupéfaction ils s'assemblèrent sur les trot- ^ toirs et le long du parcours du cortège ] ils crièrent "Vive la Belgique! Vive la < France !" Il y avait foule à toutes les fe- ^ nêtres et aux balcons. Bientôt la joie de- < vint générale; c'était la délivrance as- ] surée. Et aussitôt-elle éclata partout." Bientôt une seconde procession de ] 5,000 soldats se dirigea vers la Bourse ] par le Boulevard du Nord et 'le Boule-vard Anspach, qui se pavoisèrent aux , couleurs belges avec une rapidité extra- J ordinaire. L'enthousiasme était immense. . Le oortègedes révoltésse rendit ensuite de J la place de 1a, Bourse à la Place Poelaert ( par lès quartiers populaires. Les Belges ne cessaient de crier "Vivent les Alliés! j Vive la Belgique !" 'tout en encourageant les soldats à persévérer. Place Poelaert j un soldat allemand monta sur le sommet d'un taxi ét là cria: "Carrtarades, la République est proclamée. Plus de lutte ! Assez de sang versé!" Cette déclaration ' fut accueillie par des "hochs" sans fin j que poussaient les révoltés, tandis que les Belges criaient: "Vive le. Roi! Vive la. Reine!" | < Le gouverneùr-général ( Les révoltés, se rendirent ensuite rue. de la Loi, où ils s'emparèrent sans coup férir de -la Kommandantur. La rue de la Scdèïice est voisine, et l'on sait que le 1 gouverneur général y réside dans l'an- i cien palais du prince Albert, vis-à-vis du t square. Les soldats entrèrent immédiate- c ment eii relations avec les autorités* mi- £ litaires et plusieurs d'entre eux1 sonné- c rent à l'hôtel du gouverneur. Un officier, c le docteur Freund, vint ouvrir et il an- i nonça que le gouverneur général se rendait. Aussitôt on le condamna à rester c dans sa chambre aux arrêts. é Pendant que s© produisait ce dernier s événement une manifestation belge s'or- 1: ganisait place Royale, et drapeaux belges j: en tête, les patriotes défilaient bientôt s devant le palais en criant: "Vive le c Roi ! Vive la Reine ! L'e^housiasme j .Le Syndicat Métallurgique Vulcan Steel Products Co de New York Réserve à la reconstitution de la Belgique la production entière de ses ACIERIES, FORGES ET ATELIERS DE CONSTRUCTION ainsi que les services de sa ' FLOTTE DE CARGO-BOATS ET DE VOILIERS LA SOCIETE AFFILIEE VULCAN TRADING CORPORATION fournira les matières premières et toutes marchandises en général qui seront demandées sur le marché belge Les Bureaux de l'Agence Générale pour la Belgique seront incessamment installés à Anvers Pour renseignements s'adresser à: Directeur et Agent Général pour la Belgique et le Royaume-Uni, 35, New Broad Street, X^ors.di.x-'es, 3E5.C.2 était gigantesque. Il éclata dans tous les t- théâtres où l'on " exigea la "Branban- n çonne," la "Marseillaise," et le "God p Save the King." Ces airs nationaux a furent chantés par tous au milieu de la p plus grande émotion. e A la prison de Saint=Gilles O Immédiatement les troupes révolu- ç tionnaires sachant le gouverneur-général j_ prisonnier occupèrent les divers points E stratégiques de la capitale et la poste, le il télégraphe, etc.,tandis que la population *] se livrait à des explosions de joie. Des ^ bals populaires s'improvisèrent place de c' Brouckère, place de la Monnaie, et dans s] les quartiers des Marolles. Et partout l'on vit des groupes passer portant des drapeaux belges, croisant des théories de ^ soldats allemands agitant des drapeaux „ rouges. Vers cinq heures on commença 6 a désarmer les officiers, qui ne firent au- 'c cune résistance. Plusieurs déclarèrent a qu'ils se ralliaient au régime nouveau. P Pendant toute la soirée la joie popu- P laire arlla grandissant,» mais il n'y eut 1 aucun désordre. Tandis qu© les Bruxel- Ci lois fêtaient leur délivrance, les soldats P' allemands se rendaient à Saint-Gilles et mettaient à liberté leurs camarades em- 9 prisonnés. Il y avait eu un semblant de j* résistance, mais simplement pour la forme. Aucun incident sanglant ne se pro-' duisit pendant toute cette journée. Les Belges se contentèrent de brûler les kiosques à journaux place de la Monnaie. oî Les proclamations ^ Le lundi matin le Conseil des Soldats q lança force proclamations, et sur tous les ri murs de Bruxelles on les placarda à ou- L trance. L'une Informait les soldats d qu'un arrangement pour leur retour p, allait être conclu. Elle se terminait par rc ces mots: "Vive le Conseil des Soldats (>. de Bruxelles ! Vive le peuple allemand s€ républicain! Vive la paix." ti Le conseil adressa également une pro- di clamation à la population belge. Elle, le était ainsi conçue: "La République d: allemande et les Conseils de Soldats éta- p; blis ici adressent au peuple belge leurs sé plus fraternelles cordialités. L'ère de u sang et de mort a pris fin. Le Conseil d< des Soldats garantira l'ordre, les pro- m prictés, la vie des personnes, et respec- cc tera les nationalités. Quelques jours nous séparent de la conclusion de la paix. Le Conseil des Soldats foit appel au bon sens des .autorités belges et du public. Il promet une évacuation rapide et pacifique de la contrée." Une autre, proclamation lancée ail gouvernement allemand disait : "Un Gonseil des Soldats est établi à Bruxelles. Le gouverneur et les commandants de Bruxelles lui ont passé leurs pouvoirs'et il répond actuellement de l'administration civile et militaire allemande. Sur l'hôfcpl du gouverneur général flotte le drapeau rouge. — (s.) Dr Freund, président du Conseil des Soldats." Un incident curieux L'excitation était si grande dimanche à Bruxelles, la joie si vive, les Allemands étaient tellement contents et les Bruxellois si enthousiasmés, surtout' quand ils apprirent la chute du Kaiser et son départ pour la Hollande que personne ne prit garde à la dernière bataille aérienne qui se livra dans le ciel de Bruxelles. Lds canons anti-aériens se turent et c'est à peine si quelques curieux daignèrent lever la tête. Cette lutte ne se prolongea que pendant quelques minutes; les Alliés jetèrent des drapeaux et des, proclamations annonçant la victoire. A Anvers Les 70,000 soldats allemands cantonnés à Anvers apprirent le samedi l'aljdi-oation du Kaiser. Un Conseil d'ouvriers et soldats fut immédiatement formé et le dimanche des meetings eurent lieu, auxquels participèrent des soldats et des ma-rins allemand? ainsi que des civils belges. Les orateurs déclarèrent au nom des soldats de la garnison (qu'ils ne désiraient pas être considérés plus longtemps comme des oppresseurs mais comme des frères (sic!). Un cortège fut formé ensuite et se rendit à travers la ville à l'hôtel où se trouvait le club des officiers. La plupart de ceux-ci se déclarèrent d'accord avec le Conseil et remirent leurs armes. Le drapeau rqjige fut arboré et les soldats patrouillèrent les rues, les armes renversées, afin de maintenir l'ordre. Plus tard un drapeau rouge fut arboré sur le toit de l'hôtel du gouverneur militaire allemand, flanqué du drapeàu allemand d'un côté et du drapeau belge de l'autre. i

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes