L'indépendance belge

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22 oktober 1914
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s.n. 1914, 22 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kv9q/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI, 22 OCTOBRE, 1914. Conservation par le Progrès. LA NEUTRALITE DE L'ITALIE. C'est avec la plus vive attention qu'on a suivi, dans les milieux diplomatiques, Je développement de la politique extérieure de l'Italie à la suite de la mort du marquis di San Giuliano. Le défunt avait toujours été un partisan de la tri-plice, et la désignation de son successeur était attendue avec d'autant plus d'im-patience qu'elle devait donner une indication quant à la nouvelle orientation de la politique extérieure du royaume. Dans ces conditions, la décision de M. Salan= dra d'assumer, concurremment avec la charge de premier ministre, le portefeu-ille des affaires étrangères, doit être in-terprêtée comme indiquant la volonté bien arrêtée du gouvernement de ne pas s'écarter, quant à présent, de la ligne de conduite suivie jusqu'ici en présence de la conflagration européenne. Cette vo= lonté de maintenir une neutralité vigi-lante, le marquis di San Giuliano l'a affirmée dans une allocution adressée au personnel de son départèment et dans laquelle il s'est exprimé ainsi : " Ma présence à la tête du ministère des affaires extérieures est motivée par la nécessité de maintenir la continuité des grandes lignes de la politique internationale du pays qui sont les mêmes aujourd'hui qu' Jiier." " Pour assurer cette continuité," a ajouté le ministre, " une inébranlable fermeté d'esprit est nécessaire ; il faut envisager les intérêts réels du pays avec calme et avec une froide raison qui n'exclut pas une action prompte si elle devenait nécessaire. "Ce qu'il faut ce n'est pas une hardiesse dans le langage mais dans l'action, l'affranchissement de tous préjugés et de tout sentiment à l'exception d'un sain égoïsme pour l'Italie." Sous une apparente fermeté, c'est là un langage très prudent, très diplomatique qui, sans renier le passé ne compromet pas l'avenir. L'Italie entend rester maîtresse de l'heure et n'abandonner sa neutralité qu'à bon escient, si elle doit l'abandonner jamais. Elle désire suivre sa politique de "sain égoïsme" tant vantée par Bismarck et ne jeter son poids dans la balance que lorsqu'elle saura de quel côté se trouvent ses intérêts bien compris. Sont-ils du côté de l'Allemagne et de l'Autriche ou du côté des alliés? La question a été longuement débattue et personne jusqu'à présent n'est parvenu à démontrer que l'Italie avait intérêt à s'aliéner la sympathie des deux grandes puissances méditerranéennes, la France et l'Angleterre. Au contraire, c'est de l'amitié des puissances alliées seule que l'Italie peut attendre et espérer une solution favorable des questions adriatiques si intimement liées à l'avenir politique du pays, c'est avec leur concours seulement qu'elle pourra réaliser un jour le programme de la grande Italie en reprenant possession des côtes de l'Adriatique depuis Trieste jusqu'à Cattaro. Il est donc rationnel de croire que le jour, plus proche peut être qu'on ne le pense, où l'Italie abandonnera sa prudente neutralité, elle le fera au profit des alliés auxquels la rattachent d'ailleurs tant de liens matériels, sentimentaux et historiques. A OSTENDE. Un marconigramme allemand lancé la nuit dernière, prétend que la flotte anglaise bombarde Ostende. Cette nouvelle semble se rapporter à l'action des navires de guerre anglais à proximité d'Ostende et dont il est questioA dans une dépêche ultérieure. 11 y a lieu de faire remarquer que le participation de la flotte anglaise confirme la théorie qui dit que les Allemands ne pourrout occuper le littoral franco-belge tant qu'ils ne posséderont pas la maîtrise des mers- L'EPREUVE. La Belgique est éparse. Et pourtant elle ne fut jamais plus étroitement unie —Ceux qui sont restés sur son sol vivent sous le talon de l'étranger ils ne sont plus chez eux, puisqu'ils ne sont plus libres. Les autres, en Hollande, en France, en Angleterre, malgré le réconfort d'une hospitalité infiniment cordiale et attentive, cherchent tout le long des jours et des nuits, la Patrie absente. En dépit de la dispersion de ses enfants et de la main mise brutale sur presque tout son territoire, la Belgique subsiste à nos yeux comme le bien commun qui ne périra pas. Même aux heures où notre Patrie conquit la liberté et sut lui donner une forme immortelle, l'entente enthousiaste de ces temps ne fut point comparable à celle que l'épreuve a soudainement imposée à nos consciences et à nos cœurs. Il ne peut plus y avoir parmi les Belges de divisions de partis et d'antagonismes philosophiques. Assurer l'indépendance de notre sol, et la liberté d'y vivre sous nos propres lois, c'est tout ce qui doit, pour un long temps, justifier le droit de chacun à l'existence.Nous avons perdu jusqu'au souvenir des discordes; les angoisses qui nous étreignent depuis plus de deux mois font apparaître presque comme dérisoires les querelles et les conflits qui animaient notre vie de citoyen. Tout Belge doit renoncer à regarder en arrière pour tenter d'avoir raison contre quelqu'un dans le passé. C'est vers l'avenir seul qu'il faut maintenant se tourner pour créer d'accord l'entente loyale et nécessaire. L'étroite solidarité de nos besoins en a précisé la notion au cours de ces longues semaines qui ont suivi la journée du Quatre Août ! Quel est donc le libéral ou le socialiste, si ardent fut-il jadis à la lutte pour ses idées, qui n'ait souffert au plus profond de lui-même en apprenant la sauvage dévastation de cette Université de Lou-vani qui faisait, à juste titre, l'orgueil des catholiques de notre pays? Devant l'incendie de ces bibliothèques et le ravage de ces collections, la Belgique toute entière se devra de reconstruire et de réedifier, comme un symbole de son unité, ce que la Barbarie a détruit furieusement ! Qui de nous n'a été ému au récit des massacres de ces prêtres accusés par les Prussiens—o dérision !—d'avoir organisé la guerre des civils et d'avoir longuement préparé les populations à l'idée de la résistance armée ! Comment pouvait-on demeurer insensible, à Anvers et à Ostende, au spectacle de tous ces pauvres gens du pays flamand, peut-être encore ignorant des causes de leurs misères, mais fuyant en bandes désolées devant le péril de la brutalité et de la violence? Qui de nous n'a pas tressailli en voyant par les routes ces pères et ces mères serrant auprès d'eux leurs enfants, filles et garçons, pour les ravir par une fuite éperdue au danger précis du rapt et du viol—de ce viol auquel les Prussiens ont recours pour se protéger sans doute contre les excès pretendus de la population civile? Pauvres gens, faibles concitoyens, si souvent étrangers à toute l'activité de notre vie, et que la misère a tout à coup rapprochés pour nous faire plaindre leur sort douloureux, et admirer leur résignation à le subir ! Aujourd'hui la Germanie essaie de faire croire au monde que nous sommes victimes de l'Angleterre et que ce sont ses mensonges, ingénieusement forgés et colportés, qui ont inspiré à la population du Limbourg et des Flandres la terreur du soldat envahisseur ! Qui donc doutera qui si Anvers comme Ostende après elle, s'est vidé d'un seul coup à l'approche des Allemands, c'est qu'à l'audition d'affreux récits colportées de bouche en bouche, les riches et les pauvres, anxieux des mêmes craintes, rivés aux mêmes angoisses, ont tout abandonné derrière eux pour éviter le contact de ceux qui ne respectent ni le patriotisme des hommes, ni l'honneur des femmes ! Et ces modestes églises de villages, où se réfugiait la population apeurée, qui de nous n'a ressenti l'offense brutale I faite, par leur profanation et leur sac, à eux pour qui elles évoquent le rêve d'une <ie future d'espérance et de réconfort ! Et comme nous comprenons aussi la )arole dite devant nous ces jours-ci, par m catrolique fervt nt, sans cesse mêlé lux luttes du pass< et qui disait à quel joint, en quelques j mt's, il s'était trouvé )lus près du social.ste le plus intransigeant que de ces catholiques qui 'éussissent, sur l'ordre du Kaiser, à :oncilier lê respect de leur foi avec toutes es froides atrocités, systématiquement ;ommises par les bataillons allemands ! Sur les malherrs publics, se sont jreffées les infortui.es des individus. A l'émoi suscité par la situation de îotre patrie, se sont ajoutés tous les ;oucis que nous donnent nos proches— ious avons tous vécu dans les mêmes ilarmes et cete longue, commune et vibrante émotion a créé entre nous d'in-lissolubles liens. C'est sur cette accumulation de souffrances que se dresse aujourd'hui, blessée, meurtrie mais unie derrière le chef le tous, la Patrie si ardente et qui veut /ivre. L'épreuve, dont nous sortirons, va fortifier la nation belge. Elle sera a source pour notre pays d'une vie plus îaute, plus élevée, plus harmonieuse. Ce qui soutient et ennoblit un peuple ce sont ses souvenirs collectifs—c'est l'histoire, si lointaine soit-elle, qui forme la trame des efforts nouveaux vers plus le grandeur et d'activité rayonnante. L'histoire, nous l'avons vécue et nous allons la vivre. En deux mois, c'est tout un passé d' héroïsme, de fermeté et d'honneur qui nous est acquis. C'est lui qui, au jour proche de la réparation, quand nous retournerons dans nos murs, quand nous aurons relevé les ruines et reconquis la liberté montrera la voie toute droite où I3 Belgique va devoir s'engager sans faiblir, pour ceux d'aujourd'hui et ceux de demain ! La voie de l'entente féconde, de l'union complète, .confiante et sûre de tous ses enfants ayant pour longtemps rejetér loin d'eux avec l'envahisseur refoulé, le souvenir des discordes, des divisions et des haines. PAUL EMILE JANSON. LES SOCIALISTES BELGES ET LA GUERRE. Ainsi, la Belgique gît inanimée sous la botte du soldat teuton. Mais elle respire encore et son cœur n'a pas cessé de palpiter. Il faut attendre que les alliés la rappellent à la vie. Car, si elle mourait, alors tout mourrait avec elle : le droit et la liberté, et ce qui nous apparaissait comme l'avenir de l'humanité. Singulière destinée d'un petit peuple dont l'histoire est confuse, dont l'unité nationale était précaire, dont le territoire était exigu, qui n'était ni particulièrement instruit, ni particulièrement amène de voir son existence indissolublement liée au règne de la justice dans le monde. Dans leur grossier orgneil, l'Empereur d'Allemagne et " ses sujets " ne se sont pas rendu compte de l'atrocité du crime qu'ils allaient commettre en violentant ce peuple. Ils voulaient arriver rapidement en France. Pour cela ils devaient traverser la Belgique. Ils auraient payé. La Belgique ne pouvait songer à se mesurer avec l'Allemagne. C'était son intérêt de laisser faire. Pour avoir résisté, elle a mérité tous les châtiments. C'est le point de vue allemand. Mais ce qui fait l'honneur de la Belgique aujourd'hui vaincue, c'est que cette sordide manière de voir n'a pas seulement effleuré l'esprit de ses enfants. Pour tout Belge, la menace allemande fut celle de bandits. Certes, l'éxécution du crime dépassa en horreur tout ce que l'on aurait pu imaginer. Nous qui connaissons les hommes dont se compose la commission d'enquête instituée par le Gouvernement belge, nous savons qu'ils n'ont tenu compte que de faits surabondamment établis. Mais ce qui est dans tous les cas indéniable, c'est le crime en soi. L'Allemagne n'a pu formuler contre la Belgique aucune cause de guerre, et quand le Gouvernement du Roi Albert, dans sa réponse si mesurée et si digne à l'ultimatum de l'Empereur, eut fait remar-quer que la Prusse elle-même était l'une des puissances garantes de la neutralité belge, cette constatation cinglante de- ï meura sans réplique. Le chancelier de l'Empire dut se contenter de reconnaître cyniquement que l'Mlemagne enfreignait le droit des gens. Comment après cela, peut-il encore y j avoir dans le monde un homme juste qui soit germanophile? En quelle estime tiendrait on un particulier qui sciemment et volontairement ^ manquerait à ses promesses? L'Aile- { magne, elle, non seulement a trahi ses j engagements vis-à-vis de la Belgique dont elle devait protéger la neutralité, | mais en violant le droit des gens, elle a fait bon marché de ses obligations envers tous les peuples du monde ! Un homme de mauvaise foi doit être banni d'une société qui se respecte; un j empire de mauvaise foi doit être anéanti, si le monde ne veut pas renoncer à la sûreté, et par conséquent au progrès des ( relations internationales. , La foi teutonne, qui équivaut en notre , temps à la foi punique de jadis, s'est d'ailleurs épanouie dans la perpétration , du crime. Les *ruses de guerre furent , poussées jusqu'à la déloyauté la plus ré- ] pugnante. Et l'a Belgique pour avoir défendu l'intégrité de son territoire conformément à ses devoirs vis-à-vis d'elle même et vis-à-vis des autres nations, fut traitée par l'Empereur, le Gouvernement, les officiers et les soldats allemands avec une fureur que peut seule expliquer, à côté de leur brutalité native, la conscience de leur malhonnêteté Contre eux, le peuple belge s'est battu avec une bravoure admirable. L'une des caractéristiques de son héroïque résistance fut l'émouvante abnégation de la classe ouvrière. C'est elle qui surtout allait porter le poids de la défense du pays. Certes, les jeunes gens de famille riche, particulièrement les fils des dirigeants et des hommes en place, se sont pour la plupart engagés et ont fait leur devoir. Il n'en est pas moins vrai que le service personnel n'existait que depuis peu de temps en Belgique, que le service généralisé était à peine entré en vigeur, et que les classes rappelées ne se composaient guère que d'ouvriers presque tous mariés.et pères de famille. Or, pas une plainte ne fut entendue, et s'il est un point avéré sans aucune discordance, c'est que nos soldats, médiocrement équipés, se sont magnifiquement battus. Pourtant un grand nombre d'entre eux étaient imprégnés d'antimilitàrisme. Ceux de Wallonie, pour la plupart, étaient socialistes. Ils savaient depuis longtemps que non seulement ce seraient les travailleurs qui auraient à pâtir le plus des horreurs de la guerre, s'il en éclatait une, mais qu'en outre, depuis de nombreuses années, et de plus en plus, les armements absorbaient des ressources qui directement ou indirectement auraient été employées sinon à l'amélioration du sort des ouvriers. Certes, ils se déclaraient prêts à défendre leur pays, s'il était attaqué, et pour cette éventualité ils préconisaient le système des milices nationales où tout citoyen est mis à même de lutter pour sa patrie et son foyer ; mais leur esprit cependant ne s'était jamais arrêté à l'idée d'une guerre où serait entraînée la Belgique, et la fraternité des travailleurs socialistes par delà les frontières leur semblait une suprême garantie de paix. La monstrueuse agresion de l'Allemagne les détermina sur l'heure à tous les sacrifices. Ils comprirent qu'ils avaient à lutter non seulement pour leur pays, mais aussi pour leur idéal de solidarité. Le triomphe de l'arrogante soldatesque allemande étoufferait pour une si longue période de temps qu'on ne saurait en prévoir la fin, l'œuvre de la révolution française. La Liberté, l'Egalité, la Fraternité sombreraient dans les " hoch " en l'honneur du Kaiser et dans l'hypocrisie des invocations de celui-ci et de ses actions de grâce au "Très Haut." Les travail-, leurs, sous l'uniforme, continueraient de recevoir au derrière la botte des brutes galonnées. Et si grande était la confidance des socialistes belges dans la justice de leur cause et dans la droiture et la fermeté • le caractère de leurs camarades allemands, qu'ils tinrent pour acquis que la révolution avait éclaté à Berlin, ou que tout au moins les militants socialistes avaient élevé de telles protestations que plusieurs d'entre eux avaient été fusillés. Hélas ! Il n'en était rien. Le chancelier de l'Empire d'Allemagne a pu renier, à la tribune du Reichstag, le> droit des gens, sans qu'un seul cri de protestation partît des bancs socialistes. Une interruption, une seule, aurait pu sauver l'honneur de l'Internationale. Elle ne s'est pas produite ! Les socialistes allemands ont laissé égorger les travailleurs de Belgique, ils ont laissé violer leurs femmes, détruire leurs foyers, massacrer leurs enfants, sans rien faire pour essayer d'empêcher ces horreurs. Qu'importe qu'ils nous aient aidé jadis dans notre lutte contre le capitalisme s'ils devaient plus tard nous livrer au pillage le plus éhonté dont l'histoire parlera jamais. Pour le moment la classe ouvrière de Belgique a tout perdu. Sa détresse matérielle est extrême. Elle chôme, et, sans doute, meurt-elle de faim. Elle qui chantait de si bon cœur les strophes de Pottier, elle doit croire à la banqueroute de l'Internationale ! Elle assiste au triomphe momentané de la violence et de la cupidité la plus vile. Elle peut craindre que les idées ne soient rien, et qu'il n'y ait de vrai que la force et l'égoïsme le plus sauvage et le plus cruel. Et nous ne pouvons rien pour elle. Toutes nos paroles, tous nos écrits valent moins que le coup de fusil d'un soldat. Aussi suivons-nous d'un regard anxieux les jeunes compagnons de ces deux guerrières fameuses qui doivent traverser un(eercle de fer et de feu pour aller au secours de la Belgique évanouie et pour ne pas mourir de sa mort : la Liberté comme en Grande Bretagne, et l'Egalité comme en France. Puisse, sous l'égide de celles-ci., grandir la Fraternité du monde anglo-latin ! EMILE ROYER, Député belge. A PROPOS DE LA MORT DU PRINCE DE LIPPE. Nos procédés et les leurs» L'on n'a pas oublié comment le prince de Lippe et son neveu, faisant une inspection aux environs du fort de Fléron, furent tués par un carabinier. Mais voici ce que l'on ignorait et qui montre une fois de plus combien nos procédés sont différents de ceux des teutons. Après la fin tragique des deux princes, les cadavres furent transportés à la morgue de Seraing, où les formalités d'usage furent accomplies. Le casque du prince de Lippe fut trouvé bourré de billets de banque à l'intérieur. Son ceinturon et la poignée de son sabre étaient sertis de pierres précieuses. Le ff. de bourgmestre, M. Isidore Delvigne, fit déposer le tout entre les mains du commissaire de police. Au matin, des officiers allemands vinrent s'informer avec inquiétude de ce qu'était devenu leur général. M. Delvigne leur apprit la vérité. Il leur remit en même temps tous les objets de valeur trouvés sur le prince de Lippe et son parent. Les officiers allemands, étonnés de ces procédés belges qui leur en imposaient et qui contrastaient tant avec ceux des hordes teutonnes, se confondirent en remercîments et se retirèrent en saluant respectueusement. La conduite des autorités sérésiennes en cette circonstances valut à la ville, croit-on, le rare privilège d'être préservée d'une dévastation. La famille de Lippe écrivit une première lettre qui remerciait très vivement l'administration communale de Seraing des égards ' témoignés au prince et à son neveu. Une seconde lettre parvint à M. Delvigne annonçant l'arrivée à Seraing d'un membre de la famille princière qui viendrait en personne rendre hommage à l'attitude èorrecte des autorités belges. Nous pouvons garantir l'authenticité absolue de ces faits. Les deux lettres se trouvent en la possession de l'adminis^-tration communale de Seraing. / s 85ème année. ONE PENNY. No. 287.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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